Sita, celle que je distingue parmi toutes les autres. Celle que je trouve toujours, au premier regard, étrange, peu sympathique. Je ne suis pas fière d'elle, c'est à peine si je peux me la représenter en imagination. Et puis la voici qui me tombe dessus. Belle aussitôt, redevenue le centre de mon univers, et moi je suis un satellite ou un enfant qui la suit, accrochée à ses basques, vers le lieu où l'on récupère les bagages. Déjà noyée dans son visage, les yeux tournés vers les siens, affamée, totalement convaincue.