La Terre est un cimetière de civilisations. D'immenses mystères nous défient, des rives du Nil jusqu'à une île dans le Pacifique, du Golfe du Morbihan à la Cordillère des Andes. L'une des plus grandes énigmes de notre planète se dresse au sein de la Plaine de Salisbury. Stonehenge, c'est le point d'interrogation à l'état brut. À chaque pas, c'est le début et la fin d'un monde. Ici, la seule échelle possible est celle de la légende, celle de Merlin l'Enchanteur Mais nous sommes aussi devant un admirable poème dédié à Apollon, dieu du Soleil, et composé par des philosophes-mathématiciens-astronomes. Chaque mot de ce poème est roc, chaque rime est axe, chaque strophe est cercle. Notre civilisation vient de le redécouvrir, mais il lui a fallu pour cela l'aide d'un ordinateur, avec les renseignements que lui fournit Gerald S. Hawkins. Plus près de nous — et c'est une exclusivité que nous vous présentons — Pierre Méreaux Tanguy a pu démontrer que, non contents de suivre les directives d'un Copernic, les constructeurs y ont, en outre, intégré les notions pythagoriciennes les plus pures. Tous ceux qui vous parlent dans ce document sont allés à Stonehenge. Nous n'avons confié à personne le soin de relater les choses, sans avoir goûté la magie des lieux. II faut voir Stonehenge, seul, lorsque le dernier touriste s'est éloigné. Pénétrez sous la voûte, dans cette enceinte à échelle non humaine. Asseyez-vous sur une pierre effondrée. Regardez la voûte des cieux, écoutez la musique des sphères. Et songez qu'ici aussi, quarante siècles vous contemplent. Alors, le fantastique jaillira. Le vrai, celui qui naît de la réalité.