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Yves Cochet : Pétrole Apocalypse PDF

50 Pages·2014·2.69 MB·French
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MARDI 17 JUIN 2014 = Yves Cochet : Pétrole Apocalypse (livre) p.1 = La demande de pétrole va atteindre un record en 2014 p.5 = Les tribulations d'un stock de cuivre en chine p.6 = « Opération Fortitude ! » p.8 = « Pourquoi la politique de la BCE est vouée à l’échec ! » p.13 = SNCF : réponse à Charles Sannat p.21 = Quand le vice nous rend plus riches p.23 = 140 ans d’histoire monétaire en dix minutes p.26 = La Géorgie autorise le porte d’arme à l’église et dans les écoles p.28 = Comment échapper à la NSA p.30 = PUSILLANIMITÉ ET LÉGÈRETÉ p.35 = La Russie a cessé de livrer du gaz à l’Ukraine ! p.37 = Congrès mondial du pétrole : pas de transition énergétique sans énergies fossiles p.39 = Dettes publiques : la banqueroute ou la révolution ? (Bruno Colmant) p.41 = LE BLOG DE PIERRE JOVANOVIC p.42 <> <> <> <> <> <> <> () <> <> <> <> <> <> <> VIDÉO du JOUR Olivier Delamarche : https://www.youtube.com/watch?v=fqow8WqHrmk (français, 18 minutes) <> <> <> Yves Cochet : Pétrole Apocalypse (livre) LES ARCHIVES DE CONTREINFO : 5 avril 2007 Nous vivons la fin du pétrole bon marché. Et les adaptations requises vont sérieusement bouleverser nos modes de vie. Cela ne sera pas un simple choc économique, mais la fin du monde tel que nous le connaissons, car nous devrons organiser la décroissance de la consommation de matières et d’énergie, tout en sauvegardant la solidarité. Yves Cochet a été ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement dans le gouvernement Jospin. Docteur en mathématiques et militant écologiste depuis trente ans, il est aujourd’hui député Vert de Paris. Note de lecture rédigée par Gwenaëlle Sauzet pour l’IRIS Yves Cochet jette un pavé dans la mare avec Pétrole Apocalypse, en abordant courageusement les problématiques futures de la crise pétrolière qui se profile. « Chaque jour qui passe nous rapproche d’un choc imminent que nous ignorons : la fin de l’ère du pétrole bon marché ». Elle aura duré cent cinquante ans, elle s’achève et constitue la trame de fond de l’ouvrage de l’ancien ministre de l’Environnement et actuel député de Paris. Bien sûr, écrit-il, il reste encore du pétrole mais il tend inexorablement à se raréfier, tout simplement car la demande est vraisemblablement sur le point de dépasser l’offre, et son mode de production va s’avérer de plus en plus onéreux. L’auteur nous parle d’un « triple choc » pétrolier qui aura lieu selon lui d’ici la fin de notre décennie et qui s’annonce de nature complètement différente de ceux de 1973 et de 1979. Les hausses successives du prix du baril de pétrole que nous subissons depuis quelques temps ne vont d’ailleurs pas le contredire. Et ce ne serait que le commencement, sans possibilité de retour en arrière. Selon l’auteur, la nouveauté de la situation actuelle tient en effet pour l’essentiel, à trois facteurs - géologique, économique et géopolitique - qui n’étaient pas présents jadis et qui contribuent à l’augmentation non seulement du prix du pétrole mais de toutes les énergies. C’est « la fin du monde tel que nous le connaissons » que s’évertue à nous présenter Yves Cochet et il décrypte pour nous tout au long de son ouvrage, et de manière argumentée, ce « choc » de civilisation qui nous guette, tant le pétrole s’est infiltré dans tous les secteurs. Nous serons obligés d’aller « moins vite, moins loin, moins souvent » et ce sera « plus cher », nous dit-il. L’accession aux biens et services sera de plus en plus difficile et l’inflation qui risque d’être très forte touchera bien entendu le transport, mais pas seulement, car le pétrole est partout : le tourisme, la chaîne agroalimentaire, les grandes entreprises transnationales - dont la production est aujourd’hui délocalisée -, les institutions internationales seront tous des secteurs qui seront frappés de plein fouet par la fin du pétrole bon marché. Bref, il va falloir relocaliser plutôt que mondialiser et ainsi aller totalement à l’encontre des tendances actuelles. Mais ce n’est pas tout, cette hausse tendancielle inéluctable du prix des hydrocarbures, ainsi que leur raréfaction, mènera, selon l’auteur, non seulement à des guerres civiles, mais aussi à de graves tensions internationales et guerres au Moyen-Orient. Devant cette description d’un avenir apocalyptique, ne vaudrait-il mieux pas économiser les réserves qui nous restent ?, demande l’auteur. Or, dans le même temps, il serait selon lui trop tard pour bien faire, à cause de nos comportements trop consuméristes, mais aussi de la frilosité des politiques à prendre des mesures forcément impopulaires car contraignantes. Mais il serait encore temps selon lui de réduire le choc en adoptant dès aujourd’hui une nouvelle vision de l’économie, l’auteur faisant la démonstration d’une « bio-économie » qui serait bien plus adaptée à la nouvelle donne mondiale, une économie de rationnement organisé et démocratique. Devant l’inéluctabilité du choc, seule la demi-solution de la sobriété immédiate pourrait réduire les effets dévastateurs du choc. Si les solutions développées par Yves Cochet semblent répondre à la situation qui se profile - autosuffisance locale et régionale, décentralisation géographique des pouvoirs, relocalisation économique et protectionnisme, planification concertée et rationnement -, on regrettera, et ce encore d’autant plus qu’il s’agit d’un écologiste, qu’il ne parle pas, ou très peu, des énergies renouvelables. Peut-être parce que l’auteur sous-estime le potentiel des gains d’efficacité énergétique et celui des technologies alternatives. Du coup, il dresse un tableau particulièrement austère de l’ère de l’après-pétrole, nous faisant réaliser que nous ne percevons qu’une infime partie des effets du pétrochoc. Instructif et argumenté, ce livre, empreint d’un cynisme et d’un fatalisme surprenant de la part d’un homme politique, nous met face aux réalités que nous ne voulons pas voir. Yves Cochet dépeint-t-il un avenir beaucoup plus noir que celui que nous aurons, ou livre-t-il une réflexion réaliste et lucide ? Quelle que soit la réponse, ce livre clair, doté d’une réflexion globale, nous fait comprendre qu’il faut réagir, et vite. Présentation de l’Editeur Les prix du pétrole flambent. Pourquoi ? Les explications courantes ne suffisent plus. Ne vivons-nous pas la fin du pétrole bon marché ? Ce problème peut bouleverser gravement nos modes de vie.Transports, agriculture, plastiques, vêtements, médicaments : le pétrole est partout. C’est pourquoi la hausse du prix des hydrocarbures ne sera pas un simple choc économique, ce sera : la fin du monde tel que nous le connaissons.Il est encore possible de repousser la date de cet événement et d’en limiter les effets par la mise en œuvre d’une sobriété nouvelle.Cela implique d’organiser la décroissance de la consommation de matières et d’énergie, tout en sauvegardant la solidarité, la démocratie et la paix. A ce prix, la transition sera moins douloureuse. La demande de pétrole va atteindre un record en 2014 BFM TV, A.D. avec agences Le 11/07/2013 L’Agence internationale de l’énergie a revu à la hausse sa prévision de demande de pétrole pour l’année en cours et prévoit une consommation record en 2014. Un signal positif pour l’économie mondiale? L’or noir devrait avoir de beaux jours devant lui. [Ah oui? Une demande qui augmente et une offre qui baisse ce sont de « beaux jours »???] Dans son rapport mensuel pour juin, publié ce jeudi 11 juillet, l’Agence internationale de l’énergie (AIE), a relevé sa prévision pour 2013, à 90,8 millions de barils par jour. L’agence publie également sa première prévision pour 2014, où la consommation de pétrole devrait atteindre un record. Le froid et le regain de l'économie tirent la demande Le mauvais temps a tiré vers le haut la consommation de pétrole durant le début 2013, avec une demande de 645.000 barils supplémentaires par jour au deuxième trimestre. Dans les pays de l’OCDE, "une météo inhabituellement froide pour la saison a déclenché une demande surprise, à un moment de l'année -le deuxième trimestre- où la demande atteint normalement son point bas", note l'agence. En 2014, la consommation devrait atteindre un nouveau record, avec 92 millions de barils par jour, selon les premières estimations de l’AIE. Cela représente une hausse de 1,2 million de barils par jour par rapport à 2013. L’agence énergétique justifie cette hausse par une amélioration prévue de l’économie mondiale. Mais attention, ces prévisions ne tiennent pas compte de la révision à la baisse de la croissance du PIB mondial par le FMI, intervenue en début de semaine. Selon le Fonds monétaire international, la croissance ne serait plus que de 3,8% en 2014, contre 4% annoncé auparavant. Les stocks de pétrole au plus haut en 2014 De son côté, mercredi 10 juillet, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait affirmé que la demande mondiale atteindrait 90,68 millions de barils en 2014, une hausse de 1,2% par rapport à 2013. Dans son rapport, l’Opep table également sur une reprise de l’économie mondiale, grâce aux besoins industriels des pays émergents, même si des "incertitudes" pèsent sur la Chine. Le rapport précise aussi que les stocks mondiaux de bruts devraient continuer à augmenter avec l’exploitation de nouvelles sources de pétroles non- conventionnels, comme le pétrole de schiste. L’Opep, qui comprend 14 pays, pourrait des parts de marché face aux Etats-Unis. Les tribulations d’un stock de cuivre en Chine 17 juin 2014 | Philippe Béchade | http://la-chronique-agora.com/stock-cuivre-chine/ ▪ Il ne se produit jamais rien de fâcheux le vendredi 13… tout au plus quelques anecdotes distrayantes. En voici donc une glanée au hasard des dépêches publiées par Reuters vendredi dernier et qui va nous éloigner de nos ridicules superstitions occidentales. Un spécialiste du négoce de matières premières baptisée Decheng (basé dans le port chinois de Quingdao) est soupçonné de s’être servi d’un même stock de 2 000 tonnes de cuivre, de 100 000 tonnes d’aluminium et de 200 000 tonnes d’alumine comme garantie pour obtenir une multitude de prêts bancaires recyclés dans des actifs financiers spéculatifs ou reconvertis en prêts à haut rendement sur les circuits bancaires parallèles (ce que nous avons pris l’habitude de désigner sous l’appellation shadow banking). Il s’agit d’une pratique courante chez les raffineurs, fondeurs, importateurs, et elle a longtemps été couverte par le laxisme des autorités de tutelle chinoises — qui auraient décidé de sévir dans le cadre de la campagne anti-corruption. Les stocks de métaux industriels sont couramment utilisés par les entreprises chinoises comme collatéral pour emprunter des dollars à un taux d’intérêt très bas auprès de banques occidentales (l’argent est prêté à un taux nettement plus avantageux que celui proposé par les banques locales). ▪ Que faire avec 745 000 tonnes de cuivre ? Alors que Pékin s’efforce de rationner depuis l’automne 2013 les liquidités qui gonflent la bulle immobilière (ce qui a nettement freiné le rythme des mises en chantier ces derniers mois), voilà que les importations de métaux bruts et de divers composants d’alliages ont bondi de 41% au cours des 12 derniers mois. Comme le secteur du bâtiment tourne au ralenti, comme l’industrie automobile est bridée par les restrictions d’immatriculation dans les grandes métropoles (les plaques sont de plus en plus souvent attribuées par tirage au sort), les stocks de métaux s’accumulent dans les entrepôts du Shanghai Future Exchange. Un exemple : les stocks de cuivre dans des entrepôts sous douanes avaient grimpé à 745 000 tonnes, approchant le record de 825 000 tonnes établi fin 2012. Cela fait beaucoup de cuivre n’est-ce pas ? Bon, cela ne représente en fait que 18 600 camions de 40 tonnes. Cela ne vous évoque toujours rien ? Et bien, disons qu’à raison de 25 mètres de longueur par camion, cela représente une petite file de… 465 kilomètres, soit la distance Paris- Strasbourg par l’itinéraire routier le plus direct. Et je vous rassure, le Shanghai Future Exchange n’est qu’une des nombreuses aires de stockage de métaux industriels sur le sol chinois ; comptez-en au moins autant pour la cité-Etat de Hong Kong et des métropoles industrielles comme Shangdong, Jiangsu, Guangdong (pour des quantités voisines de 100 000 tonnes). Du coup, cela représente effectivement beaucoup de camions de 25 mètres de long mis bout à bout — peut-être de quoi saturer le réseau autoroutier français entre Paris et Marseille ! Mais comme aligner des milliers camions remplis de cuivre ne sert à rien, il est beaucoup plus fructueux de laisser les lingots dans leurs entrepôts, de produire un certificat de détention et de le gager en l’échange de liquidités qui trouveront bien à s’employer utilement en attendant que Pékin se décide à mettre sur pied un nouveau plan de relance en faveur de l’immobilier ou du secteur automobile. ▪ Où les banques occidentales entrent en scène En imaginant (je ne fais rien d’autre… pure spéculation intellectuelle) que certaines personnes chargées de certifier les quantités et l’identité des détenteurs se trompent dans la saisie informatique des titres de propriété (sous l’effet de surprise créé par une épaisse liasse de billets trouvés dans une enveloppe abandonnée)… et voilà que le même stock de cuivre pourrait avoir été malencontreusement mis en nantissement auprès de plusieurs banques ignorant qu’elles sont victimes de la distraction passagère d’un fonctionnaire. Le genre de confusion que j’évoque aurait conduit Citic Resources — filiale d’un puissant conglomérat financier d’Etat chinois — à mandater la justice pour sécuriser ses stocks (mise sous séquestre) afin d’éviter qu’ils soient détournés par des emprunteurs temporairement à court de métal. En ce qui concerne les banques occidentales victimes de cette fraude… il y a le tout gratin de la profession, essentiellement des banques dites systémiques. Leur grande crainte, c’est que les prêts adossés à des garanties bidon soient un peu trop systématiques… et qu’au bout du compte, malgré des stocks pléthorique, elles découvrent qu’il y a pénurie de cuivre ! Pendant ce temps-là, le Premier ministre chinois Li Qekiang arrivait lundi soir à Londres pour discuter contrats (30 milliards de livres sterling de commandes à la clé) mais aussi et surtout de la fluidification des transactions en yuan à la City. La question des banques britanniques flouées en Chine a-t-elle été évoquée pour l’occasion ? J’en doute : ce n’est pas le genre de sujet trivial que l’on aborde au cours d’un dîner offert par la reine ! « Opération Fortitude ! » Charles Sannat 17 juin Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Je suis toujours dubitatif face à l’amnésie collective et à la sélectivité de nos mémoires. En cette période de commémoration du débarquement – je sais c’est passé, c’est pour cela qu’en tant que bon contrarien je peux désormais en parler –, il me semblait utile de rappeler l’existence de l’opération Fortitude qui était le volet « désinformation » mis en place par les gentils « Zalliés » afin de battre les méchants vilains « Zallemands ». Et NON !! Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Oui les « Zalliés » étaient gentils et oui les « Zallemands » étaient des méchants vilains, surtout les nazis. MAIS la guerre, en général, ce n’est jamais aimable. Il n’y a que nos grands « zalliés » les « Zaméricains » pour nous vendre le mythe de la guerre « propre »… pour eux, mais nettement moins pour les « zautres ». Ce que je veux vous montrer ici – et ce sera le but de cette petite démonstration qui s’appuie sur des faits historiques avérés, incontestables ET incontestés –, c’est que figurez-vous que les gentils « Zalliés » ont mis en place une opération d’intoxication d’ampleur jamais inégalée et qui, en réalité, sera la première opération moderne et de grande envergure de ce type. Comment dire… croire que nos dirigeants actuels feraient le même type de chose reviendrait à vous ranger immédiatement dans la catégorie « crétin » qui croit à la « théorie du complot », ce qui est l’insulte suprême pour faire taire tout débat entre gens sérieux. Mon objectif n’est donc pas de vous dire si telle ou telle « théorie » est vraie, si telle ou telle rumeur est fondée. Mon objectif est d’ouvrir un débat intellectuel en partant du principe que ce que nos gouvernants ont fait il y a 70 ans, ils peuvent bien continuer à le faire aujourd’hui, avec les moyens d’aujourd’hui et avec la compréhension de la psychologie humaine qui est désormais la nôtre et qui a grandement progressé pendant ces 70 dernières années. Les progrès dans les techniques de manipulation et de contrôle des masses ont été absolument phénoménaux. L’opération Fortitude Je vous livre ici, pour un gain de temps, le résumé et la synthèse de la page Wikipédia mais sachez que les informations données sont bien les bonnes. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’opération Fortitude (« Courage » en anglais) fut le nom de code collectif pour des opérations de désinformation et de diversion menées par les Alliés dans le but de : 1/ Cacher aux Allemands que le lieu du débarquement serait la Normandie, en leur faisant croire qu’il serait effectué ailleurs (Norvège ou Pas-de-Calais), 2/ Une fois celui-ci lancé, leur faire croire, afin de retarder l’arrivée des renforts allemands, que ce n’était qu’un débarquement de diversion, le véritable débarquement devant avoir lieu ailleurs. Fortitude fut la pièce maîtresse d’un ensemble plus large d’opérations de dissimulation appelées opération « Bodyguard » qui, elles, visaient à cacher aux Allemands l’ensemble des projets de débarquement alliés en Europe, dont ceux de Méditerranée. Élément que je rajoute : sachez que les ancêtres des services de renseignements actuels, qui ont vu jour en réalité pendant la Seconde Guerre mondiale, comptaient dans leurs rangs un nombre très élevé… de banquiers quasiment tous issus des meilleures écoles et universités anglo-saxonnes. Leur cynisme a fait des merveilles dans les services secrets. Reprenons, en gros il fallait faire croire aux méchants Zallemands que le débarquement n’aurait pas lieu en Normandie mais dans l’endroit le plus logique pour une telle opération, le Pas-de-Calais, beaucoup plus proche des côtes anglaises. Pour les Alliés, cela permettrait d’une part de débarquer avec le moins de pertes possibles et surtout de consolider une tête de pont avec le devoir de recevoir frontalement la contre-offensive allemande avec tous les renforts germaniques disponibles. Pour réussir cette opération, il y a eu des choses plutôt cocasses et presque drôles, comme la création d’unités fantômes sur le sol anglais et écossais, grâce à la mise en place de leurres et d’une activité radio intense. La photo qui illustre cet article est celle d’un char en caoutchouc : en fait, c’est juste un gros ballon gonflable destiné à tromper les reconnaissances aériennes ennemies. C’était le Général Patton qui officiellement commandait ce faux corps d’armée, avec un faux État-major, de fausses infrastructures et en plus des chars gonflables (fabriqués par Goodyear et Goodrich) ou de l’artillerie en bois, jusqu’aux badges d’épaule des « ghost divisions » créées pour la circonstance, ils entretenaient même une activité radio-électrique intense. En clair, ils échangeaient à longueur de journée des messages radio bidons destinés évidemment à être écoutés par les vilains Zallemands. Les Allemands disposaient d’environ 50 agents secrets en Grande-Bretagne. La plupart avaient été localisés, arrêtés puis retournés par le service de contre-espionnage anglais. La teneur des messages qu’ils envoyaient à leurs

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Yves Cochet jette un pavé dans la mare avec Pétrole Apocalypse, en abordant .. En cette période de commémoration du débarquement – je sais.
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