ebook img

Université Bordeaux I Masters CSI et Théorie du Signal Année 2008-2009 Analyse de Fourier PDF

138 Pages·2009·1.44 MB·French
by  
Save to my drive
Quick download
Download
Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.

Preview Université Bordeaux I Masters CSI et Théorie du Signal Année 2008-2009 Analyse de Fourier

Université Bordeaux I Masters CSI et Théorie du Signal Année 2008-2009 Analyse de Fourier J.Esterle Table des matières 1 L’intégraledeLebesgue 1 1.1 Ensemblesmesurables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 1.2 Constructiondel’intégraledeLebesgue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 1.3 Deuxrésultatsfondamentaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 1.4 ExercicessurleChapitre1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 2 LatransforméedeFourier 13 2.1 TransforméedeFouriersurL1(R) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 2.2 TransforméedeFouriersurL2(R) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 2.3 ExercicessurleChapitre2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 3 Groupes,Anneaux,Corps 23 3.1 Groupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 3.2 Groupescycliques,groupesquotient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 3.3 Anneaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 3.4 Corps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 3.5 CalculsdansZ/nZsousMUPAD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 3.6 ExercicespourleChapitre3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 4 Unpeud’arithmétique 33 4.1 LadivisionduCM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 4.2 ApplicationsduthéorèmedeBezout . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 4.3 Lethéorèmechinois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 4.4 Décompositionenproduitdenombrespremiers . . . . . . . . . . . . . . . 39 4.5 ArithmétiquesousMUPAD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 4.6 ExercicespourleChapitre4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 5 TransforméedeWalsh 47 5.1 MatricesettransforméedeWalsh . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 5.2 TransforméedeWalshrapide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 5.3 Applicationauxfonctionsbooléennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 5.4 ApplicationsdelatransforméedeWalshàlacompressiondesignaux1-D . 56 5.5 ApplicationsdelatransforméedeWalshàlacompressiondesimages . . . 65 3 4 TABLEDESMATIÈRES 5.6 ExercicessurleChapitre5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 6 TransforméedeFourierdiscrète 71 6.1 DéfinitiondelatransforméedeFourierdiscrète . . . . . . . . . . . . . . . 71 6.2 Convolutioncycliqueetconvolutionacyclique . . . . . . . . . . . . . . . . 73 6.3 FFTendécimationtemporelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 6.4 FFTendécimationfréquentielle: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 6.5 ApplicationsdelaFFTaucalculdeproduitsdepolynômesoud’entiers . . 77 7 EtudegénéraledelatransformationdeFourier 79 7.1 Groupeduald’ungroupelocalementcompactabélien . . . . . . . . . . . . 79 7.2 MesuredeHaarettransformationdeFourier,théoriegénérale . . . . . . . 85 7.3 FormuledePlancherel-Parsevaletformuled’inversiondeFourier . . . . . 87 7.4 TransformationdeFouriersurladroite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89 7.5 SériesdeFourierettransformationdeFouriersurlecercle . . . . . . . . . 90 7.6 TransformationdeFouriersurlesgroupesabéliensfinis . . . . . . . . . . . 93 7.7 ExercicessurleChapitre7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 8 Echantillonnage,principesd’incertitudeetthéorèmedeShannon 101 8.1 Leprinciped’incertitudepourlatransformationdeFouriersurR . . . . . . 101 8.2 Leprinciped’incertitudediscret . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103 8.3 LaformulesommatoiredePoisson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104 8.4 LaformuledePoissondiscrète . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106 8.5 Lethéorèmed’échantillonnagedeShannon . . . . . . . . . . . . . . . . . 107 9 Annexe1:Unpeud’analysecomplexe 111 9.1 Propriétésélémentairesdessériesentières . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111 9.2 Exercicespourl’annexe1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 10 Annexe2:EspacesdeHilbert 117 10.1 Orthogonalité,produitscalaire,produithermitien . . . . . . . . . . . . . . 117 10.2 AlgorithmedeGram-Schmidt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 10.3 Exemplesd’espacesdeHilbert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 10.4 Exercicespourl’annexe2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 Chapitre 1 L’intégrale de Lebesgue 1.1 Ensembles mesurables On rappelle brièvement la construction de l’intégrale de Riemann. Soit f une fonction bornée à valeurs réelles définie sur un intervalle fermé borné [a,b] de R, et soit l’en- P semble des partitions de [a,b], c’est à dire l’ensemble des suites finies σ = (x ,...,x ) 0 n tellesquea = x < x < ... < x = b.Siσ estunepartitionde[a,b]onpose 0 1 n n 1 − M (f) = (x x )sup f(x) σ i+1 − i xi≤x≤xi+1 i=0 ! n 1 − m (f) = (x x )inf f(x). σ i+1 − i xi≤x≤xi+1 i=0 ! On vérifie que m (f) M (f) pour σ,τ . On dit que la fonction f est intégrable σ τ ≤ ∈ P ausensdeRiemannsisup m (f) =inf M (f),etdanscecasonpose σ σ σ σ ∈P ∈P b f(t)dt =sup m (f) =inf M (f) a σ σ σ σ ∈P ∈P Les fonctions continu"es sur [a,b] et les fonctions bornées et monotones sur [a,b] sont intégrablesausensdeRiemann. Sif estcontinuesurunintervalleI deRetsix0 I,alorslaformule ∈ x F(x) = f(t)dt #x0 définituneprimitivedeF surI,c’estàdirequeF (x) = f(x)pourtoutxintérieuràI, $ que la dérivée à droite de F en a est égale à f(a) si I possède un plus petit élément a, et que la dérivée à gauche de F en b est égale à f(b) si I possède un plus grand élément b (et lafonctionF estl’uniqueprimitivedef surI tellequef(x ) = 0). 0 Rappelons également que si f est continue sur un intervalle fermé borné [a,b], on peut b utiliserlessommesdeRiemannpourcalculer f(t)dtgrâceàlaformulesuivante: a " 1 2 CHAPITRE1. L’INTÉGRALEDELEBESGUE (1.1) lim b a n f(a+kb a) =lim b a n f(a+kb a) = bf(t)dt. n + −n k=0 −n n + −n k=1 −n a → ∞ → ∞ $ $ " Cetteformule,baséesurladéfinitiondel’intégraledeRiemann,amèneàlaméthodedes rectangles. Nous renvoyons au cours d’Analyse Numérique de X.Fischer[?] pour plus de détailssurlesméthodesnumériquesdecalculd’intégrales(méthodedestrapèzes,méthode deSimpson,etc...). Lathéoriedel’intégraledeRiemannprésentedesinconvénients. Premierinconvénient(pourMathématiciens) f(x) = 0 si x Q, 0 x 1 Posons ∈ ≤ ≤ f(x) = 1 si x / Q, 0 x 1 % ∈ ≤ ≤ La fonction f n’est pas intégrable sur [0,1] car tout intervalle ouvert non vide de R contient à la fois des rationnels et des irrationnels et avec les notations précédentes on a m (f) = 0 et M (f) = 1 pour toute partition σ de [0,1]. Pourtant, intuitivement, l’en- σ σ semble des nombres rationnels est négligeable par rapport à l’ensemble des nombres irra- tionnels (les nombres rationnels sont ceux dont le développement décimal est périodique) etonaenviededirequel’intégraledecettefonctionf sur[0,1]existeetestégaleà1. Autresinconvénients(plussérieux) Pour travailler sur des intervalles non bornés ou avec des fonctions non bornées on est obligé de faire des passages à la limite (intégrales généralisées) souvent peu commodes, et il arrive dans les applications qu’on soit amené à intégrer des fonctions trop irrégulières pourêtreintégrablesausensdeRiemann.C’estlecaspourcertainesfonctionspériodiques définies"presquepartout"parlaformule + ∞ f(t) = a + a cos(nt)+b sin(nt), 0 n n n=1 ! où (a ) et (b ) sont deux suites de réels telles que les séries a 2 et b n2ns≥o0ientconnvne≥rg0entes. n≥0| n| n 1| n| $ ≥ $ Une réponse à ces questions à été donnée au tout début du siècle dernier par H.Lebesgue dans sa thèse : c’est l’intégrale de Lebesgue, qui permet d’intégrer une classetrèsvastedefonctions. Le point de départ consiste à "mesurer les ensembles", c’est à dire à définir la "lon- gueur" de sous-ensembles très généraux de R. La mesure d’un ensemble E sera notée m(E).Oncommencepardéfinirm(E)pourlesensembleslesplussimples(aveclaconven- tiona+ = + pourtouta [0,+ ]). ∞ ∞ ∈ ∞ 1.1. ENSEMBLESMESURABLES 3 1)SiE estfiniouvide,m(E) = 0. 2)SiE estunintervallenonborné,m(E) = + . ∞ 3)SiE estunintervallebornédelaforme[a,b],[a,b[,]a,b]ou]a,b[,m(E) = b a. − 4) Si E = I est une réunion finie d’intervalles disjoints, on pose m(E) = 1 n k n ∪ ≤ ≤ m(I ). 1 n k n 5≤) S≤i E = I est une réunion d’une suite d’intervalles disjoints, on pose m(E) = n 1 n $ ∪ ≥ m(I ),cequifaitquem(E) = + siundesintervallesI estnonborné,ousitous n 1 n ∞ n lesi≥ntervallesI sontbornésetsilasérie m(I )estdivergente. n n 1 n $ ≥ $ Rappelons qu’un ensemble non vide E R est dit ouvert si pour tout x E il existe ⊂ ∈ δ > 0telque]x δ,x+δ[ E.L’ensemblevideestouvertparconvention,etonditqu’un − ⊂ ensembleF Restfermésisoncomplémentaireestouvert. ⊂ On peut montrer que tout ensemble ouvert non vide E peut s’écrire sous la forme E = I ,où(I ) estunesuitefinieouinfinied’intervallesouvertsdisjoints.Lesformules1), n n n n ∪ 4),et5)permettentalorsdedéfinirm(E)pourtoutsousensembleouvertE deR. On dira qu’un sous-ensemble de R est borné s’il est contenu dans un intervalle fermé bornédeR.SoitmaintenantF unfermébornédeR.IlexisteN 1telqueF ] N,N[. ≥ ⊂ − SoitE lecomplémentairedeF dans] N,N[.AlorsE estouvert.Onpose − m(F) = m(] N,N[) m(E) = 2N m(E). − − − Definition1.1.1. 1) On dit qu’un ensemble borné A R est mesurable au sens de Lebesgue s’il existe ⊂ unesuite(En)n 1d’ouvertsdeRcontenantAetunesuite(Fn)n 1defermésdeRcontenus ≥ ≥ dansAtelsquelim m(E ) = n + n → ∞ lim m(F ),etdanscecasonpose n + n → ∞ m(A) = lim m(E ) = lim m(F ). n + n n + n → ∞ → ∞ 2) On dit qu’un ensemble non borné B R est mesurable au sens de Lebesgue si ⊂ B ] n,n[estmesurableausensdeLebesguepourn 1,etdanscecasonpose ∩ − ≥ m(B) = lim m(B ] n,n[). n + → ∞ ∩ − Notons que dans la partie 2) de la définition on peut bien sûr obtenir m(B) = + . ∞ Dans la partie 1) de la définition on peut supposer que la suite (E ) est décroissante et n n 1 ≥ que la suite (F ) est croissante (il suffit pour cela de remplacer E par E et n n 1 n 1 m n m ≥ ∩ ≤ ≤ F par F ).Onvérifiebienentenduquelavaleurdem(F)nedépendpasduchoix n 1 m n m ∪ ≤ ≤ dessuites(E ) et(F ) . n n 1 n n 1 ≥ ≥ Onalespropriétéssuivantes (1.2)SiAestmesurable,alorslecomplémentairedeAestmesurable. (1.3) Si (A ) est une suite d’ensembles mesurables, alors A et A sont n n 1 n 1 n n 1 n ≥ ∪ ≥ ∩ ≥ mesurables. 4 CHAPITRE1. L’INTÉGRALEDELEBESGUE (1.4) Si (A ) est une suite croissante d’ensembles mesurables, alors m( A ) = n n 1 n 1 n ≥ ∪ ≥ lim m(A ). n + n → ∞ (1.5)Si(A ) estunesuitedécroissanted’ensemblesmesurables,ets’ilexisten 1 n n 1 0 ≥ ≥ telquem(A ) < + ,alorsm( A ) =lim m(A ). n0 ∞ ∩n≥1 n n→+∞ n D’autre part la mesure de Lebesgue est invariante par translation : si E R est ⊂ mesurable,alorsm(Ea) = m(E)pourtouta R,oùEa := x a x E. ∈ { − } ∈ On peut se demander si tous les sous-ensembles de R sont mesurables. Le système d’axiomes usuel est appelé ZF, du nom de Zermelo et Fraenkel. On peut y adjoindre l’axiomeduchoix,quis’enoncecommesuit: Soit X un ensemble quelconque, et soit (X) l’ensemble des parties non vides de X. P Alorsilexisteuneapplicationφ : (X) X tellequeφ(A) A A (X). P → ∈ ∀ ∈ P Danslesystèmed’axiomesZFC(axiomesdeZermelo-Fraenkelauquelonadjointl’axiome du choix), on peut construire des parties de R qui ne sont pas mesurables au sens de Le- besgue. C’est pourquoi Lebesgue n’aimait pas cet axiome, par contre fort apprécié à la même époquepar le grand MathématicienEmile Borel. En faiton peut fairece qu’on veut envertud’unrésultatdulogicienR.Solovay,del’UniversitédeBerkeley. Théorème 1.1.2. (Solovay,1965) L’axiome "Tout sous-ensemble de R est mesurable au sensdeLebesgue"estconsistentavecZF. Cecisignifiequ’ajouteràZFcetaxiomenemènerapasàunecontradictionquineserait pasdéjàdansZF(lefaitqueZFestnoncontradictoireestindémontrable...). On retiendra de cette discussion qu’ il n’y a aucun moyen explicite de construire des parties non mesurables de R. Un ingénieur peut donc s’abriter derrière le théo- rème de Solovay et considérer que tout sous-ensemble de R est mesurable au sens de Lebesgue. 1.2 Construction de l’intégrale de Lebesgue Definition 1.2.1. On dit que f : R R est mesurable si f−1(E) := x R f(x) E → { ∈ | ∈ } est mesurable pour tout ouvert E de R. On définit de même les fonctions mesurables à valeursdansC. La somme, le produit, le sup et l’inf de deux fonctions mesurables sont mesurables. On vérifiequetoutelimitesimpled’unesuitedefonctionsmesurablesestmesurable:sif est n mesurablepourn 1,etsif(x) =lim f (x)pourtoutx,alorsf estmesurable. n + n ≥ → ∞ 1.2. CONSTRUCTIONDEL’INTÉGRALEDELEBESGUE 5 Enfaitilrésultedesremarquesprécédentesqu’ilestimpossibledeconstruireunefonc- tion non mesurable de manière explicite, et un ingénieur peut donc s’abriter derrière le théorème de Solovay et considérer que toute fonction à valeurs réelles ou complexes définiesurRestmesurable. SiE R,onposeχE(x) = 1six E,χE(x) = 0six = E.Onditqu’unefonctionf ⊂ ∈ + estunefonctionenescaliers’ilexisteunefamillefinieE ,...,E d’ensemblesmesurables 1 p demesurefinieetunefamillec ,...,c deréelstelsquel’onait 1 p f = c χ . 1 k p k Ek ≤ ≤ Uncalculélémentairemontrequel’on$peuttoujourssupposerquelesensemblesE ,...,E 1 p sont disjoints deux à deux. Si f = 1 k pckχEk est une fonction en escalier sur R, on pose ≤ ≤ $ f(t)dt = c m(E ). R 1≤k≤p k k " $ Definition 1.2.2. Soit f : R [0,+ [ une fonction mesurable positive, et soit (fn)n 1 → ∞ ≥ une suite croissante de fonctions positives en escalier telle que f(x) = lim f (x) n + n → ∞ pourtoutx R.Onpose ∈ f(t)dt = lim f (t)dt [0,+ ]. n + n → ∞ ∈ ∞ #R #R Onditquelafonctionf estintégrablesi f(t)dt < + . R ∞ Il faut évidemment vérifier qu’il existe bi"en une suite (f ) de fonctions positives en n n 1 ≥ escaliertellequef(x) = limn + fn(x)pourtoutx R,etquelavaleur(finieouinfinie) → ∞ ∈ delim f (t)dtestindépendanteduchoixdelasuite(f ) .Nousadmettronsces n + n n n 1 → ∞ R ≥ résultats. " Definition1.2.3. 1) Soit f : R R une fonction mesurable. On dit que f est intégrable quand f est → | | intégrable,etdanscecasonpose f(t)dt = f+(t)dt f (t)dt, − − #R #R #R oùf+(t) = max(f(t),0)etf−(t) = max( f(t),0)pourt R. − ∈ 2)Soit f : R C une fonction mesurable. On dit que f est intégrable quand f est → | | intégrable,etdanscecasonpose f(t)dt = Re(f)(t)dt+i Im(f)(t)dt. #R #R #R 6 CHAPITRE1. L’INTÉGRALEDELEBESGUE Remarquons que l’intégrale de Lebesgue est invariante par translation : si f est inté- grable,onapourtouta R ∈ f(t a)dt = f(t)dt. − #R #R Onvamaintenantdéfinirunenotiond’intégrationsurunensemblemesurable. Definition 1.2.4. Soit E R un ensemble mesurable, soit f : E C une fonction et soit ˜ ⊂ ˜ → ˜ f : R C l’extension de f à R définie par les formules f(x) = 0 si x / E, f(x) = f(x) → ∈ six E. ∈ ˜ On dit que f est mesurable sur E si f est mesurable, et on dit que f est intégrable sur ˜ E sif estintégrablesurR.Danscecasonpose ˜ f(t)dt = f(t)dt #E #R On a des propriétés analogues à celles de l’intégrale de Riemann, par exemple la linéa- rité : si f et g sont intégrables sur E, alors λf +µg est intégrable sur E pour λ,µ C et ∈ ona (1.6) (λf(t)+µg(t))dt = λ f(t)dt+µ g(t)dt. E E E " " " On a également un analogue de l’inégalité de Cauchy-Schwartz : Si f et g sont mesu- rables sur E, et si f 2 et g 2 sont intégrables sur E, alors fg est intégrable sur E et on | | | | a (1.7) f(t)g(t)dt f(t) 2dt g(t) 2dt. E ≤ E| | E| | ’ ’ &" & " " On dira que d&eux fonctions&f et g sont égales presque partout sur un ensemble mesu- rableE sionalaconditionsuivante (1.8) L’ensemble x E f(x) = g(x) estdemesurenulle. { ∈ | + } Pus généralement on dira qu’une propriété est vraie presque partout si elle est vérifiée surlecomplémentaired’unensembledemesurenulle. Ondéduitdeladéfinitiondel’intégraledeLebesguequel’onalapropriétésuivante Proposition1.2.5. Soitf unefonctionintégrablesurunensembleE.Siunefonctiong est égaleàf presquepartoutsurE,alorsg estintégrablesurE etona f(t)dt = g(t)dt. #E #E

Description:
7.2 Mesure de Haar et transformation de Fourier, théorie générale . 85. 7.3 Formule de Plancherel-Parseval et formule d'inversion de Fourier .
See more

The list of books you might like

Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.