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TOME 1_Thèse Abel-Meyer PDF

304 Pages·2015·2.73 MB·French
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UNIVERSITE PARIS I - PANTHEON SORBONNE Institut d’Administration des Entreprises de Paris École doctorale de Management Panthéon-Sorbonne - ED 559 Equipe de Recherche GREGOR - EA 2474 LES PRATIQUES DES MANAGERS DE PREMIERE LIGNE DANS LA FABRIQUE DES MOBILITES INTERNES ENTRE BRICOLAGE ET TRANGRESSION DES NORMES TOME 1 THESE présentée et soutenue publiquement le 21 octobre 2015 en vue de l’obtention du DOCTORAT EN SCIENCES DE GESTION Par ABEL-MEYER Audrey JURY Directeur de recherche : Madame BEAUJOLIN-BELLET Rachel Professeur, NEOMA Business School Rapporteurs : Monsieur OIRY Ewan Professeur, Université du Québec à Montréal Madame PERRET Véronique Professeur, Université Paris-Dauphine Suffragant : Monsieur GILBERT Patrick Professeur, IAE de Paris - Université Paris I L’université de PARIS I – Panthéon Sorbonne n’entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises dans les thèses ; ces opinions doivent être considérées comme propres à leurs auteurs. 2 REMERCIEMENTS Au moment de mettre le point final à ce long travail de thèse, je tiens à remercier chaleureusement les personnes qui, chacune à leur manière, ont permis sa réalisation. Ma gratitude va tout d’abord à ma directrice de thèse, le professeur Rachel Beaujolin-Bellet, sans qui ce travail n’aurait jamais vu le jour. Je la remercie notamment pour son écoute, sa rigueur, son énergie et son goût du terrain qu’elle a su me transmettre. Merci également à elle de m’avoir permis de suivre mes envies et mes intuitions tout au long de cet accompagnement personnel. Je tiens également à remercier les professeurs Véronique Perret et Ewan Oiry qui me font l’honneur d’accepter d’être rapporteurs de cette thèse. Les précieux conseils qu’ils m’ont prodigués lors de la pré-soutenance m’ont beaucoup aidé au moment crucial de problématisation de mon travail. Mes remerciements s’adressent aussi à Patrick Gilbert qui a su nourrir mes réflexions lors des rencontres doctorales et qui a accepté d’être suffragant de cette thèse. J’adresse mes remerciements aux nombreux membres de GEP, qui ont accepté, toujours avec bienveillance, de me recevoir et de répondre à mes questions. Je leur suis très reconnaissante de m’avoir permis de voir et de penser ce que je n’aurais pu voir et penser seule. Merci tout particulièrement à Jean-Pierre Aubert pour m’avoir donné, en toute confiance, la possibilité de mener cette réflexion avec une grande liberté. Je voudrais exprimer toute ma gratitude aux membres de la Chaire « Mutations – Anticipations Innovations » de l’IAE de Paris. Dans un travail de préparation de thèse en partie solitaire, ses réunions de recherche sont des moments d’échanges précieux pour y trouver à la fois inspiration, soutien et critique. Je tiens enfin à dédier ce travail à ma famille et à mes amis qui ont su, par leurs encouragements et par la compréhension de mes nombreuses absences, me soutenir tout au long de cette aventure enrichissante mais éprouvante. Merci notamment à mes parents pour leur présence et leur soutien indéfectible depuis toujours. Un grand merci à Cédric qui, vivant cette thèse au plus près, a su m’apporter conseils, sérénité, confiance ; et bien plus encore. J’adresse également une pensée particulière à mon grand-père Raymond qui, en dépit de l’étrangeté de la chose, s’est toujours intéressé de près à mon travail. Malgré son départ, sa sagesse et sa détermination resteront toujours pour moi une source inépuisable d’inspiration. Merci enfin à ma petite Laura qui, grâce à ses sourires et à sa joie de vivre, a su ensoleiller mes longues journées de travail dans cette dernière année de thèse. 3 SOMMAIRE Introduction générale .............................................................................................................................. 5 Partie I – La perspective de la pratique pour comprendre les pratiques de gestion des mobilités internes des managers de première ligne dans leurs rapports aux normes ...................................... 12 Chapitre 1 : La perspective de la pratique, entre pertinence et insuffisance ................................... 14 Chapitre 2 : Le bricolage et la transgression pour comprendre les pratiques dans leurs rapports aux normes ............................................................................................................................................... 31 Chapitre 3 : Les pratiques des managers intermédiaires en matière de gestion des ressources humaines ........................................................................................................................................... 75 Partie II – Une analyse empirique des pratiques des managers de première ligne en matière de gestion des mobilités internes ........................................................................................................... 107 Chapitre 4 : Posture épistémologique et choix méthodologiques .................................................. 109 Chapitre 5 : Analyse transversale des monographies ..................................................................... 155 Partie III – Vers une compréhension des pratiques dans leurs rapports de transgression et de bricolage vis-à-vis des normes ........................................................................................................... 203 Chapitre 6 : Une compréhension renouvelée des pratiques .......................................................... 205 Chapitre 7 : Les apports, limites et prolongements de cette compréhension renouvelée............. 251 Conclusion générale ............................................................................................................................ 269 Glossaire des abréviations ................................................................................................................... 271 Table des illustrations .......................................................................................................................... 272 Table des tableaux ............................................................................................................................... 273 Références bibliographiques ............................................................................................................... 275 Sommaire détaillé ............................................................................................................................... 295 4 Introduction générale Introduction générale Cette thèse est issue de la rencontre d’un questionnement général (les rapports des pratiques aux normes), d’un cadre d’analyse (la perspective de la pratique), d’un objet empirique (les pratiques des managers de première ligne en matière de gestion des mobilités internes), et de concepts théoriques (le bricolage et la transgression). (cid:1) Vers une compréhension des rapports des pratiques aux normes A partir du XIXème siècle et de l’essor de l’école classique (représentée notamment par Fayol et Taylor), les organisations ont été marquées par une importante normalisation des pratiques. Dès lors, « alors que la norme servait initialement de squelette sur lequel la chair des pratiques venait se développer, elle est devenue un carcan à vocation totalitaire : aucune parcelle de l’action ne semblait plus devoir échapper à son contrôle » (Babeau, 2005, p.8). Cette normalisation est allée de pair avec un développement de pratiques s’écartant des normes. La présence d’écarts aux normes est une réalité qui retient depuis longtemps l’attention des chercheurs et des praticiens des organisations : « les analystes ont fait très tôt la constatation que la tâche effectivement réalisée par l’agent (la tâche effective) ne coïncidait pas toujours avec la tâche prescrite » (Leplat, 1997, p.24). Tant dans les discours des praticiens que dans la littérature, ces écarts sont représentés de manière binaire, revenant souvent à différencier les pratiques s’opposant de celles ne s’opposant pas aux normes. Cette représentation binaire est au cœur des recherches sur la transgression (Honoré, 2000 ; Babeau et Chanlat, 2011 ; Pesqueux, 2014). La transgression correspond en effet à un jugement permettant de caractériser les pratiques s’opposant à des normes déterminées, là où la non-transgression (ou la conformité) désigne les pratiques ne s’opposant pas à ces normes. Mais une telle caractérisation binaire des rapports aux normes n’appauvrit-elle pas leur compréhension ? Ne faut-il pas affiner cette caractérisation afin d’accroître les éléments de compréhension que nous pouvons retirer de l’analyse de ces rapports ? Dans cette perspective, quelle grille de lecture pouvons-nous appliquer à ces écarts de manière à en faire apparaître les logiques, les conditions d’émergence et les effets ? Souhaitant approfondir l‘analyse des écarts des pratiques aux normes, nous faisons donc l’hypothèse que ces écarts sont susceptibles d’être riches de diversité et d’enseignements. Considérant les pratiques des individus dans leurs micro-contextes comme unité d’analyse, nous inscrivons cette recherche des rapports diversifiés aux normes dans le courant de recherche porteur 5 Introduction générale de la perspective de la pratique. Les pratiques sont alors à comprendre comme des actions concrètes et spécifiques qui s’insèrent dans un contexte organisationnel particulier de normes. Ces normes, que nous considérons comme synonymes de règles, sont entendues comme des contraintes, formalisées ou non, qui ont pour but de prescrire à l’individu certaines pratiques face à des situations déterminées. Les normes offrent donc un cadre au sein duquel les individus décident de déployer telle ou telle pratique, elles ne dictent pas mécaniquement les pratiques. Si la perspective de la pratique n’opère pas un travail d’approfondissement théorique sur des concepts susceptibles d’éclairer les rapports aux normes, les recherches s’inscrivant dans cette perspective font parfois référence à la notion de bricolage pour évoquer l’idée de pratiques pouvant s’écarter des normes. Cependant, le bricolage correspond à un arrangement pratique de différents moyens dont les liens avec les normes sont, dans la littérature, équivoques, pluriels et peu approfondis. Pour comprendre les rapports des pratiques aux normes et notamment pour dépasser les limites dans cette compréhension de la mobilisation isolée des concepts de transgression et de bricolage, il apparaît riche d’intérêts de se focaliser sur les pratiques des managers de première ligne dans la fabrique normée des mobilités internes. (cid:1) Une exploration des pratiques des managers de première ligne dans la fabrique des mobilités internes Face à un aplatissement des structures organisationnelles et à une recherche accrue de flexibilité et de compétitivité, la mobilité professionnelle, et notamment la mobilité interne, apparaît aujourd’hui comme un enjeu central pour les organisations. La mobilité interne serait en effet susceptible d’augmenter la motivation et l’attachement des salariés à leur entreprise (Thévenet, 1992), de développer leur polyvalence (Roger et Ventolini, 2004) ainsi que de créer et de diffuser des connaissances (Abraham, 2002 ; Notais, 2009). Dans les suppressions d’emplois qui se multiplient (Gandolfi, 2009), la mobilité interne peut également rendre possible des ajustements entre les besoins organisationnels et les ressources humaines, sans devoir recourir au processus difficile de rupture du contrat de travail. Cependant, les mobilités (notamment subies, mal accompagnées et mal maîtrisées) peuvent aussi être sources de forte désorganisation, de pertes importantes de compétences (Abraham, 2004) et d’augmentation des risques psycho-sociaux (Sardas et Gand, 2011). Malgré l’importance des enjeux pratiques des mobilités internes (qu’elles soient verticales ou horizontales, fonctionnelles ou géographiques), leur gestion s’avère, à notre connaissance, peu étudiée en tant que telle dans la littérature. Cette gestion des mobilités internes est pourtant d’autant plus cruciale qu’elle se situe au carrefour des différentes pratiques RH (que sont notamment 6 Introduction générale les pratiques de recrutement, d’évaluation, de promotion professionnelle et de développement des compétences). Dans cette gestion des mobilités internes, les managers de première ligne, « cible privilégiée de la fonction RH » (Dietrich, 2009, p.202) et gestionnaires au plus près des mobilités des exécutants telles qu’elles se construisent, sont des praticiens susceptibles de jouer un rôle central. Du fait de la tendance à la décentralisation de la fonction RH, ces managers ont tendance à se voir prescrire des pratiques supplémentaires en la matière. En dépit de cela, peu de travaux (Roger, 2001 ; Abraham, 2004) se sont penchés sur les pratiques effectives des managers de première ligne en matière de gestion des mobilités internes. L’intérêt d’analyser plus généralement les pratiques des managers de première ligne (que nous considérons comme faisant partie de la population très diverse des managers intermédiaires) est souligné à la fois par la littérature relative à la transgression (Litzky et al., 2006), au bricolage (Cunha, 2005) et à la perspective de la pratique (Autissier et Vandangeon-Derumez, 2007). Appliquant la perspective de la pratique aux pratiques spécifiques de gestion des mobilités, nous considérons ces managers comme « des praticiens stratèges et bricoleurs » (Allard-Poesi, 2006, p.36) qui participent à la fabrique de la gestion normée des mobilités internes appréhendée comme « la structuration d’un microcosme de pratiques quotidiennes » (Golsorkhi, 2007, p.199). Si les pratiques des managers en matière de stratégie ont fait l’objet de nombreuses recherches à partir des années 2000 (Balogun, 2003 ; Balogun et Johnson, 2004 ; Rouleau, 2005), les pratiques de GRH ont elles été relativement peu explorées par la perspective de la pratique (Vickers et Fox, 2010) alors même que l’analyse de ces pratiques en situation apparaît plus que nécessaire (Watson, 2004). Analyser les pratiques de gestion des mobilités internes telles qu’elles sont déployées de façon singulière par les managers de première ligne se distingue de recherches antérieures en GRH qui se concentrent plutôt sur les pratiques prescrites (au détriment de l’étude des pratiques effectives) ou sur les politiques et discours RH des décideurs. Faisant « largement l’impasse sur le fonctionnement concret des organisations », ces recherches antérieures présentent « la gestion des ressources humaines grosso modo comme relevant des décisions rationnelles des managers [supérieurs] ; le reste est censé acquiescer ces décisions » (Pichault et Nizet, 2000, p.14). L’analyse des pratiques de gestion des mobilités dans leurs rapports aux normes est enfin cohérente avec le fait que « la GRH moderne est indissociablement liée à l’activité de production de règles. Précisément, son mode d’action, la façon dont elle agit sur le corps social passe par des règles » (Roblain, 2006, p.51). 7 Introduction générale (cid:1) Problématisation de la recherche Par cette thèse, nous cherchons à comprendre à la fois les rapports des pratiques aux normes et la gestion des mobilités internes par les managers de première ligne, en répondant aux questionnements de recherche suivants : Comment les concepts de bricolage et de transgression participent-ils, dans le cadre de la perspective de la pratique, à une nouvelle compréhension des pratiques dans leurs rapports aux normes ? Plus particulièrement, comment ces concepts permettent-ils de comprendre les pratiques des managers de première ligne dans la fabrique des mobilités internes ? Notre démarche de recherche consiste à articuler dans le cadre de la perspective de la pratique deux concepts théoriques, la transgression et le bricolage, qui représentent deux domaines de recherche bien distincts dans la littérature. Cette articulation a pour objectif de comprendre les rapports des pratiques aux normes au-delà de la vision binaire en termes d’opposition ou non. Elle entend également participer à combler le fossé entre l’importance que revêt aujourd’hui la gestion des mobilités internes par les managers de première ligne, et la rareté des travaux qui y sont spécifiquement dédiés. De façon cohérente avec notre inscription dans la perspective de la pratique, cette compréhension des pratiques est à réaliser en contexte et en profondeur. Il s’agit donc d’analyser à un niveau micro les pratiques diverses et spécifiques des managers de première ligne, dans et avec leurs contextes empreints de normes. Par ailleurs, cette compréhension des pratiques vise à éclairer trois grandes dimensions : la nature des pratiques dans leurs rapports différenciés aux normes, leurs conditions d’émergence et leurs effets sur le système organisationnel. (cid:1) Une analyse compréhensive et abductive dans le cadre d’une grande entreprise publique Développer une compréhension fine des pratiques dans leurs contextes d’action nécessite la construction d’un design méthodologique qualitatif. Dans le cadre d’un positionnement épistémologique interprétatif et d’une démarche abductive, notre stratégie d’accès au réel est basée plus précisément sur une analyse de 10 cas d’établissements enchâssés au sein d’une organisation, GEP (Grande Entreprise Publique). GEP est une organisation caractérisée par une GRH proche du modèle « objectivant » (Pichault et Nizet, 2000) ainsi que par une politique dite « d’activation des mobilités internes » et de 8 Introduction générale décentralisation de la fonction RH aux managers de première ligne. Sa configuration structurelle étant proche de la bureaucratie mécaniste (Mintzberg, 1982), elle se distingue également par une importance des normes formalisées émanant de la Direction et par une valorisation du respect de l’autorité hiérarchique. Se concentrer sur le cas unique d’une entreprise permet d’étudier en profondeur les pratiques des managers de première ligne et leurs contextes d’action tout en maîtrisant les caractéristiques du contexte propre à cette entreprise. De par le choix d’une grande entreprise comprenant de nombreux métiers et sites de production, cette concentration ne nous prive pas pour autant d’explorer des contextes qui, tout en restant comparables, sont très différents. Ces contextes différents sont saisis par une analyse de 10 cas d’établissements susceptible d’être porteuse grâce aux différentes sources de variations (Giroux, 2003) que présentent les établissements : ils relèvent de différents métiers et lieux géographiques et présentent des situations très différentes en termes d’effectifs et de nature de changements. A l’image de la méthode d’étude de cas multiple, cette analyse multi-établissements permet de montrer que les pratiques observées dans tel ou tel contexte ne sont pas idiosyncratiques (Miles et Huberman, 2003). Elle permet également d’approfondir notre compréhension des différentes pratiques en poussant à explorer plus finement les différences et les similitudes des différents cas d’établissements étudiés et des pratiques managériales dans lesquelles elles s’insèrent. Cette recherche, menée en interaction étroite avec des acteurs de l’entreprise, a donné lieu à un recueil de données au travers de deux périodes d’immersion se déroulant au sein de la DRH et des établissements. Les données ont été recueillies principalement grâce à la réalisation d’une centaine d’entretiens individuels. A ces entretiens se sont ajoutées la participation à des réunions internes, la récolte de nombreux documents internes et l’observation de managers de première ligne dans leur travail quotidien. Ces données ont été analysées au cours de deux grandes phases d’analyse empirique qui se sont traduites notamment par deux types de codage (un codage a posteriori par établissement et un codage a priori par entretien), par la rédaction de monographies et par la caractérisation des pratiques des managers de première ligne à partir de la construction d’une grille d’analyse conceptuelle. 9 Introduction générale (cid:1) Déroulement du propos Cette thèse s’organise en trois grandes parties. La première partie délimite l’objet théorique et empirique de notre recherche à partir de la littérature. Le premier chapitre s’intéresse à la perspective de la pratique comme cadre d’analyse. Il souligne notamment la pertinence et les insuffisances de cette perspective dans l’objectif de comprendre les pratiques dans leurs rapports aux normes. Pour pallier ces insuffisances, le deuxième chapitre s’interroge sur l’intérêt de mobiliser les concepts de bricolage et de transgression. Si ces concepts, pris chacun isolément, apparaissent pertinents pour comprendre finement les pratiques dans leurs rapports aux normes, ils se révèlent également limités. Le troisième chapitre rend compte des pratiques analysées, soit les pratiques de gestion des ressources humaines des managers intermédiaires. Au sein de ces pratiques, les pratiques des managers de première ligne en matière de gestion des mobilités internes apparaissent plus particulièrement intéressantes à étudier. La deuxième partie est consacrée à la présentation de la méthodologie et de l’analyse empirique. Le quatrième chapitre donne accès à notre positionnement épistémologique interprétatif ainsi qu’à notre démarche de recherche qualitative et abductive basée sur une analyse de dix cas d’établissement enchâssés au sein de l’entreprise GEP. Le cinquième chapitre restitue les résultats issus de l’analyse transversale des monographies. Cette analyse révèle notamment une diversité des pratiques de gestion des mobilités internes des managers de première ligne dans un contexte organisationnel pourtant fortement normé par la Direction. La troisième partie concerne la restitution et la discussion des résultats de la recherche. Le sixième chapitre propose une compréhension des pratiques dans leurs rapports de transgression et de bricolage vis-à-vis des normes. De cette compréhension découle des enseignements sur la nature, les conditions d’émergence et les effets des pratiques diverses des managers de première ligne dans la fabrique des mobilités internes. Le septième chapitre expose quant à lui les apports, les limites et les prolongements de cette compréhension. A ce manuscrit principal de thèse est associé un deuxième tome qui donne des précisions sur notre recherche empirique. Plus précisément, il détaille successivement des éléments relatifs à l’accès au terrain et au recueil des données (Annexe n°1), le codage des données dans la première phase empirique (Annexe n°2), les récits monographiques des établissements (Annexe n°3), l’analyse transversale des monographies (Annexe n°4) et le codage des entretiens de managers de première ligne dans la deuxième phase empirique (Annexe n°5). 10

Description:
comme Ackroyd et Thompson (1999) et Lawrence et Robinson (2007), qui font le lien entre déviance et résistance décentralisé aux MI.
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