Description:Quand Olivier Maugant pensait à ses premières années, il croyait voir quelque chose de gris comme un brouillard d’automne. On l’avait mis tout petit au collège, il lui semblait qu’il y était né. Son père et sa mère étant toujours absents de Paris, il avait connu plus que personne les mélancolies de l’internat. La ressource de ses dimanches, comme de ses vacances, était son grand-père maternel, qui, après avoir amassé quelque fortune dans le métier de fabricant de bâches et de prélarts, s’étant retiré de bonne heure des affaires, vivait à Brunoy en philosophe qui cultive son jardin et y renferme ses affections.