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UE 116 Finance d’entreprise 116 Série 4 PDF

64 Pages·2013·2.421 MB·French
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F (cid:30) UE 116 INANCE ’ D ENTREPRISE Année 2013-2014 Ce fascicule comprend : La série 4 Le devoir 6 à envoyer à la correction p oLitique de financement et gestion de La trésorerie et du risque de change En collaboration avec le Centre National Jean Claude COILLE d’Enseignement à Distance Antoine ROGER Institut de Lyon W1161-F4/4 Finance d’entreprise • Série 4 Les auteurs : Jean-Claude COILLE : Professeur au Cnam-Intec, responsable pédagogique de l’UE de finance du DSGC. Antoine ROGER : Expert-comptable diplômé et enseignant en finance. � • • • www.cnamintec.fr • • • � e dit er nt st i e n o ati s ori ut a s n a s n o cti u d o pr e e r ut o T – c L’ensemble des contenus (textes, images, données, dessins, graphiques, nte etc.) de ce fascicule est la propriété exclusive de l’INTEC-CNAM. e l’I d En vertu de l’art. L. 122-4 du Code de la propriété intellectuelle, la repro- es v duction ou représentation intégrale ou partielle de ces contenus, sans auto- élè x risation expresse et préalable de l’INTEC-CNAM, est illicite. Le Code de la au é propriété intellectuelle n’autorise que « les copies ou reproductions stricte- erv s mcoellnetc rtéivsee r»v (éaerst. àL .l ’1u2s2a-g5e) .privé du copiste et non destinées à une utilisation vail ré a e tr d nt e m u c o D 2 UE 116 • Finance d’entreprise O • • • BJECTIFS • • • Le passif du bilan décrit les ressources utilisées par une entreprise à une date don- née : capitaux propres, emprunts, etc. Dans les séries précédentes, on a montré que le choix de ces ressources (avec FRNG > 0 et FRNG > BFR) devait permettre d’atteindre un équilibre financier satisfaisant avec une rentabilité (résultat net/capi- taux propres) et une solvabilité (emprunt/CAF) à des niveaux acceptables. Il s’agit à présent de déterminer la politique de financement pour le futur, c’est-à-dire choisir les financements en fonction : • du diagnostic qui a été fait et des éventuels déséquilibres mis en évidence (séries 1 et 2) ; • des projets d’investissement qui ont déjà été décidés (série 3). e dit er La politique de financement (ou politique financière) est du domaine de la stratégie, nt st i du moyen et long terme. Pour éviter d’être en cessation de paiement ou de gaspil- e on ler d es ressources, il faut ensuite faire des ajustements ponctuels, de court terme, sati avec la gestion de la trésorerie. Si en plus, l’entreprise réalise des opérations en ori ut devises, nous montrerons comment elle peut gérer le risque de change. a s n a s n o cti u d o pr e e r ut o T – c e nt e l’I d s e v è él x u a é v er s é ail r v a e tr d nt e m u c o D 201161TDPA0413 3 UE 116 • Finance d’entreprise T able des maTières Partie 4. Politique de financement et gestion de la trésorerie et du risque de change 7 Introduction ...............................................................................................................7 Chapitre 1. La politique de financement ................................................................7 Section 1. Caractéristiques générales des ressources durables de l’entreprise ...8 Section 2. Le coût des ressources durables .......................................................10 Section 3. Financements et investissements ......................................................15 Section 4. Planification financière ........................................................................20 Chap itre 2. La gestion de la trésorerie .................................................................22 Section 1. Les prévisions de trésorerie à court terme .........................................23 Section 2. Les modalités d’équilibrage ...............................................................37 Chapitre 3. La gestion du risque de change ........................................................48 Section 1. La mesure de l’exposition au risque de change .................................48 Section 2. La couverture du risque de change ....................................................52 Conclusion ..............................................................................................................56 e dit nter index 57 st i e n o ati devoir 6 59 s ori ut a s n a s n o cti u d o pr e e r ut o T – c e nt e l’I d s e v è él x u a é v er s é ail r v a e tr d nt e m u c o D 201161TDPA0413 5 4 e ti r a p p oliTique de financemenT eT gesTion de la Trésorerie eT du risque de change i nTroducTion Vous trouverez ci-après les principales abréviations utilisées. abréviations BFR Besoin en fonds de roulement CA Chiffre d’affaires CAF Capacité d’autofinancement CDN Certificat de dépôt négociable CSANV Capital souscrit appelé non versé CF Charges fixes CV Charges variables CPFD Commission du plus fort découvert CMCC Crédit de mobilisation des créances commerciales DADP Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions EBE Excédent brut d’exploitation ETF Exchanged tracked funds FCP Fonds commun de placement FRNG Fonds de roulement net global IS Impôt sur les sociétés MCV Marge sur coût variable e erdit OPCVM Organisme de placement collectif en valeurs mobilières st int PCEA Prix de cession des éléments d’actifs n e PRO Prime de remboursement des obligations o ati RAI Résultat avant impôt s ori SICAV Société d’investissement à capital variable ut s a TCN Titre de créance négociable n sa TRI Taux de rendement interne (ou taux interne de rendement : TIR) n ctio TVA Taxe sur la valeur ajoutée u d VAN Valeur actuelle nette o epr WACC Weighted Average Cost of Capital e r ut To Si nécessaire, on utilisera un taux d’impôt sur les sociétés égal à 33,1/3 %. – c e nt s de l’I chapiTre 1. La poLitique de financement e v è él x La politique de financement consiste, pour une entreprise, à déterminer quel type de ressources u a é durables elle doit utiliser pour financer ses immobilisations et son BFR. Ces ressources durables v ser peuvent appartenir à la catégorie des capitaux propres ou à celles des dettes financières. Nous é ail r aborderons successivement : v e tra • leurs caractéristiques générales ; nt d • leurs coûts ; me • leur sélection en fonction de la rentabilité des investissements à financer ; u oc • leur planification afin de vérifier leurs conséquences sur l’équilibre financier de chaque exercice. D 201161TDPA0413 7 Finance d’entreprise • Série 4 S 1. c ection aractériStiqueS généraleS deS reSSourceS durableS ’ de l entrepriSe I. Le fInancement Interne a. L’autofInancement La CAF représente la trésorerie potentielle générée par l’activité courante. Déduction faite des dividendes, on obtient alors l’autofinancement. Avantages • Ressource strictement interne : elle assure une indépendance totale de l’entreprise puisque l’obtention de cette ressource ne dépend ni des actionnaires, ni des banques. • Ressource non exigible : n’ayant pas à rembourser cette ressource, son utilisation permet de préserver la solvabilité de l’entreprise et de renforcer sa trésorerie. • Ressource gratuite : elle diminue le risque financier c’est-à-dire le risque d’effondrement du résultat net lié au caractère fixe des charges financières. Inconvénients • Très rares sont les entreprises qui disposent d’un autofinancement élevé. • La CAF est une donnée, liée notamment au secteur, plus qu’une variable : on ne décide pas du montant de son autofinancement. B. L’augmentatIon de capItaL En augmentant son capital par émission d’actions de numéraire, l’entreprise reçoit des fonds en contrepartie des titres émis. Avantages e • Complète l’autofinancement en préservant toujours l’équilibre et le risque financiers. erdit • Adaptations aux besoins de l’entreprise et aux possibilités de l’actionnaire par un étalement st int possible du versement du prix des actions. n e o ati s Inconvénients utori a s • Le dividende n’est pas déductible du résultat fiscal. an s • Une entreprise ne peut pas y recourir trop fréquemment à cause du risque de dilution du capi- on tal et du dividende (baisse de la valeur de l’action et du dividende unitaire). ucti d o • Avec l’émission de nouvelles actions, de nouveaux investisseurs peuvent rentrer dans le capi- pr e tal et prendre progressivement le contrôle de l’entreprise (même si des actions de préférence e r ut sans droit de vote sont toujours possibles). To – c e nt c. Les cessIons d’actIfs ImmoBILIsés e l’I d s e v En fin de projet, la valeur résiduelle marchande des actifs peut autoriser le financement partiel de è él nouveaux projets. Cette démarche peut résulter du renouvellement courant ou de réorientations ux a stratégiques. vé er s é ail r v a e tr d nt e m u c o D 8 UE 116 • Finance d’entreprise d. Les autres fonds propres Ce sont des sommes remboursables à l’initiative de l’emprunteur. Parmi les autres fonds propres, les titres participatifs, les titres subordonnés, les comptes bloqués d’associés occupent une place importante. Les titres participatifs ont été créés pour renforcer la structure financière des entreprises publiques. Ils ne confèrent pas de droit de gestion. Ils ne sont remboursables qu’à la date de liquidation de la société après désintéressement de tous les autres créanciers ou à l’expiration d’un délai minimum de 7 ans. La rémunération des titres participatifs comprend une partie fixe et une partie variable. La partie variable est liée aux résultats de la société. Les titres subordonnés à durée indéterminée ne sont remboursables qu’à la liquidation de la société après remboursement des autres créances. Les avances conditionnées sont versées par l’État aux entreprises en vue de financer des études, des recherches. L’entreprise doit rembourser l’avance, avec ou sans prime, en cas de succès du projet. Les comptes courants bloqués des associés correspondent à des fonds laissés pour une durée déterminée. Une convention conclue rend indisponibles les sommes déposées en compte. Il s’agit d’une dette financière portant intérêt. Les comptes bloqués d’associés enregistrent des sommes qui doivent être incorporées au capi- tal dans un délai de 5 ans. Ces comptes bloqués constituent des autres fonds propres et portent intérêt. Ils sont distincts des comptes courants bloqués. II. Le fInancement externe Si l’autofinancement et le recours aux actionnaires ne sont pas suffisants, l’entreprise peut emprunter ou recourir au crédit-bail. a. Les emprunts BancaIres L’augmentation des dettes financières peut-être réalisée sous la forme d’un emprunt indivis dite contracté auprès d’un établissement de crédit. er nt est i Avantages n o ati • L’intérêt est déductible du résultat fiscal. s ori • On peut bénéficier de l’effet de levier financier et augmenter ainsi la rentabilité. ut a s n a n s Inconvénients o cti u • Risque de diminution de la solvabilité et augmentation du risque financier (les charges finan- d o pr cières sont des charges incompressibles et en cas de baisse de l’activité, on peut être confronté e e r à une baisse plus ou moins prononcée du résultat). ut To • Risque de dépendance vis-à-vis du prêteur. – c e nt de l’I B. Les emprunts oBLIgataIres s e v élè Cette fois, l’emprunt est « découpé en tranches » appelées obligations ; il permet de faire appel x u plus facilement à de multiples prêteurs et, ainsi, d’emprunter des sommes plus importantes. a é v er Pour émettre des obligations, certaines conditions doivent toutefois être respectées (avoir au s é ail r moins 2 ans d’existence, avoir établi deux bilans régulièrement approuvés, avoir intégralement av libéré le capital). e tr nt d Les différentes caractéristiques de ces emprunts ont déjà été développées dans la série 3 et, par me ailleurs, les avantages et les inconvénients de ce type d’emprunt sont identiques à ceux des u oc emprunts bancaires. D 201161TDPA0413 9 Finance d’entreprise • Série 4 c. Le crédIt-BaIL (LeasIng) Il s’agit d’un contrat de location assortie d’une option d’achat. En pratique, lorsqu’une entreprise a besoin d’une immobilisation pour son exploitation, elle peut faire appel à une société de crédit-bail. C’est la société de crédit-bail qui achète le bien et le loue ensuite à l’entreprise pour une durée déterminée. En contrepartie, les montants à payer par l’entreprise sont constitués : • d’un éventuel dépôt de garantie réglé au début de la location et restitué en fin de contrat ; • de loyers mensuels ou trimestriels ; • du prix correspondant à l’option d’achat, si celle-ci est exercée à la fin de la période de loca- tion. Dans ce cas, l’entreprise devient propriétaire du bien et peut l’amortir sur sa durée de vie restante. Avantages • Le décaissement initial sous la forme de dépôt de garantie est faible voire inexistant, alors que dans le cas d’un emprunt, les banques exigent le plus souvent que l’entreprise finance 25 % de la valeur du bien. • La TVA est payée et récupérée de manière étalée sur toute la durée de la location. Contrairement à ce qui se passe lors de l’acquisition d’une immobilisation, elle n’a donc pas être financée, pendant environ un mois, sur la totalité de la valeur du bien. • Le bien n’est pas inscrit à l’actif du bilan et surtout il n’y a pas d’emprunt dans les dettes finan- cières. Ainsi, la capacité d’endettement est préservée et l’entreprise apparaît plus solvable. Néanmoins, cet argument est discutable dans la mesure où le bilan comptable peut être retraité comme nous l’avons fait avec le bilan fonctionnel dans la série 1. Inconvénients • La location est difficile à mettre en œuvre pour des biens spécifiques. • Un tel financement est plus couteux qu’un prêt bancaire. d. Le Lease-Back e dit D’après « Vernimmen.net », le lease-back est une procédure par laquelle une firme propriétaire er nt d’un bien d’équipement le cède à une société de crédit-bail, qui le remet immédiatement à sa st i e disposition par une opération de crédit-bail. De telles opérations ont essentiellement pour but de n o procurer à l’entreprise des capitaux à long terme pour financer des immobilisations nouvelles ». sati ori ut a s n e. Les InterventIons de L’état a s n o En accordant des subventions d’investissement, l’État favorise les politiques d’investissement et cti u d permet une consolidation des fonds propres. Toutefois, il faut remarquer que ces subventions pro e étant réintégrées au résultat imposable, l’avantage est moindre. Ainsi, avec l’octroi d’une sub- e r ut vention d’investissement de 90 000 €, la ressource nette obtenue n’est que de 60 000 €, soit o T 90 000 – (1/3 × 90 000). c – e nt e l’I d Section 2. le coût deS reSSourceS durableS ves è él x u Nous allons à présent développer des aspects plus techniques en présentant le calcul du coût é a v des principaux financements. Si l’entreprise utilise plusieurs financements, nous montrerons er s é comment calculer un coût moyen. ail r v a e tr d nt e m u c o D 10

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