Premier jour : Au loin, il y a votre voisin. Vous lui faites un signe avant de poursuivre votre route. Jusqu'au moment où vous réalisez que le voisin en question est décédé depuis des semaines... Troisième jour : Vous décollez plus de la télé, qui enchaîne les émissions spéciales : partout dans le monde les morts se réveillent. Apathiques, ils errent au royaume des vivants... Cinquième jour : Paralysé de trouille et de dégoût, vous regardez votre femme
dans ses bras, au beau milieu de votre salon
une chose, qui fut sa mère... Huitième jour : Votre femme vous a quitté après que vous avez réduite en cendres l'ignominie qu'elle appelait " maman ". Derrière vos volets cloués, alors que le chien ne cesse de geindre, ils rôdent. Neuvième jour : La télé diffuse un reportage au cours duquel on voit une de ces choses dévorer un chat vivant... Ils sont désormais des millions et vous ne vous posez qu'une question : mon monde n'est-il pas désormais le leur ?
Jean-Pierre Andrevon est né à Bourgoin-Jallieu en 1937. Il publie son premier roman, Les Hommes-machines contre Gandahar, en 1969 chez Denoël. C'est le point de départ d'une œuvre protéiforme engagée, un parcours dense et unique dans les domaines de la science-fiction, du fantastique ou du thriller.