Yann Moix frappe fort. De cruelles métaphores jaillissent de sa plume. Le lyrisme ne lui fait pas peur. Il n'appartient pas à l'école des écrivains au style raplapla. C'est un provocateur qui jubile quand ses mots font mouche, y compris et surtout contre lui-même. "J'adore avouer." Non sans un plaisir masochiste, il recense toutes ses "abominables tares", au total, j'ai compté, 34. Mais il a été préservé, écrit-il, de