Description:Si je pouvais, Poète, emprunter à ta lyre, Et ses tendres accords et ce souffle divin Qui, sortant de ton âme, et l’agite et l’inspire, Si je pouvais, Poète, atteindre de la main Ce luth harmonieux Qui, tour à tour soupire, Puis monte vers les cieux ; Si je pouvais, Poète, effleurer de mon aile Cette harpe sublime aux sublimes accents Qui, pendant le repos, vibre encore à l’oreille Comme un orgue superbe aux sons retentissants, Allume dans le cœur Celte flamme éternelle Qu’on traduit par bonheur ; Je te dirais combien de torrents d’harmonie Débordent dans mon âme et la font tressaillir, Lorsque je lis tes vers, ô Poète, ô génie !