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Vie, œuvre et carrière de Jean-Antoine Morand, peintre et architecte à Lyon au XVIII siècle PDF

500 Pages·2012·18.78 MB·French
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Preview Vie, œuvre et carrière de Jean-Antoine Morand, peintre et architecte à Lyon au XVIII siècle

Université Lumière-Lyon 2 ED 483 ScSo Faculté de géographie, histoire, histoire de l’art et tourisme Département d’histoire de l’art Vie, œuvre et carrière de Jean-Antoine Morand, e peintre et architecte à Lyon au siècle XVIII par Sylvain Chuzeville Thèse de doctorat en histoire de l’art dirigée par Philippe Bordes, présentée et soutenue publiquement le 22 juin 2012 devant un jury composé de : Philippe Bordes, professeur d’histoire de l’art moderne, université Lumière Lyon 2-LARHRA CNRS UMR 5190, directeur ; Alexandre Gady, professeur d'histoire de l’art moderne, université de Nantes, rapporteur ; Marie-Félicie Pérez, professeur honoraire d’histoire de l'art moderne, université Lumière Lyon 2, ancien directeur ; Pierre Pinon, professeur, ENSA de Paris-Belleville-IPRAUS, rapporteur ; Pierre Reynard, Associate Professor of History, Western University, London, Ontario (Canada). Université Lumière-Lyon 2 ED 483 ScSo Faculté de géographie, histoire, histoire de l’art et tourisme Département d’histoire de l’art Vie, œuvre et carrière de Jean-Antoine Morand, e peintre et architecte à Lyon au siècle XVIII par Sylvain Chuzeville Thèse de doctorat en histoire de l’art dirigée par Philippe Bordes, présentée et soutenue publiquement le 22 juin 2012 devant un jury composé de : Philippe Bordes, professeur d’histoire de l’art moderne, université Lumière Lyon 2-LARHRA CNRS UMR 5190, directeur ; Alexandre Gady, professeur d'histoire de l’art moderne, université de Nantes, rapporteur ; Marie-Félicie Pérez, professeur honoraire d’histoire de l'art moderne, université Lumière Lyon 2, ancien directeur ; Pierre Pinon, professeur, ENSA de Paris-Belleville-IPRAUS, rapporteur ; Pierre Reynard, Associate Professor of History, Western University, London, Ontario (Canada). Table  des  matières Avant-propos .................................................................................................................7 Remarques diverses........................................................................................................9 Une identité à recomposer 11 Des débuts de peintre, décorateur et homme de théâtre 23 CHOISIR LA CARRIÈRE DES ARTS ..........................................................................................23 Regards sur les années d’apprentissage...........................................................................23 Dessiner pour vivre.........................................................................................................31 « TOUT CE QUI DÉPEND DE LA PEINTURE, EXCEPTÉ LE PORTRAIT »........................................38 Les caractéristiques de l’atelier : clientèle, motifs, organisation du travail.......................40 Principales réalisations...................................................................................................70 LES ARTS DE LA SCÈNE........................................................................................................80 Aspects de la représentation............................................................................................83 Architecture de l’espace scénique...................................................................................96 1759, ANNÉE CHARNIÈRE...................................................................................................103 Projet pour l’entrée de Louis XV à Lyon.......................................................................105 Construire un premier immeuble...................................................................................113 Rome contre Parme : voir l’Italie..................................................................................122 Un architecte lyonnais 151 LES TERMES D’UNE CARRIÈRE............................................................................................151 Faire carrière entre Lyon et Paris..................................................................................151 « La réputation d’architecte »........................................................................................213 L’EMBELLISSEMENT DE LYON............................................................................................286 Prémices.......................................................................................................................287 La ville ronde...............................................................................................................301 « L’avenir nous jugera » 341 Annexes.....................................................................................................................347 Mémoire à Jacques Le Clerc de La Verpillière, prévôt des marchands, à propos de la place de voyer de la ville (1771).............................................................................................347 Mémoire « au Roy » pour être admis dans l’ordre de Saint-Michel (1789)....................349 Notes des principaux faits qui ont accompagnés la vie d’un artiste (1793).....................353 Lettre du 11 août 1765 à M. de M… contenant les faits relatifs à l’acquisition d’un pré voisin à ceux de l’hôpital de l’Hôtel-Dieu de Lyon acquis par le Sr Morand du Sr Deschamps....................................................................................................................355 Notes originales sur le pont de bois sur le Rhône (1766)...............................................362 Projet d’un plan général de la Ville de Lyon présenté à messieurs les Prévôt des Marchands et Échevins de Lyon par leur très humble et très obéissant serviteur, Morand architecte. 1766.............................................................................................................364 Lettre à Dussaussoy sur les embellissements de Lyon (1767)........................................383 Table chronologique...................................................................................................387 Bibliographie .............................................................................................................389 Illustrations................................................................................................................409 Avant-­‐propos Cette thèse est issue d’un travail de recherche entamé en 1997 sous la direction de Marie-Félicie Pérez, professeur d’histoire de l’art à l’université Lumière-Lyon 2, spécialiste de l’art du XVIIIe siècle. À cette époque, Madame Pérez avait affiché dans le couloir du département d’histoire de l’art une liste de sujets de maîtrise concernant différents aspects de la vie et de l’œuvre de Jean-Antoine Morand, sur la base du fonds Morand de Jouffrey déposé aux Archives municipales de Lyon. Je lui suis donc reconnaissant de m’avoir plutôt fait confiance pour une recherche doctorale de type monographique. Ce travail s’étant indûment prolongé, je crois utile de donner un aperçu des circonstances qui expliquent cela. Je soutins un mémoire de DEA en juin 1998, à l’époque où le DEA existait encore, puis, à compter de l’automne suivant, passai dix mois sous les drapeaux, à une époque où il existait encore un service national. À mon retour à la vie civile, j’eus la chance et l’honneur d’obtenir, pour trois ans, une allocation de recherche. Cela me permettait de travailler sereinement mais, par malchance, il se fit que les Archives municipales de Lyon, où se trouvait – et se trouve encore – l’essentiel de ma matière, fermèrent pour un an afin de permettre leur déménagement du palais Saint-Jean au nouveau bâtiment aménagé pour elles « derrière les voûtes ». Cela contraria mon avancée. Les recherches menées dans divers autres centres dignes d’intérêt ne donnèrent que peu de résultats, ce qui confirmait, pour autant que cela fût nécessaire, l’intérêt tout particulier du fonds Morand de Jouffrey. Madame Perez partant en retraite en 2001, j’eus l’occasion de lui rendre hommage par le biais d’une communication consacrée au rôle de l’estampe dans la carrière de Morand, reprise dans le mélange publié en son honneur. Malheureusement, je ne fus pas – et le déplore – en mesure d’achever durant son éméritat. Au terme des trois ans d’allocation, je fus admis au concours de conservateur d’État des bibliothèques et décidai, pour des raisons personnelles, d’en accepter immédiatement le bénéfice, à commencer par dix-huit mois de formation à l’Enssib (École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques, à Villeurbanne). Le travail de recherche en cours étant reconnu par l’école et inclus dans le cursus, j’eus la possibilité d’y consacrer une journée par semaine ; je pus surtout consacrer la moitié d’un stage de trois mois au sein de la bibliothèque du CCA (Centre canadien d’architecture, à Montréal) à mes propres recherches. À l’issue de cette période, je soutins ce qui est devenu la première partie de ma thèse 7 devant un jury composé de Mesdames Pérez et El-Walkil, maître d’enseignement et de recherche à la Faculté des Lettres de l’Université de Genève. En 2004, la naissance de mon premier enfant coïncida avec la prise de mon premier poste de conservateur, à la Bibliothèque municipale d’Avignon. Ce fut le début d’une période peu propice à un travail soutenu. Je participai néanmoins au colloque Claude Nicolas Ledoux et le livre d’architecture en français organisé en 2005 par Daniel Rabreau à Paris, et considérai cela comme un aiguillon. Je tiens aussi à remercier Werner Oechslin, dont les encouragements prodigués à cette occasion, m’ont été précieux. Du point de vue méthodologique, il est cependant un point sur lequel je ne peux que me féliciter d’avoir tant tardé : celui du développement de la documentation électronique. Je me souviens que, lors de mes premiers pas de chercheurs, le catalogue de la bibliothèque du département d’histoire de l’art de l’université n’était pas encore informatisé ; que l’on consultait la Bibliographie de l’histoire de l’art dans des volumes imprimés épais et malcommodes. Ces dernières années, par exemple, l’utilisation de la base Jstor m’a permis de notablement enrichir ma réflexion. Et, malgré tous les reproches que lui font chercheurs et bibliothécaires, je m’en voudrais de ne pas citer Google livres dont la richesse protéiforme, liée à une interface commode, m’a permis d’éclairer bien des points, en accédant à des ouvrages et des articles dont je n’aurais jamais eu connaissance autrement. La rédaction de la thèse dans l’état où je la présente aujourd’hui m’a occupé durant un peu plus de deux ans, de juin 2009 à novembre 2011. Je remercie Mme Jacobi, ancienne directrice de la bibliothèque de l’université Paul-Cézanne (Aix-Marseille 3), où j’étais en poste, pour ses encouragements et son soutien concret. Je remercie aussi les collègues à qui j’avais annoncé mon intention d’achever de ne m’avoir pas permis d’oublier ! Je remercie aussi ma femme Nathalie pour sa patience. Je remercie Julie Delaporte d’avoir relu mon texte dans son intégralité, et son ami Olivier, correcteur professionnel, pour ses conseils. Il va de soi que toutes les coquilles qui subsistent sont de mon fait. Pour finir, je remercie bien sûr le professeur Bordes, ayant succédé à Madame Pérez au sein de mon alma mater, d’avoir bien voulu se charger de l’aboutissement de ce travail. 8 Remarques  diverses   Le nom Morand de Jouffrey n’est pas porté par Jean-Antoine Morand mais pris par son fils en 1785 lors de sa prise de fonction de procureur du roi et perpétué par sa descendance (Jean Morand, issu de la noblesse de robe, avait épousé Élisabeth de Jouffrey en 1640). Jean-Antoine Morand épouse Antoinette Levet en janvier 1759. Nous avons choisi d’appeler cette dernière Levet-Morand, du nom dont elle signait parfois ses lettres. Depuis la fin du XVIe siècle, la ville de Lyon est dirigée par un Consulat élu, composé d’un prévôt des marchands et de quatre échevins, renouvelés tous les deux ans. A partir de 1764, il existe en outre une assemblée des notables renouvelée annuellement, composée des membres du Consulat, de douze conseillers de ville et dix-sept habitants de la ville. Toutes ces fonctions sont électives. Le siège du Consulat est l’Hôtel de Ville, situé place des Terreaux. La généralité est une circonscription administrative placée sous l’autorité d’un intendant représentant de l’autorité royale plus particulièrement chargés des finances, de la justice et de la police. La généralité du lyonnais comprend trois provinces : le Lyonnais, le Forez et le Beaujolais. Le siège de l’intendance se trouve place Bellecour. À ladite généralité correspond un gouvernement militaire territorial placé sous l’autorité d’un gouverneur dont la résidence est au château de Pierre-Scize et le siège place du Gouvernement (quartier Saint-Jean). Les juridictions sont les suivantes, classées par ordre croissant d’importance : - la sénéchaussée ; - le présidial ; - la cour des monnaies. Le nom complet de l’Hôtel-Dieu de Lyon, fondé au XIIe siècle, est le suivant : hôpital de Notre- Dame de la Pitié du Pont-du-Rhône. Celui-ci est dirigé par un bureau composé d’un nombre variable de recteurs ou administrateurs ; on parle aussi de son administration. On appelle aujourd’hui Vieux-Lyon l’ensemble des quartiers disposés sur la rive droite de la Saône, au pied de la colline de Fourvière : Saint-Georges au sud, Saint-Jean au centre, Saint- Paul au nord. Dans notre texte, nous appelons vieille ville ce que Morand appelle tout simplement la ville, à savoir l’ensemble des quartiers existant au milieu du XVIIIe siècle, sur les deux rives de la Saône et sur la rive droite du Rhône. Le pont de pierre est un pont de la Saône construit au XIe siècle au niveau de l’église Saint- Nizier (rive droite). Il est aussi connu sous le nom de pont du Change du fait de la construction de la loge du change au XVIIe siècle (rive gauche). 9 Le pont construit par Morand sur le Rhône est rapidement connu sous le nom de l’architecte : il existe encore aujourd’hui un pont Morand. Pour notre part, nous avons privilégié le vocable originel de pont Saint-Clair afin d’éviter un trop grand nombre de répétition du patronyme Morand. Dans le contexte de cette recherche, le mot « théâtre » est polysémique. Au XVIIIe siècle, il désigne exclusivement la scène, non l’édifice dans son ensemble. Les deux sens sont usités dans le texte et l’on a fait en sorte que le contexte soit toujours explicite. En ce qui concerne le théâtre construit par Soufflot, on a parfois utilisé l’expression traditionnelle « salle des spectacles ». Dans les citations tirées des documents du fonds Morand de Jouffrey, orthographe et ponctuation ont été remaniées afin de faciliter la lecture. La plupart des abréviations ont été développées. Les graphies caractéristiques de l’époque ont néanmoins été conservées, par exemple : enfans, sentimens, connoisseur, etc. Même remarque pour la conjugaison de l’imparfait : tu avois, c’étoit, etc. Les références desdits documents sont données d’après l’Inventaire provisoire des papiers Morand de Jouffrey rédigé par Jeanne-Marie Dureau et publié en 1994. Mesures utiles Toise de Lyon : 2,57 m Pied de Lyon : 34,25 cm Pouce de Lyon : 2,85 cm Ligne de Lyon : 0,24 cm Aune : 1,19 m 10

Description:
saisissants, d'anecdotes apocryphes et d'enchaînements fictifs qui tendent à idéaliser l'existence et la Ce transfert est favorisé par le fait que les architectures en question ne sont pas thermique et étanchéité725. Par la suite
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