Description:Alors qu'elle vient de terminer ses études, Quinn Scott a besoin de changer d'air ! Car tout va mal : 1 - Elle a beau chercher, elle ne trouve pas de job. Et sa mère si parfaite ne rate pas une occasion pour le lui faire remarquer. 2 - Conséquence du petit 1) elle n'a pas une thune. Alors son père lui donne un coup de pouce mais bon, estime de soi, bonjour... 3 - Elle vit toujours en colocation avec sa meilleure amie. Alors oui, elle l'aime comme une sœur mais parfois, certains détails de sa vie sexuelle trépidante lui rappellent à quel point c'est la misère pour elle... ce qui nous emmène au quatrième point : 4 - Elle n'a jamais eu de petit ami capable de lui faire atteindre le Septième Ciel. Prête à tout pour y remédier, même à tirer les cartes, elle décide de prendre sa vie en main. Forte de cette bonne résolution, elle file direction sa maison d’enfance pour y passer l'été. Un objectif : s'amuser pour oublier que rien ne va et surtout, trouver l'homme qui la fera chavirer pour la toute première fois ! Sauf que voilà, elle va croiser la route de Rick, un sacré coureur de jupons chez qui il n'y a rien à jeter, excepté, peut-être, son caractère...
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Je vis Rick entouré de filles magnifiques qui avaient l’air de mon âge. Elles minaudaient et j’eus envie de l’embêter un peu. Je me plantai derrière la cordelette juste à côté d’un Men in Black.
– Vous pouvez dire au gars là-bas, qui joue les Don Juan que sa femme l’attend de pied ferme et qu’elle est mécontente ?
Il se tourna vers son collègue qui avança vers le propriétaire des lieux. Je vis de la surprise dans ses yeux et il prit conscience de ma présence. Je lui fis signe de s’avancer vers moi ce qu’il entreprit de mauvaise grâce. Il passa derrière les cordelettes et arriva à mon niveau.
– Ma femme, hein ?
Il me détailla de la tête aux pieds et se mordilla la lèvre. Je savais qu’il allait dire une imbécilité.
– Et quand est-ce que j’aurai le droit de consommer le mariage ?
– Jamais ! Oh mais quel pervers ! J’avais juste quelque chose pour vous.
Je lui collai ma note sur le torse. Je pouvais sentir ses muscles sous sa chemise blanche.
– Je suis contente que la maison m’invite. C’est très aimable de votre part. Oh et puis... il faudrait clarifier si cet endroit est un cabaret, un bar ou une boîte de nuit. Ce serait plus simple pour les clients. Passez une bonne soirée.
Je tournai les talons. Je n’étais pas qu’un peu fière de mon coup. Je savais qu’il était en train de me regarder disparaître dans la foule et j’aurais bien voulu me retourner pour voir sa tête ahurie, mais je devais m’abstenir. Les femmes fatales ne se retournaient pas.