Description:Comment se regarder en face, s’estimer, s’aimer et aimer, quand on est la fille du tueur en série le plus célèbre que l’Amérique ait connu ?
À presque trente-six ans, Stevie vit des romans horribles qu’elle écrit et autoédite sous divers pseudonymes avec un certain succès. Assez de succès en tout cas pour vivre dans un joli studio d’East Village, le quartier des tatoueurs de Manhattan, et en sortir le moins possible. Car Stevie n’aime pas les gens, elle ne sait pas quoi leur dire, et elle n’aime pas qu’on lui parle non plus. Elle préfère son ordinateur et son chat, seul être vivant sur lequel elle s’exerce à des sentiments positifs. Il faut dire que Stevie a une drôle d’histoire. Lorsqu’elle était étudiante, sa mère, la très exubérante Lee, a couché avec un tueur en série, le plus célèbre que l’Amérique ait connu. Ted Bundy. Là est l’origine de la présence de Stevie sur terre, de ses névroses, de sa misanthropie et de sa peur d’elle-même.Mais voilà, un matin de 2010, quelqu’un emménage dans l’appartement inoccupé sur le même palier qu’elle. Fin de la tranquillité. Stevie en est sûre, les ennuis ne font que commencer. Elle a raison, bien sûr. Et pourtant, elle ignore encore que le nouveau voisin incarne si parfaitement l’essence même de la beauté masculine qu’elle en aura le souffle et la parole coupés la première fois qu’elle le croisera dans l’escalier...
« AVEC LAURENCE PEYRIN, ON RIT, ON PLEURE, ON PARTAGE LES MULTIPLES COMBATS DE L'EXISTENCE DES FEMMES.»Marie Chaudey, La Vie
Journaliste pendant vingt ans, Laurence Peyrin a choisi un jour de tout quitter pour écrire. Depuis, elle construit une oeuvre romanesque qui allie des histoires passionnantes, des personnages subtils et forts, une intensité d’émotion et une belle écriture. De La drôle de vie de Zelda Zonk, prix Maison de la presse 2015, à L’Aile des vierges en passant par Miss Cyclone ou Ma Chérie, ses romans ne cessent de conquérir les lecteurs.