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UNE TRES BONNE ANNEE (SERIE WES PDF

196 Pages·2014·0.92 MB·French
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U T B A É P L NE RÈS ONNE NNÉE CRIT PAR ATRICIA OGAN TOUS DROITS RÉSERVÉS : Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite, stockée dans un système d’extraction ou transmise, sous quelque forme que ce soit ou par n’importe quel autre moye, sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur, ni être distribué sous toute autre forme que celle dans laquelle il est publié et sans être dans un état similaire, cette condition étant imposable à l’acquéreur subséquent. Votre achat est non remboursable et ne vous permet qu’une copie légale de cette œuvre pour votre propre usage personnel. Vous n’avez pas le droit de revendre ou distribuer ce livre sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur et du propriétaire du copyright. Ce livre ne peut être copié dans n’importe quel format, revendu ou transféré d’un ordinateur à un autre par voie de téléchargement ou autre. ATTENTION : La reproduction ou la distribution non autorisée de cette œuvre est illégal. Une violation du copyright est susceptible d’entraîner une enquête du FBI et passible d’une peine de prison allant jusqu’à cinq ans et une amende fédérale de 250 000 dollars. AVERTISSEMENT : Ce livre peut contenir des références sexuelles explicites, graphiques, un langage adulte et des situations que certains lecteurs peuvent trouver répréhensibles et qui pourraient inclure des pratiques homosexuelles, des pratiques sexuelles avec des partenaires multiples, des relations BDSM très fortes, des jeux érotiques et des jeux de fétichisme. Cet e-book est réservé aux adultes, tel que défini par la loi en vigueur dans le pays où vous avez effectué votre achat. S’il vous plaît n’essayez pas de nouvelles pratiques sexuelles, en particulier celles qui pourraient être trouvées dans nos titres BDSM/Fétichisme, sans l’aide d’un praticien expérimenté. L’auteur ne peut être tenu pour responsable pour toute perte, dommage, blessure ou décès résultant de l’utilisation d’éléments contenus dans ces titres. NOTE DE L’ÉDITEUR : Il s’agit d’une œuvre de fiction. Tous les personnages, endroits, entreprises ou évènements relèvent de l’imagination de l’auteur. Toute ressemblance avec des lieux réels, des personnes ou évènements serait purement fortuite. Toutes les marques déposées mentionnées dans ce document relèvent de leurs propriétaires et ne signifie en aucune façon que l’œuvre est parrainée ou associée aux propriétaires de la marque. Toutes les marques utilisées sont spécifiquement détaillées dans un descriptif. Le résultat final appartient à l’auteur. Traduit de l’anglais : Bénédicte Girault Relecture et corrections : Valérie Dubar À Richard, mon ami gay et fier de l’être et cheerleader pour toujours. Merci bébé, du fond de mon cœur. Une maison avec toi Un poème de Tony Alvarez Vivre dans l’obscurité, attendant quelqu’un Venir et me jeter dans les vagues Crier dans le silence. Personne ne peut m’entendre Chercher à m’échapper de la douleur Où, où es-tu maintenant ? Es-tu là-bas ? Connais-tu mon nom ? Quand, quand viendras-tu ? Ici pour éloigner ma douleur ? Là-bas, là-bas, dans la distance Je cherche, je peux voir la lumière La chaleur fait fondre ce froid glacial Qui s’est enroulé autour de mon cœur Et c’est toi, l’homme de mes rêves Mon chevalier brillant, en jean La lumière dans l’éclat de tes yeux Comme tu me tires de mon apathie Et je me sens à l’abri que je trouve dans ton sourire Le rire sort de tes lèvres Ta beauté m’entoure et s’imprègne en moi Et maintenant, je sais que je suis à la maison avec toi. Visions de couchers et de levers de soleil De bébés et des fleurs pleines de grâce L’avenir s’annonce brillant, l’étincelle est relancée J’ai finalement trouvé mon destin Et je me tiens à l’abri que je trouve dans ton sourire Le rire sort de tes lèvres Ta beauté m’entoure et s’imprègne en moi Et maintenant, je sais que je suis à la maison avec toi. PROLOGUE Dmitri Hernandez étreignit sa mère à nouveau alors que des larmes silencieuses s’échappaient de ses yeux. Elle se plaignait du fait qu’ils allaient de nouveau être séparés. Après avoir passé les quatre dernières années en Californie avec Dmitri, son seul fils et Helena, sa fille unique, ils devaient se rendre au Texas où il allait commencer sa nouvelle vie. Parfois, Angelina Hernandez avait l’impression d’être une poupée de chiffon, traînée par un enfant, puis par l’autre, les suivants d’un endroit à un autre, alors qu’ils cherchaient leurs chemins dans la vie. Non pas qu’Angelina s’en plaigne, bien sûr. Après près de huit années de douloureuse séparation, elle venait tout juste de retrouver son fils, il y avait de ça quatre ans. Elle frémit inconsciemment, repensant au jour où elle l’avait perdu, le jour le plus horrible de sa vie. Elle posa sa tête sur la large épaule de Dmitri et sourit, le serrant très fort. Elle en était tellement reconnaissante qu’elle remerciait Dieu, encore et encore, pour tout. *** Dmitri pouvait sentir les émotions qui émanaient de sa mère, de manière presque tangible. C’était prévisible. Il savait que ce moment serait difficile pour elle et il était désolé de lui faire vivre cet instant, une fois de plus. Cela signifiait une autre séparation, mais bon sang, il avait une vie à se construire et aussi dur que cela soit, autant il aimait sa mère, autant il savait que cette fois, la séparation ne serait pas comme la précédente où il y avait été contraint, obligé de renoncer à sa mère alors qu’il en avait désespérément besoin, puisqu’il n’était âgé que de onze ans. Dmitri lui avait expliqué qu’il était un homme maintenant et qu’il était temps qu’il trace son propre chemin dans la vie. Dmitri, sa mère et sa sœur Helena allaient retourner au Texas pour deux raisons. La première était que le nouveau mari d’Helena, Rick, venait de trouver un emploi dans son propre secteur et dans cette économie déprimante, il était plus qu’heureux d’avoir trouvé un travail. Rick était ingénieur dans les produits pétrochimiques et avait récemment obtenu une maîtrise dans son domaine. Il était l’un des hommes les plus compétents dans sa partie – le confinement des déversements de pétrole. Il avait été embauché par une société bien connue de sous-traitants de Houston pour ajouter ses connaissances à leurs efforts de nettoyage du Golfe du Mexique après l’horrible marée noire du printemps 2010. Étant fraîchement diplômé de Suma Cum Laude, il avait été l’un des premiers embauchés de sa promotion et toute sa famille était heureuse du salaire qui lui avait été proposé. Bien sûr, il ne travaillerait pas à Bakersfield, Californie, où ils avaient initialement prévus de s’installer, mais puisque la famille d’Helena était de Houston, ils étaient tous heureux d’y retourner. Tous, sauf Dmitri. Il s’en fichait éperdument s'il en venait à ne jamais revoir l’État à l’étoile solitaire. Il y avait passé ses onze merveilleuses premières années de sa vie, mais également ses infernales sept années et demie de captivité aussi. À vrai dire, si ce n’était pas pour sa famille et ses chers amis Connor et Dylan Black, il n’y serait jamais retourné. Il voulait désespérément laisser ses squelettes enterrés au Texas, pour toujours. Dmitri avait atteint l’objectif qu’il s’était fixé après son évasion et la fin de sa captivité, près de cinq ans auparavant. Il avait obtenu une équivalence d’un brevet d’études secondaires, puis avait décroché un double diplôme en œnologie et en viticulture, quelque chose qui ne s’était pratiquement jamais vu, en l’espace de quatre années seulement. Pour un homme qui était avide d’éducation comme lui, c’était sans précédent. Il n’était pas resté à s’auto-congratuler. Il n’était pas du genre à se prélasser dans une adulation narcissique. Au contraire, bien qu’il soit fier de ses études. Il s’était tout de suite mit à envoyer des candidatures et des curriculum vitae à une multitude de vignobles en Californie, espérant se faire engager dans son domaine de prédilection, dans la célèbre vallée connue dans tout le pays pour ses fameux vins, en provenance de l’État Doré. Cela n’avait jamais pu se faire cependant, car avant même qu’il n’ait pu commencer à accepter des entretiens, Rick avait obtenu son nouveau poste et sa famille, du moins Helena, allait retourner au Texas. Lorsque Dmitri avait vu les yeux suppliants de sa mère, il avait su que ses plans pour rester en Californie étaient réduits à néant et il s’était résolu à devoir endurer le Texas une fois de plus. Il n’avait pas pu supporter de voir la souffrance et la douleur que provoquerait une nouvelle séparation dans les yeux d’Angelina. Donc, Dmitri se retrouvait à nouveau au Texas, après avoir accepté le seul emploi dans sa partie qu’il avait pu trouver, un travail en tant que maître de chais au Lazy E. Ranch. Et où ? Dans cette bonne ville de Westburg, celle de ses cauchemars. Il espérait seulement que son prochain passage dans la minuscule ville de Podunk prouverait qu’il allait mieux. Westburg se trouvait dans la banlieue d’Austin, à environ trois heures de route au nord de Houston, de sorte qu’il serait à courte distance en voiture de sa mère qui allait vivre avec Helena et Rick. Il donna une dernière étreinte à sa mère avant de la libérer et de prendre du recul. Il regarda ses yeux d’or brun, qui ressemblaient tellement aux siens et la reprit par les épaules. — Maman, je ne serai pas loin. Ne t’inquiète pas à propos de ça. Nous nous verrons très souvent. Ce n’est pas vraiment une séparation. Tu sais où je serai cette fois-ci, la supplia-t-il, voyant les yeux de sa mère se remplir de larmes qui menaçaient de déborder. Tu pourras venir me voir quand tu veux. Il y a des bus qui relient le centre d’Austin à celui de Houston tout le temps. Tu pourras en prendre un si je ne peux pas venir te chercher ou si Helena ne peut pas te conduire. Tu sais que je ne serai qu’à un appel téléphonique de là, maman. Il l’étudia de près, afin de lui faire comprendre. — J’ai un emploi maintenant. C’est ce pourquoi j’ai étudié aussi dur. Elle hocha la tête, le regardant dans les yeux puis se leva prit les joues mal rasées de Dmitri dans la coupe de ses mains, sachant que sa tristesse ne s’effacerait pas si facilement. — Oui, Mijo, et tu seras une star, dit-elle avec un petit sourire. Tu vas juste me manquer, c’est tout. Dmitri se pencha et embrassa sa mère sur le front. — Je sais, maman. Et tu vas me manquer aussi, mais ce n’est pas comme si j’étais toujours en Californie. Il lutta pour empêcher l’amertume d’envahir sa voix. — Je suis ici, au Texas. Et j’y reste. « Nous verrons bien à ce sujet », pensa-t-il. Dès qu’il pourrait quitter cet enfer sans dévaster sa mère, il tracerait la route. — Je dois y aller, maintenant. Il regarda sa montre. Il était presque midi. — Je ne veux pas avoir à conduire aux heures de pointe et j’ai besoin de m’installer au ranch avant qu’il ne fasse nuit. Je commence mon travail demain. *** Angelina recula et lança un regard dans la salle à manger de la belle maison que Rick et Helena avait achetée. Elle avait ses propres pièces aussi bien en haut qu’en bas et il restait encore trois chambres à coucher en plus de celle des maîtres. Helena avait bien choisi en épousant Rick. C’était un homme aimable et Angelina ne pouvait pas être plus heureuse pour sa fille. Il n’y aurait aucune contrainte à vivre avec eux. Pas de difficulté, en dehors du fait d’être séparée de Dmitri. Mais jusqu'à un certain point, elle s’attendait à ce que chacun de ses enfants grandisse et quitte le nid et elle savait que c’était une bonne chose. Le fait qu’elle ait perdu son fils aîné à l’âge de onze ans, pour ne l’avoir retrouvé qu’à celui de dix-neuf ans, avait laissé une plaie béante dans son cœur et elle réalisa que ce trou ne pourrait jamais être comblé. Au moins, elle avait eu de la chance et l’avait retrouvé. Elle força un autre sourire sur son visage en regardant Dmitri. — D’accord, Mijo, laisse-moi t’aider à mettre tes affaires dans la voiture. Dmitri se mit à rire. — Il n’y a rien à porter, maman, dit-il en montrant son petit sac à dos. Tout ce dont j’ai besoin se trouve là-dedans. Le reste de mes affaires et de mes livres est déjà chargé dans la remorque. Je les déposerai demain à Austin, une fois que j’aurais eu le temps de les décharger. Il la regarda, se sentant maladroit, sachant qu’il était l’heure de se séparer. Il détestait les adieux. Dmitri regardait autour de lui, mal à l’aise. — Ah ! Sais-tu où se trouvent Helena et Rick ? Je veux leur faire mes adieux. — Ils sont probablement en train de tester la qualité de leur matelas, répondit-elle avec un sourire coquin, faisant rouler sa langue contre l’intérieur de sa joue. — Maman ! Dmitri riait lorsque Rick et Helena entrèrent dans le salon. Elle gloussait toujours lorsque Rick lui pinça les fesses. — Rick ! s’écria Helena. Son mari releva les yeux juste à temps pour voir Dmitri et sa belle-mère les observer avec des expressions amusées. Il les regarda avec ce qui ressemblait à un sourire gêné et devint rouge betterave du haut de sa tête blonde jusqu'au bout de ses orteils. — Oups. Salut, Ma, dit-il en s’approchant pour embrasser Angelina sur la joue. Il s’attendait soit à une gifle soit à des chatouillis et ils le savaient tous. Bon sang ! Angelina tendit la joue. — Helena, ton frère va partir, annonça-t-elle. Le sourire d’Helena se dissipa alors qu’elle tendait les mains vers Dmitri. Les bras de son frère s’enroulèrent autour d’elle et il la serra fortement contre lui. Elle était de trois ans sa cadette et il s’était senti très protecteur envers elle, jouant son rôle de frère aîné, mais maintenant qu’elle était mariée, Rick prendrait soin d’elle. Pourtant, elle allait lui manquer. Il embrassa sa sœur sur le front. — Tu vas me manquer, frangine, dit-il contre ses cheveux. Rick s’avança et lui tendit sa main. — Fais attention à toi, Dmitri. Bonne chance avec ton travail là-bas. Je sais que tu es soulagé de te faire quelques dollars avec ce que tu aimes vraiment faire, après tout le temps que tu as passé à l’école et au laboratoire.

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