COMMISSION EUROPÉENNE Document de référence sur les meilleures techniques disponibles Gestion des résidus et stériles des activités minières Janvier 2009 Ce document est la traduction de la version anglaise publiée par la Commission européenne qui seule fait foi. Traduction V 0 Le présent document fait partie d'une série de documents prévus dont la liste figure ci-dessous (au moment de sa rédaction, les documents n'ont pas tous été rédigés) : Titre complet code BREF Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables à l'élevage intensif de volailles et de ILF porcin Document de référence sur les principes généraux de la surveillance MON Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables à la tannerie TAN Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables aux verreries GLS Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables à l'industrie papetière PP Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables aux aciéries I&S Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables à l'industrie du ciment et de la chaux CL Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables aux systèmes de refroidissement CV industriel Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables à l'industrie du chlore et de la soude CAK Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables à la transformation des métaux FMP ferreux Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables à l'industrie des métaux non ferreux NFM Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables à l'industrie textile TXT Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables aux raffineries REF Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables à la chimie organique LVOC Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables aux systèmes communs de traitement CWW et de gestion des eaux et des gaz résiduels dans l'industrie chimique Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables aux industries agro-alimentaire et FM laitière Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables aux forges et fonderies SF Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables aux émissions dues au stockage des ESB matières dangereuses ou en vrac Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables aux aspects économiques et effets ECM multi-milieux Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables aux grandes installations de LCP combustion Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables aux abattoirs et à l'équarrissage SA Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables à la gestion des résidus et des stériles MTWR des activités minières Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables au traitement de surface des métaux STM Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables au traitement des déchets WT Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables à la chimie inorganique (ammoniac, LVIC-AAF acides et engrais) Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables à l'incinération des déchets WI Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables aux polymères POL Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables à l'efficacité énergétique ENE Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables à la chimie organique fine OFC Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables à la chimie inorganique de spécialités SIC Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables au traitement de surface utilisant des STS solvants Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables à la chimie inorganique (produits LVIC-S solides et autres) Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables aux céramiques CER SYNTHÈSE Portée du travail Le présent travail couvre les activités liées à la gestion des résidus et des stériles de minerais susceptibles d'avoir des répercussions considérables sur l'environnement. Il visait plus particulièrement à rechercher les activités que l'on peut considérer comme des exemples de "bonnes pratiques". Les techniques minières et le traitement du minerai ne sont abordés que dans la mesure où ils concernent la gestion des résidus et des stériles. Le but est de faire connaître ces pratiques et de promouvoir leur utilisation dans toutes les activités de ce secteur. Le point de départ du travail et de la rédaction proprement dite du présent document est la communication COM(2000) 664 de la Commission européenne, intitulée "La sécurité des activités minières". Cette communication, qui fait suite aux ruptures de digues de retenue qui se sont produites à Aznalcóllar et à Baia Mare, propose d'établir un plan de suivi comprenant l'élaboration d'un document de référence MTD basé sur un échange d'informations entre les États membres de l’UE et l'industrie minière. Le présent document est le résultat de cet échange. Il a été élaboré en tant qu'initiative de la Commission et en préparation de la proposition de directive concernant la gestion des déchets de l'industrie extractive1. Les accidents susmentionnés ont attiré l'attention du public sur la gestion des bassins de résidus et des digues de retenue. Toutefois, il ne faut pas oublier que l'effondrement des terrils peut également causer de graves dommages environnementaux. Les dimensions de ces deux types d’ouvrages peuvent être énormes. Les digues peuvent mesurer des dizaines de mètres de haut ; les terrils peuvent s'élever à plus de 100 m de hauteur et s'étendre sur plusieurs kilomètres et ainsi contenir des dizaines de millions de mètres cubes de résidus ou de stériles. D'après l'annuaire Eurostat 20032, l'on estime que l'UE-15 produit chaque année plus de 300 millions de tonnes de déchets d’extraction. Le présent document porte sur les métaux suivants extraits et/ou transformés dans l'Union européenne (UE-15), les pays en voie d’adhésion, les pays candidats et en Turquie : • aluminium • argent • cadmium • chrome • cuivre • étain • fer • or • manganèse • mercure • nickel • plomb • tungstène 1 ) COM(2003) 319 final du 2 juin 2003. La proposition de directive fait référence aux MTD aux articles 4, paragraphe 2, et 19, paragraphes 2 et 3. 2) Eurostat Annuaire 2003, Le guide statistique de l'Europe, 8e édition, Eurostat, l'office statistique des Communautés européennes, Luxembourg Résumé • zinc. Ces métaux sont tous abordés quelles que soient les quantités produites ou la méthode de traitement du minerai utilisée (méthodes mécaniques, flottation ou procédés chimiques ou hydrométallurgiques, comme le lessivage). Ce document traite également du charbon et d’une sélection de minéraux industriels : • barytine • borate • feldspath (s'il est récupéré par flottation) • fluorine • kaolin (s'il est récupéré par flottation) • calcaire (s'il est transformé) • phosphate • potasse • strontium • talc (s'il est récupéré par flottation). Le charbon n'entre en ligne de compte que s'il est transformé en produisant des résidus (auquel cas il relève du thème susmentionné). En règle générale, cela signifie que la houille (ou charbon noir) est concernée, tandis que le lignite (ou charbon brun), qui n'est généralement pas transformé, ne l'est pas. Du schiste bitumineux est transformé en Estonie et engendre de grandes quantités de résidus dont il faut assurer la gestion. Il avait donc été décidé de l’inclure dans ce document. Cependant, aucune information pertinente n'ayant été fournie à ce sujet, la question du schiste bitumineux n’est pas abordée ici. De même, cette étude ne tient pas compte : • des sites abandonnés, bien que certains exemples de sites récemment fermés soient examinés; • de l'extraction, de la transformation et de la gestion des résidus liées à l'exploitation de gaz et de liquides (par exemple, le pétrole et la saumure). Pour tous les minéraux définis ci-dessus, le document : • examine la gestion des stériles, • aborde le traitement du minerai qui intéresse la gestion des résidus (par exemple, lorsque le traitement influence les caractéristiques et le comportement des résidus), • se concentre sur la gestion des résidus (stockage en bassin/digues de retenue ou sur terril, utilisation comme remblais), • inclut la couche arable et les morts-terrains s'ils sont utilisés dans la gestion des résidus. ST/EIPPCB/MTWR_BREF_FINAL juillet 2004 v L'industrie minière Le but de l'exploitation minière est de satisfaire la demande de ressources en métaux et en minéraux afin de développer, entre autres, les infrastructures et d'améliorer la qualité de vie de la population, étant donné que les substances extraites constituent bien souvent les matières premières destinées à la fabrication de nombreux biens et matériaux. Il s'agit, par exemple, de minéraux métallifères ou de métaux, de charbon, de minéraux industriels employés dans le secteur chimique ou dans la construction, etc. Les produits de l'industrie minière sont parfois utilisés directement, mais ils sont souvent raffinés, par exemple dans des fonderies. Dans toute activité minière, les étapes types du processus comprennent l'extraction, puis le traitement du minerai et enfin l'expédition des produits et la gestion des résidus. Pour la plupart des minerais métallifères, la production européenne est faible par rapport à la production mondiale totale (par exemple 1% pour l’or et 7% pour le cuivre); il en va de même pour la houille (6%). Contrairement à la production généralement en déclin dans les secteurs des métaux et de l'exploitation houillère, la production de bon nombre de minéraux industriels n'a cessé de croître en Europe. Pour la plupart d’entre eux, elle représente une très large part de la production mondiale (par exemple 64% pour le feldspath et 20% pour la potasse). Certains secteurs de l'industrie minière, comme l’exploitation des métaux et de la houille en Europe, opèrent dans des conditions économiques difficiles, principalement parce que les gisements ne peuvent plus soutenir la concurrence internationale. L’industrie communautaire des métaux éprouve également des difficultés dans la recherche de nouveaux minerais rentables dans des régions géologiques connues. Toutefois, malgré la baisse de la production minière dans ces régions, la consommation augmente constamment. Par conséquent, la satisfaction de cette demande implique la hausse des importations vers l'Europe. La taille des entreprises de ce secteur varie considérablement, allant d'une poignée à plusieurs milliers de travailleurs par site. Les propriétaires sont des compagnies internationales, des holdings industriels, des entreprises publiques autonomes ou encore des sociétés privées. Gestion des résidus et des stériles La gestion des déchets provenant d'activités minières et des résidus et stériles dont traite en particulier ce document représente habituellement une charge financière indésirable pour les exploitants. Généralement, la mine et l'usine de traitement du minerai sont destinées à extraire autant de produits commercialisables que possible, et la gestion des résidus et de l'environnement dans sa globalité est alors conçue comme une conséquence des étapes du procédé. Les possibilités de gestion des résidus et des stériles sont nombreuses. Les méthodes les plus courantes sont les suivantes : • rejet des boues dans des bassins, • remblayage de mines souterraines ou à ciel ouvert ou construction de digues de retenue avec les résidus ou stériles, Résumé • déchargement des résidus ou stériles plus ou moins secs sur des terrils ou à flanc de collines, • emploi des résidus ou stériles comme matériau destiné à l'aménagement des sols (agrégats, par exemple) ou pour la restauration, • stockage à sec des résidus épaissis, • rejet des résidus dans les eaux de surface (mer, lac, rivière, etc.) ou souterraines. Les installations de gestion des résidus et des stériles sont de taille très variable : cela va de bassins de la grandeur d'une piscine à des lacs de plus de 1 000 hectares et de petits amas de résidus ou de stériles à des champs de plusieurs centaines d'hectares, en passant par des terrils de plus de 200 m de haut. Le choix de la méthode de gestion des résidus et/ou des stériles à appliquer dépend principalement d'une évaluation de trois facteurs, à savoir : • le coût, • les performances environnementales, • le risque d'accident. Questions environnementales essentielles Les principales répercussions environnementales des installations de gestion des résidus et des stériles comprennent les incidences liées à l'emplacement du site et à l'occupation des sols correspondante, ainsi que les éventuelles émissions d’effluents et de poussière durant l’exploitation ou la phase d’entretien après fermeture. En outre, la rupture ou l’effondrement de ces ouvrages peut occasionner de graves dommages environnementaux, voire des pertes en vies humaines. La base d’une gestion réussie des résidus et des stériles est une caractérisation correcte de ces matériaux, y compris une prévision exacte de leur comportement à long terme, et un choix judicieux de l'emplacement du site. Émissions : Les effluents et la poussière émanant des installations de gestion des résidus et des stériles, qui font ou non l'objet d'un contrôle, peuvent s'avérer toxiques à divers degrés pour l’homme, les animaux et les plantes. Les effluents peuvent être acides ou alcalins et contenir des métaux dissous et/ou des composants organiques complexes solubles et insolubles entraînés lors du traitement du minerai, ainsi que des substances organiques éventuellement présentes à l’état naturel, comme les acides humiques et carboxyliques à longue chaîne provenant d'activités minières. Les substances que contiennent les émissions, leur pH, leur teneur en oxygène dissous, leur température et leur dureté peuvent tous être des aspects déterminants dans la toxicité des émissions pour l'environnement récepteur. Ces deux dernières décennies, la prise de conscience généralisée d'un problème environnemental dans le secteur minier, le « drainage acide » ou DA, s'est renforcée. Le DA est associé aux minerais sulfurés dont on extrait le plomb, le zinc, le cuivre, l'or et d'autres minéraux, y compris du charbon. Ce phénomène peut se produire sur les parois riches en sulfures des puits et des mines souterraines, mais seul le DA lié à la gestion des résidus et des stériles est pris en considération dans ce document. ST/EIPPCB/MTWR_BREF_FINAL juillet 2004 vii Les principales origines de ce problème environnemental sont les suivantes : • la présence fréquente de sulfures métalliques dans les résidus et/ou stériles; • l'oxydation des sulfures lorsqu’ils sont exposés à l'oxygène et à l'eau; • la formation d’un lixiviat acide chargé en métaux par oxydation des sulfures; • la formation de ce lixiviat durant de longues périodes; • le manque de minéraux capables de neutraliser l’acidité. Ruptures et effondrements accidentels : L'effondrement de tout type d'installation de gestion des résidus ou des stériles peut avoir des incidences à court et à long terme. Les conséquences types à court terme sont notamment les suivantes : • inondations, • enfouissement/étouffement, • écrasement et destruction, • mise hors service de l'infrastructure, • intoxication. Les conséquences à long terme sont : • l'accumulation de métaux dans les plantes et chez les animaux, • la contamination du sol, • les pertes en vies humaines et/ou animales. Réhabilitation et entretien après fermeture des sites : Lorsqu’une exploitation s’achève, le site doit être préparé en vue de son utilisation ultérieure. Habituellement, du moins ces dernières décennies, des plans de fermeture et de nettoyage auront fait partie de l'autorisation du site dès l'étape de la planification et devraient donc avoir été mis à jour régulièrement afin de tenir compte de tout changement dans les activités et dans les négociations menées avec les autorités qui délivrent les autorisations et avec les autres parties intéressées. Dans certains cas, le but sera de laisser le moins de traces possible, tandis que dans d'autres, une modification complète du paysage peut être recherchée. Le concept de « projet de fermeture » implique que la fermeture du site soit prise en considération dans l'étude de faisabilité d'une nouvelle exploitation minière et fasse ensuite l'objet d'une surveillance et d'une actualisation continues tout au long du cycle de vie de la mine. Dans tous les cas, les effets nocifs pour l'environnement doivent être réduits au minimum. Procédés et techniques courants Techniques minières : Dans la majorité des cas, l'extraction d'un minerai (processus appelé "exploitation minière"), le traitement ultérieur du minerai et la gestion des résidus et des stériles sont considérés comme une seule opération. L'extraction et les techniques de traitement ultérieur du minerai et la gestion des résidus et des stériles appliquée dépendent de la technique d’exploitation minière. Il est donc essentiel de comprendre les principales méthodes d'exploitation. Pour l'exploitation de matériaux solides, il existe quatre concepts de base : Résumé (1) mine à ciel ouvert, (2) mine souterraine, (3) carrière et (4) extraction par dissolution. Le choix entre ces quatre solutions dépend de nombreux facteurs, tels que : • la valeur du ou des minéraux désirés, • la teneur du minerai, • la taille, la forme et la profondeur du gisement, • les conditions environnementales des alentours, • les conditions géologiques, hydrogéologiques et géomécaniques de la masse rocheuse, • les conditions sismiques de la région, • l'emplacement du gisement, • la solubilité du minerai, • les conséquences sur l'environnement de l’exploitation, • les contraintes de la surface, • la disponibilité du terrain. Minéralogie : D'une manière générale, on peut distinguer plusieurs grandes catégories de minéraux, comme les oxydes, les sulfures, les silicates et les carbonates, qui, sous l'effet de l'érosion et d'autres altérations, peuvent subir des modifications chimiques radicales (par exemple la dégradation des sulfures en oxydes). La minéralogie est fonction de la nature et détermine, à bien des égards, la récupération des minéraux désirés et la gestion ultérieure des résidus et des stériles. Une bonne connaissance de la minéralogie est indispensable pour : • une gestion écologique (par exemple, une gestion distincte des résidus ou stériles acidifiants et non acidifiants), • une utilisation limitée des traitements en fin de parcours, comme le traitement à la chaux des eaux de percolation acidifiées provenant d'une installation de gestion des résidus (IGR), • l'extension des possibilités d'utilisation des résidus et/ou des stériles comme agrégats. Techniques de traitement du minerai : Le traitement du minerai a pour but de transformer le minéral brut extrait de la mine en un produit commercialisable. Il s’effectue généralement sur le site, dans une installation dénommée "atelier de traitement ou de concentration du minerai". Son objectif principal consiste à réduire la majeure partie du minerai, qu'il faut ensuite transporter et transformer grâce à d'autres procédés (par exemple, la fusion), à l’aide de méthodes permettant de séparer le ou les minéraux de valeur (souhaités) de la gangue. Le produit commercialisable obtenu est appelé « concentré » et les matériaux restants sont nommés « résidus ». Le traitement du minerai comprend divers processus qui dépendent des caractéristiques physiques (granulométrie, densité, propriétés magnétiques, couleur) ou des propriétés physico-chimiques (tension superficielle, hydrophobicité, mouillabilité) de chaque minéral. ST/EIPPCB/MTWR_BREF_FINAL juillet 2004 ix Les techniques couramment appliquées dans le traitement du minerai sont les suivantes : • broyage, • criblage et hydrocyclonage, • concentration par gravité, • flottation • triage, • séparation magnétique, • séparation électrostatique, • lessivage, • épaississement, • filtration. Certaines de ces techniques impliquent l'utilisation de réactifs. Dans le cas des agents de flottation, des collecteurs et des modificateurs sont nécessaires pour effectuer la séparation désirée. Les techniques employées dans le traitement du minerai influent sur les caractéristiques des résidus. Gestion des résidus et des stériles : Les principales caractéristiques des matériaux que l'on trouve dans des installations de gestion des résidus ou des stériles sont entre autres les suivantes : • résistance au cisaillement, • distribution granulométrique, • densité, • plasticité, • teneur en humidité, • perméabilité, • porosité. Les digues de retenue sont des structures de surface dans lesquelles sont gérées les boues. Ce type d'IGR est généralement utilisé pour les résidus issus d'un traitement par voie humide. Pour chaque bassin de résidus, plusieurs activités doivent être envisagées : • installation de digues de retenue, • mise en place de systèmes de dérivation pour les eaux de ruissellement naturelles autour et au travers de la digue, • transport des résidus de l'usine de traitement du minerai à la digue, • dépôt des résidus à l'intérieur de la digue, • élimination de l'eau gravitaire en excès, • protection de la zone avoisinante contre les incidences sur l’environnement, • instruments et systèmes de surveillance permettant l'inspection de la digue, • aspects à long terme (fermeture et entretien après fermeture). Parmi les autres techniques de gestion des résidus et des stériles figurent l’utilisation comme remblais, la constitution de terrils, l'épaississement, la gestion subaquatique et la réutilisation à d'autres fins.
Description: