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Analyse numérique et optimisation Une introduction PDF

204 Pages·2012·1.04 MB·French
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Exercices Corrige´s - Analyse nume´rique et optimisation Une introduction a` la mod´elisation math´ematique et a` la simulation num´erique G. Allaire, S. Gaubert, O. Pantz Ecole Polytechnique MAP 431 29 aouˆt 2012 Introduction i Introduction Cerecueilrassembletouslesexercicespropos´esdanslecoursdedeuxi`emeann´ee d’introduction a` l’analyse num´erique et l’optimisation de Gr´egoire Allaire [1]. Toute r´ef´erence a` ce dernier se distinguera des r´ef´erences internes au recueil par ses ca- ract`eresgras.Parexemple,(1.1)faitr´ef´erence`alapremi`ereformuleducours.Malgr´e notre vigilance, ce manuscrit comporte sans aucun doute (encore) de multiples er- reurs de tout ordre. De nombreux exercices m´eriteraient un traitement plus ´el´egant autantd’unpointdevuemath´ematiquequestylistique.Nousinvitonsd’ailleurstout lecteur a` participer `a son am´elioration. Vous pouvez nous signaler toute erreur ou approximation en envoyant un mail a` l’adresse [email protected] Nous serons ´egalement heureux de recevoir de nouvelles solutions aux exercices pro- pos´es ou toutes autres suggestions. Bon courage. G. Allaire, S. Gaubert, O. Pantz Paris, Juillet 2006 ii Introduction Chapitre 1 INTRODUCTION A LA ´ MODELISATION ´ MATHEMATIQUE ET A LA ´ SIMULATION NUMERIQUE Exercice 1.2.1 On suppose que la donn´ee initiale θ est continue et uniform´ement 0 born´ee sur R. V´erifier que 1 (cid:90) +∞ (cid:18) (x−Vt−y)2(cid:19) θ(t,x) = √ θ (y)exp − dy (1.1) 0 4πνt 4νt −∞ est bien une solution de (cid:26) ∂θ +V ∂θ −ν∂2θ = 0 pour (x,t) ∈ R×R+ ∂t ∂x ∂x2 ∗ (1.2) θ(t = 0,x) = θ (x) pour x ∈ R 0 Correction. Dans un premier temps, nous allons v´erifier formellement que l’ex- pression de θ(t,x) (1.1) propos´ee est solution de l’´equation de convection diffusion (1.2). Dans un deuxi`eme temps, nous justifierons les calculs effectu´es. (cid:16) (cid:17) On pose G(x,t,y) = exp −(x−Vt−y)2 . On a 4νt ∂G x−Vt−y = − G(x,t,y) ∂x 2νt ∂2G (cid:18) 1 (x−Vt−y)2(cid:19) = − + G(x,t,y) ∂x2 2νt 4ν2t2 ∂G (x+Vt−y)(x−Vt−y) = G(x,t,y). ∂t 4νt2 Quitte `a permuter les op´erateurs de d´erivation et d’int´egration, on en d´eduit que ∂ (cid:90) ∞ (cid:90) ∞ ∂G θ (y)G(x,t,y)dy = θ (y) dy (1.3) 0 0 ∂x ∂x −∞ −∞ (cid:90) ∞ x−Vt−y = − θ (y) G(x,t,y)dy. 0 2νt −∞ 1 ´ 2 CHAPITRE 1. MODELISATION ET SIMULATION De mani`ere similaire, ∂2 (cid:90) ∞ (cid:90) ∞ (cid:18) 1 (x−Vt−y)2(cid:19) θ (y)G(x,t,y)dy = − θ (y) − G(x,t,y)dy ∂x2 0 0 2νt 4ν2t2 −∞ −∞ et ∂ (cid:90) ∞ (cid:90) ∞ (x+Vt−y)(x−Vt−y) θ (y)G(x,t,y)dy = θ (y) G(x,t,y). ∂t 0 0 4νt2 −∞ −∞ On obtient ainsi l’expression des d´eriv´ees partielles de θ(t,x) pour tout t > 0, a` savoir ∂θ 1 (cid:90) ∞ x−Vt−y = −√ θ (y) G(x,t,y)dy 0 ∂x 4πνt 2νt −∞ ∂2θ 1 (cid:90) ∞ (cid:18) 1 (x−Vt−y)2(cid:19) = −√ θ (y) − G(x,t,y)dy ∂x2 4πνt 0 2νt 4ν2t2 −∞ ∂θ 1 (cid:90) ∞ (cid:18)(x+Vt−y)(x−Vt−y) 1 (cid:19) = √ θ (y) − G(x,t,y)dy. ∂t 4πνt 0 4νt2 2t −∞ On v´erifie alors ais´ement que ∂θ ∂θ ∂2θ +V −ν = 0. ∂t ∂x ∂x2 Il reste a` prouver que θ(t,x) est prolongeable en t = 0 et v´erifie bien la condition initiale, c’est-`a-dire que 1 (cid:90) ∞ (cid:18) (x−Vt−y)2(cid:19) lim √ θ (y)exp − dy = θ (x). (1.4) 0 0 t→0 4πνt 4νt −∞ Rappelons que, (cid:90) ∞ √ exp(−x2)dx = π. (1.5) −∞ Pour ´etablir cette relation, il suffit de calculer (cid:16)(cid:82)∞ e−x2dx(cid:17)2 = (cid:82) e−|x|2dx en −∞ R2 coordonn´ees polaires. On pose 1 (cid:18) (x−Vt−y)2(cid:19) ρ(x,t,y) = √ exp − . 4πνt 4νt D’apr`es (1.5), (cid:82) ρ(x,t,y)dy = 1 pour tout x et t. Enfin, pour tout x ∈ R, on constate que pour tout y diff´erent de x, lim ρ(x,t,y) = 0. Ainsi, x ´etant fix´e, ρ(x,t,y) est t→0 une fonction de y se concentrant en x lorsque t tend vers z´ero. Pour ˆetre plus pr´ecis, on montre que pour tout δ et ε r´eels strictement positifs, il existe t(δ,ε) tel que pour tout t < t(δ,ε), (cid:12)(cid:90) x+δ (cid:12) (cid:12) (cid:12) (cid:12) ρ(x,t,y)dy −1(cid:12) ≤ ε. (cid:12) (cid:12) x−δ 3 et (cid:12)(cid:90) x−δ (cid:90) ∞ (cid:12) (cid:12) (cid:12) (cid:12) ρ(x,t,y)dy + ρ(x,t,y)dy(cid:12) ≤ ε. (cid:12) (cid:12) −∞ x+δ L’´equation (1.4) d´ecoule alors du fait que θ est continue, uniform´ement born´ee. 0 Restea`prouverquelescommutationsdesop´erateursd’int´egrationetded´erivation effectu´ees lors du calcul des d´eriv´ees partielles de θ(t,x) sont licites. Pour tout x de R et tout t > 0, il existe des constantes C (x,t) et C (x,t) telles que si z est suffi- 1 2 samment proche de x, (cid:12) (cid:12) (cid:12)z −Vt−y(cid:12) (cid:12) (cid:12) ≤ C (x,t)(1+|y|) 1 (cid:12) 2νt (cid:12) et |y|2 (z −Vt−y)2 ≥ +C (x,t). 2 2 En postant C(x,t) = C (x,t)exp(−C (x,t)/4νt), il vient 1 2 (cid:12)(cid:12)∂G (cid:12)(cid:12) (cid:18) |y|2(cid:19) (cid:12) (z,t,y)(cid:12) ≤ C(x,t)(1+|y|)exp − . (cid:12)∂x (cid:12) 8νt Comme θ (y) est uniform´ement born´ee, on en d´eduit que 0 (cid:12)(cid:12) ∂G (cid:12)(cid:12) (cid:18) |y|2(cid:19) (cid:12)θ (y) (z,t,y)(cid:12) ≤ C(x,t)(1+|y|)exp − sup|θ (s)| 0 0 (cid:12) ∂x (cid:12) 8νt s pour tout z appartenant a` un voisinage de x. Le terme de droite est int´egrable par rapport a` y. Ainsi, d’apr`es le th´eor`eme de d´erivation sous le signe somme, on en d´eduit que l’´echange des op´erateurs d’int´egration et de d´erivation dans (1.3) est licite. On peut proc´eder de mani`ere similaire pour justifier les deux autres commu- tations effectu´ees. Exercice 1.2.2 On suppose que la donn´ee initiale θ est d´erivable et uniform´ement 0 born´ee sur R. V´erifier que θ(t,x) = θ (x−Vt) (1.6) 0 est bien une solution de (cid:26) ∂θ +V ∂θ = 0 pour (x,t) ∈ R×R+ ∂t ∂x ∗ (1.7) θ(t = 0,x) = θ (x) pour x ∈ R. 0 Montrer que (1.6) est la limite de (1.1) lorsque le param`etre ν tend vers z´ero. Correction. ∂θ ∂θ ∂θ 0 (x,t) = −V (x−Vt) = −V (x). ∂t ∂x ∂x Ainsi, θ v´erifie l’´equation diff´erentielle annonc´ee. De plus, θ v´erifie trivialement la condition initiale. Par un raisonnement analogue `a celui qui nous avait permis d’´etablir la continuit´e de la solution en t = 0 dans l’exercice 1.2.1, on montre que 1 (cid:90) +∞ (cid:18) (x−Vt−y)2 (cid:19) lim √ θ (y)exp − ) dy = θ (x−Vt) = θ(t). 0 0 ν→0 4πνt 4νt −∞ ´ 4 CHAPITRE 1. MODELISATION ET SIMULATION Exercice 1.3.1 On se propose de retrouver une propri´et´e de d´ecroissance exponentielle en temps (voir la formule (1.1)) de la solution de l’´equation de la chaleur  ∂u −∆u = f dans Ω×R+  ∂t ∗ u = 0 sur ∂Ω×R+ (1.8) ∗  u(t = 0) = u dans Ω 0 dans un domaine Ω born´e. En une dimension d’espace, on pose Ω = (0,1) et on suppose que f = 0. Soit u(t,x) une solution r´eguli`ere de (1.8). En multipliant l’´equation par u et en int´egrant par rapport `a x, ´etablir l’´egalit´e 1 d (cid:18)(cid:90) 1 (cid:19) (cid:90) 1(cid:12)(cid:12)∂u (cid:12)(cid:12)2 u2(t,x)dx = − (cid:12) (t,x)(cid:12) dx 2dt (cid:12)∂x (cid:12) 0 0 Montrer que toute fonction v(x) continuˆment d´erivable sur [0,1], telle que v(0) = 0, v´erifie l’in´egalit´e de Poincar´e (cid:90) 1 (cid:90) 1(cid:12)(cid:12)dv (cid:12)(cid:12)2 v2(x)dx ≤ (cid:12) (x)(cid:12) dx. (cid:12)dx (cid:12) 0 0 En d´eduire la d´ecroissance exponentielle en temps de (cid:82)1u2(t,x)dx. 0 Correction. En multipliant l’´equation diff´erentielle (1.8) par u on obtient par int´egration que (cid:90) 1 ∂u (cid:90) 1 ∂2u udx = udx. ∂t ∂x2 0 0 Quitte a` supposer u suffisamment r´eguli`ere, on peut appliquer le th´eor`eme d’int´e- gration sous le signe somme au terme de gauche et effectuer une int´egration par parties sur le terme de droite. On obtient ainsi que 1 d (cid:18)(cid:90) 1 (cid:19) (cid:90) 1(cid:12)(cid:12)∂u(cid:12)(cid:12)2 u2dx = − (cid:12) (cid:12) dx. (1.9) 2dt (cid:12)∂x(cid:12) 0 0 Soit v une fonction de classe C1 sur [0,1] telle que v(0) = 0. Pour tout x ∈ [0,1], (cid:18)(cid:90) x dv (cid:19)2 (cid:90) x(cid:12)(cid:12)dv (cid:12)(cid:12)2 (cid:90) 1(cid:12)(cid:12)dv (cid:12)(cid:12)2 v2(x) = (y)dy ≤ x (cid:12) (y)(cid:12) dy ≤ (cid:12) (y)(cid:12) dy dx (cid:12)dx (cid:12) (cid:12)dx (cid:12) 0 0 0 par l’in´egalit´e de Cauchy-Schwarz d’ou`, (cid:90) 1 (cid:90) 1(cid:12)(cid:12)dv (cid:12)(cid:12)2 v2(x)dx ≤ (cid:12) (x)(cid:12) dx. (cid:12)dx (cid:12) 0 0 En appliquant cette derni`ere in´egalit´e `a v(x) = u(t,x), on d´eduit de (1.9) que 1dE (t) ≤ −E(t) 2 dt 5 ou` (cid:90) 1 E(t) = u2(x,t)dx. 0 Ainsi, 1d(Ee2t) (cid:18)1dE (cid:19) = +E e2t ≤ 0 2 dt 2 dt et pour tout t ≥ 0, E(t)e2t ≤ E(0). Exercice 1.3.2 OnseplaceendimensionN = 1d’espace.Onsupposequelesdonn´ees initiales u et u sont des fonctions r´eguli`eres, et que f = 0 avec Ω = R. On note U 0 1 1 une primitive de u . V´erifier que 1 1 1 u(t,x) = (u (x+t)+u (x−t))+ (U (x+t)−U (x−t)), (1.10) 0 0 1 1 2 2 est la solution unique de  ∂2u  −∆u = f dans Ω×R+  ∂t2 ∗   u = 0 sur ∂Ω×R+ ∗ (1.11) u(t = 0) = u dans Ω  0   ∂u  (t = 0) = u dans Ω 1 ∂t dans la classe des fonctions r´eguli`eres. Correction. La fonction u(t,x) d´efinie par (1.10) est trivialement une solution de l’´equation des ondes (1.11). Comme l’´equation est lin´eaire, il suffit de prouver l’unicit´e pour u = u = 0. Soit x < x et 2t < x −x . En multipliant l’´equation 0 1 0 1 1 0 aux d´eriv´ees partielles par ∂u, on obtient par int´egration par parties que ∂t (cid:32) (cid:33) (cid:32) (cid:33) (cid:90) x1−t ∂ (cid:12)(cid:12)∂u (cid:12)(cid:12)2 (cid:90) x1−t ∂ (cid:12)(cid:12)∂u (cid:12)(cid:12)2 0 = (cid:12) (x,t)(cid:12) dx+ (cid:12) (x,t)(cid:12) dx ∂t (cid:12)∂t (cid:12) ∂t (cid:12)∂x (cid:12) x0+t x0+t ∂u∂u ∂u∂u −2 (x −t)+2 (x +t). 1 0 ∂x ∂t ∂x ∂t On rappelle que pour toutes fonctions a, b et g r´eguli`eres, (cid:32) (cid:33) d (cid:90) b(t) (cid:90) b(t) ∂g g(t,x)dx = (t,x)dx+b(cid:48)(t)g(t,b(t))−a(cid:48)(t)g(t,a(t)). dt ∂t a(t) a(t) On en d´eduit que (cid:32) (cid:34) (cid:35) (cid:33) d (cid:90) x1−t (cid:12)(cid:12)∂u (cid:12)(cid:12)2 (cid:12)(cid:12)∂u (cid:12)(cid:12)2 0 = (cid:12) (x,t)(cid:12) +(cid:12) (x,t)(cid:12) dx dt (cid:12)∂t (cid:12) (cid:12)∂x (cid:12) x0+t (cid:12)(cid:12)∂u (cid:12)(cid:12)2 (cid:12)(cid:12)∂u (cid:12)(cid:12)2 (cid:12)(cid:12)∂u (cid:12)(cid:12)2 (cid:12)(cid:12)∂u (cid:12)(cid:12)2 +(cid:12) (x +t,t)(cid:12) +(cid:12) (x −t,t)(cid:12) +(cid:12) (x +t,t)(cid:12) +(cid:12) (x −t,t)(cid:12) 0 1 0 1 (cid:12)∂t (cid:12) (cid:12)∂t (cid:12) (cid:12)∂x (cid:12) (cid:12)∂x (cid:12) ∂u∂u ∂u∂u −2 (x −t,t)+2 (x +t,t) 1 0 ∂x ∂t ∂x ∂t ´ 6 CHAPITRE 1. MODELISATION ET SIMULATION c’est-a`-dire (cid:32) (cid:34) (cid:35) (cid:33) d (cid:90) x1−t (cid:12)(cid:12)∂u (cid:12)(cid:12)2 (cid:12)(cid:12)∂u (cid:12)(cid:12)2 − (cid:12) (x,t)(cid:12) +(cid:12) (x,t)(cid:12) dx = dt (cid:12)∂t (cid:12) (cid:12)∂x (cid:12) x0+t (cid:12)(cid:12)(cid:18)∂u ∂u(cid:19) (cid:12)(cid:12)2 (cid:12)(cid:12)(cid:18)∂u ∂u(cid:19) (cid:12)(cid:12)2 (cid:12) + (x +t,t)(cid:12) +(cid:12) − (x −t,t)(cid:12) . 0 1 (cid:12) ∂t ∂x (cid:12) (cid:12) ∂t ∂x (cid:12) Ainsi, (cid:32) (cid:34) (cid:35) (cid:33) d (cid:90) x1−t (cid:12)(cid:12)∂u (cid:12)(cid:12)2 (cid:12)(cid:12)∂u (cid:12)(cid:12)2 (cid:12) (x,t)(cid:12) +(cid:12) (x,t)(cid:12) dx ≤ 0. dt (cid:12)∂t (cid:12) (cid:12)∂x (cid:12) x0+t Pour tout t ≥ 0, pour tout y et y tels que y ≤ y , on a donc 0 1 0 1 (cid:34) (cid:35) (cid:34) (cid:35) (cid:90) y1 (cid:12)(cid:12)∂u (cid:12)(cid:12)2 (cid:12)(cid:12)∂u (cid:12)(cid:12)2 (cid:90) x1 (cid:12)(cid:12)∂u (cid:12)(cid:12)2 (cid:12)(cid:12)∂u (cid:12)(cid:12)2 (cid:12) (x,t)(cid:12) +(cid:12) (x,t)(cid:12) dx ≤ (cid:12) (x,0)(cid:12) +(cid:12) (x,0)(cid:12) dx = 0 (cid:12)∂t (cid:12) (cid:12)∂x (cid:12) (cid:12)∂t (cid:12) (cid:12)∂x (cid:12) y0 x0 (1.12) ou` x = y − t et x = y + t. On d´eduit de (1.12) que u(x,t) = 0 pour tout x et 0 0 1 1 t ≥ 0, ce qui ach`eve la d´emonstration. Exercice 1.3.3 V´erifier que la solution (1.10) au point (x,t) ne d´epend des donn´ees initiales u et u qu’`a travers leurs valeurs sur le segment [x − t,x + t]. V´erifier aussi 0 1 u(−t,x) est solution de (1.11) dans Ω × R−, quitte `a changer le signe de la vitesse ∗ initiale u (x). 1 Correction. On rappelle que 1 1 u(t,x) = (u (x+t)+u (x−t))+ (U (x+t)−U (x−t)), 0 0 1 1 2 2 ou` U est une primitive de u . Comme 1 1 (cid:90) x+t U (x+t)−U (x−t) = u (y)dy 1 1 1 x−t ne d´epend que de la restriction de u sur l’intervalle [x−t,x+t], on en d´eduit que 1 u(t,x) ne d´epend que de u et u restreints a` [x−t,x+t]. On dit que l’information 0 1 se propage a` vitesse finie. Enfin, on v´erifie sans mal que u(−t,x) est solution de la mˆeme ´equation sur Ω×R−, quitte a` remplacer u par −u . ∗ 1 1 Exercice 1.3.4 On se propose de d´emontrer un principe de conservation de l’´energie pour l’´equation des ondes (1.11) sans utiliser la formule explicite (1.10). En une di- mension d’espace, on pose Ω = (0,1) et on suppose f = 0. Soit u(t,x) une solution r´eguli`ere de (1.11). En multipliant l’´equation par ∂u et en int´egrant par rapport `a x, ∂t ´etablir l’´egalit´e d’´energie (cid:32) (cid:33) d (cid:90) 1(cid:12)(cid:12)∂u (cid:12)(cid:12)2 (cid:90) 1(cid:12)(cid:12)∂u (cid:12)(cid:12)2 (cid:12) (t,x)(cid:12) dx+ (cid:12) (t,x)(cid:12) dx = 0. dt (cid:12)∂t (cid:12) (cid:12)∂x (cid:12) 0 0 Conclure et comparer `a ce qui se passe pour l’´equation de la chaleur. 7 Correction. En multipliant l’´equation des ondes par ∂u/∂t, on obtient par int´e- gration (cid:90) 1 ∂2u∂u (cid:90) 1 ∂2u∂u dx− dx = 0. ∂t2 ∂t ∂x2 ∂t 0 0 On applique alors le th´eor`eme de d´erivation sous le signe somme au premier terme de l’´equation et on effectue une int´egration par parties sur le second. Aucun terme de bord n’apparaˆıt suite `a l’int´egration par parties car comme u(t,0) = u(t,1) = 0, on a ∂u/∂t(t,0) = ∂u/∂t(t,1) = 0. On a donc (cid:32) (cid:33) 1 d (cid:90) 1(cid:12)(cid:12)∂u(cid:12)(cid:12)2 (cid:90) 1 ∂u ∂2u (cid:12) (cid:12) dx + dx = 0. 2dt (cid:12)∂t(cid:12) ∂x∂t∂x 0 0 Enappliquant`anouveauleth´eor`emeded´erivationsouslesignesomme(audeuxi`eme terme cette fois), on ´etablit l’´egalit´e d’´energie demand´ee. Dans le cas de l’´equation de la chaleur avec condition de Dirichlet, l’´energie totale d´ecroˆıt exponentiellement. La temp´erature tend a` devenir uniform´ement nulle au seindel’ouvertΩ.Ilyauned´eperditiond’´energieparleborddeΩ.Lecomportement est tr`es diff´erent pour la solution de l’´equation des ondes. L’´energie est conserv´ee au cours du temps et l’onde est r´efl´echie sur les bords. Exercice 1.3.5 On se propose de d´emontrer des principes de conservation de l’´energie pour l’´equation de Schro¨dinger  ∂u  i +∆u−Vu = 0 dans RN ×R+ ∂t ∗ (1.13)  u(t = 0) = u dans RN. 0 Soit u(t,x) une solution r´eguli`ere de (1.13) en une dimension d’espace qui d´ecroˆıt vers z´ero (ainsi que ∂u) lorsque |x| → +∞. Montrer que pour toute fonction d´erivable v(t) ∂x on a (cid:18)∂v (cid:19) 1∂|v|2 R v = , ∂t 2 ∂t ou` R d´esigne la partie r´eelle et v le complexe conjugu´e de v. En multipliant l’´equation par u et en int´egrant par rapport `a x, ´etablir l’´egalit´e d’´energie (cid:90) (cid:90) |u(t,x)|2dx = |u (x)|2dx. 0 R R En multipliant l’´equation par ∂u, montrer que ∂t (cid:32) (cid:33) (cid:32) (cid:33) (cid:90) (cid:12)(cid:12)(cid:12)∂u(t,x)(cid:12)(cid:12)(cid:12)2 +V(x)|u(t,x)|2 dx = (cid:90) (cid:12)(cid:12)(cid:12)∂u0(x)(cid:12)(cid:12)(cid:12)2 +V(x)|u (x)|2 dx. 0 (cid:12)∂x (cid:12) (cid:12) ∂x (cid:12) R R Correction. Soit v une fonction d´erivable, (cid:18) (cid:19) (cid:18) (cid:19) ∂v 1 ∂v ∂v 1∂vv R v = v + v = . ∂t 2 ∂t ∂t 2 ∂t

Description:
Ce recueil rassemble tous les exercices proposés dans le cours de deuxi`eme année . En une dimension d'espace, on pose Ω = (0,1) et on suppose.
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