"L'engagement de Sartre dans la vie politique se fait de plus en plus précis, plus hasardeux aussi ; il tente en 1952 un compagnonnage de route avec un parti communiste français travaillé en fait par le stalinisme. Son intention : contribuer à faire advenir un progrès décisif en faveur du monde ouvrier. Sa position pro-révolutionnaire à contretemps lui vaut la perte d'un ami, Albert Camus, qui lui était plus cher que leur différend politique ne le lui laissait penser à l'époque..." Arlette Elkaïm-Sartre.