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Vingt ans après III PDF

244 Pages·2016·1.17 MB·French
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ALEXANDRE DUMAS VINGT ANS APRÈS Tome III LestroismousquetairesII ALEXANDRE DUMAS VINGT ANS APRÈS Tome III LestroismousquetairesII 1845 Untextedudomainepublic. Uneéditionlibre. ISBN—978-2-8247-1420-2 BIBEBOOK www.bibebook.com À propos de Bibebook : Vousavezlacertitude,entéléchargeantunlivresurBibebook.comde lireunlivredequalité: Nous apportons un soin particulier à la qualité des textes, à la mise en page, à la typographie, à la navigation à l’intérieur du livre, et à la cohérenceàtraverstoutelacollection. Les ebooks distribués par Bibebook sont réalisés par des bénévoles del’AssociationdePromotiondel’EcritureetdelaLecture,quiacomme objectif:lapromotiondel’écritureetdelalecture,ladiffusion,laprotection, laconservationetlarestaurationdel’écrit. Aidez nous : Vouspouveznousrejoindreetnousaider,surlesitedeBibebook. http://www.bibebook.com/joinus Votreaideestlabienvenue. Erreurs : Sivoustrouvezdeserreursdanscetteédition,mercidelessignalerà: [email protected] Télécharger cet ebook : http://www.bibebook.com/search/978-2-8247-1420-2 Credits Sources: — BibliothèqueÉlectroniqueduQuébec Ontcontribuéàcetteédition: — Association de Promotion de l’Ecriture et de la Lecture Fontes: — PhilippH.Poll — ChristianSpremberg — ManfredKlein Licence Letextesuivantestuneœuvredudomainepublicédité souslalicenceCreativesCommonsBY-SA Except where otherwise noted, this work is licensed under http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/ Lirelalicence CetteœuvreestpubliéesouslalicenceCC-BY-SA,cequi signifie que vous pouvez légalement la copier, la redis- tribuer,l’envoyeràvosamis.Vousêtesd’ailleursencou- ragéàlefaire. Vous devez attribuer l’œuvre aux différents auteurs, y comprisàBibebook. XLIX CHAPITRE La tour de Saint-Jacques-la-Boucherie A  moins un quart, M. de Gondy avait fait toutes ses coursesetétaitrentréàl’archevêché. ÀsixheuresonannonçalecurédeSaint-Merri. Le coadjuteur jeta vivement les yeux derrière lui et vit qu’il était suivi d’unautrehomme. —Faitesentrer,dit-il. Lecuréentra,etPlanchetaveclui. —Monseigneur,ditlecurédeSaint-Merri,voicilapersonnedontj’ai eul’honneurdevousparler. Planchetsaluadel’aird’unhommequiafréquentélesbonnesmai- sons. —Etvousêtesdisposéàservirlacausedupeuple?demandaGondy. —Jecroisbien,ditPlanchet:jesuisfrondeurdansl’âme.Telquevous 1 VingtansaprèsIII ChapitreXLIX mevoyez,monseigneur,jesuiscondamnéàêtrependu. —Etàquelleoccasion? —J’aitirédesmainsdessergentsdeMazarinunnobleseigneurqu’ils reconduisaientàlaBastille,oùilétaitdepuiscinqans. —Vouslenommez? —Oh!monseigneurleconnaîtbien:c’estlecomtedeRochefort. — Ah! vraiment oui! dit le coadjuteur, j’ai entendu parler de cette affaire:vousaviezsoulevétoutlequartier,m’a-t-ondit? —Àpeuprès,ditPlanchetd’unairsatisfaitdelui-même. —Etvousêtesdevotreétat?… —Confiseur,ruedesLombards. — Expliquez-moi comment il se fait qu’exerçant un état si pacifique vousayezdesinclinationssibelliqueuses? —Commentmonseigneur,étantd’Église,mereçoit-ilmaintenanten habitdecavalier,avecl’épéeaucôtéetleséperonsauxbottes? —Pasmalrépondu,mafoi!ditGondyenriant;mais,vouslesavez, j’aitoujourseu,malgrémonrabat,desinclinationsguerrières. —Ehbien,monseigneur,moi,avantd’êtreconfiseur,j’aiététroisans sergentaurégimentdePiémont,etavantd’êtretroisansaurégimentde Piémont,j’aiétédix-huitmoislaquaisdeM.d’Artagnan. —Lelieutenantauxmousquetaires?demandaGondy. —Lui-même,monseigneur. —Maisonleditmazarinenragé? —Heu…fitPlanchet. —Quevoulez-vousdire? — Rien, monseigneur. M. d’Artagnan est au service; M. d’Artagnan faitsonétatdedéfendreMazarin,quilepaye,commenousfaisons,nous autresbourgeois,notreétatd’attaquerleMazarin,quinousvole. — Vous êtes un garçon intelligent, mon ami, peut-on compter sur vous? —Jecroyais,ditPlanchet,queM.lecurévousavaitrépondupourmoi. —Eneffet;maisj’aimeàrecevoircetteassurancedevotrebouche. —Vouspouvezcomptersurmoi,monseigneur,pourvuqu’ils’agisse defaireunbouleversementparlaville. 2 VingtansaprèsIII ChapitreXLIX —Ils’agitjustementdecela.Combiend’hommescroyez-vouspouvoir rassemblerdanslanuit? —Deuxcentsmousquetsetcinqcentshallebardes. —Qu’ilyaitseulementunhommeparchaquequartierquienfasse autant,etdemainnousauronsuneassezfortearmée. —Maisoui. —Seriez-vousdisposéàobéiraucomtedeRochefort? —Jelesuivraisenenfer;etcen’estpaspeudire,carjelecroiscapable d’ydescendre. —Bravo! —Àquelsignepourra-t-ondistinguerdemainlesamisdesennemis? —Toutfrondeurpeutmettreunnœuddepailleàsonchapeau. —Bien.Donnezlaconsigne. —Avez-vousbesoind’argent? —L’argentnefaitjamaisdemalenaucunechose,monseigneur.Sion n’enapas,ons’enpassera;sionena,leschosesn’irontqueplusviteet mieux. Gondyallaàuncoffreettiraunsac. —Voicicinqcentspistoles,dit-il;etsil’actionvabien,comptezde- mainsurpareillesomme. — Je rendrai fidèlement compte à monseigneur de cette somme, dit Planchetenmettantlesacsoussonbras. —C’estbien,jevousrecommandelecardinal. —Soyeztranquille,ilestenbonnesmains. Planchetsortit,lecurérestaunpeuenarrière. —Êtes-vouscontent,monseigneur?dit-il. —Oui,cethommem’al’aird’ungaillardrésolu. —Ehbien,ilferaplusqu’iln’apromis. —C’estmerveilleuxalors. EtlecurérejoignitPlanchet,quil’attendaitsurl’escalier.Dixminutes aprèsonannonçaitlecurédeSaint-Sulpice. DèsquelaporteducabinetdeGondyfutouverte,unhommes’ypré- cipita,c’étaitlecomtedeRochefort. —C’estdoncvous,monchercomte!ditdeGondyenluitendantla main. 3 VingtansaprèsIII ChapitreXLIX —Vousêtesdoncenfindécidé,monseigneur?ditRochefort. —Jel’aitoujoursété,ditGondy. — Ne parlons plus de cela, vous le dites, je vous crois; nous allons donnerlebalauMazarin. —Mais…jel’espère. —Etquandcommenceraladanse? — Les invitations se font pour cette nuit, dit le coadjuteur, mais les violonsnecommencerontàjouerquedemainmatin. —Vouspouvezcomptersurmoietsurcinquantesoldatsquem’apro- mislechevalierd’Humières,dansl’occasionoùj’enauraisbesoin. —Surcinquantesoldats? —Oui;ilfaitdesrecruesetmelesprête;lafêtefinie,s’ilenmanque, jelesremplacerai. —Bien,moncherRochefort;maiscen’estpastout. —Qu’ya-t-ilencore?demandaRochefortensouriant. —M.deBeaufort,qu’enavez-vousfait? —IlestdansleVendômois,oùilattendquejeluiécrivederevenirà Paris. —Écrivez-lui,ilesttemps. —Vousêtesdoncsûrdevotreaffaire? —Oui,maisilfautqu’ilsepresse;caràpeinelepeupledeParisva-t-il êtrerévolté,quenousauronsdixprincespourunquivoudrontsemettre àsatête:s’iltarde,iltrouveralaplaceprise. —Puis-jeluidonneravisdevotrepart? —Oui,parfaitement. —Puis-jeluidirequ’ildoitcomptersurvous? —Àmerveille. —Etvousluilaissereztoutpouvoir? —Pourlaguerre,oui;quantàlapolitique… —Voussavezquecen’estpassonfort. —Ilmelaisseranégocieràmaguisemonchapeaudecardinal. —Vousytenez? — Puisqu’on me force de porter un chapeau d’une forme qui ne me convientpas,ditGondy,jedésireaumoinsquecechapeausoitrouge. 4 VingtansaprèsIII ChapitreXLIX —Ilnefautpasdisputerdesgoûtsetdescouleurs,ditRocheforten riant;jerépondsdesonconsentement. —Etvousluiécrivezcesoir? —Jefaismieuxquecela,jeluienvoieunmessager. —Danscombiendejourspeut-ilêtreici? —Danscinqjours. —Qu’ilvienne,etiltrouveraunchangement. —Jeledésire. —Jevousenréponds. —Ainsi? —Allezrassemblervoscinquantehommesettenez-vousprêt. —Àquoi? —Àtout. —Ya-t-ilunsignederalliement? —Unnœuddepailleauchapeau. —C’estbien.Adieu,monseigneur. —Adieu,moncherRochefort. —Ah!monsMazarin,monsMazarin!ditRochefortenentraînantson curé, qui n’avait pas trouvé moyen de placer un mot dans ce dialogue, vousverrezsijesuistropvieuxpourêtreunhommed’action! Il était neuf heures et demie, il fallait bien une demi-heure au co- adjuteur pour se rendre de l’archevêché à la tour de Saint-Jacques-la- Boucherie. Le coadjuteur remarqua qu’une lumière veillait à l’une des fenêtres lesplusélevéesdelatour. —Bon,dit-il,notresyndicestàsonposte. Il frappa, on vint lui ouvrir. Le vicaire lui-même l’attendait et le conduisitenl’éclairantjusqu’auhautdelatour;arrivélà,illuimontra unepetiteporte,posalalumièredansunangledelamuraillepourquele coadjuteurpûtlatrouverensortant,etdescendit. Quoiquelacleffûtàlaporte,lecoadjuteurfrappa. —Entrez,ditunevoixquelecoadjuteurreconnutpourcelledumen- diant. DeGondyentra.C’étaiteffectivementledonneurd’eaubénitedupar- visSaint-Eustache.Ilattendaitcouchésuruneespècedegrabat. 5

Description:
VINGT ANS APRÈS. Tome III. Les trois mousquetaires II. 1845. Un texte du domaine public. Une édition libre. ISBN—978-2-8247-1420-2. BIBEBOOK.
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