Description:La rédaction de la Relation des Choses du Yucatán date de 1566. Son auteur, Diego de Landa, l'écrivit en Espagne après quatorze années passées au Yucatán, province très récemment conquise par les Espagnols. Religieux, il y avait été envoyé pour évangéliser les Indiens et il s'y lia d’amitié avec un grand seigneur maya qui lui fit partager tout ce qu’il savait de son peuple, de sa culture et de ses croyances. Il en a résulté cette Relation, œuvre incontournable pour la connaissance des Mayas d’avant la conquête car Landa y expose notamment :– l’histoire ancienne du Yucatán dans les cent vingt ans qui ont précédé la venue des Espagnols ;– les us et coutumes des Mayas yucatèques tels qu’il les a connus ;– la religion, les dieux et les rites mayas existant avant leur évangélisation ;– le calendrier maya, ses fêtes et cérémonies ;– un embryon de syllabaire yucatèque qui permit d’initialiser le déchiffrement de la mystérieuse écriture des Mayas.Cette Relation peut être considérée comme un des tout premiers ouvrages ethnographiques écrit sur cette civilisation anéantie et à jamais disparue. C’est une œuvre d’une inestimable valeur scientifique et humaine.La présente traduction est complétée d’appendices permettant d’éclairer le lecteur sur l’état des connaissances actuelles relatives à la civilisation maya, choses nouvelles dont Landa avait bien essayé de rendre compte sans toutefois pouvoir toujours les comprendre. François Baldy est déjà connu des lecteurs des Belles Lettres pour y avoir publié en 2010 et 2011 les deux tomes de Conquérants et chroniqueurs espagnols en pays maya dans lesquels sont rassemblés les écrits de Cortés, de Bernal Díaz del Castillo, de Gómara et d’autres auteurs de XVIe siècle espagnol touchant à la découverte du Yucatán et à la conquête des provinces mayas, Chiapas, Guatemala, Petén et Yucatán. La Relation de Landa est la suite logique de ces deux ouvrages. Cette Relation peut être considérée comme un des tout premiers ouvrages ethnographiques écrit sur cette civilisation anéantie et à jamais disparue: les Mayas.