Sommaire Lettre de mission 7 Première partie Pour une organisation ferroviaire à la hauteur de nos ambitions 9 Introduction 11 Chapitre I Après une décennie : l’heure du bilan de la réforme ferroviaire de 1997 est arrivée 13 Un bilan qui doit partir du réel 15 Le constat unanime d’une réforme ferroviaire inachevée 15 Le nécessaire rappel du contexte de la réforme de 1997 16 Dix ans de défaillances des pouvoirs publics 17 Les enseignements pour aujourd’hui et pour demain 19 Des difficultés apparaissent pour chacune des missions partagées entre la SNCF et RFF 20 Sur la répartition du patrimoine ferroviaire 20 Sur l’exécution des travaux d’infrastructure 29 Sur l’allocation des capacités 24 Les principales conclusions de ce constat 27 Chapitre II Les pistes de réforme 29 Sur la répartition du patrimoine ferroviaire 31 Sur l’exécution des travaux d’infrastructure 33 Sur l’allocation des capacités 35 La nécessité d’un changement institutionnel 38 Trois pistes de réformes pourraient être envisagées 36 Chapitre III Les conditions de réussite de la réforme proposée 47 Que l’état assume ses responsabilités financières 49 L’État doit doter RFF des moyens suffisants 49 Un manque d’ambition qui augure mal de l’avenir 54 Sommaire L’État doit absolument assurer à RFF un horizon pluriannuel 56 Que l’État définisse enfin une politique nationale de transport ferroviaire 57 La carence de l’État n’est pas seulement financière, elle est aussi stratégique, tant pour l’infrastructure que pour le service 57 Il faut que la définition d’une politique des transports intervienne rapidement 59 Que la France se dote d’une autorité de régulation puissante 60 Conclusion 63 Annexes 65 Annexe I Dix ans à tirer le signal d’alarme 67 Annexe II Décret 69 Annexe III Liste des personnes auditionnées 79 Deuxième partie Écrire l’acte II de la révolution ferroviaire régionale Introduction 85 Chapitre I La régionalisation ferroviaire est la principale réussite de la décentralisation française 87 Une réussite essentiellement due à l’engagement des élus régionaux 89 Une décentralisation voulue et non subie 89 Un service public transfiguré par son transfert aux régions 91 Un effort des régions sans précédent, plus que doublé en cinq ans 93 En quelques années, la région est devenue la charnière de l’ensemble des transports publics 99 Des régions à l’Europe : les nouveaux défis du chemin de fer français Les transports régionaux sont désormais en première ligne face aux nouvelles attentes du Grenelle de l’environnement 101 Le débat sur les transports de proximité s’inscrit dans une perspective nouvelle 101 La dynamique d’évolution des trains régionaux devrait répondre à ces différentes attentes 102 Chapitre II Les régions sont confrontées à trois défis qui appellent dès aujourd’hui des propositions de solutions 105 Le défi de la continuité intermodale du transport : offrir un service « porte à porte » 107 L’enjeu du transport collectif « porte à porte » : constituer une alternative crédible au « tout automobile » 107 L’enjeu stratégique de l’information multimodale 110 Faire des gares de correspondances des centres de services multi-opérateurs et multiréseaux 112 Une organisation des dessertes péri-urbaines résolument tournée vers l’avenir 114 Le deuxième défi : repousser les limites qui pourraient venir menacer la poursuite du développement engagé 116 Les limites financières 116 Le devenir des lignes à faible trafic 123 Un défi a clarifier : l’éventuelle ouverture à la concurrence 124 Faire le point sur l’état du droit 124 Évaluer les conséquences d’une mise en œuvre pratique de la concurrence 128 Chapitre III La réussite régionale a aussi besoin de cohérence nationale 135 L’État, garant du succès de la régionalisation ferroviaire 135 L’État, pilote et coordonnateur de l’organisation du transport ferroviaire 135 L’État, catalyseur des potentialités de développement du trafic ferroviaire 135 La nécessaire intégration du transport régional dans une vision nationale des transports 137 Un cap et une stratégie pour le transport ferroviaire… 137 … déclinés et coordonnés dans trois dimensions territoriales 136 Une intervention particulière de l’État pour l’Île-de-France et le Bassin parisien 139 Sommaire Une réponse coordonnée État-région sur le « maillon faible » que constituent les liens entre les TGV et les TER 140 Un échec : la couverture du territoire par un service de transport collectif intégré 140 Redynamisation de l’organisation des transports rapides intercités pour faire face à l’ouverture à la concurrence 140 L’examen particulier de La question du financement des lignes nationales déficitaires 142 Annexes 145 Annexe I Liste des personnes auditionnées et contactées 147 Annexe II Question écrite au Gouvernement 151 Des régions à l’Europe : les nouveaux défis du chemin de fer français Première partie Pour une organisation ferroviaire à la hauteur de nos ambitions Introduction Monsieur le Premier ministre, Par une lettre du 6 mai 2008, vous m’avez chargé d’une mission sur l’organi- sation de notre système ferroviaire, au moment où celui-ci est confronté à deux défis majeurs : – d’une part, celui de la transparence, qui revêt un caractère immédiat, avec le début de l’ouverture à la concurrence du trafic voyageurs dans moins de dix-huit mois ; – d’autre part et surtout, celui du développement, le transport ferroviaire de voyageurs et de marchandises ayant un rôle irremplaçable à jouer face aux enjeux du changement climatique et du renchérissement de l’énergie fossile, comme l’ont signifié les conclusions ambitieuses du Grenelle de l’environnement. Certes, l’ouverture à la concurrence pourrait, par elle-même, constituer un fac- teur d’augmentation de l’activité ferroviaire. Mais, elle le sera d’autant plus que les entreprises ferroviaires françaises seront suffisamment fortes pour en bénéficier, à commencer par la première d’entre elles, la SNCF. Avec ses 166 000 cheminots et son savoir-faire, nous savons qu’elle peut devenir l’entreprise de service public de référence à l’échelle du continent, conformément à l’objectif assigné par M. le Président de la République au nouveau président du groupe 1, M. Guillaume Pépy. Mais, pour s’affirmer à l’extérieur, toute entreprise doit pouvoir s’appuyer sur une base nationale solide et un marché dynamique. Tel n’est pas encore suffisamment le cas : le développement du transport ferro- viaire est limité en France par plusieurs goulets d’étranglement. Par rapport à ses voisins, notre pays sous-utilise le réseau ferré dans une propor- tion estimée entre 15 et 20 % ; ce chiffre, que j’ai avancé il y a de nombreuses années, a été confirmé récemment par l’audit réalisé par M. Robert Rivier en 2005 2. C’est un gâchis pour l’ensemble de la Nation. L’enjeu d’une nouvelle réforme ferroviaire est donc avant tout celui du développement économique. (1) Lettre de mission du 27 février 2008. (2) Audit sur l’état du réseau ferré national français, rapport rendu le 7 septembre 2005 par MM. Robert Rivier et Yves Putallaz, École polytechnique fédérale de Lausanne. Première partie 1111 Pour une organisation ferroviaire à la hauteur de nos ambitions
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