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102 Pages·2008·0.83 MB·French
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Russel Bouchard citoyen libre et historien professionnel, Chicoutimi, Ville de Saguenay (1948 - ) (2003) La communauté métisse de Chicoutimi, fondements historiques et culturels. Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, bénévole, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: [email protected] Site web pédagogique : http://www.uqac.ca/jmt-sociologue/ Dans le cadre de la bibliothèque numérique: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://classiques.uqac.ca/ Une bibliothèque développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi Site web: http://bibliotheque.uqac.ca/ Russel Bouchard, La communauté métisse de Chicoutimi… (2005) 2 Politique d'utilisation de la bibliothèque des Classiques Toute reproduction et rediffusion de nos fichiers est interdite, même avec la mention de leur provenance, sans l’autorisation for- melle, écrite, du fondateur des Classiques des sciences sociales, Jean-Marie Tremblay, sociologue. Les fichier des Classiques des sciences sociales ne peuvent sans autorisation formelle: - être hébergé (en fichier ou page web, en totalité ou en partie) sur un serveur autre que celui des Classiques. - servir de base de travail à un autre fichier modifié ensuite par tout autre moyen (couleur, police, mise en page, extraits, support, etc...), Les fichiers (.html, .doc, .pdf., .rtf, .jpg, .gif) disponibles sur le site Les Classiques des sciences sociales sont la propriété des Classi- ques des sciences sociales, un organisme à but non lucratif com- posé exclusivement de bénévoles. Ils sont disponibles pour une utilisation intellectuelle et personnel- le et, en aucun cas, commerciale. Toute utilisation à des fins com- merciales des fichiers sur ce site est strictement interdite et toute rediffusion est également strictement interdite. L'accès à notre travail est libre et gratuit à tous les utilisa- teurs. C'est notre mission. Jean-Marie Tremblay, sociologue Fondateur et Président-directeur général, LES CLASSIQUES DES SCIENCES SOCIALES. Russel Bouchard, La communauté métisse de Chicoutimi… (2005) 3 Cette édition électronique a été réalisée par Jean-Marie Tremblay, bénévole, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi à partir de : Russel Bouchard (1948 - ) La communauté métisse de Chicoutimi : fondements historiques et cultu- rels. Chicoutimi, Saguenay, Russel Bouchard, 2005, 153 pp. Russel Bouchard, historien, nous a accordé le 1er septembre 2007 son autori- sation de diffuser électroniquement le texte intégral de ce livre dans Les Classi- ques des sciences sociales à l’occasion de la diffusion du 3,000e titre. Courriel : [email protected] Polices de caractères utilisée : Pour le texte: Times New Roman, 12 points. Pour les citations : Times New Roman, 12 points. Pour les notes de bas de page : Times New Roman, 12 points. Édition électronique réalisée avec le traitement de textes Microsoft Word 2004 pour Macintosh. Mise en page sur papier format : LETTRE (US letter), 8.5’’ x 11’’) Édition numérique réalisée le 16 juillet 2008 à Chicoutimi, Ville de Saguenay, province de Québec, Canada. Russel Bouchard, La communauté métisse de Chicoutimi… (2005) 4 Russel Bouchard (1948 - ) La communauté métisse de Chicoutimi: fondements historiques et culturels. Chicoutimi, Saguenay, Russel Bouchard, 2005, 153 pp. Russel Bouchard, La communauté métisse de Chicoutimi… (2005) 5 Table des matières Quatrième de couverture Liminaire Avertissement Introduction Fondements historiques La rencontre des deux peuples fondateurs dans la vallée laurentienne : Trai- tés d’alliance de 1603 et 1633 L’hécatombe des Indiens des premiers contacts et la naissance de la nation métisse canadienne La conspiration de l’oubli : une réalité historique écrasée par la doctrine chrétienne et les chantres du nationalisme canadien-français Première phase de métissage euro-autochtone au S.–L.-S.-J. : le cas de Nico- las Peltier, père des Métis… et des Ilnutsh saguenéens ! Deuxième phase de métissage euro-amérindien au S.–L.-S.-J. : la pulsion écossaise à l’époque de McLaren Indiens-métis ou Métis-indiens ? Le cas de l’union McKenzie – Matchiragan, une histoire qui illustre toutes ces autres Troisième phase de métissage euro-amérindien au S.–L.-S.-J. : la fondation du village de Chicoutimi, l’œuvre du Métis Peter McLeod La nouvelle réalité autochtone saguenéenne et jeannoise : création de la ré- serve indienne et métisse de Pointe-Bleue Le Recensement fédéral de 1861 : exit les Métis du Québec et du Saguenay Indiens et Métis du Saguenay, soudés pour l’éternité dans la fosse commune du cimetière Saint-François-Xavier de Chicoutimi Conclusion Annexes 1. Le titre aborigène 2. Lettre de Louis Bernard à Russel Bouchard 3. La « Pointe des Indiens » 4. Dictionnaire généalogique des familles canadiennes : nom des blancs mariés aux femmes indigènes 5. Carte des délimitations du Domaine du Roi, en 1733 6. Recensement de 1839 7. Extrait du recensement fédéral de 1851 : les Métis 8. Quartiers généalogiques Sigle des Métis Russel Bouchard, La communauté métisse de Chicoutimi… (2005) 6 La communauté métisse de Chicoutimi : fondements historiques et culturels Quatrième de couverture Retour à la table des matières Dans l’histoire du Saguenay, et plus précisément dans celle de Chicoutimi, il est d’ailleurs beaucoup question du fameux « régime des fiers-à-bras » qui a pré- valu à l’époque du fils McLeod, soit de son installation à la Rivière-du-Moulin, en 1842, à sa mort prématurée, en 1852. Comprenons que cette loi, si brutale, si bur- lesque et si répudiable soit-elle aux yeux de notre époque, c’est la « loi du pays », la loi des Métis de Chicoutimi, une manière de faire qui plante ses racines dans l’histoire des lieux et qui, rendue à son terme, est subitement subrogée par celle du droit anglais imposé par la marche du peuplement. • • • Cet opuscule consacré à la communauté métisse de Chicoutimi ouvre ainsi sur un univers méconnu de l’histoire du peuplement du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Par ses découvertes documentaires et par l’étalement de ses sources, parfois inédites, l’auteur explore le passé sous un angle nouveau. Il le questionne en fonc- tion d’une réalité jusqu’alors occultée par le discours officiel et le consensus his- torique, une réalité dont il est lui-même partie prenante et dont il se dit fier d’appartenir... Russel Bouchard, La communauté métisse de Chicoutimi… (2005) 7 La communauté métisse de Chicoutimi : fondements historiques et culturels Liminaire Retour à la table des matières Un peuple se définit d’abord par son histoire, qui est aussi la construction d’une intimité commune, le témoin de sa propre marche dans la longue caravane de l’Humanité. Il s’exprime ensuite par sa culture, qui est la somme des rapports passés et présents qu’entretiennent les individus et le groupe dont ils participent avec un environnement naturel et spirituel particulier. Et dans cette perspective, il n’appartient qu’à nous, qu’à ceux et celles qui partagent ce sentiment d’appartenance, qu’à ceux et celles qui composent cette intimité perpétuée dans la mémoire collective, de définir ce que nous sommes et de nous présenter dans cette marche. R.B. Russel Bouchard, La communauté métisse de Chicoutimi… (2005) 8 La communauté métisse de Chicoutimi : fondements historiques et culturels Avertissement Retour à la table des matières Cet opuscule ouvre sur un univers méconnu de l’histoire du peuplement du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Il est la réponse à une commande d’un comité spécial chargé par la municipalité de Saguenay d’explorer les tenants et aboutissants d’un éventuel traité conçu dans le cadre de l’Approche commune. À cet égard, les membres du comité ont demandé à son auteur, à titre d’historien, une expertise professionnelle destinée, pour un, à les éclairer sur l’existence d’une communauté métisse au Saguenay ; pour deux, à vérifier les fondements historiques de cette communauté ; et, pour trois, à évaluer la pertinence de leurs revendications évo- quées en vertu du jugement Powley prononcé par la Cour suprême du Canada le 19 septembre 2003. Par ses découvertes documentaires et par l’étalement de ses sources, parfois inédites, l’auteur explore le passé sous un angle nouveau. Il le questionne en fonc- tion d’une réalité jusqu’alors occultée par le discours officiel et le consensus his- torique, une réalité dont il est lui-même partie prenante et dont il se dit fier d’appartenir... Russel Bouchard, La communauté métisse de Chicoutimi… (2005) 9 La communauté métisse de Chicoutimi : fondements historiques et culturels Introduction Retour à la table des matières Le 14 juillet 2000, alors que le gouvernement du Québec raboutait les derniè- res ficelles des fusions municipales qui allaient forcer celles des villes et villages du Haut-Saguenay en une seule entité administrative et politique, la population régionale apprenait que le gouvernement du Québec, le gouvernement du Canada et les représentants désignés des quelque 4000 descendants d’aborigènes regrou- pés autour de Mashteuiatsh s’étaient entendus en sourdine sur la conclusion d’un traité global reconnaissant les droits ancestraux des peuples autochtones de ce territoire. Ce projet d’accord ou traité, qui a fait couler beaucoup d’encre depuis, sera effectivement très lourd de conséquences comme il a été maintes fois précisé. En reconnaissant, en exclusivité aux Ilnutsh, le titre « aborigène » 1, il scellera, pour l’éternité et sans égard aux droits et besoins des autres collectivités, le titre de propriété collective ancestrale du territoire du Saguenay–Lac-Saint-Jean au profit et avantages exclusifs de cette minorité collective ethno-culturelle. Il réor- ganisera la manière d’occuper et d’exploiter le territoire régional au profit des trois entités représentatives signataires et au détriment de la population régionale dès lors niée d’existence. Il privilégiera, à tout niveau, un groupe humain particu- lier (les Ilnutsh) sur des préceptes historiques discutables, sans égard à la réalité 1 Le titre « aborigène », en vertu de la Constitution canadienne de 1982, est un droit foncier sui generis (de son espèce) qui se distingue du droit de pro- priété ordinaire. Il découle de l’occupation collective, exclusive et continue du territoire au Canada avant la Proclamation royale de 1763. Pour plus d’explications, voir l’Annexe 1. Russel Bouchard, La communauté métisse de Chicoutimi… (2005) 10 socio-économique et démographique voulant que certains groupes ethno-culturels nommément protégés par les articles 1, 2d 2, 7 3, 15 4, 25 5, 27 6, 35 7 et 52 8 2 « 2. Chacun a les libertés fondamentales suivantes : d) liberté d’association ». 3 « 7. Chacun a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne ; il ne peut être porté atteinte à ce droit qu’en conformité avec les principes de justice fondamentale. » 4 « 15.(1) La loi ne fait acception de personne [c’est-à-dire qu’elle ne donne de préférence à personne et que] tous ont droit à la même protection et au même bénéfice de la loi, indépendamment de toute discrimination, notam- ment des discriminations fondées sur la race, l’origine nationale ou ethni- que, la couleur... ». 5 « 25. Le fait que la présente charte garantit certains droits et libertés ne porte pas atteinte aux droits ou libertés —ancestraux, issus de traités ou au- tres— des peuples autochtones du Canada, notamment : a) aux droits ou li- bertés reconnus par la Proclamation royale du 7 octobre 1763 ; b) aux droits ou libertés acquis par règlements de revendications territoriales ; b) aux droits ou libertés existants issus d’accords sur ces revendications territo- riales ou ceux susceptibles d’être ainsi acquis. » 6 « 27. Toute interprétation de la présente charte doit concorder avec l’objectif de promouvoir le maintien et la valorisation du patrimoine multi- culturelle des Canadiens. » —À ce sujet, on peut toujours consulter : 1- « 27/1 L’article 27 n’est pas une disposition substantive, mais une dis- position d’interprétation, qui en elle-même ne peut être violée. Il n’énonce pas un droit mais est destiné à interpréter les autres droits. » (Roach c. Ca- nada (Ministère d’État au Multiculturalisme et à la citoyenneté), (1994) 2C.F. 406 (C.A.). 2- « 27/17 Sanders, D. Article 27 and the Aboriginal Peoples of Canada, dans Canadian Human Rights Foundation, (éd.) Multiculturalism and the Charter : A Legal Perspective, Toronto, Carswell, 1987, p. 155. 3- Henri Brun et Pierre Brun, Alter Ego / Chartes des droits de la person- ne / Législation-Jurisprudence-Doctrine, Wilson & Lafleur Ltée, 14e édi- tion 2001. 7 « 35.(1) Les droits existants —ancestraux ou issus de traités— des peuples autochtones du Canada sont reconnus et confirmés. (2) Dans la présente loi, « peuples autochtones du Canada : s’entend no- tamment des Indiens, des Inuits et des Métis du Canada. (3) Il est entendu que sont compris parmi les droits issus de traités, dont il est fait mention au paragraphe (1), les droits existants issus d’accords sur des revendications territoriales ou ceux susceptibles d’être ainsi acquis.

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