Dans deux heures, approximativement (ma montre vient de rendre l’âme sur un tac (c’est bizarre, cet effet que je produis sur les montres (elles succombent toutes, les unes après les autres, à mon poignet (je dois être ensorcelée (peut-être devrais-je faire appel à l’exorciste du diocèse (ou épouser un horloger), je débarquerai à Grenoble. Sans grande pompes ni fanfare pour m’accueillir sur le quai. Les Grenoblois ne savent plus vivre, ou ils n’ont pas conscience de la chance qu’ils vont avoir de me compter, un temps, parmi eux. C’est toujours un peu le problème quand on quitte les voies pavées de la civilisation pour s’embourber dans les ornières de la province. Je n’ai pas raison ?