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Souvestre tel qu'il sera… en anglais, ou la prolifération - HAL-Inria PDF

33 Pages·2015·1.25 MB·French
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Souvestre tel qu’il sera... en anglais, ou la prolifération métatextuelle de l’oeuvre dans le monde anglophone. Jean-Yves Le Disez To cite this version: Jean-Yves Le Disez. Souvestre tel qu’il sera... en anglais, ou la prolifération métatextuelle de l’oeuvre dans le monde anglophone.. Emile Souvestre écrivain breton porté par l’utopie sociale, Feb 2006, Morlaix, France. pp.211-241. ￿hal-00461638￿ HAL Id: hal-00461638 https://hal.univ-brest.fr/hal-00461638 Submitted on 5 Mar 2010 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. Jean-Yves Le Disez Souvestre tel qu’il sera… en anglais, ou la prolifération métatextuelle de l’œuvre dans le monde anglophone Gravures sur bois debout d’après les dessins de Prosper Saint-Germain : (en haut :) « Le Reliquaire de Plestin, en Bretagne », Magasin pittoresque, t. 6, 1838, p. 77, ornant l’article « Les reliquaires en Bretagne », attribué à Souvestre, ibid., p. 76- 77 ; (en bas :) « Vue de Morlaix, département du Finistère », Magasin pittoresque, t. 11, 1843, p. 161, illustration de l’article « Morlaix », par Souvestre, ibid., p. 161-162. - Coll. LIRE CNRS/ Lyon 2. Photos Yves Le Lay. 212 émile SouveStre écrivain breton porté par l’utopie sociale empruntant à la langue de souvestre lui-même, j’aurais pu intituler cet article « les amis inconnus » ou, plus poétiquement encore, « ces adhésions obtenues de loin ». en 1894, en effet, sir edward strachey, dans un texte semi-autobiographique, cite « une lettre de souvestre à sa traductrice », comprenons son épouse elisabeth strachey, traductrice du texte intitulé translations from the French of émile Souvestre paru en 1856, dans laquelle l’auteur des Derniers Bretons écrit : « et maintenant, Madame, permettez-moi d’ajouter de vifs et sincères remerciements pour l’honneur que vous avez fait à l’auteur en choisissant son livre pour être traduit dans votre langue ; c’est une distinction dont il se tient fort touché. Vouloir traduire un livre, c’est prouver qu’on entre en sympathie avec celui qui l’a écrit, et qu’on sent, qu’on pense comme lui. il n’est rien de plus doux que ces adhésions obtenues de loin, il y a un charme particulier dans les amis inconnus qui répondent à votre cœur sans que vous ayez jamais entendu leur voix 1. » Que souvestre ait eu de nombreux « amis inconnus » dans le monde anglophone de son vivant et longtemps après sa mort, c’est ce que je vais m’attacher à montrer à partir du dépouillement auquel j’ai procédé du catalogue des principales bibliothèques nationales et notamment de la British Library, ainsi que de ma lecture de quelques documents que je me suis procurés dans ces mêmes bibliothèques. 115 titres de souvestre ont paru dans le monde anglophone 2, en traduction ou en français, sans compter 3 (voire 4) traductions sans date ou inclassables, une traduction en gallois, une autre en gaélique (irlande) et trois anthologies de contes comprenant un texte de lui. J’ai essayé de rassembler les pièces du puzzle, de reconstituer les événements, la chronologie des faits, de retrouver les différents acteurs, d’émettre quelques hypothèses quant aux mobiles pour, peu à peu, me forger la conviction que cet auteur trop souvent méconnu dans son (ou ses) propre(s) pays fut, dans la seconde moitié du xixe siècle, l’un des auteurs français les plus présents dans le polysystème 3 culturel britannique (et dans 1. sir edward stracheY, « talk at a country house : taking Leave ; Émile souvestre ; edward Lear ; retrospect », the Atlantic Monthly, vol. Lxxiii, 1894, p. 625-636 (ici cité p. 626). [c’est la neuvième de dix livraisons par l’auteur d’une série intitulée talk at a Country House. Première publication de eclogue ; texte disponible (15/01/2006) sur http://cdl.library.cornell.edu] 2. Voir annexe 1. 3. J’emprunte ce terme au chercheur israélien itamar eVen-zohar (Polysystem theories, tel aviv : Porter institute of Poetics and semiotics, 1990) pour qui il désigne le système constitué de sous-systèmes (par exemple, pour ce qui nous concerne ici, celui de l’édition, J.-Y. Le Disez – Souvestre tel qu’il sera... en anglais 213 une moindre mesure anglo-américain) dans lequel il continue à prospérer aujourd’hui encore. Je vais procéder en quatre étapes. tout d’abord, je vais tenter d’apprécier l’ampleur et la nature du succès de souvestre outre-Manche (et, accessoirement, outre-atlantique), d’abord à partir de données statistiques puis en m’appuyant sur l’étude de quelques exemples significatifs. Dans un deuxième temps, j’essaierai de comprendre les raisons d’un tel succès, d’abord à partir des quelques témoignages dont nous disposons, ensuite en le replaçant dans le contexte socioculturel de la Grande-Bretagne de l’époque. Tentative d’appréciation de l’ampleur du phénomène Premier élément d’appréciation : le nombre des titres de souvestre détenus par les Bibliothèques du monde anglophone. Les chiffres qui résultent de l’enquête que j’ai pu mener sur internet figurent dans le tableau 1. Même en admettant un risque d’erreur ici et là, on est stupéfait d’apprendre que la British Library détient au moins 168 titres de souvestre ! Mais que signifie ce chiffre ? Afin de prendre la mesure du phénomène, une comparaison s’imposait avec d’autres auteurs français, contemporains de l’auteur ou susceptibles pour des raisons diverses d’être présents dans ces mêmes bibliothèques. s’il est vrai qu’on trouve, à la British Library, entre quatre et dix fois plus de titres de ces mastodontes que sont Balzac, Flaubert, George sand, hugo, Maupassant, Mérimée (c’est la faute à carmen !), Flaubert, Proust, stendhal, Jules Verne, zola ou, plus près de nous, camus, il s’avère qu’on en trouve moins d’eugène sue, de Maurice Leblanc ou de Marcel Pagnol et à peine plus d’edmond rostand. Mais il y a mieux : si on regarde un peu plus en détail, il apparaît qu’il « bat » quasiment tout le monde au nombre de titres de lui parus dans le monde anglophone ! il est aussi l’un des plus abondamment traduits. c’est ce que fait (de façon maladroite et incomplète) ressortir notre pièce à conviction n° 2 (tableau 2). celui de la littérature traduite dans les divers pays anglophones concernés, celui de la littérature d’inspiration rurale, etc.) au sein duquel se produisent des évolutions en raison de la compétition que se livrent entre eux ces sous-systèmes pour accéder au centre du système. 214 émile SouveStre écrivain breton porté par l’utopie sociale Tableau 1. Titres de Souvestre détenus par les bibliothèques nationales du monde anglophone Nombre Nombre Nombre de titres Nombre de Autres Traductions de titres de titres en franç. parus trad. toutes [lexiques, dans autres disponibles* parus en en pays angloph. éd. confond. explica- langues France (dont nbre approx. (dont nbre tions, etc. des Iles bri- de titres avec d’œuvres parus tanniques appareil critique différentes séparé- (gallois, en anglais) en trad.) ment] gaélique…) British 171 (168 ?) 85 52 (17) 28 (16) 3 2 Library Phil. 12, Serf 10, Contes : 7 Chevrier 6, Coin du feu 6, Parche- min 3, Foyer 2… National 61 13 30 (16) 13 (10) 0 1 Library of Scotland National 51 38 9 (5) 4 0 0 Library of dont 2 trad. Wales bretonnes National 1 0 0 1 0 0 Library of Ireland Library of 48 (45) 18 3 20 (?) 0 0 Congress dont 4 dans autres langues que angl. ou franç. Canadian 24 8 10 (2) 3 (2) National Catalogue National 8 1 4 1 (1) 0 0 Library of dont 1 en esp., (4 éd. de Un Australia 1 en ital. Philosophe…) National 1 0 0 1 (1) 0 0 Library of New Zealand * N.B. : Sauf erreur (possible), la différence, quand elle existe, entre ce total et la somme des autres colonnes s’explique par l’existence de doublons dans la Bibliothèque. J.-Y. Le Disez – Souvestre tel qu’il sera... en anglais 215 Tableau 2. Titres de quelques auteurs français à la British Library Total titres Titres parus éditions en Traduc- Nombre Titres comme disponibles dans le franç. dans tions d’œuvres sujet dans toutes langues monde monde anglo. anglaises différentes le monde confondues, y angloph. (nbre de titres (nbre de parues en angloph. compris franç. (dont trad.) disponibles) titres dispo.) trad. angl. (dont trad.) Souvestre 171 (168) 85 52 28 16 3 (0) (49,7 %) (30,4 %) (16,3 %) (1,75 %) [lexiques/éd. scolaires] Balzac 1657 Barbey 55 0 0 0 0 0 d’Aurevilly (dont 27 comme auteur) Camus 625 177 0 74 22 103 (23) (28,3 %) (11,8 %) (16,4 %) Flaubert 952 Hugo 2228 Maurice 86 57 4 53 26 0 Leblanc (66,2 %) (4,6 %) (61,6 %) (dont 3 Arsène (dont 23 Lupin) Ars. Lupin) Maupassant 557 env. 40 % ? env. 18% ? env. 18% ? env. 4 % ? Mérimée 455 ≥ 40 % ≥ 18 % ≥ 20 % ? 4 % (beaucoup de lexiques, ...) Pagnol 115 7 % (8) 0 7 % (8) 6 0 Edmond 194 50 0 21 % 8 4 % (8) Rostand (25 %) (42 dont 26 Cyrano) Proust 1143 ≥11% (dont au moins 445 com. sujet) George Sand 992 ≥10 % Eugène Sue 153 ≥ 28 % 0 ≥ 28 % 19 Stendhal 927 ≥14 % ≥ 7 % ≥ 8 % ≥ 7 % (dont + de 10% en italien) Jules Verne 803 ≥18 % Zola 888 ≥17 % N.B. : Lorsque seul un pourcentage est donné, celui-ci est approximatif (statistiques établies à partir d’un échantillon d’environ 10 à 20 % des titres). 216 émile SouveStre écrivain breton porté par l’utopie sociale L’exception souvestre est encore plus frappante si l’on s’en tient aux auteurs bretons : s’il est dépassé en valeur absolue par deux auteurs, chateaubriand et renan, il laisse loin derrière lui des auteurs dont on aurait pu penser qu’ils seraient bien mieux représentés et, surtout, il présente en quelque sorte un profil éditorial plus original que les uns et les autres en raison de la part très importante de son œuvre parue en français dans le monde anglophone et/ou traduite. c’est ce que résume le tableau qui suit : Tableau 3. Titres de quelques auteurs bretons à la British Library Total titres Titres éditions en Traduc- Nbre œuv. Titres comme disponibles toutes parus dans franç. dans tions différen- sujet dans langues confond., monde monde anglaises tes parues monde y compris français anglo. anglo. (nbre (nbre titres en trad. anglo. (dont (dont trad.) titres dispo.) dispo.) angl. trad.) Châteaubriand 607 ≥ 33 % ≥ 5 % ≥ 26 % ? 2 % (dont env. 1/5 dans autres langues que franç. et angl.) Tristan Corbière 55 4 0 3 2 1 Xavier Grall 33 0 0 0 0 0 Pierre J. Hélias 63 1 0 1 1 0 Le Braz 67 4 0 4 3 0 Luzel 27 1 0 1 1 0 Renan 702 ≥ 22 % ≥ 1 % ≥ 12 % ? ≥ 9 % (dont env. 1/6 dans autres langues que franç. et angl.) Sébillot 48 2 2 0 0 0 Souvestre 171 (168) 85 52 28 16 3 (0) (49,7 %) (30,4 %) (16,3 %) (1,75 %) [lexiques/éd. scolaires] N.B. : Lorsque seul un pourcentage est donné, celui-ci est approximatif (statistiques établies à partir d’un échantillon d’environ 10 à 20 % des titres). L’étonnante présence du Morlaisien dans le polysystème anglophone se mesure aussi au nombre de personnes qui y ont été mêlées de près ou de loin à l’édition de ses œuvres. ce sont au total entre 63 et 73 éditeurs différents qui ont fait paraître ses œuvres en français ou en anglais (ou en version bilingue) : 39 en Grande-Bretagne, 19 aux États-Unis, 3 au J.-Y. Le Disez – Souvestre tel qu’il sera... en anglais 217 canada 4 ! encore faut-il ajouter que ces éditeurs ne se sont pas contentés de publier des traductions de lui : ils ont fait paraître des traductions annotées, précédées de préfaces parfois copieuses et, plus surprenant encore, l’édition anglo-américaine a, comme on l’a vu, publié nombre de ses textes en français, dans des éditions à l’intention des écoles, accompagnées de notes (en français ou en anglais) destinées à aider à la compréhension, mais aussi d’exercices, de glossaires, etc. ce sont en quelque sorte les petites mains qui servent le créateur souvestre. Une cinquantaine de personnes au moins (on dénombre une dizaine d’éditions anonymes) ont participé à un titre ou à un autre à la diffusion de l’œuvre dans le monde anglophone : editors, annotateurs, préfaciers 5. Peu d’auteurs français ont suscité une telle activité éditoriale dans le monde anglophone autour de leur œuvre en français ! À ce personnel au service de la prolifération de l’œuvre, il convient bien entendu d’ajouter les traducteurs. Mais d’abord, quand a-t-on traduit ses textes, quand les a-t-on fait paraître dans ces éditions en langue française annotées ? La chronologie des parutions fait clairement apparaître une alternance entre traduction des œuvres en anglais et édition en français (en pays anglophone), chaque mode alimentant en quelque sorte l’autre : on assiste à une première vague de traductions dans les années 1850 (14 titres), bientôt suivie par les timides débuts de l’édition des œuvres en français dans les années 60 (4 titres), puis à une seconde vague de traductions dans cette même décennie avant l’explosion des éditions en français entre 1880 et 1920 (respectivement 9, 13, 16 et 11 titres pour chacune des quatre concernées). La troisième et dernière vague de traduction (sauf une timide réapparition dans les années 1970) se produit entre 1890 et 1900 tandis que les éditions en français cessent brutalement 6. Les usages de l’époque ne faisant pas obligation aux éditeurs de mentionner le nom du traducteur, une trentaine des 44 traductions que j’ai pu relever sont anonymes. il y a fort à parier cependant que les traductions anonymes (au niveau du titre) sont pour la plupart des rééditions des traductions des douze principaux traducteurs (e. Bowles, a. a. Briggman, M. clarke, M. Dixon, G. h. Doble, s. t. Donaldson, r. hoover, J. h. Lepper, J. a. Prout, o. J. shannon, e. et ‘t. B.’ strachey). Mais que traduit-on de Souvestre ? Essentiellement, d’une part, un Philosophe sous les toits, dont on dénombre 38 éditions différentes en langue anglaise et, d’autre part, les contes (plus de 20 éditions). toutes 4. Pour plus de détails, voir annexe 2. 5. Pour plus de détails, voir annexe 3. 6. Pour plus de détails, voir annexe 4. 218 émile SouveStre écrivain breton porté par l’utopie sociale les autres œuvres réunies ne totalisent que 14 éditions (dont 4 de Man and Money et 3 de Confessions of a Working Man) 7. Pour confirmer et comprendre ce mouvement de balancier entre les deux types d’édition, j’ai pris un exemple, celui des textes de fiction courts, des contes si l’on veut. Malgré l’énorme succès d’un Philosophe sous les toits, ce sont eux en définitive qui suscitent l’intérêt le plus durable, eux qui servent en priorité de support aux exercices d’apprentissage du français. Peu de Britanniques qui ont bénéficié d’études secondaires entre 1880 et 1920 ont pu échapper aux exercices de thème français basés sur des textes de souvestre ! Étrange pensée ! Quelle image pouvait se faire de la France l’écolier qui avait sué sur des textes où il n’était question que de Groac’h du Lok, ou de Saint Efflam, de textes dont les héros s’appelaient, par exemple, Peronnik ? Trois faits saillants apparaissent : – D’abord, on distingue clairement trois périodes du point de vue de la langue de lecture : une dominante traduction (à une seule exception près) entre 1840 et 1879, une dominante édition (annotée) en français entre 1880 et 1931, puis une résurgence de la traduction (devenu mode exclusif de parution) entre 1970 et 1995. – ensuite, la chronologie fait ressortir une période de relatif désintérêt pour l’œuvre entre 1931 et 1970. – Enfin, de tous les textes de fiction courts, « Peronnik l’idiot » est, et de loin, le plus traduit, quasiment le seul dans la période récente 8. Le succès de Peronnik est tel qu’on trouve aujourd’hui le texte en ligne sur une quinzaine de sites internet 9. nous avons tenté jusqu’ici de cerner l’ampleur du phénomène souvestre dans le temps et dans l’espace. Le moment est venu de tenter une approche plus qualitative du phénomène. Deux exemples Comorre, and other stories taken from Le Foyer Breton (1914) 10 est un bon exemple de ces éditions d’œuvres de souvestre à l’intention des écoles. L’ouvrage se divise en deux parties d’égale longueur : d’abord (p. 1-57) les quatre nouvelles (« comorre », « Jean rouge-Gorge », « Les lavandières de nuit », « La Groac’h de l’île du Lok ») en français, avec des notes de bas de 7. Voir annexe 5. 8. Voir annexe 6. 9. Voir annexe 7. 10. É. soUVestre, Comorre, and other stories taken from Le Foyer Breton… edited by c[lement] J[ames]M[ellish] adie, Ma., P[hilippe] c[osme] h[enri] de satgé, oxford, clarendon Press, 1914, p. 138. J.-Y. Le Disez – Souvestre tel qu’il sera... en anglais 219 page (en français) qui occupent en moyenne un tiers environ de la page ; ensuite (p. 58-138), la partie pédagogique (en anglais, avec exemples en français) composée respectivement d’un index des notes de bas de page (p. 58), d’exercices de retraduction (p. 59-105) 11, d’un index des points de grammaire (p. 106), d’une liste d’expressions idiomatiques avec traduction anglaise en regard (p. 107-114), d’une liste des verbes irréguliers (p. 115- 122) et enfin d’un lexique (p. 123-137). Au total, le rapport entre texte de souvestre et commentaire dans cette édition est en gros de un à trois. À g. : Le Serf, Le Chevrier de Lorraine. Deux contes par Émile Souvestre edited with introduction and notes by Arthur R. Ropes, Cambridge, at the University Press, 1895, édition scolaire de deux récits parus dans le Magasin pittoresque (1841 et 1845), repris dans le recueil Au bord du lac (Paris, Giraud et Dagenau, 1852) ; à dr. : An attic Philosopher in Paris : or, a Peep at the World from a Garret. Being the Journal of a happy man. From the French of Émile Souvestre, London, Longman, Brown, Green and Longmans, 1853, traduction anglaise d’Un philosophe sous les toits, Journal d’un homme heureux (Michel Lévy frères, 1850), d’abord paru dans le Magasin pittoresque, sous le titre « Le Calendrier de la mansarde » (1849). - Coll. part., Lyon. Photos Yves Le Lay. À côté de ces éditions qui servent de support à l’apprentissage de la langue à partir d’explications lexicales et grammaticales et d’exercices de reformulation, existent des éditions, les plus nombreuses, où le métatexte se réduit à des notes de simple explication du vocabulaire, renvoyées en fin 11. Voici un exemple de phrases à traduire : « 3. is there a country more beautiful than (the) France ? There have not been many (of) happier countries » (p. 59). Admirons la naïveté toute pré-saussurienne de la pratique qui consiste à placer les mots the et of entre parenthèses afin d’aider l’élève à éviter le calque.

Description:
paru dans le monde anglophone 2, en traduction ou en français, sans compter. 3 (voire 4) traductions sans date ou inclassables, une traduction en gallois,.
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