Description:Ces quelques lettres écrites par un romancier américain à Paris sont un témoignage remarquable de ce qu'il existait, il y a deux siècles, de véritables gentlemen d'Amérique – et témoignage qui contredit le mot trop fameux et trop souvent répété selon lequel les États-Unis d’Amérique "sont le seul pays passé de la barbarie à la décadence sans jamais avoir connu la civilisation". Sans doute, les éléments de barbarie étaient présents chez les premiers habitants du continent, les Indiens, et bien évidemment ceux d'une décadence incontestable se multiplient chez les Américains d'aujourd'hui, mais on peut poser qu'il y eut une période – très sommairement entre le milieu du XVIIe siècle et la guerre de Sécession – où une civilisation proprement américaine s'épanouit et produisit ses plus beaux fruits. Poe, Longfellow, Hawthorne, Twain, Thoreau, Whitman illustrèrent à coup sûr le génie authentique de l'Amérique. Ces lettres nous dévoilent un homme d'une quarantaine d'années, préoccupé avant tout de se montrer en toute occasion juste, sincère, honnête. Un patriote intéressé par les autres nations et les autres peuples, un critique parfois incisif mais jamais aveugle, un puritain tolérant et indulgent. Et, sans doute, un homme tout entier dominé et rempli d'un amour inébranlable pour la liberté. Et elles nous disent ce qu'un homme qui plaçait la liberté au-dessus de tout pensait des Français et de la France, le pays où, depuis la Révolution, on parle beaucoup de la liberté et où on l'aime et la pratique si peu…