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778 Pages·2016·15.93 MB·French
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L'étalon or Les facéties des banquiers centraux sont telles en ce moment que beaucoup de gens s’intéressent à nouveau à l’étalon or qui a existé grosso modo pendant un siècle de 1815 à 1914 sous une forme très édulcorée. Et donc je reçois beaucoup de questions sur ce sujet qui semble exciter beaucoup les imaginations. La principale raison que les tenants de l’étalon or donnent pour son retour est que cela enlèverait le contrôle de la monnaie aux politiciens locaux et que donc cela nous amènerait enfin au libéralisme et à la réforme. Rien n’est moins certain. En fait, l’étalon or a amené souvent à des guerres (coloniales d’abord pour s’accaparer les gisements, voir la guerre des Boers par exemple), mondiales ensuite en raison du mercantilisme qu’il porte en lui et enfin à la montée de personnage fort douteux en particulier chez ceux qui ont perdu les guerres. Je vais donc essayer d’expliquer à quoi amène l’étalon or, aussi calmement que possible, tout en sachant fort bien que tout le monde va me tomber dessus en expliquant que je n’ai rien compris. Ce point étant acquis, je peux commencer et ceux qui ne doutent pas de mon ignorance ou de mon parti pris dans ce domaine peuvent s’arrêter de lire immédiatement. Dans le bon vieux temps de la marine à voile et des lampes à pétrole, l’or servait à solder les transactions extérieures avec les autres pays. Si nous avions un déficit extérieur avec l’Allemagne par exemple, la contre valeur de ce déficit était payée par la France en or, et donc le stock d’or baissait d’autant et montait de la même somme en Allemagne. Et dans un régime d’étalon or « parfait », qui n’a d’ailleurs JAMAIS existé, la masse monétaire du pays en déficit, appelons la « M » était simplement la contrepartie du stock d’or. Et donc un déficit extérieur entrainait ipso facto une BAISSE de la masse monétaire dans le pays qui avait un déficit extérieur. Le déficit du commerce extérieur amenait toujours à une politique monétaire restrictive et à une hausse des taux d’intérêts. Et comme nous le savons tous depuis Irving Fischer, MV=PQ, c’est-à-dire la masse monétaire multipliée par la vitesse de circulation de la monnaie est égale à PQ, c’est-à-dire au PIB nominal (valeur de la production dans un pays). Donc, si M se mettait à baisser, nous allions automatiquement avoir une récession ou une dépression puisque V ne va certainement monter dans une récession, et donc le PIB va baisser. Et comme tout cela va être accompagné par une baisse des prix, tous les entrepreneurs qui se sont endettés vont faire faillite et les banques avec eux. Fort bien va me dire le lecteur « Darwinien » qui m’a suivi jusqu’ici, voila qui va permettre à l’économie de redevenir compétitive et dés que nous passerons en excédent extérieur, la croissance reviendra et tout sera pour le mieux dans le meilleur des mondes possible. Rien n’est moins sûr. Imaginons que le pays qui a des excédents (l’Allemagne dans notre exemple) refuse de faire monter sa masse monétaire à due concurrence de ses importations d’or. Eh bien, ce pays ne connaitra aucune augmentation sensible de sa demande intérieure et les autres pays ne lui vendront rien de plus. Et probablement, comme leurs appareils de production ont été endommagés par la récession ou la dépression, l’Allemagne dans notre exemple, se retrouvera encore plus compétitive aprés les livraisons d’or qu’avant. L’immense inconvénient de l’étalon or est donc le suivant : Si UN pays refuse la règle de l’adéquation automatique entre le stock d’or et la masse monétaire en suivant une politique mercantiliste d’accumulation de plus en plus d’or sans contreparties monétaires internes, alors il force tous les autres pays qui perdent leur or à suivre des politiques de déflation interne, et le monde entier rentre en dépression. Que le lecteur n’imagine pas une seconde que c’est là une vue de l’esprit car c’est très exactement ce que la France (après la deuxième dévaluation Poincaré) et les USA (après la dévaluation Roosevelt) firent au début des années 30, accumulant à eux deux la moitie des réserves d’or de la planète sans création de contreparties monétaires, acculant de ce fait l’Angleterre à une dévaluation qui laissa notre industrie exsangue tandis que l’Allemagne et l’Italie faisaient face à des déflations/dépressions monstrueuse qui à terme amèneront Hitler au pouvoir. Donc si UN et un seul pays excédentaire refuse de jouer le jeu en thésaurisant l’or (ce qui se passe TOUJOURS), il accule automatiquement les autres à la faillite. Et c’est très exactement ce que l’Allemagne est en train de nous faire, nous rendant la monnaie de notre pièce des années trente, non pas à cause de l’or mais cause de cette imbécilité suprême qu’est l’euro. L’euro n’est en fait rien d’autre qu’un étalon DM tout à fait semblable dans son fonctionnement à l’étalon or. Les excédents Allemands ne se transforment pas en un accroissement de la demande interne Allemande mais en une hausse de l’endettement Français vis-à-vis de l’Allemagne et donc par un écroulement lent mais certain de l’économie Française. Que le lecteur ne s’imagine pas une seconde qu’il en serait autrement avec l’étalon or.Les génies qui nous gouvernent nous expliquaient il y a 20 ans que l’euro nous forcerait à reformer notre système politique. Ceux d’aujourd’hui nous expliquent que si on remplaçait le DM par l’or, tout irait beaucoup mieux. Je ne vois pas pourquoi. La logique est la même. Ou alors, il nous faudrait dévaluer tous les cinq ans, comme nous l’avons fait pendant toute l’entre deux guerres et on ne voit pas bien ce que l’étalon or nous a apporté pendant cette période si ce n’est l’arrivée d’Hitler. Rétablir l’étalon or, c’est favoriser le serviteur qui enterre son talent au détriment des deux autres qui prennent des risques. C’est donc favoriser les rentiers au détriment des entrepreneurs. On n’imagine rien de plus destructeur. Et cela est très compréhensible : si vous dites à des hommes politiques que la qualité de leur gestion se mesurera au stock d’or que le pays possède à la banque centrale, alors ils prendront des mesures pour empêcher l’or de sortir à tout prix, du type protectionnisme, interdiction des importations « non stratégiques », champions nationaux, subventions étatiques et que sais je encore. Et ce sera bien sur le moyen qu’ils trouveront pour continuer à contrôler la monnaie. L’étape suivante, aux USA par exemple avec Roosevelt, fut d’interdire purement et simplement la détention d’or par les particuliers, ce qui est bien normal si l’or est un actif « stratégique » nécessaire à la survie de l’Etat. Continuons à mentionner quelques contre vérités dont les partisans de l’étalon or font état. L’étalon or ne garantit en rien la stabilité économique ou financière. L’idée que l’étalon or amène naturellement à la stabilité économique est une légende urbaine qui ne résiste pas une seconde à la moindre analyse historique. Nous avons eu au cours du XIX eme et au début du XX eme d’immenses faillites bancaires par exemple aux USA, en 1873 , en 1905, en 1922, en 1929 , amenant à chaque fois des dépressions profondes et des malheurs sans nom. La dépression aux Etats-Unis qui dura de 1873 à 1880 fut pire que celle de 1929, et la panique financière de 1905 est restée dans l’histoire. Qui plus est, l’étalon or donne un avantage géopolitique immense à celui qui en produit puisque cela le libère tout au moins en partie de la contrainte du commerce extérieur. Si nous passions aujourd’hui à l’étalon or, les principaux gagnants (pays producteurs) seraient d’abord la Chine, ensuite l’Australie et enfin la Russie, tous des pays que j’aime bien mais qui ne sont pas tous des parangons de marchés libres et de Démocratie. Donner plus de pouvoir au premier et au troisième qu’ils n’en ont déjà ne me paraitrait pas très opportun en ce moment. Qui plus est, s’imaginer que passer sous l’étalon or va automatiquement réduire le pouvoir de l’Etat me parait être en fait une vue de l’esprit et toute analyse historique infirme cette idée. Par exemple, Philippe le Bel, le Roi faux monnayeur a dévalué 12 fois la monnaie Française pendant son règne, en diminuant à chaque fois son poids d’or. En fait, notre temps est confronté à un problème éternel : le contrôle de la monnaie par l’Etat. S’imaginer que l’étalon or nous délivrera de ce problème est une vue de l’esprit. Nous avons eu une période « libérale » dans l’Histoire qui a duré un siècle, non pas grâce à l’étalon or mais parce que tous les gens au pouvoir étaient libéraux. Il ne faut pas inverser l’ordre de la causalité… Mais va me dire le lecteur, que faire donc et quelle est la solution ? Le seul système libéral et donc rationnel est celui que j’ai toujours défendu : La monnaie est un bien commun qui ne doit appartenir ni à l’Etat ni au secteur privé. A chaque Nation sa monnaie et chaque monnaie doit être indépendante des autres et cotée dans un marché libre et sans contrôle des changes. Les pays qui contrôlent leurs taux de change et le maintiennent à des niveaux artificiels pourront être l’objet de mesures protectionnistes de la part des autres. Dans un monde idéal, chaque monnaie sera gérée par un Conseil indépendant constitutionnellement du pouvoir politique, sur le modèle de la Bundesbank autrefois. Dans les pays démocratiques, il sera prévu que l’Etat ne peut être en déficit budgétaire, sauf en cas de guerre. Les monnaies des pays bien gérées monteront, celles des pays mal gérées baisseront, et de ce fait les électeurs choisiront en connaissance de cause ceux qui seront en charge de gérer les économies locales, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui dans la zone euro par exemple. C’est peu ou prou le système qui a fonctionné de 1982 à 1998, à la satisfaction générale et qui depuis à disparu. Nous avons eu aux USA d’abord une tentative de privatisation de la monnaie menant à la crise des sub-prime et ensuite une nationalisation évidente de la monnaie par des instances publiques aussi bien aux USA qu’en Europe et au Japon. La première tentative a échoué piteusement, La deuxième va échouer d’ici peu. La solution n’est certainement pas de confier son à sort une brute aveugle mais de revenir au marché libre et à la concurrence, comme toujours. Au secours Abelard, ils sont devenus fous Abélard (1079- 1142) est resté dans l’histoire un peu pour les mauvaises raisons qui furent surtout celles de ses amours avec la belle et savante Héloïse. On oublie que sa contribution au développement de la pensée occidentale fut essentielle:formidable logicien,il mit en lumière une distinction fondamentale qui allait permettre, à terme, la séparation entre l’Eglise et l’Etat. Selon Abélard, il existait une distinction essentielle entre le crime et le péché. Le crime n’existait que s’il était reconnu par la loi. Nulla crimen sine lege (pas de crime qui ne soit reconnu par la loi) disait déjà le droit Romain et il était, donc, du ressort de la puissance publique de le punir et de l’empêcher puisque tout crime est destructeur de l’ordre social. Le péché, en revanche, ressort de la morale privée et il revient à Dieu de le punir. Chacun doit s’en repentir tout en essayant d’en corriger les effets par ses actions ultérieures. Il revient par conséquent à l’Etat de punir le crime, mais en aucun cas de sanctionner le péché. Aux yeux de la puissance publique, une action peut être un crime sans représenter un péché,tandis qu’un péché aux yeux de l’Eglise peut ne pas être du tout un délit aux yeux de la société. Cette distinction essentielle au fonctionnement de toute démocratie, et qui n’existe pas dans le monde musulman par exemple, est à l’origine philosophique directe du protestantisme, d’abord, et des Lumières ensuite. Curieusement, elle est complètement antinomique avec la pensée socialiste qui essaie sans cesse de réintroduire la notion d’une morale collective opposée fort logiquement à la loi. Que le lecteur se souvienne, à cet égard, de la formule de François Mitterrand, mentionnant « la force injuste de la Loi ». Opposer la loi à la justice, c’est réintroduire au cœur de la démocratie la préférence pour une morale collective, voire une religion. A travers ce genre de discours, on perçoit bien que le socialisme n’est rien d’autre qu’une religion cherchant toujours, au nom d’une morale collective, à s’immiscer dans des transactions d’ordre privée.Monsieur Hollande vient de nous en donner un nouvel exemple de ce redoutable penchant. Je veux parler, bien sûr, de la proposition formulée par le candidat socialiste de « punir » ceux dont les salaires seraient supérieurs à 1 million d’Euro. Insupportable semble- t-il aux yeux de ce pauvre homme qui en revanche n’a jamais trouvé moralement inacceptable de voter des budgets en déséquilibre. Dans un état de droit la « morale » n’existe pas. Seule existe la légalité. Toutes les dispositions relatives aux paiements de ces sommes versées à des dirigeants ont été prises en fonction de textes existants et rien içi ne peut être qualifié d’illégal.L’argent dépensé au titre des ces prestations appartient à des entités relevant du secteur privé et ayant, donc, le droit d’allouer ces sommes en fonction de ce qui leur parait être, à elles, le plus efficace.Si les actionnaires ne sont pas contents des résultats, ils peuvent soit « voter avec leurs pieds », c’est- à-dire vendre leurs titres, soit prendre les dispositions aboutissant à une révocation de ces dirigeants. Que je sache, le droit de propriété est reconnu dans la Constitution! Puisse l’Etat et ses représentants s’occupe de ce dont ils ont la charge… Lorsqu’ il était président de France Télécom, monsieur Michel Bon a couté beaucoup plus à la communauté française en perdant des milliards d’Euro. Ce désastre n’a aucune commune mesure avec les sommes attribués à des dirigeants de façon parfaitement légale et qui représentent deux cent millions d’Euro à tout casser. Il me semble que le personnel politique devrait se concentrer sur la gestion de l’Etat, plutôt que de s’occuper d’un domaine dont il n’a pas la responsabilité, à savoir la gestion des entreprises privées qui va très bien, merci. En realité, il est assez insupportable de voir s’exprimer de la sorte des hommes de pensée jalouse et médiocre qui se gardent bien, par ailleurs, d’examiner leurs propres responsabilités dans la gestion des affaires publiques (voir, par exemple, les comptes de la Corrèze, département présidé par monsieur Hollande). Ils ont recours à la plus vieille des tartufferies:chercher un bouc émissaire en se drapant dans les oripeaux de la morale collective. Voila qui n’annonce rien de bon s’ils sont élus. C.G Le moment de vérité La pauvre créature que j’ai souvent comparé à Frankenstein dans ces pages, je veux dire bien sur l’Euro est peut être en train d’entrer en phase d’ agonie. Ce monstre monétaire créé par des gens qui n’ont jamais rien compris ni à l’économie ni à la finance, c’est à dire par des hauts fonctionnaires et des politiques surtout Français d’ailleurs à fait des dégâts immenses, comme on pouvait s’y attendre. Tous les systèmes bancaires Européens sont en faillite, les marchés des actions sont à 50 % de la où ils étaient au moment de la naissance de l’Euro, le chômage atteint des records historique à peu prés partout en Europe (sauf en Allemagne), le chômage des jeunes est supérieur à 50 % dans tous les pays du Sud du vieux continent qui n’ont plus accès aux marchés financiers pour la première fois dans l’Histoire, tous les traités solennellement signés sur la façon dont la BCE devait fonctionner ont été violées sous la pression des circonstances , un parti ouvertement nazi reçoit 8 % des votes en Grèce, bref le désastre, bien qu’annoncé et largement prévisible est total. Nous sommes à l’évidence devant une situation qui ne peut pas durer. Il va falloir faire des choix, sinon la révolte des Peuples contre ses élites, qui a commencé en Grèce pourrait se développer comme un feu de paille. Quels sont les choix ? Il y en a deux · La première branche de ce choix est de considérer que les problèmes de l’Euro proviennent du fait que jamais une zone monétaire n’a pu exister sans un Etat central, disposant du monopole légal de la violence et prélevant des impôts sur sa population. Il nous faut donc de toute urgence, créer cet Etat, détruire ce qui reste de nos souverainetés nationales, ce qui a toujours été le grand projet de Delors ou de Trichet et enfin arriver à une structure étatique ou les talents de nos hauts fonctionnaires que personne n’a élu pourront s’exercer à plein. · La deuxième est plus pragmatique et consiste à dire que l’Euro a été une invraisemblable erreur (que j’ai souvent comparé à la ligne Maginot, soutenue à l’époque par toute l’intelligentsia française). Les responsables de cette erreur ? Nos chères (oh combien) élites, qui ont bâti ce monstre contre la volonté des peuples. Un jour ou l’autre il va falloir abolir cette monnaie qui n’en est pas une pour retourner aux monnaies nationales flottantes… le vrai danger est que cette destruction ne se fasse dans le désordre et que l’Europe que nous aimons. c’est-à-dire celle de la Liberté ne soit la victime collatérale de la fin de notre Frankenstein Pour être clair, la disparation de l’Euro serait une merveilleuse nouvelle à condition que cela n’entraine pas la disparition du marché commun… Le choix est donc simple : soit nous donnons plus de pouvoir à ceux qui nous ont mis dans la situation ou nous sommes, ce qui revient à donner les clés de la cave à un sommelier alcoolique, soit nous leur retirons le pouvoir et reprenons notre liberté Dans le premier cas, de pessimiste que j’ai été sur l’Europe depuis un certain temps, je deviendrai carrément dépressif. La plupart des pays Européens, le notre y compris, sont en train de crever économiquement en raison de l’hypertrophie étatique (le notre y compris) couple a un manque de compétitivité causée par une monnaie commune et la solution a nos problèmes serait …de créer une structure étatique de plus, accompagnée de son inévitable cortège d’impôts, de réglementations, de contraintes et de passe droits, tout en gardant l’outil monétaire qui empêche toute adaptation …Le cauchemar… Dans le second cas, je deviendrai extraordinairement optimiste sur tous les investissements en Europe, puisque le capital à la place de diriger en fonction de directives émises par nos chers fonctionnaires à la BCE sera alloué à nouveau en fonction de la rentabilité marginale du capital investi. Le marché haussier commencera immédiatement, partout sauf sans doute en Allemagne, pour des raisons que chacun comprend. Bref, nous arrivons dans des temps historiques. Ou l’Europe retourne à ses racines de subsidiarité et de liberté et il faut se bourrer d’actifs Européens, comme il fallait acheter la Suède en 1992 ou le Canada en 1994, ou l’Europe choisît de sauver ses banquiers au détriment de ses entrepreneurs en laissant l’épargne des Européens à la disposition de Bruxelles et la BCE , et nous rentrons inexorablement dans le scenario Japonais. Dans ce second cas, il faut n’avoir des actifs financiers ou immobiliers qu’en dehors d’Europe Ce que je dis est donc tout simple. Depuis quelques années, j’ai toujours essayé pour les lecteurs de trouver une solution qui leur permette de rester en Europe tout en limitant les dégâts du style « valeurs exportatrices Européennes » Je crains que nous n’arrivions a la fin de ces atermoiements. Dans les quelques mois qui viennent il va falloir soit tout avoir en Europe, soit ne rien avoir. Attachez vos ceintures, nous rentrons dans une zone de turbulence et il va peut être falloir changer de pilote en plein vol… Charles Gave Point Financier du 2 juin 2012 Chers amis Lecteurs, Il n’est pas dans mon habitude de partager le fruit des recherches internes de Gavekal cependant il me semble que nous sommes aujourd’hui face à une des pires paniques financières de l’Histoire.Ainsi, et comme nous avons tissés des liens, voilà ce que je pense des positions à prendre pour ceux que cela intéresse. Derrière cette panique, on trouve, la fin de l’Euro et la politique monétaire désastreuse des Etats- Unis ainsi que la résultante des capitaux fermés de la Chine . Nous sommes dans la dernière travées avant la panique totale. De là, l’étape d’après devrait être: 1/ La chute des prix du pétrole et des matières premières (Enorme levier sur ces deux axes). 2/ C’est également le moment pour acheter des obligations de sociétés corporate comme ce fut le cas après la grande dépression, après Pearl Harbor, après Lehman sur la base de la valeur réelle. 3/ Des actions également, qui est le seul scenario apportant de la valeur si et seulment si nous n’entrons pas dans une dissolution compléte du monde financier tel que nous le connaissons. 4/ Des achats de Dollars US (bien répété par tous normalement) 5/ Quiconque conserverait des obligations d’Etats depuis les trois derniéres années ne devrait pas s’attendre à le moindre rémuneration et ce pour les années à venir. Je crois sincerement, de toute mon expérience, que nous sommes à la veille d’une panique magistrale. Charles Gave

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