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Rhumatologie pour le praticien PDF

648 Pages·2018·25.31 MB·French
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E L A C I D Elsevier Masson SAS, 65, rue Camille-Desmoulins, 92442 Issy-les-Moulineaux cedex, France E Rhumatologie pour le praticien de Bernard Mazières, Michel Laroche, Arnaud Constantin et Alain Cantagrel M © 2018, Elsevier Masson SAS. ISBN : 978-2-294-74832-5 E e-ISBN : 978-2-294-74952-0 C Tous droits réservés. N E Les praticiens et chercheurs doivent toujours se baser sur leur propre expérience et connaissances pour évaluer et utiliser toute information, méthodes, composés ou expériences décrits ici. Du fait de l'avancement rapide des sciences médicales, en particulier, I C une vérification indépendante des diagnostics et dosages des médicaments doit être effectuée. Dans toute la mesure permise par S la loi, Elsevier, les auteurs, collaborateurs ou autres contributeurs déclinent toute responsabilité pour ce qui concerne la traduction ou pour tout préjudice et/ou dommages aux personnes ou aux biens, que cela résulte de la responsabilité du fait des produits, d'une E négligence ou autre, ou de l'utilisation ou de l'application de toutes les méthodes, les produits, les instructions ou les idées contenus U dans la présente publication. Q Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays. Toute reproduction ou repré- I H sentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans l'autorisation P de l'éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d'une part, les reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d'autre part, les courtes citations justifiées par le caractère A scientifique ou d'information de l'œuvre dans laquelle elles sont incorporées (art. L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2 du Code de la R propriété intellectuelle). G O Légendes et crédits de la couverture (de gauche à droite et de haut en bas) : 1 Aspects de la fluorescence des noyaux des cellules Hep-2 en présence d'anticorps anti-nucléaires : homogène, mouchetée, nucléo- I L laire et homogène à renforcement périphérique (Source : T. Belmondo, S. Hüe, Autoanticorps antinucléaires : tests de dépistage par B immunofluorescence indirecte sur cellules HEp-2, Biologie médicale, 2017-09-01, Volume 12, Numéro 3, Pages 1-11, Copyright © 2017 I Elsevier Masson SAS). B 2 Microscopie électronique de transmission de la couche superficielle d'un cartilage du condyle de lapin montrant deux chondro- cytes, l'un normal, l'autre apoptotique. E 3 Radiographie d'une sacro-iliite droite. H 4 Tassement-fracture lombaire par ostéoporose. C 5 Symbole illustrant la rhumatologie (Source : www.docteurclic.com/maladie/troubles-musculo-squelettiques.aspx). R 6 IRM d'une ostéonécrose de la tête fémorale droite. 7 Main rhumatoïde avec synovite de la 3e IPP et kyste synovial de la 2e IPD. E 8 Bursite goutteuse du coude. H 9 Microscopie électronique de transmission d'un ostéoclaste. C E Les illustrations 1.07, 2.01, 2.15, 2.16, 3.04, 3.05, 3.08, 3.11, 4.01, 9.01, 10.01, 10.02, 10.03, 10.04, 10.05, 20.02, 28.02, 29.06, 29.21, R 29.27, 29.31, 30.01, 30.02, 30.03, 30.04, 30.05, 34.02, 34.03, 37.01, 44.01, 44.02, 44.03, 44.08, 44.09 et 53.01 ont été réalisées par Carole Fumat. A L E D E U Ce logo a pour objet d'alerter le lecteur sur la menace que représente pour l'avenir de l'écrit, tout particulièrement dans le Q domaine universitaire, le développement massif du « photo-copillage ». Cette pratique qui s'est généralisée, notamment E dans les établissements d'enseignement, provoque une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même H pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd'hui menacée. Nous rappelons T donc que la reproduction et la vente sans autorisation, ainsi que le recel, sont passibles de poursuites. Les demandes d'autorisation de photocopier doivent être adressées à l'éditeur ou au Centre français d'exploitation du droit de copie : O 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris. Tél. 01 44 07 47 70. I L B I B E L A C Les auteurs I D E M E C N E Daniel Adoue Service des maladies infectieuses et tropicales, hôpital I C Professeur des universités, université Toulouse III-Paul Purpan, CHU de Toulouse. Sabatier. Praticien hospitalier. Médecine interne et immuno- S pathologie clinique. Centre de Rhumatologie et d'immuno- Philippe Gaudin E logie Clinique, Pôle Institut Universitaire du Cancer Professeur des universités, université Grenoble Alpes. U Oncopole, CHU de Toulouse. Praticien hospitalier. Rhumatologue, chef de service. CHU de Grenoble Alpes. Q Jacques Bernard I H Praticien hospitalier. Rhumatologue et interniste. Centre Pauline Lansalot-Matras P de rhumatologie et d'immunologie clinique, hôpital Pierre- Praticien hospitalier. Infectiologue. Service des maladies Paul Riquet, CHU de Toulouse. infectieuses et tropicales, hôpital Purpan, CHU de Toulouse. A R Laure Bernard Michel Laroche G Interne des hôpitaux. Service de gynécologie médicale, Professeur des universités, université Toulouse III-Paul O CHU de Strasbourg. Sabatier. Praticien hospitalier. Rhumatologue. Centre de rhumatologie et d'immunologie Clinique, hôpital Pierre- I L Alain Cantagrel Paul Riquet, CHU de Toulouse. B Professeur des universités, université Toulouse III-Paul I Sabatier. Praticien hospitalier. Rhumatologue, chef de service. Henri Lellouche B Centre de rhumatologie et d'immunologie clinique, hôpital Rhumatologue. Attaché des hôpitaux. Institut de l'appareil E Pierre-Paul Riquet, CHU de Toulouse et Inserm UMR 1043. locomoteur Nollet, Paris. H Pascal Cintas Bernard Mazières C Praticien hospitalier. Neurologue. Explorations neurophysio- Professeur émérite des universités, université Toulouse R logiques, Centre SLA, Centre de référence de patho logie III-Paul Sabatier. Rhumatologue. neuromusculaire, hôpital Pierre-Paul Riquet, CHU de E Toulouse. H Jacques Morel Professeur des universités, université de Montpellier. C Arnaud Constantin Praticien hospitalier. Rhumatologue. Département de E Professeur des universités, université Toulouse III-Paul Rhumatologie, CHU de Montpellier. R Sabatier. Praticien hospitalier. Rhumatologue. Centre de rhumatologie et d'immunologie clinique, hôpital Pierre- Virginie Pécourneau A Paul Riquet, CHU de Toulouse et Inserm UMR 1043. Assistante hospitalo-universitaire. Rhumatologue. Service L d'exploration de la fonction respiratoire et de médecine E Alexa Debard du sport, hôpital Larrey et Centre de rhumatologie et Praticien hospitalier. Infectiologue. Service des maladies d'immunologie Clinique, hôpital Pierre-Paul Riquet, CHU D infectieuses et tropicales, hôpital Purpan, CHU de Toulouse. de Toulouse. E U Yannick Degboé Fabien Pillard Chef de clinique, assistant des hôpitaux. Rhumatologue. Maître de conférences des Universités, praticien hospitalier. Q Centre de Rhumatologie et d'immunologie clinique, hôpital Service d'exploration de la fonction respiratoire et de méde- E Pierre-Paul Riquet, CHU de Toulouse. cine du sport, hôpital Larrey, CHU de Toulouse. Laboratoire H de recherche sur les sécrétions adipocytaires, les obésités Pierre Delobel et les pathologies associées (AdipOLab), INSERM U1048, T Professeur des universités, université Toulouse III-Paul Institut des Maladies Métaboliques et Cardiovasculaires O Sabatier. Praticien hospitalier. Infectiologue, chef de service. (I2MC), Toulouse. I L B I B XI E L XII Les auteurs A C Daniel Rivière Jérôme Sales de Gauzy I D Professeur des Universités, praticien hospitalier. Service Professeur des universités, université Toulouse III-Paul d'Exploration de la Fonction Respiratoire et de Médecine du Sabatier. Praticien hospitalier. Chirurgien orthopédiste E Sport, Hôpital Larrey, CHU Toulouse. Laboratoire de infantile, chef de service. Hôpital des enfants, CHU de M recherche sur les sécrétions adipocytaires, les obésités et les Toulouse. pathologies associées (AdipOLab), INSERM U1048, Institut E des Maladies Métaboliques et Cardiovasculaires (I2MC), Pascale Vergne-Salle C Toulouse. Professeur des universités, université de Limoges. Praticien N hospitalier. Rhumatologue. Service de rhumatologie E Adeline Ruyssen-Witrand et Centre d'étude et de traitement de la douleur, CHU Praticien hospitalier. Rhumatologue. Centre de rhumato- Dupuytren, Limoges. I C logie et d'immunologie Clinique, hôpital Pierre-Paul Riquet. S CHU de Toulouse et INSERM UMR 1027, Toulouse. E U Q I H P A R G O I L B I B E H C R E H C E R A L E D E U Q E H T O I L B I B E L A C Préface I D E M E C N E L'expérience C'est ce que nous avons essayé de faire au mieux dans cet I C ouvrage. Présenter l'état de l'art et de la science rhumato- En tant que médecins hospitaliers, nous avons, au cours logique, l'état des recherches qui, à ce jour, peuvent être uti- S de nos dizaines d'années de carrière, reçu en consultation lisables en pratique quotidienne, aider au diagnostic, à une des milliers de patients. Nous n'apprendrons donc rien aux E médecins généralistes et aux spécialistes libéraux, qui en ont meilleure prise en charge de nos patients. Ce livre s'efforce d'être pédagogique, didactique et plaisant à lire. U certainement vu beaucoup plus, en disant que l'érudition Q scientifique acquise au cours de nos études médicales semble Le défi de la prise en charge parfois peu utile par rapport à l'écoute des patients, à l'atten- I des maladies de l'appareil locomoteur H tion et à l'empathie que nous leur portons. L'accumulation, cas après cas, d'une expérience de terrain et de l'intuition Douleur et chronicité sont associées aux maladies de P surprenante qu'elle nous permet d'acquérir, semble souvent l'appareil locomoteur : à côté de rhumatismes longtemps A l'essence même de notre compétence. effroyables, mais potentiellement vaincus (polyarthrites, R goutte), resteront ces maux plus banals, beaucoup plus fré- G Le savoir quents (lombalgies, tendinopathies, arthrose, ostéoporose), conséquences de nos modes de vie autant que de notre O En marge de notre quotidien de médecin traitant, un vaste hérédité. champ de recherches biomédicales s'active sans relâche à I Parce que la douleur est une émotion autant qu'une L décortiquer le pourquoi du comment, se penche sur des sensation, son traitement ne pourra jamais n'être que B détails paraissant éloignés du bien-être de nos patients. pharmacologique. I Pourtant, les 28 millions d'études référencées à ce jour par B Parce que la chronicité reste encore le lot de bon nombre PubMed [1] témoignent, article après article, d'un effort de rhumatisants, elle nous lance plusieurs défis dont deux cumulatif constant pour faire mieux, pour être plus sûr, pour E nous concernent directement : ouvrir de nouvelles pistes. Les savoirs physiopathologiques H Pour le thérapeute, prendre en compte sa dimension tem- explosent, les progrès thérapeutiques fleurissent, générant porelle (écouter, comprendre, informer, expliquer, partager, C des recommandations diagnostiques et thérapeutiques tous conseiller, surveiller…). En avons-nous les moyens, la com- R azimuts. Comment les implémenter ? L'informatique, les pétence, le temps, la volonté ? C'est l'éducation thérapeu- objets connectés, devraient nous y aider [2]. E tique dans toute son ampleur : ce n'est plus le schéma « je H sais, je donne », mais « ensemble, que pouvons-nous faire ? ». Les progrès Comment rendre au médecin du temps médical ? Comment C prescrire moins pour soigner mieux ? La médecine narra- Certains succès nous le rappellent quotidiennement : la corti- E tive, forme moderne de l'écoute, qui s'apprend et se trans- sone (fin des années 1940) a sauvé des polyarthrites au prix de R nombreuses et lourdes complications ; les hypo-uricémiants met, peut-elle nous y aider  [3, 4] ? Pour le patient, vivre avec, faire face, être observant, modi- (années 1960) épargnent aux goutteux de mourir tophacés et A fier ses habitudes, changer son mode de vie. Défi autrement urémiques ; moins spectaculaires, les bisphosphonates (années L 1970) évitent aux pagétiques de souffrir et aux ostéoporotiques plus complexe et lourd à relever que prendre quelques pilules de se casser ; enfin, les biothérapies (années 2000) permettent ou recourir au bistouri en attendant passivement une guéri- E son, un retour illusoire à un état antérieur, voire l'éternelle aux rhumatisants inflammatoires récents de mener des vies D jeunesse du transhumanisme. Pour lui, « l'éducation théra- quasi normales. Dans cette quête constante du progrès médical, n'oublions pas que le scanner, l'IRM surtout, maintenant l'écho- peutique n'est pas qu'un simple apprentissage de l'auto-soin, E mais doit s'inscrire dans un processus de résilience » [5]. graphie, ont transformé notre vision des articulations et du U Ces maladies ne vont pas disparaître et leur prévalence rachis, et permettent de plus une approche interventionnelle. Q devrait augmenter de façon sensible, du fait du vieillisse- ment des populations, mais aussi à cause de l'incidence E « Rhumatologie pour le praticien » croissante de l'obésité, source de bien de nos maux, dont H À moindre échelle, des résultats plus modestes mais significa- ceux de l'appareil musculo-squelettique [6]. Elles soulèvent T tifs, nous permettent de réactiver notre apprentissage. Nous la question de leur prévention, problème individuel (chan- O mettons régulièrement à jour nos perspectives, nos savoirs gements de comportements) et de santé publique (coopé- fondamentaux, nos explorations, nos prescriptions, qui sont ration public-privé, moyens financiers, choix politiques, I L les socles sur lesquels notre connaissance et notre expérience réforme de nos formations – dont celle de l'internat –, de B peuvent nous faire croître sans souffrir du temps qui passe. notre système de santé). I B XIII E L XIV Préface A C L'humilité touche d'un clavier, lancer un test statistique ou une ana- I D lyse d'image. Personne ne sait très bien comment cela va se Enfin, le simple fait de se confronter à l'évolution des concrétiser, mais la machine nous garantit une chose : nous E connaissances scientifiques, si lente et fastidieuse qu'elle permettre de cerner ce qu'elle ne peut pas faire, c'est-à-dire M puisse parfois être, nous invite à l'humilité. Prenons la ce qu'il y a de plus humain dans la médecine. Le médecin mesure de notre ignorance par rapport aux grands défis qui pourra donc se concentrer sur ce pour quoi il est le plus E s'annoncent : la circulation de savoirs – parfois douteux – doué et utile, si tant est qu'il n'ait jamais cessé d'apprendre. sur Internet, pris pour acquis par les patients, les diagnos- C Pendant longtemps encore, nous aurons à écouter, interro- tics et les soins à distance, les promesses de l'intelligence N ger et examiner nos malades. artificielle et de la robotique [7]. Du jour au lendemain, des Toulouse, mars 2018 E pans entiers de notre profession se réduiront à presser la I B. Mazières, M. Laroche C A. Constantin, A. Cantagrel S E U Q Références des étudiants à la relation médecin-malade ? Presse Méd, 42 : 2013 ; e1–8. HI 1. PubMed, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/. 5. Grimaldi A, Caillé Y, Pierru F, Tabutau D. Les maladies chroniques, 2. Wisely. Choosing Promoting conversations between patients and cli- vers la troisième médecine. Paris : Un vol, Odile Jacob ; 2017. 784 p. P nicians, www.choosingwisely.org. 6. Mo F, Morrison H, Neutel IC. Population attributable risk from A 3. Charon R, Wyer P. for the NEBM working group. Narrative evidence obesity to arthritis in the Canadian population Health longitudinal based medicine. Lancet 2008 ; 371 : 296–7. survey 1994–2006. Int J Rheum Dis 2014 ; 17 : 628–34. R 4. Goupy F, Abgrall-Barbry G, Aslangul E, et al. L'enseignement de la 7. http://www.economist.com/news/bisiness/21736193. Apple and Amazon's G médecine narrative peut-il être une réponse à l'attente de formation moves in health signal a coming transformation. O I L B I B E H C R E H C E R A L E D E U Q E H T O I L B I B E L A C Remerciements I D E M E C N E À tous nos malades par qui et pour qui nous avons tant À nos collègues, à tous nos personnels avec lesquels nous I C appris. avons partagé enthousiasmes et inquiétudes, connaissances À nos maîtres qui nous ont transmis leurs visions et leurs et interrogations. S savoirs, tout particulièrement au Professeur Jacques Arlet. À nos étudiants dont la curiosité est notre meilleur stimulant. E U Q I H P A R G O I L B I B E H C R E H C E R A L E D E U Q E H T O I L B I B XV E L A C Abréviations I D E M E C N E 1-25 di OH D3 vitamine D3 hydroxylée en positions 1 et AT accident du travail I C 25 (calcitriol) ATC anatomie, thérapeutique, chimie (classement 18FDG deoxyglucose marqué au fluor 18 des médicaments) S 25-OH D vitamine D hydroxylée en position 25 ATG autophagy-related genes E ß2M bêta 2 microglobuline ATM articulation temporo-mandibulaire U A° Angström = 10-10 mètre ATP adénosine triphosphate Q AAP antiagrégants plaquettaires ATU autorisation temporaire d'utilisation AASAL anti-arthrosiques symptomatiques d'action AVC accident vasculaire cérébral I H lente AVK antivitamine K P Ac anticorps BAFF B-cell activating factor A ACAN anticorps antinucléaires BASDAI Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity R ACPA anti-citrullinated protein antibodies (anti- Index corps anti-protéines citrullinées) BASFI Bath Ankylosing Spondylitis Functional Index G ACR American College of Rheumatology BCG bacille de Calmette et Guérin O ACTH adreno corticotrophic hormone (cortico- BGSA biopsie des glandes salivaires accessoires LI trophine) BLOKS Boston-Leeds Osteoarthritis Knee Score B ADAMTS A Disintegrin and Metalloproteinase with BLyS B lymphocyte stimulator Thrombospondin motifs (aggracanase) I BMPs bone morphogenetic proteins B ADN acide désoxyribonucléïque BMU bone multicellular unit (unité de remodelage E ADP accès douloureux paroxystiques osseux) ADP adénosine biphosphate BP bisphosphonates H ADT antidépresseurs tricycliques BPC bilan phosphocalcique C AFSSAPS Agence française de sécurité sanitaire des BPCO bronchopneumopathie chronique obstructive R produits de santé (remplacée par l'ANSM) C1q, C3, C4 fractions du complément E Ag antigène Ca calcium H AGC artérite giganto-cellulaire CAFA conflit antérieur fémoro-acétabulaire AGEs advanced glycation end products C CAPS syndrome périodique associé à la cryopyrine AINS anti-inflammatoires non stéroïdiens E CASPAR Classification Criteria for Psoriasic Arthritis ALD affection de longue durée R CBG corticotrophin-binding globulin (transcortine) AMM autorisation de mise sur le marché CBP calcium binding protein A AMP adénosine monophosphate CCA chondrocalcinose articulaire L ANAES Agence nationale d'accréditation et d'éva- CCP cyclic citrullinated peptides luation en santé E CD cluster de différenciation ANCA anticorps anticytoplasme des poly- CDAI Clinical Disease Activity Index D nucléaires neutrophiles CGRP calcitonine gene-related peptide ANSM Agence nationale de sécurité du médica- E CHU Centre hospitalo-universitaire ment et des produits de santé (remplace U l'AFSSAPS) ClCr clairance de la créatinine Q Anti-RNP anticorps antiribonucléoprotéines CLE canal lombaire étroit E APRT adénine-phospho-ribosyl-transférase CMH complexe majeur d'histocompatibilité APS antipaludéens de synthèse CMI concentration minimale inhibitrice H ARA 2 récepteurs de l'angiotensine 2 CMU Couverture Maladie Universelle T ARCO Association Research Circulation Osseous CMV cytomégalovirus O ARN acide ribonucléïque COMP cartilage oligomeric matrix protein LI ASAS groupe Assessment spondyloarthritis COX cyclo-oxygénase B ASMR amélioration du service médical rendu CPAM Caisse primaire d'Assurance Maladie I B XVII E L XVIII Abréviations A C CPK créatine phospho-kinase FiRST Fibromyalgia Rapid Screening Tool I D Cr créatinine (questionnaire) E CRI Club Rhumatismes et Inflammations FR facteurs rhumatoïdes M CRIOAC Centre de référence des infections ostéo- FRAX Fracture Risk Assessment Tool articulaires complexes GAG glycoaminoglycans E CRP C reactive protein (protéine réactive C) GB globules blancs ou leucocytes C CRRMP Comité régional de reconnaissance des mala- GILZ glucocorticoid-induced leucine zipper dies professionnelles GMP Good Manufacturing Practices N CSP Code de la Santé publique GR globules rouges ou hématies E CT calcitonine GRIO Groupe de Recherche et d'Information sur les I C CTX télopeptides C-terminaux du collagène de Ostéoporoses S type I GWAS Genome Wide Association Studies CUP cancer of unknown primary HAQ Health Assessment Questionnaire E CV coefficient de variation HAS Haute Autorité de Santé U D2/3 vitamine D2/3 (ergocalciférol/cholécalciférol) HBPM héparines de bas poids moléculaire Q DAMP Damage-Associated Molecular Patterns HGPRT hypoxanthine-guanine-phosphoribosyl- DAS28 Disease Activity Score comptant 28 articulations transférase I H DBP vitamin D binding protein HLA human leucocyte antigen (antigène d'histo- P DCI dénomination commune internationale compatibilité tissulaire) A DDB dilatation des bronches HOAMS hip osteoarthritis MRI scoring system R DEXA dual-energy X-ray absorptiometry HPT hyperparathyroïdie G DFG débit de filtration glomérulaire HRpQCT scanner périphérique à haute résolution dGEMRIC delayed gadolinium-enhanced magnetic reso- HTA hypertension artérielle O nance imaging of cartilage HTLV-1 Human T cell leukemia/lymphoma virus type 1 I DISH diffuse idiopathic skeletal hyperostosis IASP International Association for the Study of Pain L B DITRA déficit du récepteur de l'IL-36 IC 95 % intervalle de confiance à 95 % I DKK1 Dickkopf-related protein 1 IEC inhibiteurs de l'enzyme de conversion B DMARDs disease-modifying antirheumatic drugs IFNγ interféron gamma E DMO/DO densité minérale osseuse IgA/G/M immunoglobulines A/G/M DMSO diméthylsulfoxide IGF insulin-like growth factor H DN4 Douleur neuropathique 4 (questionnaire) IGRA test de détection de la production d'interféron C DRESS drug rash with eosinophilia and systematic gamma R symptoms IL-1 Interleukin-1 E DS standard deviation (écart-type) IL-6 Interleukin-6 H EBM Evidence-Based Medicine IL6R Interleukin-6 Receptor C EXT externe IM intra-musculaire E ECT extract of calf thymus IMAO inhibiteur de la monoamine oxydase EEG électro-encéphalogramme IMC indice de masse corporelle R ELISA enzyme-linked immunosorbent assay INR International Normalised Ratio (coagulation) A EMA Agence européenne du Médicament IPD interphalangienne distale L ENA extractable nuclear antigen (antigènes IPP inhibiteurs de la pompe à protons nucléaires solubles) IPP interphalangienne proximale E ENMG électroneuromyographie IRM imagerie par résonnance magnétique D EPS électrophorèse des protéines sériques nucléaire E ES effect size/ effet thérapeutique, selon contexte IRS inhibiteurs de la recapture de la sérotonine U ESF extrémité supérieure du fémur IRSA inhibiteurs mixtes de la recapture de la séro- EuLAR European League Against Rheumatism tonine et de la noradrénaline Q EVA échelle visuelle analogique (0–100 mm) IV intra-veineux E FAN facteurs anti-nuclaires K + potassium H FAT SAT séquence IRM en saturation de graisse KHOALA knee and hip osteoarthritis long-term assess- T FDA Food and Drug Administration ment (cohorte) O FEA analyse en éléments finis LCA ligament croisé antérieur (du genou) I FGF-23 fibroblast growth factor 23 LCP ligament croisé postérieur (du genou) L FIQ Fibromyalgia Impact Questionnaire LEAD lupus érythémateux aigu disséminé B I B E L Abréviations XIX A C LOX lipo-oxygénase PBDV ponction biopsie disco-vertébrale I D LP libération prolongée (médicament) PBJ protéinurie de Bence-Jones E LRPS low-density lipoprotein receptor-related PCR polymerase chain reaction M protein 5 PDGF platelet-derived growth factor MAPK mitogen-activated protein kinase pg picogramme (10-12 g) E MCP métacarpo-phalangienne/maladies à PGI prostacycline 2 C caractère professionnel (selon contexte) PGs prostaglandines/protéoglycans (selon contexte) N MDP méthylène bisphosphonate Ph phosphore MEC matrice extracellulaire (des tissus PHRC programme hospitalier de recherche clinique E conjonctifs) PNN polynucléaires neutrophiles I C Mg magnésium POS perforation, occlusion, saignement mg milligramme S PPCa pyrophosphate de calcium MGUS monoclonal gammapathy of unknown PPi pyrophosphate inorganique E significance PPVS plus petite variation significative U MH maladie de Horton PPR pseudo-polyarthrite rhizomélique Q MICI maladies inflammatoires chroniques de PR polyarthrite rhumatoïde l'intestin (Crohn et RCH) I PROs patient reported outcomes H MKP-1 Mitogen activated protein kinase phos- PRP plasma riche en plaquettes phatase 1 P PRPP phosphoribosyl pyrophosphate mL millilitre A PTG prothèse totale de genou MMP matrix metalloproteinases R PTH parathormone/prothèse totale de hanche MP maladie osseuse de Paget G (selon contexte) MPI maladies professionnelles indemnisables O MTP métatarso-phalangienne PUC prothèse unicompartimentale PUS perforation, ulcère symptomatique, saignement I MTX méthotrexate L QUS ultrasonographie quantitative NaCl chlorure de sodium B Rank receptor for activation of nuclear factor Kappa ß NCB névralgie cervico-brachiale I Rank-L RANK Ligand B NEM néoplasie endocrinienne multiple RCH rectocolite hémorragique NFS numération formule sanguine (hémo- E RCP résumé des caractéristiques du produit (dic- gramme) H tionnaire Vidal) NFκB nuclear factor kappa B C ng nanogramme (10-9 g) RCP réunion de concertation pluridisciplinaire Rh Pso rhumatisme psoriasique R NGF nerve growth factor RIC rhumatismes inflammatoires chroniques E NIH National Institute of Health ROR rougeole, oreillons, rubéole (vaccin) H NK (lymphocyte) natural killer ROT réflexes ostéo-tendineux NMDA acide N-méthyl D-aspartique (récepteurs) C RR risque relatif NNH number need to harm E RT-PCR reverse transcription-polymerase chain reaction NNT number need to treat R SADAM syndrome algodysfonctionnel de l'appareil NO monoxyde d'azote mandicateur A O oxygène 2 SAPHO syndrome synovite, acné, pustulose palmo- L OARSI Osteoarthritis Research Society Inter- plantaire, hyperostose, ostéite national E SAPL syndrome des anticorps anti-phospholipides OHOA Oslo hand osteoarthritis D SARM Staphylococcus aureus méti-résistant OMERACT groupe Outcome measures in rheuma- SDAI Simplified Disease Activity Index tology E SDRC syndrome douloureux régional complexe OMS Organisation mondiale de la Santé U Se sensibilité (d'un test) ON ostéonécrose Q SFR Société française de Rhumatologie ONDAM Objectif national de dépenses d'Assu- SGS syndrome de Gougerot-Sjögren E rance Maladie SLAM Systemic Lupus Activity Measure H OPG ostéoprotégérine SLAP lesions superior labrum anterior to posterior lesions OR odd ratio T (épaule) O P1NP procollagen type I N-termianl propeptide SLEDAI Systemic Lupus Erythematosus Disease PAMP pathogen associated molecular patterns I Activity Index L PAPA syndrome arthrite purulente stérile SMR service médical rendu B I B E L XX Abréviations A C SNC système nerveux central TNF tumor necrosis factor I D Sp spécificité (d'un test) TP taux de prothrombine E SpA spondyloarthrite TRAPS déficit en TNF-R M SPE sciatique poplité externe (nerf fibulaire commun) TSH thyroid stimulating hormone (thyréotimuline) SQSTM séquestrosome TXA thromboxane A 2 2 E STAT signal transducer and activator of transcription VDR vitamin D receptor C T3/4 tri/tétra-iodothyronine VDRL venereal disease research laboratory N TBS trabecular bone structure VEGF vascular epithelial growth factor Tc99m technetium 99m VFA Vertebral Fracture Assessment E TCA temps de céphaline activée (coagulation) VHA/B/C virus de l'hépatite A/B/C I C TCR T cell receptor VIH virus de l'immunodéficience humaine S TDM tomodensitométrie (scanner) VS vitesse de sédimentation globulaire TENS neurostimulation transdermique VZV varicella-zoster virus E TEP tomographie en émission de positons Wnt wingless U TGFß transforming growth factor ß WOMAC Western Ontario and McMaster universities Q THM traitement hormonal de la ménopause Osteoarthritis index I TIMPS tissue inhibitor of metalloproteases (inhibiteur WORMS Whole-Organ Magnetic Resonance imaging H tissulaire des métalloprotéinases) Score P TLR toll-like receptor μg microgramme (10-6 g) A R G O I L B I B E H C R E H C E R A L E D E U Q E H T O I L B I B

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