Samedi 3 novembre 20h30 Théâtre Croisette / Hô tel JW Marriott LES 39 MARCHES ERIC METAYER DOSSIER DE PRESSE CONTACT PRESSE Elisabeth LARA – Palais des Festivals et des Congrès – La croisette CS 30051 06414 CANNES Cedex 04 92 99 84 46 – [email protected] TARIFS : 1ère Série Orchestre : Public 34 € / Réduit 31 € / Abonné 28 € 2ème Série Balcon : Public 26 € / Réduit 22 € / Jeune 12 € / Enfant 10 € POINTS DE VENTE : BILLETTERIE DU PALAIS DES FESTIVALS ET DES CONGRÈS ouverte du lundi au samedi (sauf jours fériés) de 10h à 18h et 1h avant chaque représentation sur le lieu du spectacle. Tél. : 04 92 98 62 77 - [email protected] www.palaisdesfestivals.com POINTS DE VENTES HABITUELS : Fnac, Virgin, Cultura, Carrefour, Auchan, E. Leclerc, Géant Casino, Cora, Intermarché, fnac.com, ticketnet. Atelier Théâtre Actuel présente un spectacle du Théâtre La Bruyère co- produit par Sofithéa En accord avec Edward Snape pour Fiery Angel Limited Les 39 Marches De John BUCHAN et Alfred HITCHCOCK Adaptation théâtrale de Patrick BARLOW D’après un concept original de Simon CORBLE et Nobby DIMON Adaptation française : Gérald SIBLEYRAS Une comédie mise en scène par Eric METAYER Avec : ERIC METAYER JEAN-PHILIPPE BECHE ANDREA BESCOND CHRISTOPHE LAUBION Décors : Nils Zachariasen - Costumes : Monika Mucha Lumières : Philippe Quilliet - Son : Vincent Lustaud Assistante à la mise en scène : Viviane Marcerano Dans une mise en scène décapante d’Eric Métayer, quatre comédiens interprètent plus de 150 personnages et restituent avec loufoquerie l’univers d’Alfred Hitchcock : Londres, la lande écossaise, des cascades, des poursuites de voiture, une histoire d’amour, espionnage, suspens... A Propos des 39 Marches, par Eric Métayer «Les 39 Marches d’Hitchcock au théâtre ! Quand on vous propose une telle aventure, vous dites tout de suite : Non ! Surtout lorsque l’on vous précise qu’il n’y aura que quatre comédiens, pour environ 150 rôles ! (je ne compte pas bien sûr la vache au passage à niveau, les douze moutons dans la lande, les poissons dans le Loch, etc…). Et puis, en y réfléchissant, pour avoir vécu Les Cailloux plein les poches et Un monde fou au Théâtre La Bruyère, pour avoir eu le plaisir « de donner à voir l’invisible » aux spectateurs : créer seize, trente-deux ou 150 personnages, vous vous dites que, peut-être, la route est ouverte, les codes admis, tous les délires permis. La pièce des 39 Marches est construite sur les décalages, l’esbroufe, le gigantesque que, seul, permet le théâtre. Remplir le vide de la scène du plein de notre imaginaire. C’est avec plaisir que je reprends mon âme d’enfant et la joie de jouer à « si on disait que ». La mise en scène des 39 Marches demande un travail extrêmement minutieux car tout y est passion, folie, étonnement, émerveillement, sourire, rire, et toute cette belle mécanique doit être fluide pour qu’elle ne paraisse pas, car, dès qu’on s’aperçoit qu’un acteur veut à toute force vous faire rire, il cesse d’être comique, pour devenir risible. Les 39 Marches est un magnifique numéro de clowns « policier ». Ou tout est faussement pauvre, raté, douloureux parce qu’improvisé, pour le plaisir du rire et du rêve. Pour cela tout doit être vraiment riche, réussi et indolore parce que répété moult et moult fois. Capitaine du vaisseau avec équipage, et quel équipage ! tous des marins qui aiment la haute mer, les embruns, les vagues. Techniciens et comédiens n’ont qu’une envie : vous embarquer dans leur aventure tonitruante. Nous avons largué les amarres pour quitter le port des répétitions. Ça secoue déjà en filage ! On sent les embruns du large : la scène du La Bruyère. Le vent chaud du public que nous attendons pour gonfler ensemble les voiles des 39 Marches. Peut-être qu’une mouette hitchcockienne se posera sur le bastingage pour nous souhaiter bonne chance. Peut-être deux, même trois, voire 10 mouettes, 100…. Oh, là, c’est un autre film. » A propos des 39 Marches, par Gérald Sibleyras « Les 39 Marches d’Alfred Hitchcock, c’est d’abord un souvenir de cinéma. Le thème est ultra classique : un homme seul contre tous sauve le monde d’un complot diabolique. Le thème est classique et pourtant, le film est haletant et drôle du début à la fin. Les auteurs anglais de l’adaptation théâtrale ont restitué toute l’ironie du film. En poussant très loin la convention théâtrale, ils parviennent à des sommets de loufoquerie sans jamais rien sacrifier de l’action. C’est tout le charme de ce spectacle. Pourtant, le théâtre se prête mal à la gesticulation, à la bagarre, aux poursuites. Il a donc fallu faire preuve d’une ingéniosité permanente. Tout est drôle dans leur manuscrit, la moindre réplique, la moindre didascalie, la moindre parenthèse. Avec Eric Métayer, il nous est vite apparu qu’il ne fallait rien adapter spécifiquement pour le public français. Le héros Richard Hannay est un « british » pur sucre qui se retrouve en Ecosse, or l’Ecosse est un pays aussi exotique pour nous que pour les Anglais. Toute transposition eût été artificielle. Pour autant, la traduction n’a pas été si simple, l’anglais est une langue «onomatopéique » qui permet toutes les extravagances. Il aura fallu plusieurs dictionnaires… Enfin, je pense que si Eric Métayer n’avait pas été libre pour monter ce spectacle, il aurait fallu demander à… Eric Métayer. » Biographies Les auteurs : John Buchan John Buchan dit Lord Tweedsmuir (26 août 1875, Perth, Royaume-Uni,- 11 février 1940 au Canada), 1er baron Tweedsmuir d’Elsfield, fils d’un pasteur calviniste, fut le 15e Gouverneur Général du Canada, de 1935 à 1940. Il commence sa carrière professionnelle comme avocat à Londres. Devenu secrétaire de Lord Milner, il l’accompagne en Afrique du Sud en pleine guerre des Boers qui oppose les Britanniques aux colons d’origine hollandaise durant deux ans et demi. Cette épreuve marquante aura des conséquence sur sa vie d’écrivain. De retour à Londres, il travaille dans l’édition, chez Nelson. En 1915, il se lance dans le journalisme qui correspond mieux à son tempérament et à son désir de témoigner de la vie et de la souffrance des hommes. Il « couvre » la Première Guerre mondiale pour le Times. En 1916, il entre dans les services secrets britanniques et opte pour une carrière plus discrète mais dangereuse et active. En 1927, John Buchan est élu au Parlement. En 1935, il est nommé Gouverneur Général du Canada, où il meurt accidentellement le 11 février 1940. Parallèlement à ses activités professionnelles et politiques, il écrit de nombreux livres. Il publie des biographies (Walter Scott, Oliver Cromwell et Jules César), des essais (sur l’Eglise d’Ecosse et les colonies britanniques en Afrique), des textes autobiographiques et des romans d’espionnage dont Les 39 Marches en 1915 (adapté au cinéma en 1935 par Alfred Hitchocock), La Centrale d’énergie en 1916, Les Trois otages en 1928. Source Creative Commons – Wikipedia Alfred Hitchcock Anglais, naturalisé américain, Sir Alfred Hitchcock (13 août 1899, Leytonstone, Royaume-Uni – 29 avril 1980 Los Angeles, Etats-Unis) était le fils d’épiciers en gros et le dernier de trois enfants. A la mort de son père en 1914, il trouve un emploi à la Compagnie Henley qui fabrique des câbles électriques. Son travail dans la publicité développe ses talents de graphiste. Sa carrière cinématographique débute en 1921 lorsqu’il est engagé par les studios américains de la Famous Players-Lasky à Islington. Pendant deux ans il va se rendre indispensable et va dessiner des intertitres. Il devient ensuite l’assistant réalisateur dans la Compagnie fondée par Michael Balcon. C’est ainsi qu’en 1923 il rencontre sa future femme Alam Reville lors du tournage de Woman to Woman qu’il épousera en 1926. Il part compléter ses connaissances à Berlin (1923-1925). Il réalise son premier film (Le Jardin du plaisir) en 1926. D’abord mis au placard, le film sort en 1927 et le public et la critique sont enthousiastes. Trois semaines plus tard sort son 3e film Les Cheveux d’Or qui obtient un immense succès. Puis, après quelques films qui ne le satisfont pas, il réalise Chantage. Succès phénoménal. En 1933, il réalise son premier film pour la Gaumont-British Picture Corporation, L’Homme qui en savait trop. Un succès. Le second, Les 39 marches (1935) est considéré comme l’un de ses meilleurs films du début de sa carrière. Le plus grand succès du réalisateur dans cette période britannique est Une femme disparaît. Vers la fin des années 30, au sommet de son art, il part à Hollywood et réalise Rebecca. Ce film est un triomphe. A partir de ce moment, il tournera quasiment tous ses films aux Etats-Unis. En 1978, il prépare un nouveau film d’espionnage, The Short Night. Mais devant la difficulté du tournage, il met fin à sa carrière et prend sa retraite. Considéré comme « le maître du suspense » et l’un des plus grands réalisateurs de cinéma, Alfred Hitchcock a légué au cinéma une oeuvre policière d’une grande intensité, avec des films comme Soupçons, Les Enchaînés, L’Inconnu du Nord-Express, Le Crime était presque parfait, Fenêtre sur cour, Sueurs froides, La Mort aux trousses, Psychose, Les Oiseaux, Pas de printemps pour Marnie… Son talent lui valut d’être nommé à cinq reprises aux Oscars mais il n’en reçut aucun ! Source Creative Commons – Wikipedia Le film Les 39 marches (The 39 steps) est sorti le 6 juin 1936 au Royaume-Uni et le 1er août 1936 aux Etats-Unis. Alfred Hitchcock a réalisé ce film d’après un scénario de Charles Bennett et Ian Hay inspiré du roman de John Buchan. Il y a eu deux remakes : Les 39 marches (The 39 steps), film britannique de Ralph Thomas et Les 39 marches (The Thirty-Nine Steps), film britannique de Don Sharp. En projet : Les 39 marches (The 39 steps) film américain de Robert Towne. Adaptation française : Gérald Sibleyras Dramaturge de renom, Gérard Sibleyras est l’auteur de pièces traduites en diverses langues et produites dans de nombreux pays. En 2006, il reçut à Londres un « Laurence Olivier Award for Best Comedy » pour Le Vent des peupliers (adapté par Tom Stoppard). Et, en 2007, il s’est vu décerner le « Prix Théâtre » par la SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques). Chroniqueur à France Inter pendant quatre ans, Gérard Sibleyras y rencontre pendant cette période Jean Dell avec lequel il écrit Le Béret de la tortue (2001), puis Un petit jeu sans conséquence (9 nominations aux Molière 2003). Ils ont également coécrit Une heure et demie de retard (2005), comédie créée au Théâtre des Mathurins, et Vive Bouchon, à l’affiche du Théâtre Michel en 2006. Il écrira seul Le Vent des peupliers (mise en scène Jean-Luc Tardieu, 4 nominations aux Molière dont celle du Meilleur Auteur). Puis sa pièce, La Danse de l’albatros, sera mise en scène par Patrice Kerbrat (nominations aux Molière 2007 pour le Molière du meilleur auteur francophone vivant et pour le Molière du Meilleur comédien dans un second rôle). En 2008 Le Banc (mise en scène par Christophe Lidon) sera interprété par Régis Laspalès et Philippe Chevallier. Ces trois spectacles ont été à l’affiche du Théâtre Montparnasse. Quant à sa pièce, L’Inscription, elle a été montée au Petit-Montparnasse (plusieurs nominations dont meilleur spectacle de création française – Meilleur auteur francophone aux Molière 2004 dont un Molière obtenu : Martine Sarcey : meilleur second rôle féminin). RÉPERTOIRE : Abigail’s Party, co-adaptation de la pièce de Mike Une heure et demie de retard, co-écrit avec Jean Leigh avec Etienne de Balasy Dell Des Fleurs pour Algernon / Daniel Keyes Vive Bouchon, co-écrit avec Jean Dell The Retreat from Moscou (La Retraite de Russie) / La Danse de l’albatros (nomination aux Molière William Nicholson 2007 : Meilleur auteur) Le Béret de la tortue, co-écrit avec Jean Dell Rabbi Jacob, livret de la comédie musicale co-écrit Un Petit jeu sans conséquence, co-écrit avec Jean avec Etienne de Balasy pour les productions Talar. Dell (9 nominations aux Molière 2003 dont 5 Spectacle adapté du film de Gérard Oury Les Molière obtenu : Meilleur spectacle privé – Aventures de Rabbi Jacob. meilleur spectacle de création – Meilleur metteur Le Banc en scène – Révélation théâtrale féminine – Stand Up Révélation théâtre masucline) Mauritius / Theresa Rebeck Le Vent des peupliers (4 nominations aux Molière La Récompense 2003 dont Meilleur Auteur – Meilleure pièce du La Chambre bleue / Georges Simenon théâtre privé) Les 39 Marches de John Buchan et Alfred L’Inscription (plusieurs nominations dont meilleur Hitchocock, adaptation théâtrale de Patrick Barlow spectacle de création française – Meilleur auteur Comédie romantique francophone aux Molière 2004 dont un Molière Cendrillon / Livret et paroles de la comédie obtenu : Martine Sarcey : meilleur second rôle musicale co-écrits avec Etienne de Balasy féminin) Eric Métayer, Metteur en scène et 70 rôles dont Mr Jordan MISE EN SCENE Spectacle d'Alex Métayer au Casino de Paris à Bobino Spectacle de Sylvie Joly au Palais des Glaces Spectacle de Marc Jolivet au Café de la Gare Art de Yasmina Réza au Festival d’Anjou avec les Arthurs C’est pas du Ronsard (interprété par Agnès Soral, Avignon / Tournée, 2004) THEATRE, acteur : Ligue d’improvisation française Le Couple (mes. Gilles Galliot, Théâtre du Splendid, 1992) Sans rancune (mes. Pierre Mondy, Théâtre du Palais Royal, 1992) Bataclan et Cirque d'hiver (1994) Aimez-moi les uns les autres (mes. Eric Métayer, Théâtre du Gymnase, 1996) NOMINATION RÉVELATION THEATRALE MOLIERE 1996 Une table pour six (mes. Alain Sachs, Théâtre du Palais Royal, 1998) Les Possédés (mes. Roger Planchon, Opéra Comique / Tournée, 1998) La Dame de chez Maxim’s (mes. Roger Planchon, Opéra Comique / Tournée, 1998) Mariages et conséquences (mes. Catherine Allary, Théâtre de la Renaissance / Tournée, 1999/2000) Les Œuvres abrégées de William Shakespeare (Adapt. Anne Beaumont, Comédie de Paris, 2001) Panique au Plazza (mes. Pierre Mondy, Théâtre des Variétés, Tournée Belgique/ Suisse, 2002) Des cailloux plein les poches (de Marie Jones, mes. S. Meldegg, Théâtre La Bruyère / Tournée, 2003) NOMINATION MEILLEUR COMÉDIEN AUX MOLIÈRE Stationnement alterné (de Ray Cooney, mes. Jean-Luc Moreau,Théâtre de la Michodière / Tournée, 2005) Un monde fou (de Becky Mode, mes. Stephen Meldegg, Théâtre de Bruyère, 2007, Tournée 2009) MOLIÈRE DU SPECTACLE SEUL EN SCÈNE Les Aventures de Rabbi Jacob (d’après le film de G. Oury, mes. Patrick Timsit, Palais des Congrès, 2008) Chat et souris (de Ray Cooney, m. en sc. Jean-Luc Moreau, Théâtre de la Michodière, 2009) THÉÂTRE, auteur : Le Couple (mes. Gilles Galliot, Théâtre du Splendid) CINÉMA : Eric Métayer a tourné dans Un étrange voyage (réal. A. Cavalier, 1980), L'Indic (réal. S. Leroy, 1982), Légitime violence (réal. S. Leroy, 1982), Paulette (réal. Claude Confortès, 1985), Les Mille et une nuits ((réal. Ph. De Broca, 1989), Hiver 54 (réal. D. Amar, 1989). G. Frot-Coutaz l’a dirigé dans Après après demain (1989), Cl. Lelouch dans La Belle histoire (1991), P. Jolivet dans A l’heure ou les grands fauves vont boire (1992), G. Cuq dans Les Percutés (1999). TÉLÉVISION, acteur : Eric Métayer a tourné notamment dans Les Pïque-Assiette (1988), Stirn et Stern (réal. P. Kassovitz,1989), Sisterly Feelings (réal. P. Mondy, 1990), Quatre pour un loyer (real. G. Barrier, 1990), Maigret et le corps sans tête (réal. S. Leroy, 1991). P. Setbon l’a dirigé dans Commissaire Dumas d’Orgueuil et Cocorico (1992), Ph. de Broca dans Le Veilleur de nuit (1996), J.- Cl Susfeld dans Madame le Consul (1996), E. Civanyan dans Les tiers mondains (1996). Il a tourné également dansTous les moyens sont bons et Petite Menteuse (réal. T. Chabert, 1997), La Course de l’escargot (réal. J. Boivin, 1998), Les Duettistes / « Une dette mortelle » (réal. A. Tasma, 1998). Il a été également à l’affiche de Maternité (réal. J.-D. Robert, 1999), Un flic nommé Lecoeur (épisodes 1 & 2 : réal. A. Tasma, 1999) – (épisodes 3 à 6 : réal. J.-Y. Pitoun), Ca s’appelle grandir (réal. A.Tasma, 2001), Avis de tempête (réal. C. Leherissey, 2001), Les Monos (2001-2002), et plus récemment dans Le Menteur (réal. Ph. de Broca, 2004), La Surprise (réal. A. Tasma, 2006), Sketch Show (productions 22, 2007), La Maison Tellier (réal. E. Rappeneau, 2007). TÉLÉVISION, auteur : Le Bonheur d’en face (Série de 26 X 26' diffusée sur la RTBF) / Les Monos – Episode « La loi du silence » et Episode « L’esprit d’équipe » Jean-Philippe Beche, 70 personnages dont Mr Memory THÉÂTRE : Ma femme est folle (Théâtre des Nouveautés, 2009) Jacques et son Maître (M. Kundera, Festival Théâtre de Bruges, 2008) L’Eventail de Lady Windermere (O. Wilde, mes. S. Azzopardi, Théâtre 14 puis Bouffes Parisiens) Les Rustres (C. Goldoni, mes. Fr. Joffo, Théâtre Saint-Georges, 2004-2005) Panique au Plazza (R. Cooney, mes. P. Mondy, Théâtre des Variétés, 2002) Ruy Blas (V. Hugo, mes. J. Martinez, Tournée Nouvelle Scène, 2001) Au pied levé (de et mes. G. Linsolas et G. Savoisien, Tournée Nouvelle Scène, 2000) Faubourg Passion (de et mes. C. Azzola 1997) Les Diamants de la liberté (de et mes. H. Lazarini, Théâtre de la Mare au Diable, 1989) Connaissez-vous Maronne (D. Boulanger, mes. B.-J. Rosette, Théâtre du Bel Air, 1987) Toussaint Louverture (E. Glissant, mes. B.-J. Rosette, Théâtre Noir, Paris, 1985) Le Roman de Renart (mes. J. Guibal, Théâtre de la Renaissance, 1983) Le Sixième jour (G. de Maupassant, mes. L. Azimiora, Espace Kiron, 1982) CINÉMA : Collection « Sable noir » La Maison sur la colline (réal. V. Jacquier et H. Veludo, 2007) Un long dimanche de fiançailles (réal. J.-P. Jeunet, 2003) Pas de scandale (réal. B. Jacquot, 1999) Mes meilleurs copains (réal. J.-. Poiré, 1988) Mon bel amour, ma déchirure (réal. J. Pinheiro, 1987) TÉLÉVISION : Plus belle la vie (France 3, 2008) R.I.S. (réal. Ch. Barbier, 2008) Forêt noire « Section de recherches » (réal. J.-L. Breitenstein, 2007) Les Tricheurs (France 3, réal. L. Carcélès, 2007) L’Ex de ma fille (réal. Ch. Spiero, 2006) Préjudice (réal. Fr. Berthe-Guest, 2006) Joséphine Ange Gardien (réal. V. Monnier-Guest, 2006) Maux d’amour « premier secours » (réal. D. Delaire, 2005) Danger public « le proc » (réal. Cl. Tonetti, 2005) Affaires sous X Série « Diane femme flic » (réal. D. Tabuteau, 2004) Crimes de sang «La Crim’» (réal. Fr. Luciani, 2004) Une mort pour une autre «La Crim’» (réal. J.-P. Prevost, 2004) «La Crim’» (réal. D. Amar, 2004) : épisodes Douleur assassine - L’Intox - Taxi de nuit - Camarade P 38 «La Crim’» (réal. D. Guillo, 2003) : épisodes Sans concession - Enfance volée La Part du diable «La Crim’» (réal. V. Monnet, 2003) Noces de papier – série « Sauveur Giodano » (réal. Ed. Niermans, 2002) Mort d’un juge – série « un homme en colère » (réal. L. Katrian, 1998) Un et un font six (réal. J.-P. Vergne, 1997) Extra Zidga (Série M6, 1996) Sans mentir (réal. J. Bunuel, 1995) Assédicquement vôtre (réal. M. Frydland, 1993) Quelques hommes de bonne volonté (réal. Fr. Villiers, 1982) Andréa Bescond, rôles de Paméla, Annabella et Margaret THÉÂTRE : Ligue d’improvisation (Toulouse 1999-2000) Cuisine et dépendance (Théâtre des Violettes, 2004) Les Trois coups (off Broadway, 2001) SPECTACLES VIVANTS COMÉDIES MUSICALES : Gladiateur (E. Chouraqui et St. Loras, 2004) Bagdad Café (P. Adlon et B. Telson, 2005-2006) comédienne, chanteuse, danseuse Roméo et Juliette (G. Presgurvic, 2007-2009) Les X Commandements (E. Chouraqui et K. Ouali, 2008) Rabbi Jacob (m. en sc. P. Timsit, 2008) comédienne, chanteuse, danseuse SPECTACLES VIVANTS THÉÂTRE PHYSIQUE : Colors (Soda-Inc Company New York, 2000-2002) Peer Gynt Pressure (Company Jo Stromgren Norwa, 2003) SPECTACLES VIVANTS CHORÉGRAPHIQUES : Borderline. El Andalous. Macadam Macadam. Alarme (Compagnie Blanca Li, 2003-2008) Le Sacre du printemps. Entre ciel et terre (Compagnie Momboye, 2004-2009) Cirque du soleil (guess en atelier création, 2007) VIDÉOS : Pulse. Le Coup du lapin. Jaune abeille (Série de courts métrages de T. Pascal, 2005-2008) Christophe Laubion, rôle de Hannay THÉÂTRE (comédien – metteur en scène) : The Island (Athol Fugard, m. en sc. Ch. Laubion, Nordic Black Theater, Oslo, 2009) Les Riches reprennent confiance (L.-Ch. Sirjacq, m. en sc. E. Bierry, 2007-2008) Les Femmes savantes (Molière, m. en sc. B. Agenin, 2001) Elysabeth’s party (de et m. en sc. B. Mc Andrew, 1999) Est-ce que tu m’aimes ? (D. Lang, m. en sc. R. Mitrovitsa, 1998) L’Indien cherche le Bronx (I. Horovitz, m. en sc. Ch. Laubion, 1996) Le Marchand de Venise (W. Shakespeare, m. en sc. J.-L. Tardieu, 1995) Jésus était son nom (A. Decaux, m. en sc. R. Hossein, 1994) L’Amour Molière (de et m. en sc. O. Frigout, 1994) Dieu (W. Allen, m. en sc. Ch. Laubion, 19941) Vu du pont (A. Miller, m. en sc. D. Chaloyard, 1991) Zapping (de et m. en sc. J.-P. Sèvres, 1990) Les Sales mômes (A. Boudard, m. en sc. Ch. Laubion, 1989) On demande un ménage (J. de Letraz, m. en sc. Ch. Laubion, 1989) Marie Octobre (de et m. en sc. A. Deprat, 1988) CINÉMA : Angels Cowboys (réal. K. Massee, 2006) Arsène Lupin (réal. J.-P. Salome, 2004) Le Veilleur (réal. Fr. Brival, 2003) Les Percutés (réal. G. Cuq, 2002) Une Histoire d’amour à la con (réal. H.-P. Korchia, 1996) COURTS-MÉTRAGES : Magic iosa (réal. M. Saliva, 2007) La Trentaine physique agréable (réal. Fr. Journet, 2006) Reconstruction (réal. X. Ournac, 2005) Re (réal. Fr. Malegue, 2004) La Lettre de Nabila (réal. M. Levy, 2003) Monsieur Zubeck (réal. M. Chaumont, 2002) T’en as (3000 scénarios sur la drogue) (réal. A. de Caunes, 2000) Tarif de nuit (réal. P. Petrot, 1999) Chambre 13 (réal. Ph. Monpontet, 1999) Je préfère Spielberg (réal. P. Bardon, 1998) TÉLÉVISION : Christophe Laubion a tourné dans près d'une trentaine de téléfilms sous la direction d' Henry Helman (Attaque au fer, Charlotte Corday, Garance et Mélanie, Rendez-moi ma fille), Philippe Monnier (Noble cause, Un mariage sans témoin), Marc Angelo (Le Canapé rouge), Alain Brunard (A Corps perdus), Stephane Kappes (Rose et Val), Charlotte Brandström (La Traque), Olivier Barma (Central Nuit, Avocats et associés), Gérard Cuq (Meurtres à la carte, Meurtre sous Hypnose, Homicide conjugal, Tapage nocturne), Didier Grousset (Dans la gueule du loup), Paul Planchon (Vous vous souvenez de moi, Un homme de coeur), Mickael Perrota (Et demain Paula ?), Alexi Lecaye (L’Ombre sur le mur), Caroline Huppert (Un homme en colère) , Michel Favart (Un homme à la maison), Maroun Bagdadi (Les Jupons de la Révolution), Gérard Marx (La crim', Justice)... AUTEUR : Christophe Laubion a écrit une pièce (Bébés cash) et trois courts et moyens métrages (Clair-Obscur ; Terminus ; Drôle de jeu). La Presse Londres, août 1935, chez Richard Hann, 37 ans. Un Canadien dont la tranquillité va être bousculée par l'intrusion d'une certaine Mrs Smith, se présentant comme un agent des services secrets, poursuivie par des tueurs. De fait, elle est poignardée dans le fauteuil club de son « hôte ». Dans sa main serrée, elle tient l'adresse du chef d'un réseau d'espionnage mystérieusement baptisé « Les 39 Marches ». Destination l'Écosse pour Richard Hann, suspecté du meurtre et pris en chasse par des policiers. « On dirait un film d'espionnage », observe, pince-sans-rire, le détective improvisé. La pièce en a effectivement la couleur, à l'instar du célébrissime film d'Alfred Hitchcock, qui immortalisa le roman de John Buchan en 1935. Mais pas le goût, car Éric Métayer - qui a pris le risque de l'adapter - a privilégié l'aspect burlesque de l'oeuvre. La figure du faux coupable est omniprésente dans l'oeuvre d'Hitchcock. Richard Hannay, c'est nous. Un individu ordinaire qui se retrouve dans une situation extraordinaire qui le dépasse, traqué. Les 39 Marches ? « C'est une boîte de nuit », dit Richard Hannay… Ce type de personnage est également le héros involontaire de La Loi du silence, La Main au collet, Le Faux Coupable et La Mort aux trousses. On garde évidemment en mémoire la fuite de Cary Grant, pris pour un espion, dans une campagne survolée par un avion. Le comédien et metteur en scène n'en a pas raté une, de marche, notamment grâce à l'adaptation française de Gérard Sibleyras. Les deux compères ont déployé des trésors d'ingéniosité pour nourrir les rebondissements rocambolesques du chef-d'oeuvre d'Alfred Hitchcock. Et maintenir un rythme haletant. « La vraisemblance ne m'intéresse pas », avait justement indiqué Hitchcock. Caméléon, le génial fils d'Alex Métayer endosse quelque 70 rôles à lui seul sur les 150 existant dans l'histoire. Il interprète aussi bien les animaux domestiques - chien et chat - que la poule, le policier anglais, la boue des marécages ou le buisson d'aubépines ! Dans le tablier de la femme de ménage, découvrant le cadavre de l'espionne, il rappelle le regretté Élie Kakou. Il en laisse toutefois (et heureusement) à ses trois complices, prodigieux Jean-Philippe Bèche, Andréa Bescond et Christophe Laubion. Danseuse douée, la belle blonde hitchcockienne cultive moins le mystère que celles qui l'ont précédée, mais elle joue merveilleusement les charmantes idiotes. La marque de fabrique de ce spectacle intelligent et hilarant ressemble à celle du Tour du monde en 80 jours et de Mission Florimont. Les artistes ont oeuvré avec des moyens divers et variés, toujours astucieux, afin de renouveler sans cesse l'effet de surprise. Anachronismes, jeux de mots, théâtre dans le théâtre, clins
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