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Structure spécifique d'une végétation sahélienne. Cas de Wiidu Thiengoli (Ferlo, Sénégal) PDF

14 Pages·1995·6.6 MB·French
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cTune Structure specifique vegetation sahelienne. Cas de Wiidu Thiengoli Senegal) (Ferlo, & Akpo, Gaston M. Grouzis A. L.-E. reference year i: (highly drilling c composition changes c Cheikh Anta Diop, B.P 5005, Universite Leonard-Elie Akpo, Faculte des Sciences (Biologie vegetale), - Dakar Fann, Senegal. 94704 Maisons Cedex, France. Andre CIRAD-EMVT, rue Pierre Curie, Alfort Gaston, 10, Dakar, Senegal. Michel ORSTOM, Laboraloire d'Ecologie vegetale, B.P. 1386, Grouzis, INTRODUCTION aux grands problemes de confronte Le 13° 18° de nord, se trouve latitude Sahel, sitae entre et de production vivriere et a developpement demographique, au deficit structurel la a croissance lies la la degradation des conditions ecologiques (Grouzis, 1988). marginale, est basee sur les ou agriculture est sensu L'economie des regions saheliennes stricto, 1' L'eleveunne pouvant paturages naturels. activites L'elevage, de type extensif, exploite les pastorales. u son troupeau, pas trouver sur place en toute saison la nourriture necessaire a t de secheresse aux conditions anthropiques associes L'accroissement du cheptel et les activites par ailleurs ecologiques saheliens, systemes profondes des nse engendrent des perturbations parfois — — 40 On parle souvent de degradation. Celle-ci se manifesto par des modifications de la fragiles. composition de vegetation. floristique la en La presente etude se propose d' analyser la structure specifique de la vegetation etablissant les Wiidu de herbacee dans de desserte du forage de fluctuations spatio-temporelles la strate l'aire Thiengoli et en mesurant les consequences sur la flore des facteurs zoo-anthropiques. METHODES MATERIEL ET LA ZONED' ETUDE Wiidu Thiengoli, situe a 15°20' de latitude nord et a 16°21' de longitude ouest, presente les prin- 200 cipaux traits du climat sahelien sensu stricto a savoir precipitations annuelles comprises entre et : 400 mm, forte variability des precipitations (coefficient de variation 30 a 40 %), humidite relative de : l'air tres faible (moyenne annuelle de l'ordre de 35 %), temperatures elevees (moyennes annuelles 25 : Houerou, 2200 mm/an), en eau du (Le a 30°C), forte evaporation (1800 a precarite des reserves sol 1989). ±51 mm. inne interannuelle de periode d'etude (1974-1988) est de 264,3 la moyenne 16 jours de pluie par an. i N Annees P(ram) (jours) 1974 330 17 1975 475 25 342 1977 233 1978 287 17 1979 202 12 1980 197 16 1981 15 123 1984 131 1985 302 18 1986 1987 281 1988 335 20 Moyenne 264,3 16,2 La mm) variabilis est assez forte (Tableau La pluviometrie de I'annee 1975 (475 en 1). est effet d' environ 4 fois plus elevee que celle de 1983 (123 mm). Akpo et al. (1993), en analysant la serie chronologique de Wiidu reconstitute sur periode la 1941-1988 (soit 50 ans environ) par la methode de Dubreuil (1974), observent que pluviometrie la moyenne mm. interannuelle (P mm est de 298 ± 19,5 Ces auteurs considered qu'une annee seche est ) Pmm mm lorsque la pluviometrie enregistree P < IC P < 278,5 humide - soit elle est lorsque ; mm P > P mm + IC soit P > 317,5 (Pmm IC etant respectivement la moyenne interannuelle et Finter- ; , = valle de confiance pour p 0,05). Les sols sont du type ferrugineux peu lessive avec une tendance vers le type lessive, sur materiaux sableux d'origine eolienne faiblement argileux compact (Leprun, 1971). L'horizon A, pauvre en matieres organiques, peut atteindre parfois 40 cm. Cet etat facilite son deplacement par le vent et la for- mation d'ergs (Maignien, 1965). La region de Wiidu Thiengoli est situee dans le domaine des steppes a epineux ou predominent les therophytes phanerophytes. La dominance de ces types biologiques une bonne adap- et les nette traduit tation ecologique aux severes conditions d'aridite qui regnent sur milieu (Grouzis, 1988). le Combretum Balanites aegyptiaca (L.) Del., Acacia seyal Del., Acacia Senegal (L.) Willd., gluti- nosum Perr., Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst. constituent les especes ligneuses principales. Notons que les populations de Sclerocarya birrea, arbre caracteristique des savanes autour de Wiidu, ainsi que celles de Combretum glutinosum et de Acacia Senegal ont particulierement ete atteintes par la secheresse persistante des deux dernieres decennies (Miehe-Klug, 1990). La vegetation herbacee, essentiellement a base de graminees annuelles (Schoenefeldia gracilis cm Kunth, Cenchrus bifloms Roxb. etAristida mutabilis Trim), depasse rarement 40 de hauteur. Les legumineuses sont representees principalement par Zornia glochidiata Reichb., Alysicarpus ovalifolius (Schumach.) Leonard Indigofera senegalensis Lam. et J. Les donnees methodes etude origines et d' : Les donnees proviennent d'une observations realisees entre 1974 et 1987, dans le cadre de serie d' la surveillance continue des ecosystemes pastoraux du Nord- Senegal, par le Laboratoire National d'Elevage de Recherches de Dakar. Elles ont ete completes au cours de la saison de Veterinaires et vegetation 1988. Les donnees exploiters concernent l'unite de vegetation a Schoenefeldia gracilis etAristida muta- & Valenza Diallo PS3 de (1972). bilis sur peneplaine sableuse, soit le parcours Les annuellement a de saison des pluies (generalement fin septembre- releves sont realises la fin la km 2-3 5-6 du dans debut octobre), sur memes placeaux d'un hectare, situes selon le cas a et forage les trois directions Amali (au sud), Ganine (a Test) et Tatki (au nord). : m methode L'inventaire de vegetation est realise le long de deux lignes de 20 selon la des rele- la ves lineaires. Les binomes nommes d'apres Flore du Senegal (Berhaut, 1967) et actualises d'apres ont ete la 1'Enumeration des plantes vasculaires du Senegal (Lebrun, 1973) et l'Enumeration des plantes a fleurs & On en annexe correspondance des codes des d'Afrique (Lebrun Stork, trouvera la 1991). tropicale especes. en fonction de Les de phytocenose ont ete etudiees la fluctuations de composition floristique la la du de proximite du forage (action betail). de variabilite spatiale, de la variabilite temporelle et 1'effet la Pour ce matrice Especes Releves des annees d'observation (1974-1988) a d'abord ete faire la (62)/ (32) BIOMECO soumise a une analyse factorielle des correspondances (AFC), a l'aide du progiciel (PRAXEME/CNRS, Nous com- Montpellier) sur la base du critere presence/absence des taxa. avons km km pare ensuite les releves des sites situes a 2 (Pk2) a ceux situes a 5 (Pk5) du forage. La % Les 4 premiers axes rendent compte de de 38,1 la variability totale. La projection de ensemble des releves sur le plan principal est representee sur la Figure 1. 1' L'axe oppose les releves relatifs aux annees seche (1984) et humide (1975). Cette repartition 1 comme conduit a interpreter cet axe representant gradient de pluviosite. le A 5A84 5A85 l'exception des releves (annee exceptionnellement seche) remanence des et (effet annees defavorables precedentes sur lequel nous reviendrons plus en detail), les releves relatifs a la Amali direction s'individualisent dans les secteurs et 2. 1 De meme, 5G74 5G75 a l'exclusion de (annees exceptionnellement humides avec respective- et mm ment 330 475 de de Ganine dans et pluie) les releves se situent le secteur 3. Par contre les releves relatifs a la direction de Tatki se repartissent dans les secteurs 3 et 4, le long du deuxieme axe factoriel. La grande dispersion des releves de Tatki nous a conduits a effectuer une analyse factorielle dis- A (AFD) criminante pour preciser davantage le classement de ces releves. cet effet nous avons utilise la methode Disqual ou methode de discrimination sur variables qualitatives (Saporta, 1990), qui L'AFD consiste a remplacer les p variables qualitatives par les q coordonnees sur les axes factoriels. a done 4 numeriques du STATITCF. ete realisee sur variables a l'aide logiciel Les observations peuvent etre representees dans un espace a deux dimensions l'examen des 4 et = analyses de variance montre que la premiere variable (F, 2/29 6,57 probability 0,45 %) suffit a : ; : elle seule a separer les groupes. Tableau 2 Analyse factorielle di tableau d'appartenance des differents groupes. : Groupes d'origine Groupes affectation d' KD % 2(2) 3(3) Bien classe 83% 1(1) 2 66% 6 2(2) 3 64% 3(3) 72% POURCENTAGE DE BIEN CLASSE % Le tableau d'appartenance (Tableau 2) indique que 72 des releves sont bien Du groupe classes. 5A84 5A85 les releves et sont affectes au groupe 3 tandis que les releves 5G74, 5G75 et 5G79 du ) '— sirs' , 5ree * M7S 57W« SABi* 5A t 5vuef 76 5/ , 5A77* 5Q80* - PK5 AMALI groupe 2(2) sont affectes au groupe C'est dans le groupe Tatki 3(3) que le pourcentage de releves 1. mal classes est plus eleve (36 %). le Cette analyse indique ainsi trois entites 1(1), 2(2) et 3(3) regroupant majoritairement et respecti- vement les releves de Amali de Ganine de Tatki Toutefois existe des releves mal clas- (1), (2) et (3). il ses. Ceux-ci correspondent en general a des annees exceptionnellement seches (1983, 1984) ou humides Le masquer (1974, 1975). facteur pluviosite vient dans ces cas la variabilite spatiale. Nous que pouvons done considerer que echelle d'observation est heterogene bien les sites cette & meme Valenza Diallo correspondent a une unite de vegetation a l'echelle du 1/200.000 utilisee par (1972). TEMPORELLE AFC annees observation des matrices Especes/Releves des differentes d' & (Daget Tranchefort, complexes (1974-1988) permet analyser diachroniquement les populations d' 1974). Le cheminement Le chronogramme (Fig. 2a) represente le diagramme des releves. est defini & comme (Daget Tranchefort, stades annees 974). traduit les etant la ligne qui relie les differentes II 1 de revolution de vegetation. successifs la (AFC) 2AU 3 Variance des donnees expliquee par les axes de analyse factorielle \BI 1' I : " releves/especes dans differentes directions par rapport au forage. les % Inertie n:r Axe AXES Axe Axe 4 (1-4) 3 12,2 58,8 14,9 13,3 65,6 Tatki 18,7 17,7 15,4 13,8 Ganine 25,8 15,6 13,4 74,6 % AFC Les 4 premiers axes definis par expliquent plus de 55 de la variability totale (Tableau 3). 1' % La variance expliquee par premier plan factoriel varie avec la direction examinee (de 33,3 le % done pour la direction Amali a plus de 45 pour la direction Ganine). C'est sur ce plan factoriel prin- cipal que nous etablirons notre analyse. pour Par ailleurs les resultats etant similaires pour les 3 directions, le cas de l'axe Tatki a ete choisi nos propos. illustrer L'examen du chronogramme montre que oscillations dans plan principal des points repre- les le Ce de sentatifs de la vegetation sont tres fortes. caractere traduit la tres forte variabilite interannuelle la composition floristique, d'autant plus que d'apres le critere d'analyse (presence/absence), l'espece rare joue un role identique a celui de l'espece dominante dans image de la vegetation. 1' Le diagramme cenogramme mutuelles des especes (Fig. 2b) constitue le et materialise les relations Un regroupement observe dans le secteur pour les annees seches (e'est-a-dire 1980, 1981, s' 1 mm 1982, 1983 et 1984 avec respectivement 197, 183, 184, 123 et 131 de pluie). Ces releves s'ordon- comme nent autour des especes Aristida mutabilis (80) 1 Chloris prieuri (163), Colocynthis vulgaris , Limeum (182) et secondairement Tephrosia bracteolata (749), pterocarpum (501). Ces especes carac- comme terisent les annees deficitaires sur le plan pluviometrique et peuvent etre considerees xero- philes. Indigofera aspera {All), Fimbristylis hispidula (354) et Alysicarpus ovalifolius (42) completent ce cortege floristique. Un autre regroupement observe dans le secteur 3 pour les annees humides (1986, 1987) avec des s' mm. precipitations superieures a 317 Les especes sont alors Portulaca oleracea Kohautia gran- (628), diflora (482), Indigofera senegalensis (444), Corchorus tridens (203), Cassia obtusifolia (148), '"- \Z>) 0: s b «. — Fig. 2. Variabilis T cenogramme au Pk5. direction e Brachiaria ramosa Boerhavia repens Ces conditions normales de pluviometrie corres- (104). (122) et pondent aux mesophytes. Monsonia senegalen- Cenchrus Dans xantholeuca biflorus (153), secteur Brachiaria (123), le 4, Zorma glochi- sis Portulacafoliosa Tragus racemosus (768), Tribulus terrestris (771) et (544), (626), Ces deux annees sont caracterisees par diata (807) materialised l'image de la vegetation (1977, 1978). mm de des precipitations atteignant 233 et 287 pour 14 et 17 jours pluie. de vegetation a Le chronogramme permet de mettre en evidence la sensibilite la la (Fig. 2a) aussi Paxe que l'image de vegetation en 1976 (abs- repartition pluviometrique. apparatt, en effet, sur la II 1 pluviome- que totaux cisse positive) eloignee de celle de 1986 (abscisse negative) alors les est tres — — 46 On mm). triques sont similaires (350 denombrait cependant 14 jours de pluie en 1976 21 en 1986. et Les positions de image de la vegetation sont determinees en 1976 par Indigofera diphylla en 1' (428) et 1986 par un plus grand nombre d'especes (secteur 3). Par ailleurs un effet remanence peut etre mis en evidence. En effet, les conditions ecoclimatiques de l'annee n caracterisees d'une part, par la pluviosite (hauteur et repartition des pluies) et d' autre part, par de l'etat la vegetation (diversite, recouvrement, sentences...) influencent la structure specifique de la vegetation au cours de l'annee n + Ce phenomene est d'autant plus accentue que l'annee de refe- 1. rence largement est excedentaire (1986 1987) ou largement 1983 et deficitaire (1977, 1980, 1981, 1982, et 1984). II n'apparait pas lorsque l'annee de reference est normale (annee dont la pluviometrie est moyenne egale a la des precipitations) suivie d'une annee ou les conditions de pluviosite sont nette- ment differentes (1976 et 1977, 1978 et 1979). Le coefficient d' autocorrelation obtenu a partir de la pluviometrie annuelle, positif et significatif au pas de temps d'une annee = confirme remanence (r 0,598), cet effet (Fig. 3). de Coefficient correlation r^~~~~~^^* de (Intervalle confiance (risque 5%)} u en annees Intervalles \ \. u * Cette hypothese emise par differents auteurs, notamment Bille Cornet (1977), (1981) ei de dominance la large des therophytes dans phytocenoses les saheliennes, est verifiee dans le c cette analyse. FORAGE EFFET PATURE J L' : Pk2 Pk5 des et I analyse de factorielle : Les deux premiers axes de AFC, (qui correspondent a la pluviometrie et a la distance au forage) 1' % rendent compte de 23,4, 25,8 et 26 de la variability totale respectivement dans les directions d'Amali, de Tatki et de Ganine. lis permettent de discriminer tres nettement deux ensembles relatifs aux releves Pk2 realises au au Pk5. et Vers Ganine (Fig. 4) l'axe 2 oppose nettement les releves du Pk2 (ordonnees positives) a ceux du Pk5 (ordonnees negatives). m mais manifeste, est Vers du forage est aussi il Tatki cet effet distance Us Poacees Di verses (Legumineuses, et de chaque groupe d'especes contributions rapportees autres que Legumineuses Poacees) aux differents facteurs les et les des especes sont consignees dans Tableau 4. le Moyenne groupes especes herbacees Tableau 4 des contributions relatives (%) des differents d' t : fonction des directions et de la distance au forage. Pk5 Pk2 Distance AXES Legumineuses Poacees Diverses Legumineuses Poacees Diverses 21,0 69,0 10,0 £ 25,0 28,0 47,0 52,7 30,5 Tatki 25,8 32,5 41,7 5,6 Moyenne 45,4 40,3 20,2 27,1 52,5 14,2 Au pour ensemble des Pk2, ce sont especes qui appartiennent aux families diverses qui ont les 1' Cucumis Kohautia sene- directions plus grande contribution (> 50 %). Corchorus fascicularis, melo, la galensis, Limeum viscosum, Merremia pinnata, Mollugo nudicaulis et Portulaca foliosa presentent les plus fortes contributions. Viennent ensuite les Poacees (27 %) Cenchrus prieuri, Brachiaria stipitata, (illoris prieuri, : %) Digitaria gayana, Eragrostis domingensis Tragus racemosus. Les legumineuses (20 sont repre- et sentees par Tephrosia bracteolata, Indigofera pilosa et Indigofera diphylla. % Au ramo- 45 {Brachiaria Pk5, ce sont les Poacees qui presentent les plus fortes contributions : La Cenchrus contri- sa, biflorus, Aristida funi e >• % pharna- 40 (Cleome Ceratotheca sesamoides, Gisekia bution des families diverses atteint viscosa, Eriospermum cioides, Heliotropium strigosum, Poh. arpi a Urn arifolia, Portulaca oleracea et abyssi- % Par nicum) tandis que celle des Legumineuses n'est que de 14,2 elle est done 3 fois plus faible. ; contre les especes qui ont la plus forte contribution sont differentes de celles du Pk2 (Indigofera aspe- Indigofera senegalensis Tephrosia purpurea). ra, et du La pression animale, qui s'exerce preferentiellement sur vegetation des abords immediats la Pk2 forage est forte. Elle permet de definir deux aureoles de vegetation entre et Pk5. CONCLUSION DISCUSSION ET moyenne (Marche-M arch and, L'homogeneite de la vegetation sahelienne a petite ou a echelle 1965) n'est qu'apparente. meme Le traitement des donnees floristiques de differentes stations appartenant a une unite de vegetation (parcours a Schoenefeldia gracilis Aristida mutabilis sur peneplaine sableuse) a 1'echelle et & de 1/200.000 (Valenza Diallo, 1972) a revele en effet l'existence de communautes distinctes. A plus grande echelle la vegetation sahelienne se caracterise done par une forte heterogeneite. Les facteurs determinant cette heterogeneite relevent d'une part, de facteurs abiotiques, essentiel- lement l'eau dans cette zone aride sahelienne et d'autre part, de facteurs lies surtout a Paction des trou- peaux en raison de importance dans zone des cette activites pastorales. 1'

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