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Séminaire Bourbaki vol. 1979/80 Exposés 543 – 560: Avec table par noms d'auteurs de 1967/68 à 1979/80 PDF

321 Pages·1981·8.297 MB·French-English
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Lecture Notes ni Mathematics Edited by .A Dold and .B Eckmann 842 I III I I Seminaire Bourbaki vol. 1979/80 Exposes 543 - 560 Avec table par noms d'auteurs de 1967/68 & 1979/80 [ --~-I gadeV-regnirpS nilreB Heidelberg New York 1981 AMS Subject Classifications (1980): 41 E 20, 15 N 35, 61 A 52, 3:5 A 35, 55Q40, 57 N00, 47A15, 21 B30, 46L50, 58F22, 58E20, 53C00, 58 F14, 53C20, 58G25, 22E27, 43A85, 35B65 N3ESI 3-540-10292-2 Springer-Verlag Berlin Heidelberg NewYork ISBN 0-38?-10292-2 Springer-Verlag NewYork Heidelberg Berlin This work is the whole whether or All subject to copyright. rights are reserved, specifically reprinting, those of is concerned, translation, of the part material reproduction of broadcasting, illustrations, re-use yb or photocopying machine similar means, dna storage ni data banks. Under § 54 of Copyright the German waL where copies made era for other than to the fee a is payable use, private Wort, Verwertungsgesellschaft .hcinuM the © yb .N Bourbaki 1891 Printed ni Germany Printing dna binding: Offsetdruck, Beltz Hemsbach/Bergstr. 012345-0413/1412 TABLE DES MATIERES 17, 18, 19 novembre 1979 543 DELIGNE, Pierre Le groupe fondamental du compl~ment d'une courbe plane n'ayant que des points doubles ordinaires est ab~lien [d'apr~s W. Fulton] .................................................. | 544 DE~ZURE, Michel Caract~risations de l'espace projectif (conjec- tures de Hartshorne et de Frankel) d'apr~s Shigefumi Mori ............ II 545 GABRIEL, Pierre Alg~bres auto-injectives de representation finie [d'apr~s Christine Riedtmann] ....................................... 20 546 GROMOV, Micha~l Hyperbolic manifolds according to Thurston and J~rgensen ........................................................... 40 547 HUSEMOLLER, Dale La d~composition des espaces des lacets et la torsion impaire des groupes d'homotopie [d'apr~s F. Cohen, J.-C. Moore, J. Neisendorfer et P. Selick] ................................ 54 548 TOGNOLI, Alberto Algebraic approximation of manifolds and spaces ..... 73 23, 24, 25 f~vrier 1980 549 BEAUZAMY, Bernard Sous-espaces invariants dans les espaces de Banach .............................................................. 95 550 CARTIER, Pierre La conjecture locale de Langlands pour GL(2) et la d~monstration de Ph. Kutzko ................................... If2 551 CONNES, Alain Feuilletages et alg~bres d'op~rateurs .................. ]39 552 DESOLNEUX-MOULIS, Nicole Orbites p~riodiques des syst~mes hamil- toniens autonomes [d'apr~s Clarke, Ekeland-Lasry, Moser, Rabinowitz, Weinstein] .............................................. 156 553 LEMAIRE, Luc Existence des applications harmoniques et courbure des vari~t~s ........................................................ 174 554 SULLIVAN, Dennis Travaux de Thurston sur les groupes quasi- fuchsiens et les vari~t~s hyperboliques de dimension 3 fibr~es sur l S ............................................................ 196 14, 15, 16 juin 1980 555 BARDOS, Claude Apparition ~ventuelle de singularit~s dans des probl~mes d'~volution non lin~aires [d'apr~s .S Klainerman, B. Glassey, .J Chadam, F. John (et d'autres) ] ....................... 215 556 BERARD-BERGERY, Lionel La courbure scalaire des vari~t~s riemanniennes ....................................................... 225 557 COLIN DE VERDIERE, Y. La matrice de scattering pour l'op~rateur de SchrSdinger sur la droite r~elle ................................. 246 558 DUFLO, Michel Caract~res des groupes de Lie r~solubles ............... 257 559 FURSTENBERG, Harry Rigidity and cocycles for ergodic actions of semi-simple Lie groups [after G.A. Margulis and R. Zimmer] .......... 273 560 MEYER, Yves R~gularit~ des solutions des ~quations aux d~riv~es partielles non lin~aires [d'apr~s J.-M. Bony] ....................... 293 Table par noms d'auteurs .................................................... 303 IV S~minaire BOURBAKI 543-O1 32e ann@e, 1979/80, ° n 543 Novembre 1979 LE GROUPE FONDAMENTAL DU COMPLEMENT D'UNE COURBE PLANE N'AYANT QUE DES POINTS DOUBLES ORDINAIRES EST ABELIEN [d'apr~s W. FULTON] par Pierre DELIGNE Introduction ~ p2(C ) THEOREME 1.- Soit C C u_ne courbe iplane, dont les seules singularit6s sont des points doubles ~ tangentes distinctes. Alors, le groupe fondamental de ~2(C) - C est ab6!ien. Ce th6or~me a @ti inonci par Zariski en 1929 ([8]). Voir aussi [9] Ch. VIII. Sa d6monstration utilisait le th6or~me de Severi, selon lequel l'espace des courbes planes irr6ductibles de degr6 donn6, ayant un hombre donni de points doubles, est irr6duc- tible (Vorlesungen Hber algebraische Geometrie, 192], Anhang F). On ignore toujours si l'assertion de Severi est vraie ou non. Le ~I consid6ri dans le th6or~me est le vrai groupe fondamental, celui des topologues. Si C est remplac6 par un corps alg@briquement clos k de caractiris- tique O quelconque, le m~me 6nonc6 vaut pour le groupe fondamental alg6brique, celui qui classifie les rev~tements 6tales : le principe de Lefschetz nous famine ~ supposer que k = 6 , auquel cas le groupe fondamental algibrique est le compl6t6 profini du vrai groupe fondamental. En caract~ristique quelconque, on a la variante : 2 THEOREME 2 (Fulton [3]).- Soient k un corps al@6briquement closet, r~___us k , C c une eourbe Blane, dont les seules sin~ularitis sont des Foints doubles ~ tangentes distinctes. Alors, le ~roupe fondamental modir6 de 2 - C est ab61ien. En d'autres termes, les revgtements (au sens 0.2) de p2 , ramifi6s seulement le long de C , et mod6riment ramifiis, sont ab61iens. Rappelons que le caract6re mod6r6 de la ramification se teste apr~s changement de base, de 2 ~ ses localis6s en les points g6n6riques des composantes irr6ductibles de C . Ces localis6s sont des traits ( = spectre d'anneau de valuation discrete). Supposons k de caract6ristique p > O . Si C est comme dans le th6or~me 2, 2 il existe toujours dans l'espace projectif relatif ~ sur Spee(W(k)) un diviseur croisements normaux relatif ~ , dont C se d6duise par passage ~ la fibre spi- ciale (voir par exemple M~Iford, App. au chap. VIII de [9]). Ceci permet de d@duire le th6or~me 2 du th6or~me I par un argument de s6cialisation. 543-02 Une fois que l'on sait que nl 2 ( (¢) - C) est ab61ien, des arguments homolo- giques donnent imm6diatement sa structure : si C est r6union de courbes irriduc- tibles de degris dl, .... r d , le groupe ni(~2 (C) - C) est le quotient de r par le sous-groupe engendr6 par l'616ment (dl,...,dr) . Dans sa d6monstration du th6or6me 2, Fulton utilise d'une part des mithodes introduites par Abhyankar [I] pour prouver le cas partieulier du th6or~me 2 o~ l'on suppose les composantes irriductibles de C lisses - m6thodes dont un expos6 tr~s clair a 6t6 donn6 ici par Serre ([7]) - d'autre part le th6orSme 3 ci-dessous. Une analyse de la d~monstration a ensuite permls au r6dacteur d'en donner une variante qui fournisse le th6or~me .I Abhyankar et Fulton utilisent tous deux des instances du principe selon !equel, 2 en g6om6trie alg6brique, ce qui est tr~s mobile est eonnexe. Soient C c ~ comme 2 dans le th6or6me 2, D une composante irriductible de C et f : X )--- ~ un rev~- 2 tement ramifi6 seulement le long de C , et de ramification mod6rie. Puisque D C est tr~s mobile, f-1(D) est connexe. Plus pr6cisiment, le diviseur D C 2 est -I ample, le diviseur f (D) c X l'est donc aussi, puisque f est fini, et on applique Bertini. Par une 6tude locale de f , Abhyankar montre que, si D est lisse, alors (f-1(D))re d l'est aussi, et conclut que f-1(D) est irr6ductible. mans le cas g6n6ral, soit g : D~--9 D le normalis6 de D . La m6me itude locale montre que le produit fibr6 riduit (X x 2 D )red est lisse. C'est donc le normalis6 P de f-1(D) . Si on peut montrer qu'il est eonnexe, on en diduira que f-1(D) est irr6ductible, et on peut recopier la fin de la d6monstration d'Abhyankar, telle qu'elle figure dans [7]. Rappelons la d6finition du produit fibri : si h : X × D~---~ 2 × ~ 2 est le produit des applications f : X --* 2 et g : D~---) D m 2 , le produit fibr6 X x 2 D~ est l'image inverse h-I(£) de la diagonale • Puisque p2 a beaucoup d'automorphismes, la diagonale £ C 2 2 ~ x est tr~s mobile, et h-l( £) est connexe. Ceci termine la dimonstration. Plus pr6cis6ment, on applique ~ h le cas particulier r = 2 , m : 2 du th6or~me suivant : THEOP~ME 3 (W. Fulton et J. Hansen [4]).- Soient P = (pm)r le produit de r copies de l'espace projectif m , 6 l'application diagonale de m dans P , A : 6(~ m) la diaqonale, Z une vari6ti compl~te irriductible, h : Z ~--- P , n = dim h(Z) t e -I c = (r- 1)m la codimension de £ dans P . Si n-c Z I , alors h (A) est connexe. Ce th6or~me a de nombreuses autres applications, pour lesquelles je renvoie [4], et ~ l'article de T. Gaffney et R. Lazarsfeld [5]. Dans la fin de cette introduction, nous expliquons sur un exemple la m6thode suivie pour transposer la d6monstration de Fulton du thiorSme 2 en une d6monstration 543-03 du th~or~me .I L'exemple est : comment transposer les arguments d'Abhyankar pour prouver le th6or~me I dans le cas particulier o~ C est lisse (donc irr6ductible). Soient U un voisinage tubulaire de C dans ~2(C) , U* = U - C et u C U* . Pour tout rev~tement f : X ---*~2(C) ramifi6 seulement le long de C , on a (f-1(C) connexe) ~ (f-!(U) connexe) ~ (f-1(U*) connexe) . Le r6sultat clef : quel que soit le rev~tement X , la courbe f-1(C) est connexe, ~quivaut donc ~ celui-ci : pour tout quotient fini H de ni(~2([) - C, u) , le morphisme compos~ J, TTI(U*,u) ) Hi(~2(6) - C, u) H ' est surjectif. Un argument de th6orie de Morse permet de prouver mieux : la surjec- tivit6 du morphisme j, : ~1(U*,u) ) nI(~2(C) -C, u) . Une m6trique riemannienne 6tant choisie sur P2(C) , on peut, pour £ > O assez petit, prendre pour U l'image par l'application exponentielle exp du sous-fibrl en boules de rayon du fibri normal de C dans ~2(C) . Pour £ assez petit, exp identifie U* un fibr6 en disques 6point6s orient@s sur C , d'o~ une suite exacte : ~ n1(U*,u) ~ n1(C,[ ) I ~ ( u image de u .) L'image de ~ est centrale ; celle de I 6 ~ est repr~sent~e par un petit lacet 7 tournant une fois, dans le sens positif, autour de C . Puisque j, est surjectif, 7 difinit encore un iliment central de ~I(~2(C) - C, u) Le quotient de ui(~2(C) - C, u) par le sous-groupe distingu6 engendri par ~ (en ' 1 occurence, le sous-groupe cyclique engendri par Y ) est n1(m2(C), u) = [e] et le cas particulier consid6r6 du th6or~me s'ensuit. O. Terminoloqie O.1. Connexe signifie connexe et non vide. De m~me pour irr4ductible. O.2. Un rev~tement d'un sch@ma S , suppos6 normal et connexe, est un morphisme f : T ~--- S , de source T normale et connexe, dont la restriction ~ un ouvert dense de T est 6tale. O.3. Darts toute la suite de cet expose, nous nous pla~ons sur C . Nous 6crirons simplement ~n pour ~n(c) . Les sch6mas considir6s sont t ous suppos6s s~par6s. 543-04 .I Th~or~mes du type de Lefschetz et Bertini Le cas particulier de 1.1, ci-dessous, o~ Z c n est le compliment d'une hyper- surface est dimontri par Hamm et L~ [6], ~ l'aide de la th6orie de Morse. Notre but dans ce § est d'en diduire la variante 1.6 du thiorime 3. Assertion 1.1.- Soit Z C pn un ouvert de Zariski non vide. Si H est un hyperplan 94niral, le mor~hisme naturel ni(z N H) ---~ni(Z) est bijectif pour i < n- I , t~_e surjectif pour i = n- I . L'assertion 1.1 est inoncie dans [2], mais la dimonstration de Cheniot ne couvre que le cas o~ le compliment de Z est de codimension ~ 2 . Sous cette hypoth~se, Z et Z N H sont simplement connexes, et il est innocent de travailler, co,me il le fait, avec les I.H plut~t qu'avec les ni . Le cas i = I peut aussi se diduire de Lq ou [2 bis]. Rappelons que l'adjectif "g6nlral", qualifiant un 61ement H d'une variitl alg~brique irrlductible S (ici, l'espaee projeetif dual P nv ,) est un quantifi- cateur. I1 signifie l'existence d'un ouvert de Zariski non vide (et donc dense) S' de S , tel que pour tout H dans S' , .... 1.2.- Soit y C pn x P nv l'espace des couples (z,H) tels que z £ Z et z £ H . v n Le thior~me d'isotopie, appliqui ~ la seconde projection pr 2 : Y --~ ~ , fournit l'existence d'un ouvert de Zariski non vide U de P nv , au-dessus duquel Y est un espace fibrl - topologiquement localement trivial. I1 suffit de prendre pour U l'ensemble des hyperplans transverses aux strates d'une stratification de Whithney algibrique du compliment de Z dans pn Localement sur U et si on choisit une -I trivialisation locale de ce fibri, l'inclusion de Z ]~ H : pr 2 ({HI) dans Z apparalt comme une application dipendant contin~ment de H d'un espace fixe dans Z . La con- clusion de 1.1 ne peut donc valoir pour un H dans U que si elle vaut pour tous, et 1.1 6quivaut ~ dire qu'elle vaut pour tout H dans U . Supposons que Z dipende de paramitres : on se donne un schima irriductible S , un ouvert Z de S x n • on pose Pr2Pr -I I (Is}) = Z(s) et on suppose chaque Z(s) non vide. $oit y c S x pnx P n~ l'espace des triples (s,z,H) tels que z £ Z(s) et z [ H . Le thior~me d'isotopie, appliqu6 ~ la projection de Y sur S x P nv (resp. de Z sur S ,) fournit l'existence d'un ouvert de Zariski non vide U de v n S × ~ (resp. V de S ,) au-dessus duquel Y (resp. Z ) est un espace fibr6 - topologiquement local trivial. Comme ci-dessus, si s £ V et que (s,H) £ U , la conclusion de 1.1 vaut pour Z(s) et H . Cette variante - avec param~tres - de 1.1 sera utilis~e implicitement dans la preuve de 1.4. Je conjecture que, plus geniralement : Consecture I • 3.- Soient Z lisse et connexe de dimension n , f : Z ~--- N ~ un morphisme ~ fibres finies, c un entier, I n_u s0us-espace liniaire de N ! __d e 543-05 codimension c et n* = n - c . Choisissons une metrique riemannienne sur pN , et N soit V(~) l'ensemble des points p de ~ tels que d(p,L) < ~ Alors, pour £ assez petit, le morphisme naturel n~(f-1(V(~))) ~T) (Z) 1 1 est bijectif pour i < n* , et surjectif pour i : n* . On notera que pour L g6n@ral, l'inclusion de f-1(L) darts f-1(V(£)) est, pour C assez petit, une 6quivalence d'homotopie : 1.3 est bien une g6n~ralisation de 1.1. Si on ne suppose plus f quasi-fini, et que l'ensemble des points de N o6 la fibre de f est de dimension k est de dimension g(k) , il y a lieu de red6finir n* comme ~tant n* : 2 dim Z - s~p(2k + iF(k) + inf(~(k) , c- I)) - I . La conjecture 1.3 devrait par ailleurs se d6duire d'un 6nonc6 plus pr6cis, comme -1 quoi Z se d6duit de f (V([)) par adjonction d'anses tuant des spheres de dimension A n* . Nous nous contenterons de r6sultats plus faibles que 1.3. Nous les d6duirons du cas particulier de 1.1 o~ Z est le compl6ment d'une hypersurface. Lemme 1.4.- Soient Z normal et connexe, f : Z ~ ~N un morphisme, n la dimension e~_d f(Z) t~_e c un entier. On suppose que n - c ~ I . i~_S L est un sous-espace lin6aire de codimension c 9in6ral de N , alors f-1(L) est connexe et, pour z ~ f-1(L) , le morphisme nature l de n1(f-1(L),z) dans n1(Z,z) est surjeetif. Ii est loisible de remplacer Z par un ouvert de Zariski non vide Z' : pour L g6niral, f-1(L) est encore normal, et Z' (resp. Z' N f-1(L) ) se d~duit de Z (resp. f-1(L) ) par soustraetion d'une pattie algibrique d'intlrieur vide. Vu l'hypo- these de normaliti, ceci ne change pas les n , ne peut qu'augmenter le u1 et on o contemple le diagramme commutatif n1(Z' A f-1(L) , z) )) U1(f-1(L) , z) 1 i ~1(Z',z) )~ ~I (Z,z) En particulier, on peut supposer, et on suppose, que Z est lisse. Le lecteur int6ressi seulement par la preuve du th~orEme I aurait d'ailleurs pule supposer d'embl4e ; il remplacera "normal" par "lisse" dans la suite du §. R6tr6cissant Z , on peut supposer, et on suppose, que f(Z) est localement ferm6 et que Z est un espace fibr6 - topologiquement localement trivial - sur f(Z) . Si c = I et que f est dominant, f(Z) est un ouvert de Zariski de ~N - r~tr~- cissant Z , on peut supposer que c'est le compl~ment d'une hypersurface - et il ne reste qu'~ appliquer 1.1 ~ f(Z) , et ~ comparer les suites exactes longues d'homo- topie pour Z *--- f(Z) et f-1(L) --~L N f(Z) . Continuons ~ supposer que c = I . Si f n'est pas dominant, soient A un 543-06 sous-espace lin~aire de dimension N- n- I , B l'espace projectif des sous-espaces lin~aires de dimension N- n contenant A et q : N - A --~ B : x ~ le sous-espace le contenant. Pour A disjoint de f(Z) , la restriction de q ~ f(Z) est un morphisme fini, donc dominant puisque dim f(Z) = dim B , et qf : Z ~--- B est dominant. Du lemme, appliqu6 ~ qf et ~ c : I , on d6duit la conclusion du lemme pour L un hyperplan g6n6ral parmi ceux contenant A . Le sous-espace A @tant seulement assu3etti ~ se trouver dans un ouvert dense d'une grassmannienne convenable, la conclusion du lemme vaut aussi pour L g6n6ral (cf. 1.2). On finit la d6monstration par une r6currence sur c : un sous-espace lin@aire g6n6ral de codimension c - I d'un hyperplan g6n6ral est un sous-espace lin6aire de codimension c g6n6ral (cf. 1.2). Lemme 1.5.- Soient Z , f, n t e c comme en 1 . 4. To ut. ............s.ou.s-.es P ace lin6aire ........... L de codimension c eed N admet un syst~me fondamental de voisina~es ouverts V tels -I ~ue f (V) soit connexe, et que, pour z { f-1(V) , le morphisme naturel de ~1(f-1(V) , z) dans n1(Z,z) soit surjectif. Soient Gr la grassmannienne des sous-espaces lin6aires de codimension c de p N , y C Z x Gr l'ensemble des couples (z,L) tels que f(z) 6 L , et G un ouvert de Zariski non vide de Gr tel que, au-dessus de G , Y soit un fibr~ - topologi- quement localement trivial. La conclusion de 1.4 vaut alors pour L C G (cf. 1.2). Pour chaque ouvert U de Gr , nous noterons U* l'ouvert de N r6union des L [ U . Nous allons prouver que si U est connexe, la conclusion de 1.5 vaut pour V = U* . Le lemme en suivra. -I Prouvons que, si U est connexe, f (U*) l'est aussi. L'intersection U' = U N G est connexe, car d6duite de U par soustraction d'une partie (triangu- lable) de codimension r6elle ~ 2 . D'apr6s 1.4, la r6union f-1(U'*) des f-1(L) pour L 6 U' est donc connexe. Nous allons montrer qu'elle est dense dans f-1(U*) . L'image f(Z) de Z n'est pas dans le complement F de G* : puisque n- c > O , les L 6 G rencontrent f(Z) . Si z 6 Z , l'image d'un quelconque voisinage de z n'est pas dans F , sinon celle de Z le serait, par prolongement analytique. Si z 6 f-1(U*) , il existe donc arbitrairement pros un point z' tel que f(z') 6 G* . Dans l'ensemble des L 6 Gr contenant z' , la trace de G est dense, puisque non vide. Si z 6 f-l(L) , avec L 6 U , ceci permet de trouver z' -I comme ci-dessus, contenu dans un f (L') , avec L' dans G arbitrairement proche de L . En particulier, on peut prendre L' 6 U' , auquel cas z' 6 f-1(U'*) . Ceci prouve la densit~ de f-1(U'*) dans f-1(U*) , et la connexitl de f-1(U*) . Soit enfin L 6 U' . On a f-1(L) C f-1(U*) c Z . D'apr~s 1.4, le ~I de f-1(L) s'envoie sur celui de Z . Afortiori celui de f-l(u*) . Nous allons en d~duire une variante du th6or~me 3.

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