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TDM en traumatologie PDF

369 Pages·2009·164.172 MB·French
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TDM en traumatologie Chez le même éditeur Dans la même collection : Imagerie de la colonne vertébrale et de la moelle épinière, par F. Lecouvet, G. Cosnard. 2007, 2e édition, 360 pages. IRM ostéo-articulaire et musculaire, par J.-J. Railhac, N. Sans. 2003, 2e édition, 320 pages. Autres ouvrages : Échographie musculosquelettique, par N. Sans, F. Lapèque. Collection Imagerie médicale : pratique. 2009, 224 pages (compléments vidéo en ligne). Scanner pratique, par L. Arrivé. Collection Imagerie médicale : pratique. 2009, 352 pages. Pathologie du pied et de la cheville, par Th. Leemrijse, B. Valtin. 2009, 832 pages. Pathologie articulaire et péri-articulaire des membres, par J.-M. Lerais. 2009, 592 pages. Radioprotection en milieu médical, par Y.-S. Cordoliani, H. Foehrenbach. Collection Imagerie médicale : formation 2008, 2eédition, 240 pages. Neuro-imagerie diagnostique, par J.-L. Dietemann. Collection Imagerie médicale : précis. 2007, 712 pages. IRM pratique en neuroradiologie, par F. Héran, F. Lafitte. Collection Imagerie médicale : pratique. 2007, 384 pages. IRM pratique, par L. Arrivé. Collection Imagerie médicale : pratique. 2007, 392 pages. Imagerie musculosquelettique – Pathologies locorégionales, par A. Cotten. Collection Imagerie médicale : précis. 2008, 880 pages. Imagerie musculosquelettique – Pathologies générales, par A. Cotten. Collection Imagerie médicale : précis. 2005, 784 pages. TDM en traumatologie Ingrid Millet-Cénac Chef de clinique, assistant des hôpitaux, Département d’imagerie médicale à l’hôpital Lapeyronie, CHU de Montpellier Patrice Taourel Radiologue, professeur des universités, praticien hospitalier, Chef du département d’imagerie médicale à l’hôpital Lapeyronie, CHU de Montpellier Ce logo a pour objet d’alerter le lecteur sur la menace que représente pour l’avenir de l’écrit, tout DANGER particulièrement dans le domaine universitaire, le développement massif du « photo-copillage ». Cette pratique qui s’est généralisée, notamment dans les établissements d’enseignement, provoque une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée. Nous rappelons donc que la reproduction et la vente sans autorisation, ainsi que le recel, sont passibles LE PHOTOCOPILLAGE de poursuites. Les demandes d’autorisation de photocopier doivent être adressées à l’éditeur ou TUE LE LIVRE au Centre français d’exploitation du droit de copie : 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris. Tél. 01 44 07 47 70. Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans l’autorisation de l’éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, les courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (art. L. 122–4, L. 122–5 et L. 335–2 du Code de la propriété intellectuelle). © 2009, Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. ISBN : 978-2-294-70846-6 Elsevier Masson SAS, 62, rue Camille-Desmoulins, 92442 Issy-les-Moulineaux cedex www.elsevier-masson.fr Liste des collaborateurs Catherine Cyteval, radiologue, professeur des Denis Hoa, chef de clinique-assistant, départe- universités-praticien hospitalier, département ment d’imagerie médicale à l’hôpital Lapeyronie, d’imagerie médicale à l’hôpital Lapeyronie, CHU CHU de Montpellier. de Montpellier. Ahmed larbi, chef de clinique-assistant, départe- Jean-Jacques eledjam, professeur des universités- ment d’imagerie médicale à l’hôpital lapeyronie, praticien hospitalier, chef de pôle et du départe- CHU de Montpellier. ment des urgences à l’hôpital Lapeyronie, CHU Mustapha sabbane, praticien hospitalier, départe- de Montpellier. ment des urgences à l’hôpital Lapeyronie, CHU Laure Frisson, chef de clinique-assistant, dépar- de Montpellier. tement de chirurgie maxillo-faciale à l’hôpital Lapeyronie, CHU de Montpellier. TDM en traumatologie © 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés À Patrick Derasse et mon père pour la réalisation des schémas. À mes amis et collègues radiologues (Samuel, Fernanda, Julie, Julien et Marie-Pierre), aux manipulateurs et secrétaires du service d’imagerie médicale de Lapeyronie, CHU de Montpellier. À ma famille. À Manon et Calou pour leur soutien. Abréviations 3D VR trois dimensions en rendu de volume LIE ligament interépineux AAST American Association for the Surgery of LLA ligament longitudinal antérieur Trauma LLP ligament longitudinal postérieur AO Association for Osteosynthesis LT ligament transverse ARM angiographie par résonance magnétique MIP maximale intensité projection ATM articulation temporomandibulaire mmHg millimètre de mercure AVC accident vasculaire cérébral MPR reformatage multi-planaire AVP accident de la voie publique NGC noyaux gris centraux CAE conduit auditif externe NHA niveau hydro-aérique CAI conduit auditif interne O2 oxygène CAT conduite à tenir OAP œdème aigü pulmonaire CEC circulation extra corporelle PaO2 pression en oxygène CPRE c holangio-pancréatographie rétrograde PDC produit de contraste endoscopique PIC pression intracrânienne DLP produit dose longueur PICA artère cérébelleuse postéro-inférieure ECG électrocardiogramme SAU service d’accueil des urgences EG écho de gradient SB–SG substance blanche-substance grise FAV fistule artério-veineuse SDRA syndrome de détresse respiratoire aiguë GE General Electrics SI sacro-iliaques HED hématome extra-dural SMR segment mobile rachidien HSA hémorragie sous-arachnoïdienne TA tension artérielle HSD hématome sous-dural TDM tomodensitométrie HTIC hypertension intracrânienne TSA troncs supra-aortiques IRM imagerie par résonance magnétique TSE turbo spin echo JPU jonction pyélo-urétérale UH unités Housfield K6 6e côte VBP voie biliaire principale L level VCI veine cave inférieure LAD lésions axonales diffuses VCS veine cave supérieure LCR liquide céphalorachidien W width Introduction Troisième cause de décès dans la population géné- (body scan), a prouvé son efficacité diagnostique rale (après les cancers et les affections cardiovascu- chez les patients cliniquement stables, sans point laires) et première cause de décès chez les jeunes d’appel clinique ou radiographique pour une (population âgée de 15 à 24 ans), les traumatismes lésion focalisée, permettant de modifier la prise en sont un problème de santé publique dans les pays charge thérapeutique dans près de 20 % des cas. d’Europe de l’Ouest et représentent une part Ainsi, les médecins des SAMU ont établi en 2002 considérable des affections rencontrées dans les des critères (critères de Vittel, tableau 1) permet- services d’accueil des urgences (SAU). Les cir- tant d’évaluer la gravité individuelle des patients. constances de survenue sont multiples : accident La présence d’un seul critère, à l’exception des de la voie publique (AVP), pratique sportive, défe- variables liées au terrain, définit un traumatisme nestration, accident de travail ou agression (arme à feu ou arme blanche)… Leur gravité est variable, Tableau 1 Critères de Vittel (2002) permettant d’évaluer de la simple entorse de cheville au polytraumatisé la gravité d’un patient traumatisé. de la route en détresse vitale. Quoi qu’il en soit, la quasi-totalité de ces patients nécessitera la réa- Cinq étapes Critères de gravité d’évaluation lisation d’un bilan d’imagerie pour confirmer le diagnostic, faire un bilan lésionnel précis et ainsi Variables Score de Glasgow < 13 physiologiques Pression artérielle systolique < 90 mmHg guider la prise en charge thérapeutique. Saturation en O < 90 % ou imprenable 2 Les progrès techniques spectaculaires réalisés Éléments Éjection du véhicule ces cinq dernières années avec l’avènement des de cinétique Autre passager décédé dans le même véhicule scanners multibarrettes permettent d’acquérir un Chute > 6 m Victime projetée ou écrasée grand nombre d’images en un temps très court Appréciation globale (déformation du véhicule, avec des voxels isotropiques inframillimétriques vitesse estimée, pas de casque…) autorisant des reconstructions de qualité dans les Lésions Traumatisme pénétrant trois plans de l’espace et parlantes pour nos collè- anatomiques Volet thoracique gues cliniciens. Il est rapidement apparu que cet Fracas du bassin Brûlure sévère, inhalation de fumées associée outil diagnostique prendrait toute son importance Suspicion d’atteinte médullaire en imagerie d’urgence traumatique, permettant Amputation du poignet, de la cheville ou en un temps très court de faire un bilan lésionnel au-dessus exhaustif et ainsi de supplanter les multiples bilans Ischémie aiguë de membre radiographiques. Ces scanners étaient réservés ini- Réanimation Ventilation assistée tialement au patient polytraumatisé qui correspond préhospitalière Remplissage > 1 000 ml de colloïdes Catécholamines à « un blessé grave, victime de plusieurs lésions, Pantalon antichoc gonflé dont une, au moins, met en jeu le pronostic vital Terrain Âge > 65 ans à brève échéance ». Mais, rapidement, l’utilisation (à évaluer) Insuffisance cardiaque ou coronarienne des scanners s’est généralisée, plusieurs études Insuffisance respiratoire montrant en effet qu’un scanner réalisé sur les éta- Grossesse (2e et 3e trimestres) Trouble de la crase sanguine ges cérébral et cervico-thoraco-abdomino-pelvien TDM en traumatologie © 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés XIV TDM en traumatologie potentiellement grave et justifie la réalisation d’un efficace) au cours d’un « scanner corps entier » scanner du corps entier en urgence. est d’environ 12 à 16 milli-sieverts soit l’équi- La rapidité et la précision diagnostique ainsi valent d’environ 4 à 5 années d’irradiation natu- obtenues améliorent le choix et la rapidité de la relle. La technique doit donc être optimale, les thérapeutique qui, à son tour, améliore la morbi- manipulateurs formés et les éventuelles sources mortalité. L’ensemble de cette stratégie diminue d’artéfacts liés au matériel de réanimation, bien donc le coût socioéconomique généré, grande connues pour potentialiser la qualité du pre- satisfaction nationale à l’heure actuelle. mier examen TDM et ainsi éviter les erreurs ou défaillances techniques. C’est pour répondre à ce De fait, le recours au scanner dans un bilan trau- problème de radioprotection qu’un paragraphe matique est devenu un fait quotidien, les plateaux est réservé à la fin de chaque chapitre aux para- techniques d’imagerie devant être disponibles mètres d’acquisition. Le rapport signal/bruit 24 heures sur 24 pour optimiser le parcours de doit être adapté au cas par cas pour conserver soin. Cela impose un besoin accru en radiologues une image de qualité tout en essayant de limiter qualifiés… or toute qualification ne se conçoit l’irradiation. Il est évident que ce problème de qu’à la suite d’une formation spécifique et s’entre- dose délivrée se pose moins dans les polytrau- tient par des formations continues. matismes graves en détresse vitale chez lesquels Cet ouvrage tente de répondre à cette néces- l’erreur technique n’est pas envisageable, source sité de formation. Il s’agit de guider le radio- de retard diagnostique. Les doses délivrées sont logue à optimiser ses protocoles d’acquisition, donc automatiquement très élevées (car tête à formater sa lecture diagnostique pour ne rien impossible à placer dans la têtière, TDM réali- « louper » et à orienter son compte rendu qui sée avec le matelas de réanimation qui absorbe doit être clair, concis et précis pour guider nos beaucoup de rayonnement, matériel métallique confrères cliniciens dans le choix de la stratégie de réanimation extrinsèque…). Nous rappelons thérapeutique. que la DLP (= produit dose longueur, exprimé Chaque traumatisme est donc abordé par organe en milligrays-centimètres) doit être consignée sur avec une approche lésionnelle formatée : chaque compte rendu, principe médico-légal. • image typique en TDM ; • pièges et difficultés diagnostiques ; Bibliographie • impact thérapeutique. Pinto F., Bode P.J., Tonerini M., Orsitto E. The role Ainsi, le radiologue pourra trouver rapidement of the radiologist in the management of politrauma la réponse à sa question sans retarder la commu- patients. European Journal of Radiology 2006 ; 59 (3) : nication du bilan lésionnel. Des rappels anato- 315–316. Salim T.A., Sangthong B., Martin M., Brown C., Plurad D., miques (présentés sous la forme de schémas) et Demetriades D. Whole body imaging in blunt multisys- physiopathologiques ont également été inclus tem trauma patients without obvious signs of injury : pour faciliter la compréhension des mécanismes results of a prospective study. Arch Surg 2006 ; 141 (5) : lésionnels. 468–473 ; discussion 73–75. Taourel P., Merigeaud S., Millet I., Devaux Hoquet M., À l’heure actuelle et avec la généralisation des Lopez F.M., Sebane M. Traumatisme thoraco-abdomi- scanners, on ne doit plus faire fi des principes de nal : stratégie en imagerie. Journal de radiologie 2008 ; radioprotection. L’irradiation occasionnée (dose 11 (cahier n° 2) : 1833–1854. Chapitre 1 Généralités Les lésions intracérébrales sont la première cause de • au niveau du « contrecoup » : une HSA, un décès en rapport avec un traumatisme. Elles résul- hématome sous-dural (HSD) et des contusions tent de deux principaux types de mécanismes. plutôt pétéchiales. Coup/contrecoup Cisaillement/étirement Le cerveau est une masse viscogélatineuse conte- Lors de décélération ou d’accélération avec com- nue dans une boîte crânienne osseuse inexpansible. posante rotatoire, il existe un glissement des Lors d’un choc direct, le cerveau vient s’écraser sur structures de compositions différentes les unes le site d’impact et a tendance à se détacher du site par rapport aux autres. La boite crânienne change diamétralement opposé. Lors du retour à l’équili- de forme sans changer de volume. Il s’ensuit des bre, il revient s’écraser sur la boîte crânienne à l’op- lésions diffuses et bilatérales par torsion et déchi- posé du site d’impact en s’éloignant du point de rement des fibres nerveuses et des vaisseaux dans choc. Ainsi les lésions sont doubles, situées en dia- les régions vulnérables (jonction SB-SG, jonction gonale par rapport au point d’impact (fig. 1-1). os-méninges…) (fig. 1-2). Ce type de mécanisme engendre : Ce type de mécanisme engendre des HSD, des • au niveau du « coup » : des fractures de la voûte lésions axonales diffuses (LAD), des hémato- crânienne, un hématome extra-dural (HED), mes profonds, une hémorragie intraventriculaire une hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA) et (HIV) et une HSA. des contusions parenchymateuses ; TDM en traumatologie © 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés

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