janvier 2007 TTrraaiitteemmeenntt ddee ll’’eeaauu aauu ppooiinntt dd’’eennttrrééee IInnffoorrmmaattiioonn àà ll’’iinntteennttiioonn ddeess pprroopprriiééttaaiirreess eett eexxppllooiittaannttss ddee rréésseeaauuxx dd’’eeaauu ppoottaabbllee rrééssiiddeennttiieellss vviissééss ppaarr llee RRèègglleemmeenntt ddee ll’’OOnnttaarriioo 117700//0033 Introduction Notons que les dispositions de l’annexe 3 qui portent sur le traitement de l’eau au point d’en- Le ministère de l’Environnement tient à faire trée dans le cas de réseaux non résidentiels observer un cadre réglementaire visant à proté- (visés par le Règlement 170/03) sont différentes ger la santé de la population et à donner pleine de celles qui portent sur les réseaux résidentiels. confi ance dans l’eau potable de l’Ontario. Les propriétaires de tels réseaux doivent se reporter au Règlement 170/03. La présente feuille-info donne de l’information sur le « traitement de l’eau au point d’entrée ». Quels sont les réseaux résidentiels Elle est destinée aux propriétaires d’un réseau qui peuvent utiliser le traitement au d’eau potable dit « résidentiel », ainsi qu’aux per- point d’entrée ? sonnes qui assurent le fonctionnement et l’entre- tien d’un tel réseau de distribution d’eau potable. L’annexe 3 du Règlement 170/03 établit les règles Son but est d’aider ces personnes à observer le relatives au traitement de l’eau au point d’entrée Règlement de l’Ontario 170/03 (Réseaux d’eau pour les réseaux résidentiels suivants : potable), pris en application de la Loi de 2002 sur la salubrité de l’eau potable. • les « petits réseaux résidentiels municipaux » Conformément à la Loi de 2002 sur la salubrité • les « réseaux résidentiels toutes saisons non de l’eau potable, les propriétaires et les exploi- municipaux » dont l’eau est distribuée à tout tants d’installations qui distribuent de l’eau à la au plus 100 habitations privées (p. ex., les population doivent veiller à ce que leur eau ne aménagements résidentiels privés, les parcs présente aucun danger pour la santé des person- de maisons mobiles et les ensembles de nes qui la boivent. chalets toutes saisons rattachés à un même réseau de distribution d’eau) La présente feuille-info n’aborde que les règles • les « réseaux résidentiels saisonniers non minimales qu’il faut respecter relativement au municipaux » (p. ex., les ensembles de cha- traitement de l’eau au point d’entrée lorsqu’il lets saisonniers et les parcs de maisons mo- s’agit d’un des trois réseaux d’eau potable biles) ayant tout au plus 100 branchements résidentiels notés plus bas, pour lesquels d’eau, qui sont visés par le Règlement 170/03 ce genre de traitement est autorisé en vertu de parce qu’ils fournissent aussi de l’eau à un l’annexe 3 du Règlement 170/03, qui a été modifi é « établissement désigné », c’est-à-dire un récemment. PIBS 6053f endroit où se trouvent des personnes particu- La désinfection par rayonnement ultraviolet est le lièrement vulnérables aux effets d’une eau de mode de traitement au point d’entrée qui est le plus mauvaise qualité (p. ex., une école, une garderie courant. Le traitement par ozonation peut aussi ou un établissement de soins de santé) être utilisé, mais il est bien moins courant que le rayonnement ultraviolet parce qu’il nécessite la À NOTER : Lorsque le propriétaire d’un « réseau production d’ozone à l’endroit même où le traite- résidentiel non municipal » n’est pas tenu d’obtenir ment est réalisé. Lorsque le traitement requiert une une autorisation pour accéder aux endroits où se fi ltration en amont de la désinfection, la fi ltration trouvent les appareils de traitement de l’eau (c’est peut être réalisée soit de façon centralisée (avant le cas de nombreux immeubles d’appartements, que l’eau entre dans le réseau de distribution), soit immeubles en copropriété et ensembles de maisons au moyen d’un appareil de fi ltration individuel en rangée), le propriétaire pourrait être exempté de installé sur la plomberie en amont de l’appareil de l’obligation d’exécuter une désinfection secondaire désinfection de chaque unité de traitement au point (c.-à-d. l’obligation de maintenir une certaine teneur d’entrée. en chlore résiduel dans tout le réseau de distribu- tion d’eau), sans avoir à observer les dispositions de Lorsqu’un traitement autre qu’une fi ltration et une l’annexe 3. Les propriétaires de telles installations désinfection est nécessaire pour donner une eau n’ont pas à tenir compte de la présente feuille-info conforme aux normes de qualité de l’eau potable de s’ils ont installé des appareils de traitement de l’eau l’Ontario (Règlement 169/03), le traitement supplé- qui sont en conformité avec le Règlement 170/03, et mentaire peut être réalisé soit de façon centralisée, si tous les éléments de leur réseau de distribution soit au moyen d’un appareil spécialisé installé sur d’eau (dont la plomberie) qui se trouvent en aval la plomberie en amont de l’appareil de désinfection des appareils de traitement sont enfermés dans un de chaque unité de traitement au point d’entrée. Un bâtiment ou une autre enceinte protectrice. tel appareil spécialisé pourrait être un aérateur (élimination des composés organiques volatils), des Qu’est qu’un « traitement au point colonnes remplies d’alumine activée (élimination d’entrée » ? de l’arsenic, du fl uorure et de l’uranium), des fi ltres de charbon granulaire activé (élimination des com- Il s’agit d’un traitement réalisé au moyen d’une posés organiques synthétiques et des composés « unité de traitement au point d’entrée » (des appa- organiques volatils), des colonnes d’échange d’ions reils installés à un branchement d’eau). Le Règle- (élimination de l’arsenic, du plomb, du fl uorure, des ment 170/03 le défi nit comme suit : nitrates, du radium et de l’uranium) ou un appareil d’osmose inverse (élimination de la plupart des pol- • le matériel de traitement est conçu pour assurer luants chimiques présents dans l’eau, à l’exception une désinfection primaire (c.-à-d. uniquement des composés organiques volatils). une désinfection primaire ou un autre traitement en plus d’une désinfection primaire) Pour les réseaux résidentiels qui sont autorisés à utiliser un traitement au point d’entrée et qui optent • le matériel de traitement est installé dans un pour un tel traitement, l’unité de traitement au réseau d’eau potable ou près de l’endroit où l’eau point d’entrée doit être raccordée à la plomberie de du réseau entre dans un bâtiment chaque bâtiment relié au réseau qui fait partie : • le matériel de traitement est raccordé à • d’une « résidence privée » (ou d’un bâtiment qui l’installation de plomberie associée au bâtiment renferme une habitation privée) • d’un « établissement désigné » (p. ex., une école, Ne pas oublier que la présente une garderie ou un établissement de soins de feuille-info n’est qu’un sommaire. santé) Pour bien connaître vos obligations juridiques, vous devez vous reporter au Règlement 170/03 • d’une « installation publique » qui fournit de (Réseaux d’eau potable) et à la Loi de 2002 sur l’eau potable au public (p. ex., un centre de la salubrité de l’eau potable. On peut obtenir loisirs, un restaurant ou un hôtel ou un motel, ces documents au site www.e-laws.gov.on.ca ou encore un bâtiment tel qu’un centre commu- ou en appelant le Centre d’information (1 800 nautaire ou une bibliothèque ayant des toilettes 565-4923). publiques, une fontaine ou des douches) 2 Pourquoi utiliser un traitement au • aucune des unités au point d’entrée ne peut util- iser un traitement par chloration ou par point d’entrée ? chloramination Lorsqu’on utilise un tel traitement conformément Quand et comment faut-il informer les aux dispositions du Règlement 170/03, il n’est pas utilisateurs de l’eau ? nécessaire de réaliser une désinfection secondaire (c.-à-d. le maintien d’une certaine teneur en chlore résiduel dans tout le réseau de distribution d’eau). En votre qualité de propriétaire d’un réseau résiden- tiel qui utilise un traitement au point d’entrée, vous Notons également qu’un traitement au point d’entrée devez remettre aux occupants de chaque résidence peut s’avérer moins coûteux qu’un traitement cen- privée, ainsi qu’aux responsables de chaque lieu tralisé lorsque l’eau est fournie à un petit nombre public ou établissement désigné, une description de d’habitations ou de bâtiments. Le coût varie selon l’unité de traitement et de l’endroit où elle se trouve les particularités des installations et les caractéris- dans leur bâtiment, pour qu’ils puissent la reconnaî- tiques chimiques, radiologiques et microbiologiques tre. Vous devez également dire à ces personnes : de l’eau brute. • que l’eau qu’elles reçoivent est traitée au moyen d’une unité de traitement au point d’entrée, dont Quelles sont les règles à observer ? le but est de garantir une eau potable Les propriétaires ou les exploitants d’un réseau de • que l’unité de traitement au point d’entrée ap- distribution d’eau potable qui optent pour un traite- partient au propriétaire du réseau de distribu- ment au point d’entrée doivent observer toutes les tion d’eau ou est louée par celui-ci, et qu’elle règles suivantes : n’appartient ni au propriétaire ni aux occupants du bâtiment où elle a été installée • toutes les unités de traitement au point d’entrée doivent appartenir au propriétaire du réseau ou • que personne ne doit endommager l’unité de être louées par celui-ci, et le propriétaire doit en traitement au point d’entrée, ni toucher à celle-ci assurer l’entretien et faire analyser l’eau pour en pour essayer de la régler, de la réparer, etc. garantir la qualité (il ne peut pas se décharger de cette obligation sur les propriétaires ou • que l’unité de traitement au point d’entrée est munie d’un robinet de sectionnement automa- les occupants des résidences) tique, pour que l’eau ne puisse pas être achemi- • chaque bâtiment ayant une ou plusieurs rési- née vers les utilisateurs de celle-ci en cas de dences privées et chaque bâtiment associé à un panne mécanique ou d’électricité, ou lorsque les lieu public ou à un établissement désigné relié au appareils ne peuvent pas garantir le degré de réseau de distribution d’eau doit avoir une unité désinfection requis de traitement au point d’entrée, et celle-ci doit être raccordée à la plomberie interne du bâti- • que vous ou l’exploitant du réseau de distribu- tion d’eau devrez de temps à autre obtenir accès ment (les bâtiments reliés au réseau qui n’ont pas au bâtiment où se trouve l’unité de traitement, de résidences privées et qui ne sont pas associés pour que vous puissiez assurer l’entretien des ap- à un lieu public ou à un établissement désigné ne pareils et prélever des échantillons d’eau sont pas tenus d’avoir des unités de traitement au point d’entrée) • que vous ou l’exploitant du réseau de distribu- tion d’eau devriez être contacté si le débit d’eau • chaque unité de traitement au point d’entrée doit est interrompu, s’il y a une raison de croire être munie d’un robinet capable d’interrompre que l’unité de traitement doit être réparée ou si automatiquement le débit de l’eau en cas de quelqu’un a des questions au sujet de l’unité de panne mécanique ou d’électricité, ou lorsque les traitement appareils ne peuvent pas garantir le degré de désinfection requis (dans une telle situation, la • que vous ou l’exploitant du réseau de distribu- personne chargée du réglage des appareils doit tion d’eau pouvez être joint aux coordonnées que prendre les mesures nécessaires, à l’endroit où vous leur aurez communiquées se trouvent les appareils, avant que l’eau soit de nouveau acheminée vers les utilisateurs de cette eau) 3 L’information notée plus haut doit être communi- Vous devez le noter dans votre dossier chaque fois quée à ces personnes de la façon suivante : que vous ne pouvez pas avoir accès à un bâtiment où une unité de traitement au point d’entrée qui a • par écrit et été installée conformément au Règlement 170/03. • soit oralement, en personne ou par téléphone, Que faut-il faire lorsque de nouveaux à un occupant apparemment adulte de chaque résidence privée et au responsable de chaque bâtiments sont raccordés au réseau de lieu public ou établissement désigné, distribution d’eau ? • soit par écrit au propriétaire de chaque rési- Lorsque de nouvelles résidences privées, de nou- dence privée, lieu public ou établissement veaux lieux publics ou de nouveaux établissements désigné, lorsque le propriétaire n’est pas un désignés sont raccordés à un réseau de distribution occupant de la résidence privée ou n’est pas le d’eau qui utilisera un traitement au point d’entrée, responsable du lieu public ou de l’établissement il faut qu’une unité de traitement au point d’entrée désigné. soit installée à ces endroits. Toute l’information prescrite doit être communiquée promptement aux Quand et comment faut-il informer le nouveaux occupants, propriétaires, etc., tel qu’il est ministère de l’Environnement ? décrit plus haut sous « Quand et comment faut-il informer les utilisateurs de l’eau ? ». Lorsque tous les occupants de chaque résidence privée et tous les responsables de chaque lieu Que faut-il faire lorsqu’il y a de nou- public et établissement désigné ont été informés au veaux occupants ou de nouveaux re- sujet des unités de traitement au point d’entrée, il sponsables ? faut remettre au ministère de l’Environnement un avis écrit attestant que toute l’information notée plus haut a été communiquée aux personnes notées Lorsque les occupants d’une résidence privée ou plus haut et de la façon prescrite plus haut. les responsables d’un lieu public ou d’un établisse- ment désigné ont changé, il faut communiquer aux L’avis doit être remis au ministère au moyen du nouveaux occupants et responsables toute l’infor- formulaire intitulé Avis d’information concernant mation notée plus haut, par écrit et oralement, tel le traitement au point d’entrée pour les usagers qu’il est décrit plus haut. du réseau d’eau potable. Le formulaire se trouve au site www.ene.gov.on.ca/envision/water/sdwa/forms- Vérifi cation des unités de traitement au fr.htm. point d’entrée Quelles sont les règles en ce qui En ce qui concerne les petits réseaux résidentiels concerne les documents qu’il faut municipaux qui utilisent un traitement au point garder ? d’entrée, il faut veiller à ce que chaque unité de traitement au point d’entrée soit examinée au moins Vous devez avoir un dossier où sont consignés les une fois tous les 12 mois, pour voir si elle fonc- renseignements suivants : tionne correctement. Il faut aussi noter la date et l’heure de chaque vérifi cation, ainsi que le nom de • l’endroit où se trouve chaque unité de traitement la personne qui a fait la vérifi cation et les résultats au point d’entrée de celle-ci. • la date de l’installation de chaque unité de Voici les règles à observer pour tous les autres ré- traitement au point d’entrée; seaux utilisant un traitement au point d’entrée : • une confi rmation de la part du propriétaire du • Il faut veiller à ce que les unités de traitement réseau de distribution d’eau que chaque unité au point d’entrée soient vérifi ées conformément de traitement au point d’entrée a été installée au calendrier d’entretien que renferme le rap- conformément à l’approbation accordée en vertu port d’évaluation technique associé au réseau de de la Loi de 2002 sur la salubrité de l’eau pot- distribution d’eau (voir l’annexe 21 du Règlement able (cette confi rmation est requise uniquement 170/03). Notez que vous devez demander à un lorsqu’il s’agit d’un réseau résidentiel municipal ingénieur de rédiger un tel rapport dans un délai nécessitant une approbation du ministère de de 30 jours après l’installation du matériel de l’Environnement). traitement au point d’entrée. 4 • Il faut noter la date et l’heure de chaque activité La fréquence des prélèvements notée ne corres- liée à l’entretien du matériel. pond qu’aux exigences minimales que prescrit le Règlement 170/03. Vous pourriez analyser l’eau • Il faut noter le nom de la personne qui a fait plus fréquemment si vous avez une raison de croire cette activité, ainsi que les résultats de ce qu’elle que cela est nécessaire pour des raisons de nature a fait. externe (p. ex., si des travaux ont été réalisés ré- cemment sur l’infrastructure qui apporte l’eau aux Prélèvement d’échantillons d’eau devant unités de traitement au point d’entrée, ou si l’eau subir une analyse microbiologique est d’une odeur ou d’une couleur inhabituelle). Les échantillons devant subir une analyse microbiologi- que doivent être prélevés dans le réseau de distribution d’eau, c’est-à-dire en aval des unités de traitement au point d’entrée (p. ex., aux robinets). Voici les règles : Réseau Fréquence Petit réseau résidentiel municipal Au moins un échantillon toutes les deux semaines si l’eau subit un traitement conforme aux prescriptions de l’annexe 1 ou 2 du Règlement 170/03. Il faut qu’un échantillon soit prélevé au moins une fois tous les 24 mois à un endroit situé en aval de chacune des unités de traitement au point d’entrée. Réseau résidentiel toutes saisons Au moins un échantillon toutes les deux semaines si non municipal l’eau subit un traitement conforme aux prescriptions de l’annexe 1 ou 2 du Règlement 170/03. Il faut qu’un échantillon soit prélevé au moins une fois tous les 24 mois à un endroit situé en aval de chacune des unités de traitement au point d’entrée. Réseau résidentiel saisonnier non Au moins un échantillon tous les mois, si l’eau municipal (dont l’eau est fournie à subit un traitement conforme aux prescriptions de l’annexe 2 du Règlement 170/03. Les échantillons un établissement désigné) : doivent être prélevés successivement. Autrement dit, • qui ne fournit pas un service d’eau lorsqu’un échantillon a été prélevé à un endroit situé saisonnier à un grand ensemble en aval d’une unité de traitement, il ne faut pas en d’habitations; prélever un nouveau à cet endroit tant qu’on n’aura pas prélevé d’échantillons en aval de toutes les • qui fournit un service d’eau saison- autres unités de traitement. nier à un parc de maisons mobiles ou à un terrain de camping (comptant au moins six branchements d’eau). Réseau résidentiel saisonnier non Au moins un échantillon par mois si l’eau subit un municipal (dont l’eau est fournie à traitement conforme aux prescriptions de l’annexe 2 du Règlement 170/03. Il faut qu’un échantillon un établissement désigné) : soit prélevé au moins une fois tous les 24 mois à un • qui fournit un service d’eau endroit situé en aval de chacune des unités de traite- saisonnier à un grand ensemble ment au point d’entrée. d’habitations (comptant au moins six maisons ou chalets). 5 Prélèvement d’échantillons d’eau devant subir une analyse chimique En général, les échantillons devant subir une analyse chimi- que (sauf une analyse de dépistage du plomb) doivent être prélevés à l’endroit où l’eau entre dans le réseau de distribu- tion ou la plomberie. Toutefois, lorsqu’il s’agit d’un réseau utilisant un traitement au point d’entrée, les échantillons peuvent être prélevés à l’endroit où la prise d’eau brute ou la station de pompage de l’eau du puits (ou la station de fi ltra- tion, si une fi ltration centralisée est utilisée) évacue l’eau dans le réseau de distribution. Les échantillons prélevés pour le dépistage du plomb doivent être prélevés à un en- droit dans le réseau de distribution ou dans la plomberie où l’eau risquerait fort bien d’avoir une teneur élevée en plomb. Les échantillons doivent être prélevés selon la fréquence suivante : Réseau Fréquence Petit réseau résidentiel municipal • Au moins un échantillon tous les trois mois pour le dépistage des nitrates et des nitrites. • Au moins un échantillon tous les 12 mois pour le dépistage du plomb. • Au moins un échantillon tous les 60 mois pour le dépistage de tous les autres para- mètres chimiques. Réseau résidentiel toutes saisons non • Au moins un échantillon tous les trois municipal mois pour le dépistage des nitrates et des nitrites. • Au moins un échantillon tous les 12 mois pour le dépistage du plomb. • Au moins un échantillon tous les 60 mois pour le dépistage de tous les autres para- mètres chimiques. Réseau résidentiel saisonnier non • Au moins un échantillon tous les trois municipal (dont l’eau est fournie à un mois pour le dépistage des nitrates et des nitrites. établissement désigné) • Au moins un échantillon tous les 60 mois pour le dépistage de tous les autres para- mètres chimiques (dont le plomb). La fréquence des prélèvements notée ci-dessus ne corres- pond qu’aux exigences minimales que prescrit le Règlement 170/03. Vous pourriez analyser l’eau plus fréquemment si vous avez une raison de croire que cela est nécessaire pour des raisons de nature externe (p. ex., si des travaux ont été réalisés récemment sur l’infrastructure qui apporte l’eau aux unités de traitement au point d’entrée, ou si l’eau est d’une odeur ou d’une couleur inhabituelle). 6 Si vous désirez obtenir d’autres guides et feuilles-info sur le sujet de l’eau potable, vous pouvez communiquer avec le Centre d’in- formation du ministère de l’Environnement (1 800 565-4923) ou consulter le site Web du ministère (www.ene.gov.on.ca). 7