Les insectes et leur milieux

21 Pages·2005·2.46 MB·French

by  Christophe Parisot

photo Lionel Casset Classification des insectes
Les insectes et leurs proches parents
c l a s s e s
Mammifères Oiseaux Mollusques Poissons Arthropodes
Les arthropodes
se caractérisent
par des pattes oCrustacés : 2 paires d’antennes, appendices
avec un asrqteiucxeutelleértnetees Mbriramyérsi.apodes : Tanymastix stagnalis photo Christophe Parisot photo Lionel Casset
ou mille-pattes, 1 à 2 paires de pattes par segment du corps ; corps en
d
de sclérotine deux parties, une tête et un tronc constitué de plusieurs métamères.
et un corps segmenté. Scutigère,Scutigera coleoptrata
lePsa irnmsie ectuexs, eAdr’anrtaencnehs nni died meansd ib:u leosu. Uanraei gpnaéirees ,d e4 cphaéirleicsè rdees ,p paltutessie, uurns cpéapirheasl odt’hyeouraxx s eimt pulne sa.bdomen. Pas photo Christophe Parisot
spea rs lian gpurélasreisnecnet sInsectes : photo Lionel CassetEpeire fasciée,Argiope bruennichi
de 3 paires de pattes,
(tuênte ,c othroprsa xe,n a 3b dpoamrteiens) Tenthrède photo Lionel Casset
s
Coléoptères :
et 2 paires d’ailes. comprennent les scarabées ; les ailes antérieures sont
transformées en élytres cornés se joignant sans se superposer. Pièces buccales de type broyeur.
L’ordre des insectes
Scintillante jolie, Palmar festiva
sed esu cbadriavceistnée r fieosntnicqcoutiroeens, otrès coloréeLs.é Pipècieds boucpcatleès rdee tsyp e :lé cohue upra.pillons, 4 ailes larges recouvertes d’écailles souvent photo Hervé Bouyon
meonr pshooulso-goirqdureess,, uantérieuresH soént ttréanrsfoormpéteès erne hésm é:l yoture psu snea icsheesv, aleusc haailnets. photo Lionel CassetLe Cuivré des marais,Lycaena dispar
ept ueins fienn e fsagpmeèincllreeesss,, Psièces buccales de type piqueur-suceur, en aiguille. PPeennttaatotmoam reuf iàp epsattes rouges, photo Christophe Parisot
Orthoptères :
ou sauterelles, grillons et criquets, insectes sauteurs.
niveau
Présence d’un organe stridulantchez le mâle et d’un tympan auditif. Pièces buccales de type broyeur.
de regroupement Oedipode turquoise,
Aiolopus thalassinus
Odonates :
le plus précis. ou libellules et demoiselles, corps grêle et allongé. Pièces buccales
broyeuses et régime carnassier. Yeux composés très développés.
o
GcAcésphdéheloéorlyoapérsmntvscrhlttieeéé shcalsnralaènyliote irit: rmdert udehaeereo :oises: l i ecrtf s:iaoesré oaxlut o acbirdl:rrneha seeltseaqsséa ta u ar utCiàlêeene etr ut vecuéstre e seredeniltuelseatei nl u clesdec ré- dueo ecstersuhis.c svostid eeorcAeasrnosrt xuatre iHrcaarte éhucéc une ptoérni onederiusvopet erposd x.tsleeèe.ssrse ,as qileusi dotl’rrauod iséu pltehlo énqmguèisE nreefsip l,saemh cneoéonruptsmrsr. itlo Ppènaigèsr c.ee oLts a gprrvbêeutlescè ,c aaprqlrueeoaslo tsinqrgéu ége: sràe. sls’aérerisè rec hpeazrEphémère photo Christophe ParisotOOrrtthheterturmu mcae brulleeusc,ens photo Christophe Parisotphoto Christophe Parisot
l’extrémité apicale demeure membraneuse. Homoptères :
comprennent cigales et pucerons ; ailes antérieures
métamère: unité anatomique de certains
animaux. membraneuses ou totalement sclérifiées. Appareil stridulatoire dans certains groupes. Portent
organe stridulatoire : organe permettant la souvent leurs ailes antérieures en “toit” au repos. Insectes suceurs de sève. Cicadelle des montagnes,
stridulation. r Cicadetta montana
ssssccqtrlluiééderruiolfeliteéitnrte:e: rda:ig ecsi tduilo’ibifnnisés td eapecna tcpere r.do fedo urlamir esac nultén lr eosstoi nnpe ap.ratier sle dures du Pièces bucDcaleips dteè tyrpee psiq ue:u r-smuocuecuhr eosu, lmécohuesutirq-suuecse..u. r.1 paire d’ailes et 1 paire de balanciers. photo Lionel Casset
fsérugorat tlueenmmeee annutt tdrru’eug nsueue rusfauxc.rfea coeu ouun da’uutnre o orgrgaannee rugueux e Hyménoptères : abeilles, guêpes, photo Lionel CassetAsilidae
sfourmis... deux paires d’ailes couplées entre elles en vol par
anvl un système d’accrochage. Les pièces buccales des
différentes espèces montrent tous les intermédiaires entre le . . .
type broyeur et le type lécheur-suceur. Scolia hirta
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Biologie des insectes
Cycles de vie
photo Lionel Casset
Le cycle de vie
d’un insecte
peut se résumer
à quatre états :
oeuf, larve, nymphe,
et imago
(insecte parfait).
Larve de Plagionotus detritus Juvénile deRuspolia nitidula
Selon les ordres
d’insectes,
deux grands types
de cycles
de développement
se distinguent :
moué tianmccooomrmpphplèolètseteesss. Nymphe de Plagionotus detritus photos Lionel Casset Juvénile plus âgé de Ruspolia nitidula photos Christophe Parisot
Le contexte
de développement
peut être terrestre,
ou aquatique et terrestre.
Pour beaucoup
d‘espèces,
c’est l’état larvaire
dont la durée est Adulte de Plagionotus detritus, Col. Adulte de Ruspolia nitidula, Ort.
métamorphoses complètes métamorphoses incomplètes
la plus longue
La larve ne ressemble pas à l’adulte. La Le juvénile ressemble à l’adulte et grandit par
et qui est souvent métamorphose advient à l’issue du stade mues successives.
nymphal, à la dernière mue larvaire.
exemples des Hétéroptères, Orthoptères, Homoptères
le plus dépendant
exemples des Diptères, Coléoptères, Lépidoptères, Certains insectes ont un état larvaire aquatique et un état
du milieu Hyménoptères... adulte aérien : ce sont des hémimétaboles. Dans ce cas
La larve se nomme “asticot” chez les Diptères, “chenille” chez particulier, l’état larvaire aquatique présente des différences
pour sa nourriture.
les Lépidoptères. La nymphe, stade de métamorphose, importantes avec l’adulte aérien.
A l’état adulte, s’appelle “pupe” pour les Diptères et “chrysalide” pour les ex : Odonates
Lépidoptères.
lequel ne dure
Les différences demeurent les mêmes entre état larvaire et
quelquefois état adulte quel que soit le milieu (terrestre ou aquatique) dans
lequel se déroule la phase larvaire.
que 24 heures,
l’unique but est Emergence du Gomphe vulgaire, Gomphus vulgatissimus:
l’insecte parfait sort, lors de sa dernière mue, de son enveloppe larvaire, et déplie peu à peu son abdomen et ses ailes.
de rencontrer
un partenaire
et de trouver
un milieu propice
1
pour pondre.
2
3
Glossaire :
imago: insecte entièrement développé, à la fin de
son évolution ; insecte adulte à développement
sexuel complet.
alaboratoirne de biolovgie végéltale 4 5 6 photos Lionel Casset
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Biologie des insectes
Adaptations anatomiques
photo Christophe Parisot
Environ 1 million
d’esopnèt céetés idd’einnsteifciéteess photo Christophe Parisot
sur terre
et on estime
qu’il en reste
La Mante religieuse, Mantis religiosa
autant à découvrir. Mantoptère, a les pattes antérieures
transformées en pattes ravisseuses qui lui
Outre cette diversité permettent de capturer ses proies.
leds’e isnpsèeccetess, photo Lionel Casset
constituent
une part importante
La Courtilière, Gryllotalpa gryllotalpaOrt.,
de la biomasse : est pourvue de pattes antérieures fouisseuses
lui permettant de creuser des galeries
un mètre-carré
souterraines.
judseq ug’aà z6o0n0 0p0e uintd aivbidriutesr. photo Hervé Bouyon
Le massif
de Fontainebleau
et ses environs
n’abritent pas moins Le Colymbète sombre,
Colymbetes fuscusCol.,
de 3500 espèces possède des pattes postérieures natatoires lui
conférant la capacité de se déplacer
de Coléoptères,
efficacement dans le milieu aquatique où il
1600 espèces chasse.
Soudvee nLté, pleidsdo ’eipnstsèperèeccstee..ss. photo Christophe Parisot
ont évolué
afin de s’adapter
à une niche La Zygène de l’Hippocrépide,
Zygaena transalpina hippocrepidisLép.,
écologique précise.
arbore des couleurs vives avertissant ses
Ces arthropodes éventuels prédateurs de sa toxicité. Son sang
est saturé de cyanure.
ocpcreuspqeunet atoinussi photo Gérard Luquet
les habitats existants
à l’exception
des régions polaires
et des fosses marines.
Le Sphinx demi-paon,
Smerinthus ocellatusLép.,
Glossaire : découvre brusquement les motifs en forme
biomasse: masse calculée à partir de l’ensemble d’yeux de ses ailes postérieures lorsqu’il est
des êtres vivants pesés. inquiété, et parvient ainsi à intimider plus d’un
prédateur.
anvl
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Les insectes parmi nous
Des relations ambiguës
photo Jean-François Cart
L’Homme lutte
contre les insectes
dans les cultures,
potagers,
charpentes...
La Réduve masqué, Reduvius personatusHét.,
Méagisa liel mvoeunet se trcohuavses esunrt toduivte drsa ninss rleeeccsot ehusav.br aLitneat t jiudovené spn. oiLlue'as sdseuiè lctreea meetto ldueef lje ud veéénbn rsiilsee. photo Lionel Casset
une passion
à ces animaux
qu’il élève
qui vnivoetanmtq eumnee lqsnout ceciféeotuiésx., cfoanmtreeu lseesL “pabuê ctCeer ooàn cBsco. nEi-nlDleei eeluls”et, a,a uC djooéinucmsrcdeoin’cnhettuelrliéa ac ssuooexnnpisl itiaueditmérileripté édue en ncscoo ttcamautmamltumCer eeounsl.n.,t photo Christophe Parisot
L’Homme lit
en eux les messages
Les dpelu slsao ncnota nctuneruuesx. est élevée par lp’hroomdumLcte’iAo dnbe dpeeui islml deieel, sfA ompuirislnl éimsnseaalilrnieftes lr eap osHuuyrcm rse.a,. photo Jean-François Cart
qui font
La Courtilière, Gryllotalpa gryllotalpaOrt.,
le plus parler d’eux, tient son nom de sa présence dans les jardins (courtils signifie
jardin en vieux français). Cette espèce des sols humides est
enl ebsie pnl uoesut pqerunoi csmhoeansl,t esfsaeitn dtireaélnlpesum tcéeeenr ttan diuneiessisb p lreeé tgditiaso nninsss .l eeEcsltl eeja ser.d sEitn lasle,u bjaoi euénrtdé q’ heuux’eit edllreem vcienonénueseo d mream rceee. photo Lionel Casset
de l’Homme.
Et pourtant,
il y en a tant d’autres !
Le pCoandp rsiucr oler bnoeis ddeess c hmarpadeiuns tboeosni ses ne, t PHyiy nclo.r teLruuaps leeas rdv beeas sj ugelua nsleoCruieorrsl.i.t, photo Lionel Casset
Le Lucane cerf-volant, Lucanus cervusCol.,
lveposol asensntèf”a)d.ne Bt sdi e’qinmuc icep olrrufen-isv nasoucilo acannruontt.car ehInl fateoeienissn ,ém ti tlua asninte ddfrivileb aà umi tll eaêss omp u(aedvt ’etoaenùv tp e ldeoc e ulne r“o jeHomnua edfnaten”i re“pecto oeuunrnrf. photo Christophe Parisot
Le Pique-prune, Osmoderma eremitaCol.,
est devenu célèbre grâce aux médias ces dernières années.
anvl En effet, cette espèce,d quub fila oviqtit u ddeea lnesas p lpreorséje svte iednuecx el ’ acdhuaêtnonsreo suu ntce rb eAou2ixs8,. photo Lionel Casset
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Milieux ouverts
Les milieux sablonneux
photo Christophe Parisot
Qu’il s’agisse photo Lionel CassetEsse’’rlaaleebttssra-iutmqesuê edmn aàien gssde ’pdarreuéstArd erta.es,t r rraicierearssig. ntréèess d eistc àre dtse sé qCuoiplééosp dtèer etos,il enso.t aFmérmoceen tp lreésd Catircicined, èelelles,
du sable
de Fontainebleau,
(pur en silice),
de fonodu d deu v saallébele, photo Lionel Casset Lpcfoooaruse sr sCdèeadi necds edi nlepe de pstèuoitsilsl mesinae snhuetbyecltsebe smru inead tnp edduie,ib tsCsu laivecreisanr idtegiectn lacaélh ehqasyus.b 'seSreiladl eàa l aoClarbvoteul.,re
(calcaire et avec sa tête.
Methoca ichneumonides
hétérogène), Hym.,
la femelle s'introduit dans le
certaines espèces
terrier des larves de Cicindèles
se seotn dt ’saprtdéh’cirnioaspleioscédteeesss photo Lionel Casset photo Hervé Bouyon qslveoeuuun'erst lrdl aeléel epp c.oaosruae l yeustn el e œe tnuh fol ersasux rp, liapq uufaiascnet
dans ces milieux
attirées par lad écnhuadleéusr, larve photo Christophe Parisot adulte Lssdoaeenbs l eéfFo taauoutr m ulafoirrsnv.m adLi radei ul.d iqLéouateen lrla m,e rNvlilneeea sudtieroeo n tcpi eedtnèrettras eà in,f o lee’uassrf ftmeû insti.lpif oéEènolclsdee é esc saactpur petxuau rsrsefoeo le sisus mnsd eéeenlunictbtioealenltleesn.m odiear nndtse
et par la facilité L’OEdipode aigue-marine, Sphingonotus caerulansOrt.,
est un hôte typique des zones sablonneuses sèches. Espèce
à creuser.
pionnière de ces milieux, elle disparaît dès que la végétation
Ainsi, certains devient trop dense. Elle est commune en forêt des Trois Pignons.
y aménagent leur
terrier, d’autres
dye sc rpeièugseens,t photo Lionel Casset
cey rrteacinhse arcuhterenst photo Lionel Casset LpLaa’Ar laalmryvseem leaot dtpréavhnoisrlpeeo e,r tnAe cmdoammnomsp eshonilnaça tsneptr .rpiHearyr. mlEe.ls,le cp hpaaortsniesdes u nlneo sœn c vuhifet adnlaeillnses.s lqau c'ehlelenille.
la plante qui servira Rhabdorhynchus variusCol. ;
la larve se développe aux dépens des Cynoglosses (une plante). L'adulte
d’hôte se trouve au pied des mêmes plantes ou au voisinage.
à leur progéniture.
Le Fauphoto Lionel Cassetne, Hipparchia statilinus Lep., photo Christophe Parisot
fréquente surtout les clairs-bois secs et Atypus affinis Ar., appartient au
les landes arides sur sol sablonneux. La groupe des mygales. Elle creuse un terrier
plaine de Chanfroy constitue sa dernière qui peut atteindre 50 cm. Elle y tisse une
station francilienne connue. L’espèce est toile avec une partie aérienne et y reste à
protégée en Ile-de-France. l’affut au fond. La durée de vie d’une
femelle pourrait atteindre 9 ans.
photo Gérard Luquet photo Lionel Casset photo Hervé Bouyon
La Noctuelle porte- Le Zabre court, Pelor curtus Col.,
Bembex sp., Hym., flèche, Agrotis vestigialis Lep., carnassier, se réfugie sous les pierres, les
chasse des diptères. La femelle espèce nocturne liée aux dunes, est, branches tombées à terre ou au pied des
anvl apporte des proies de plus en en Ile-de-France, uniquement plantes. Ne se trouve plus guère en Ile-de-
plus grosses à mesure que la présente à Fontainebleau. La chenille France que dans le massif de
larve grandit. se nourrit aux dépens des Graminées. Fontainebleau.
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Milieux ouverts
Les pelouses calcaires
photo Christophe Parisot
Appelés
pelouses à orchidées
et souvent localisés
sudr adnes f oncroetess s rh épagebinoittnaestss, photo Lionel Casset photo Hervé Bouyon photo Christophe Parisot
L'Anthaxie écarlate, Phymata monstrosaHét. est La Cicadelle des montagnes,
se maintiennent
Anthaxia candensCol., la larve se carnassière et se caractérise Cicadetta montana Hom., l’une des
tant bien que mal développe dans les branches des par ses pattes antérieures deux seules Cigales de notre région,
Rosacées arborescentes. L'adulte ravisseuses. cymbalise comme toutes les cigales.
depuis l’abandon se tient au soleil sur les mêmes Cet insecte, suceur de sève, présent
arbres. sur les coteaux calcaires bien
de l’élevage ovin.
exposés, est protégé en Ile-de-
les mieuxLb epésrné émsfeiiclriieveéunsxt stades larvaires dessins Jean-Péricart France.
Oncochila simplex Hét.,
de conditions affectionne les terrains
sfaéicbhlee réepsasies siemexuptrro êdrmtua ensstoe l:,, LSeela toSsoémluast loatsusoCmole., s’loabrsegrevephoto Lionel Casset, edlé’Ecnéosvuloepollhgeooiipelrlp ébeeess t spmeaeta tli tpcs-cloeayncnpnstr ueèe-soh..ùô tSeos en: photo Lionel Casset
souvent à terre ou sur les Le Criquet de la Palène,
ensoleillement fort, graminées dont les larves se Stenobothrus lineatusOrt., affectionne
calcaire très présent. nourrissent. les zones sèches, recouvertes de
Palène, croîssant sur les pelouses
Ces milieux Euphorbe petit-cyprŁs calcaires. La femelle dépose son
sont encore bien Le Sphinx de l’Euphorbe, HyEleupsh oerubipa hcoyprbariiasseia sLép., oothèque parmi les racines des
graminées.
s’est raréfié au cours des dernières décennies. D’origine
représentés
de l’Ile-ddaen-sF rlea nscued. pelousterosp liecsa lpel,u isl nceh afruédqeuse. nStea, cehnle’E Inlueilpl-edh eos-reFb rdeaé npvceeetlio,t -pqcpyuepe r sèleussr. photo Gérard Luquet
Le Fluoré, Colias alfacariensisLép.,
Un grand nombre
est un hôte exclusif des pelouses calcaires. Sa
d’espèces d’insectes chenille se développe aux dépens du Fer à cheval,
une plante.
d’affinités
L’Argus bleu céleste,
médeintde elri rmraénitpeéa edrnt’iantioierens photo Gérard Luquet Lessuaysstr c aclhenoesdn nrfpaiinlel eéblo esuelelsna e drIsglée uvc-sdea ellLoc-éapFpiprra.ee,n s c, eo ù Bseurray dtlueiln tueLso tiseir gncoorrentilicaurvlHée éte.,t vleit
dasnes mnoatirnet ieréngnieonnt. photo Gérard Luquet aIl uaxp dpéapraeînt se nd um Faei re tà f icnh aeovaûlt.. Fpcaoelurc-saàsi-racehnset. vaslu, r deleusx ecsopteèacuexs
Gcylomsbsaaliirsee r: : action de produire un son par un photo Gérard Luquet stepApLreeesetsh, p uePèsscate enct aotih ntaef irrnAeméthgo euprnshe aiIll eseL -etddpeee.s-,,
appareil sonore constitué par une cymbale, La Virgule, France sur les plateaux et
membrane plissée en forme de coquille, et reliée à Hesperia comma Lep., coteaux calcaires arides où
uédvéncuoge sbé ocutahl aàtagio melnab. : cr Lmeue loàtsud arceeie r,d.n qedu rfeie csrot islniossnaistt itoeenn à se ubti rtdeûe leé prp raléanpdauraetsio. n mfcrrihcééahquedudsei etnsetee rn r aeleGtn sr éamsepèenincnnhéteeeesss, croîtp llaa nFteé tnuoquurer icdieèscre hb edrenebi llsiesa., photo Hervé Bouyon photo Lionel Casset
ooeouthfsè qduees :in csoeqcutees d oarnthso lpatqèureelsle. sont enfermés les des coteaux calcaires. L’Argus bleu nacré,
Lysandra coridon Lép.,
Palène: Brachypode penné, une graminée des Sa chenille vit sur la
pelouses calcaires. Fétuque des brebis. présente la même biologie
thermophile: qui aime la chaleur. que l’Argus bleu-céleste, mais
Le Flambé, Iphiclides podaliriusLép., il ne donne qu’une seule
se raréfie en raison de la destruction des haies, de génération par an. Plus
l'écobuage et dediverses pollutions. La chenille abondant que ce dernier, il
alaboratoirne de biolovgie végéltale see nngoeunrrditre edt ede enPu réxut éng.eé lInlli eéerrs,a tet ipot rnaosuté tprgeaésr eaannrb ,I rlaeeus-d pferru-iFnitrtieearmnsc.pe Is.l photo Lionel Casset pfleersmé saeeullnetrtsee,s lbedlsee uuuenxse .s tybpruense s deet
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Milieux ouverts
Les pelouses écorchées
photo Christophe Parisot
Copium clavicorneHét., est liée à
la Germandrée petit-chêne, plante des
pelouses écorchées. L’insecte pond
Encore plus hostile
dans les boutons floraux de la plante
que les cpaelcloauirseess, dont il consomdm’uen ele se sfepuèicllee sg.a Illl isg’èargei.t dessins Jean-Péricart
il s’agit de zones
voire olaù rloec shoel,, photo Gérard Luquet Lvear Ndeorcettuteel, le
La Lupérine de la Fétuque, Calamia tridensLép.,
est à nu. Luperina nickerlii tardenota Lép., Noctuelle était considérée éteinte en
nocturne, est endémique du sud du Bassin Ile-de-France. Cette espèce
La difficulté
parisien. Elle ne prospère que sur les pelouses des steppes, liée à la
de ce mdeil iereuc oenxtqruêêmtee lbarceubnisa,i rpelsa noteù nsoeu rdriécivèerleo pdpee s ala c hFeéntuillqeu.e des photo Gérard Luquet Frdéaécnteusmq lueme se dunedt s éd tBeér elr’eEbdissés,c oaonunvee.rte
par la végétation
adultes oeufs larves
lui confère
une boCnensée cp soetrlaocbhuiésliteeéss. photo Gérard Luquet dessins Jean-Péricart
abritent une flore le Criquet italien, Calliptamus italicusOrt.,
colonise les biotopes arides et dénudés. Très
très spécialisée, Lasiacantha capucina, Hét., pond dans les tiges
farouche, il s’enfuit en vol par temps chaud,
des Thyms en déposant séparément un à un les oeufs
accompagnée dévoilant ses ailes postérieures rose vif.
dans la plante nourricière.
d’une faune
entomologique
particulière
pouvant supporter La Decticelle caroyée,
desri dgceoo uncrdheiatuiloseneussr OLmeo ceCstursi qhauemeotrr horidoaliusgOret.,- aqppuréeciue leesphoto Gérard Luquet, photo Gérard Luquet Pemlvieésléautg dtxéuyi ttncieanleertci rioeuasnsl ntt peéemèses,acsn eiaengrlerliaed ft.eraésq,O uàret .ln,a tant les
et de sécheresse. parcours à moutons, terrains arides à La Pyrale
végétation rase. Il se maintient sur certaines purpurine,
pelouses vouées à l’élevage du cheval. Pyrausta ostrinalisLép.,
présente une activité
diurne autant que
nocturne. Elle vole avec
vivacité dans les endroits
photo Gérard Luquet dénsuurd éles .T Lhay mch seenriplloel evtit. Orthocerus photo Gérard Luquet
Le Criquet des grouettes, clavicornisOrt.,
Omocestus petraeus Ort., tire son nom des de 4 mm, vit dans les
grouettes, milieux pierreux et xériques zones sableuses et sablo-
caractérisés par une maigre végétation, dont il calcaires sous les
Glossaire : est un hôte exclusif. mousses et les lichens du
gpsguaoablnllleistgetèa: drnreéeca e:c c.eetsirotpanèi ncdsee sipn rtsiosevscouteqssu d aiunn jtev uécntgaeén ttga ual slnleue itdea àn sl ales photo Hervé Bouyon genre Peltigera.
végétaux où elle pond.
lacunaire: présentant des vides, ici, de végétation. L’Ecaille striée,
xxsééerrcio.qpuheile: m: siliee ud ist edc’u.ne plante adaptée au climat photo Gérard Luquet da’osiraigtSiiqnpueier im,s eéssdtrti itadeterarvaeLnnééupoe.-,
Le Criquet glauque, Euchorthippus très rare en Ile-de-
pulvinatus gallicus Ort., espèce typiquement France, où elle ne se
xérophile, colonise les milieux arides et sablo- rencontre plus guère que
alaboratoirne de biolovgie végéltale ceréanpl caalriitmriteiiosten. .Esspeèpcteen mtréiodnitaelrer andéee nsnoen, elaleir ees t dicei Ldaa ncsh elFené isltluueqd vu idte e pd llu’eEtsôs tbs osreunbrn iesla.. photo Gérard Luquet
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Milieux ouverts
Le Genévrier, Juniperus communis
photo Christophe Parisot
Le Genévrier Le Sémanote de Lauras, Semanotus laurasiCol.,
la larve se développe dans le tissu vivant mais dépérissant des
fait partie
grosses branches ou du tronc des Genévriers et parfois des
des Conifères. Cyprès. Les arbres attaqués se reconnaissent à leurs aiguilles
rouges. L'adulte du Sémanote est nocturne et apparaît au
Cet arbuste
printemps.
à efedsuta inllelse ssne oeautnulr etraoé ircsgéhiungtioeilolneunesx. photo Lionel Casset photo Lionel Casset
Beaucoup d’insectes
sont inféodés
à cet arbuste
et leur survie
dépend
La Scintillante jolie, Palmar festivaCol.,
de son maintien. la larve se développe sous l'écorce des troncs et à la base des branches
des Genévriers, contribuant ainsi à leur dépérissement. L'adulte se tient
Le Genèvrier se
sur les branches les plus exposées au soleil. Cette espèce plutôt rare
développe s'est récemment répandue en Ile-de-France en s’attaquant aux Thuyas
sur lesquels elle cause des dégâts importants.
dans des lieux
ensoleillés,
essentiellement
dans des zones
sèches calcaires Thera juniperataLép., espèce automnale nocturne, est
strictement inféodée aux Genévriers. Son existence est précaire
qu’il apprécie
en raison de la raréfaction de ce Conifère. La chenille se nourrit
particulièrement. des aiguilles.
Ces secteurs
sont la plupart
du temps
Gelechia sabinellaLép.,
d’anciennes pâtures
petite espèce nocturne, est liée aux Genévriers. La chenille en dévore
à moutons les aiguilles, qu'elle réunit par de la soie, formant ainsi un abri dans
lequel elle se tient.
dont il indique
l’abandon.
Lorsqudee rlg’earcraobnuudvsertees Le Gonoctrèèrse r édpuan Gduee, xnecsélut vspirhviyeetmorp,e Ghnato gnseuoc re elter usss e Gj udenénipvéeevrliro Hiepérpste.., photo Lionel Casset
superficies,
le lieu se nomme
Junipéraie
ou Genevraie. photo Lionel Casset
Glossaire :
phytophage: se dit d’un animal qui se nourrit de
matière végétale.
Cyphostethus tristriatusHét.,
principalement méridional, se rencontre jusqu'au sud de Paris. Sa
anvl belle couleur verte se ternit après la mort de l’insecte.
laboratoire de biologie végétale
route de la tour Denecourt
77300 Fontainebleau
tél. / fax : [phone]
association des naturalistes de la vallée du Loing
http://perso.club-internet.fr/anvl
[email protected] et du massif de Fontainebleau
La vieille futaie
Le Chêne, Quercus sp.
photo Christophe Parisot
La vieille futaie, photos Lionel Casset
présente
dans les réserves
biologiques intégrales
adulte
de Fontadien elaba lfeboarriêutet, Lfeeme gllerand Capricornlear,v Ceerambyx cerdomCoâll.e, photos Lionel Casset
tire son nom de ses longues antennes ("cornes"), larve
de nombreux arbres dépassant la longueur du corps chez le mâle. La La Cétoine précieuse,
larve effectue son développement en trois ou quatre Cetonischema aeruginosa Col., reste
creux ou morts.
années en attaquant l'aubier des arbres morts ou dans les frondaisonspar temps chaud.
Ces arbres sont dépérissants. L'adulte est crépusculaire ou Sa larve se développe dans le terreau
nocturne. des arbres creux. Protégée en Ile-de-
d’une grande richesse France, il est assez commun dans le
massif de Fontainebleau.
entomologique.
De nombreux insectes L'Œcophore rosée, Carcina quercanaLép.,
petite espèce nocturne, aux antennes très longues, présente une biologie
réalisent leur travail principalement liée aux Chênes dont la chenille dévore les feuilles. Elle est
généralement très répandue.
de décomposeur,
souvent Le Dermestoïde à
thorax rouge,
à l’état larvaire. Dermestoides sanguinicollisCol.,
se nourrit de petits insectes
Le Chêne,
saproxylophages. Espèce rare
ou plutôt les Chênes, liée aux vieilles forêts de Chêne,
l'adulte se tient sur les vieux
putraiosuiqstuo e’cislh petoèxnicseetess photo Lionel Casset pieCdh, ênnoetasm paambrae Ctntuet srca eomuuxb m yaxot trcatesqr udséuosr. photo Lionel Casset
La Cétoine marbrée, Le Coroèbe florentin,
dans notre région, Liocola lugubris Col., se rencontre Coroebus florentinusCol.,
sur les plaies des arbres où les se tient au sommet des Chênes.
sont des espèces
adultes lèchent les exsudats. La La femelle dépose un œuf à
héliophiles larve se développe dans le terreau l'extrémité d'une branche.
des arbres creux. La larve fore une galerie en
ou de demi-ombre. descendant vers la base de la
branche. Avant la métamorphose,
De nombreuses
elle coupe la circulation de la
de Coléeospptèèrceess, lsaè bvdreea spn acinhr seue nqceute ig saa tslteairrpeierroa cx odynolodrpéahnmaangvaaenns.tt photo Lionel Casset
et 600 à 800 espèces
Le Lacon du Chêne, Lacon querceusCol.,
fréqudeen tLeénpt ildeo Cphtèêrnees photo Lionel Casset sfnoaou clratmurrvisne e ds uee t g dseéenv rpeerl ooLpmapèseinu eds asdnuosrn lltae e scl lasero ipeuo cruhoreursag ieot uêd telree Cs l ehv êipenureéx d caaortlbeoruneri.ss éLme'ao dpruatslrt esd ueerss ptied.
à un moment
Le Bostryche capucin, Bostrychus capucinusCol.,
de leur cycle de vie. est un saproxylophage muni de puissantes mandibules. La larve se
développe dans le bois dur des grosses branches ou des troncs de
Chêne. L'adulte se promène sur les troncs abattus ou les tas de bûches,
Glossaire : au printemps.
carie rouge: nom donné à du bois décomposé par
certains champignons.
eqfhrxuéosiln iuosddpoaahritsti loce: onp:m r:q omfuedieuu a iitldil maeqg ueleai l sedse eus setor uloaeruri.lbv.ree ds.ans les tissus et LdTeshauta uuPCnmerhe oetêoscpnpoeèeecsa,e s priéroopcanennsdsuaioein rdeeaan Lsé leps., photo Lionel Casset
saproxylophage: qui se nourrit de bois
forêts de Chênes, où ses chenilles
décomposé.
vivent en communauté dans de
vastes bourses soyeuses. Les
alaboratoirne de biolovgie végéltale seL nao uPrreit ndet asutcosm véegé àta upx aett pteeusphoto Gérard Luquett pceCrahtho resfêounenii sglenl esoces.ua srusro,sisenPsrte e fqnonutrt aetdetluqom umfeeeansu t ir lduulaorfigtmpiceema sdna eHtgeséests.., photo Lionel Casset
route de la tour Denecourt
77300 Fontainebleau
tél. / fax : [phone]
association des naturalistes de la vallée du Loing
http://perso.club-internet.fr/anvl
[email protected] et du massif de Fontainebleau
La vieille futaie
Le Hêtre, Fagus sylvatica
photo Christophe Parisot
Les insectes Le Taupin ferrugineux, Elater ferrugineusCol.,
la larve habite les cavités des Hêtres creux et s'attaque aux
décomposeurs
larves de Cétoines. Elle se rencontre fréquemment dans notre
sont accompagnés région. L'adulte est crépusculaire et apparaît au début de l'été.
d’insectes prédateurs.
Ce cortège d’espèces
danesn lefo étnevcomtliuopens photo Lionel Casset
de lad deé lg’aravadnactiéoen L’Aegosome scabricorne, Aegosoma scabricorne Col., photo Lionel Casset
nocturne, s’observe en été sur le Hêtre. La larve se développe
du bois.
dans le tronc des gros Hêtres morts sur pied ou abattus. L’imago
Chaque étape se réfugie le jour dans les galeries larvaires dont il obstrue
l'orifice avec sa tête.
de dégradation
correspond
à un cortège
cette ds’uincsceecstseiosn: photo Lionel Casset
Le Dicerque berlinois, Dicerca berolinensisCol,
de cortèges s’appelle la larve se développe dans l'aubier des Hêtres morts sur pied ou
dépérissants des hautes futaies. L'adulte se tient sur les parties
une guilde.
exposées au soleil des mêmes arbres.
Le Hêtre est
une espèce d’ombre
qui supporte
mal la lumière.
Il s’installe donc
en dernier
dans un boisement Le Necydale de l'Orme, Necydalis ulmiCol.,
une fois assez polyphage, se développe dans les Hêtres morts sur pied. Les mâles
volent autour des femelles, posées sur de grosses chandelles de Hêtres. Leur
que l’ombrage vol ressemble à celui de certains Hyménoptères. Très rare dans notre région,
les adultes n’apparaissent qu’une dizaine de jours.
est suffisant.
Il abrite une faune
entomologique
spécifiquneo, taadmampteénet photo Lionel Casset
humiditéà dl’iem spoonrt abnoties photo Lionel Casset
en décomposition.
Glossaire : La Halias du Hêtre, Pseudoips faganaLép.,
chandelle: se dit d’un arbre mort dont il ne reste présente une bordure rouge aux ailes antérieures, absente
que le tronc debout. toutefois chez certains spécimens. Elle est nocturne et assez
polyphage: qui se nourrit de plusieurs plantes. commune. La chenille se nourrit de Hêtre.
anvl
laboratoire de biologie végétale
route de la tour Denecourt
77300 Fontainebleau
tél. / fax : [phone]
association des naturalistes de la vallée du Loing
http://perso.club-internet.fr/anvl
[email protected] et du massif de Fontainebleau