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Règlements Généraux des Chevaliers de l'arc et des Archers de France de 1960 PDF

33 Pages·2005·2.36 MB·French
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Ê;indr?iæirs,æffii ffiffiffiLffiffi\Æffih\$T'ffi ffiffiF*ffiffiAffiK . d e s trï-$H VAL[ffifrrs d e a Cr'F , trtL ',. d'*trT#Hffi[r$ / cig F$qAhTCffi TABLED ESu arrÈnrs Avant-propos Introduction STATUTS ET RÈGLEMENTSG ÉNÉRAUX DES CHEVALIERS DE L'ARC ET ARCHERS EN FRANCÈ Organisationd u Tir à l'Arc Première Partie DE LA COMPAGNIE CHAPITREP REMIER.- Constiturion de la Compagnie CHAPITREl l. - Composition et renouvellement de la Compagnie Section l. - Des Chevaliers Section ll. - Des Archers et Aspirants Section I ll. - Des Honoraires Section lV. - Des Congés Section V. - Des Démissions SectionV l. - De l'exclusion CHAPITREl ll. - Organisationd e la Compagnie Section l. - Des Dignités et des Grades Section ll. - Du Rang des Membres de la Compagnie Section lV. - Des . devoirs des Chevaliers entre eux et envers les Compagnies - cérénroniala ux obsèquesd 'un Chevalier CHAPITREl V. - Administrationd e la Compagnie Section l. Du Bureau Section ll. -- Des Assembléesd e la Compagnie Section lll. - Des Recettese t des Dépenses de la Compagnie CHAPITREV . - Dissolutiond e la Compagnie Deuxième Partie DE LA RONDE DE LA FÉDÉRATION CHAPITREP REMIER.- Constitutiond e la Ronde CHAPITREl l. - Administrationd e la Ronde et de la Féiération Troisième Partie DE LA DISCIPLINE CHAPITRE PREMIER. Du iardin ou lieu de réunion de la Compagnie CHAPITREl l. - De la Policed u Jardin QuatrièmeP artiè DU TIR A L'ARC CHAPITREP REMIER-. RèglesG énérales du Tir à l'Arc . CHAPITREll . - Du Tir à l'Oiseau CHAPITREll l. - Du Til en Partie Section l. - Partiesd e Jardin l. - Partied 'lnstallation ll. - Partied e Deuil Cinquième Partie Dispositions générales lf^rlyâtlf1rvl AVANT PROPOS Le < Noble Jeu de l'Arc > peut, à iuste titre être considéré,a vec la Choule et la Longue Paurr,e,c omme un des sports organisés les plus'anciensd e France. L'arc, arme c,iec hassee t cleg uerred ans l'antiquitée t au Moyen-Age, a été, en France, introduit dans l'équipementd es combattants par les Capitulairesd e Charlemagnee t iusqu'à l'apparitiorrd es arnresà feu, les archers ont constitué l'lnfanterie des arnrées rovales. C'est ainsi qu'ils prirent part, en tant que rniliceso crnnrutralesà. la ltataille '12i4, cie Bouvines en puis à toutes les guerres lusqu'à l2 îrn du XV' siècle. Toutefois, il faut attendre les OrclonnancesC e Cl-rarlesV Dour trouver une organisationh iérarchiseed es Archers,ô vec des règlerlents et des privilègesa ccordésa u.r plus adroits.P ériodiquer-nenlte, s archers d'une province étaient convoqués,a vec leurs officiers,p our une revue C'équiperrrente t cle r-natériele t, en cas de guerre, ils étaierrt tenus Ce se rendre dans les régionsq ui leur étaientd ésignées. Au cours de la Guerred e CerrtA ns,C harlesV l, puis ClrarlesV ll ont confirmé et précisé les règlementsC es archers et accordé,e rr échange d'obligations assez strictes, des exenrptions et des privilèges aux nreilleurst ireurs. Grâce à ces mesurese t ôu courôgei nsufflé par notre l-iéroïnen ationale,J eanned 'Arc, ClrarlesV ll put terminer victorieuse- ment la Guerre de Cent Ans. Toutefois, les Conrpagniesd e Francs Arch.ersq u'il ava!t créées ne survécurentg uère au règne de son fils, LouisX l. Si l'arbalèt"ea vait été utiliséec or-riointernenatv ec l'arc pendant cinq siècles,l 'apparition des an'r"reàs feu eut conrme résultat de nrodifier profondémentl 'armementd e l'lnfanteriee t I'arc ne parut plus sur les champs de batailled 'Europeà partir du XVI' siècle. Cependant-lesS ociétésc rééesp our l'entraînementd es Archers ne disparurent pas pour autant. Les Compagniesd 'Archers avaient mis au point leur règlement intérieur gui, avec quelques modifications de détail,d evait servir de modèle tant aux Compagniesd 'Arbalétriersq ue, plus tard, à cellesd es Arquebusiers,C ouleuvriniers,e tc,.- Conjointementà ce règlementi ntérieur qui précisait l'uniforme, les dates des réunions et des tirs, la conduite à tenir dans les cérémonies et dans les tirs, les Compagniesd 'archers'avaientc réé des Confréries religieuseso ù les Archers n'étaient admis qu'après un temps d'épreuve. Les membres de ces Confréries devenaient < Chevaliers du Noble Jeu de I'Arc >' après avoir promis solennellementd evant leurs pairs 'les d'obéir à leurs chefs élus, de chatier leur langage, de respecter règles de la courtoisie et de la bienséancee t d'aider leurs confrères dans le malheur. Une Confrérie de ce genre existe encore actuellement à Bligny-sur-Ouchee,n Côte-d'Or.S es membres ne tirent pas à l'arc et constituent en fait, sous le vocable de Saint Sébastien,u ne société religieused e secoursm utuels qui a conservés on vieux cérémonial de réception. Compagniesd 'Arc et Confr éries de Saint-Sébastienc oexistèrent, étroitement imbriquées iusqu'à la Révolution française au cours de laquellee lles furent dissoutes pour renaître progressivements ous le Consulat,l 'Empire et la Restauration. Toutefois l'évolution des esprits et des lois devait normalement amerier des modifications profondes dans les Compagnies d'Arc; dépourvues du prestige des Compagnies privilégiées, dépossédéesd e leurs biens, les Compagniesd 'Arc sont devenuesd es sociétés sportives respectueusedse s traditions qui sont la justificationd e leur existence apparerrrrnenta nachronique et dont les ressources sont souvent fort limitées. Par ailleurs le sentiment religieux s'est trouvé émoussée t le céré- rnonial d'initiation à la Chevaleried e l'Arc s'en est trouvé modifié. Si bien qu'actuellemenot n peut considérerq ue, dans un nombre impor- tant de Compagnies,o n trouve côte à côte, des Chevaliersd e l'Arc et des Archers. Mais,a u crédit et à l'honneurd e ces derniers,o n doit soulignerq ue, nrême dans les Compagniesl es plus éloignéesd e la région picarde ou parisienne, les archers se font un point d'honneur de suivre les règlesp atiemment mises au point par les Chevaliersd u Noble Jeu de l'Arc, codifiéesa u XVltl" siècle,p ar MonseigneurA rnauld de Pomponne. Abbé de Saint-Médard de Soissonse t dont l'essentiel se trouve réuni dans la brochure éditée en 1935 par le très dévoué Capitaine Prévôt, de la Compagnied 'Arc de Beauvais,im primeur en cette ville, dont vous trouverez, ci-après la pertinente introduction. Sur certains points de détail, les textes de ce passionnéd u Tir à l'Arc manquaientd e précision.o u ne correspondaientp lus aùx dispo- sitions légales.C 'est pourquoi le Conseil Supérieur de la Fédération Françaised e Tir à l'Arc en a entrepris la révisione n suivant le plan de M. Prévôt et sous la forme de la présente publication. Par déférence et courtoisie pour nos prédécesseurs,n ous avons jugé utile de reproduire intégralementl 'introduction de M. Prévôt dont, il y a un quart de siècle, les préoccupations coïncidaient ôvec les nôtres. - t . ,-r-l? -,'ùrt-+--l/= + INT RO D U CTIO N L'origine de la Chevaler,ed e l'Arc est aussi ancienneq ue respec- table. Descendantsd e ces Archers du nroyen-âgea uxquels, dès le lX' siècle,l 'abbé de Saint-Médard-lès-Soissoanvsa it confié la garde des reliquesd e saint Sébastiene t qui se placèrent,p our cette raison sans doute,s ousl e patronaged u saint martyr, les Chevaliersa ctuelss ont les successeursd es vaillants soldats qui, sous le nom de Francs-Archers, figurèrent avec honneur dans nos premières armées permanentes,e t qui, plus tard, organisés en Serments ou Compagnies, dotés de franchisee t de privilègess péciauxp ôr tous les Rois de France,d epuis CharlesV jusqu'àL ouis XVl, marchèrente n tête de la milice bourgeoise, dont ils formaient l'élite et la partie la plus active. Après avoir joui pendant plusieurss ièclesd 'une existencep olitique, après avoir été, suivant I'esprit des temps ou les besoins du pays, une institution tour à tour ou en même temps religieuse,c ivile et militalre, l'Archerie françaisef ut définitivements uppriméee t dissoute, lors de la Révolution de 1789, par plusieurs décrets de l'Assemblée Nationale et de la Convention,q ui firent rentrer dans le domaine de l'état, les biens possédésp ar les Chevaliersd e l'Arc, et les incorpo- rèrent eux-mêmes dans la garde qui avait remplacé les milices bourgeoisesc, 'est-à-dired ans la Garde Nationale.Q uelquesC ompagnies d'Arc subsistèrent néanmoins et conservèrent les traditions iles réceptions et des usages. Toutefois, le culte de l'Arc était resté vivant au fond des cceurs. A peine le calme et l'ordre étaient-ils rétablis qu'on vit, sous le Consulate t sous le premier Empire, renaîtrel a Chevaleriee t se reformer de toutes parts, autour de Paris, à Paris même, et dans des Départe- ments du Nord, les Serments et les Compagniesd 'Arc, dépouillés, il est vrai, de leurs privilègese t de leur existencep ublique, mais gardant du passé le souvenir de leurs glorieux devanciers,l 'amour du vieil exercice national, la soumissiona ux anciens statuts et règlements,e t lèur faculté de transmettre leur titre de Chevalierq ui ne tomba iamais en déshérence. Charles V institua certaines règles d'intronisation, au rang de Chevaliers.C e sont ces règlesq ui, dans leur esprit tout au moins, ont subsistéj usqu'à nos jours. C'estu n véritablet itre qui est ainsi transmis dans la suite des temps. C'était un louable sentinrentq ue celui qui inspira à la Chevalerie renaissante la pensée de se remettre sous l'égide et la direction de ces vieux statuts, tout pleins des souvenirs de I'ancienne Archerie française,e t où se retrouvent presqueà chaque article, la consécration des usagesp rescrits et les traditions de discipline sévère,d e politesse rigoureuse, de bienveillancef raternelle, naturelles à une institution à la fois militaire et bourgeoise: mais la Sociétéf rançaiseé tait sortie des mains de la Révolution si complètement transforméeq ue, malgré la sagessed e leurs dispositions principales, ces règlements, ceuvre d'une autre époque, ne pouvaient convenir à notre temps, et en beaucoup de points, ils se.trouvaiente n opposition formelle avec nos idées, nos habitudes et notre législation: d'un autre côté, par l'effet naturel du progrès des mceurs,i l arriva que la Chevaleriee lle-même subit.desm odificationsi nrportantese, t qu'une foule d'usagesn ouveaux, fruits de la civilisationm oderne,s 'introduisitd ans la pratiqued u Tir à l'Arc. Depuis sa renaissancel,a Chevaleried e l'Arc n'a cesséd e trouver faveur, protection et encouragement,p rès de l'autorité supérieure. L'Empereur Napoléon lll lui a donné lui-mêmed es témoignagesp ublics de sympathie : 1o en accordant plusieurs fois des prix à diverses Compagnies; 2o en autorisant, par sa décision du 6 août 1853, la Compagnie de Paris à prendre le titre de . Compagnie lmpériale de l'Arc de Paris >. Le Gouvernementd e fa République Française lui manifeste sa bienveillance,e n accordant une subvention annuelle à la Fédération Françaised u Tir à I'Arc et le Premier Magistrat de la Républiquey contribue également,e n dotant le Championnatd e France de Tir à l'Arc d'un vase de Sèvresd estinéa u champion annuel. La grande tourmented e 1914-l9lB,q ui par suite de l'invasiond e notre sol pôr les armées ennemies, a été très préiudiciable aux ncmbreuses Compagnies d'Arc des départements envahis, n'a pu détruire les sentimentsd es Chevaliersd e l'Arc et.nous sommes heureux de constater qu'actuellement,p resque toutes les Compagnies d'Arc, pour ne pas dire toutes,q ui avaienté té anéantiesd u fait de l'invasion, scnt reconstituéesg râce à la vaillance de nos archers et à leur amour des traditions. Les statuts anciens ne répondant plus désormais aux besoins de la Chevalerie,l es Archers françaiss e trouvaientd onc, depuis longtemps déjà, dans cette alternative, ou de conserver sans les observer, des règlementsv ieillis et insuffisants,o u de les soumettre à une révision complète, afin de les mettre en harmonie avec l'état actuel de la Clrevalerie: c'est à ce dernier parti qu'ils se sont arrêtés. Pour les mêmes raisons invoquéese n 1864, la FédérationF rançaise de Tir à l'Arc, née de besoins et de nécessitésn ouvelles, présente aujourdêhui, sur les demandes pressantesq ui lui ont été faites, un règlement modernisé,e n rôpport avec les mceurse t la vie actuelle. Les règlenlentsg énéraux de 1864, édités en I869, ayar"rtp resque totalemeqt disparu des archives des Compagniesd 'Arc, beaucoup de celles-cio nt demandé à la FédérationF rançaised e Tir à l'Arc, de les faire rééditer. C'est à quoi se sont employés les Membres du Conseil de Permanence,a près y avoir apporté quelques modificationsq ui, si elles rajeunissentc es statuts tant aux termes employés qu'ôux préci- sions données n'ont absolument rien changé quônt à la fornre et aux ïraditionsq u'il est indispensabldee maintenird ans leur intégrité. R E G I - E r u T E N T ' S G E N E R A U X des CHEVALIERSd e I'ARC et des ARCHERSd E FRANCE oRG.A^ilSATlQ N GENERATE l. - L'organisationd u tir à l'arc en FranceI pour baso los Compagniosd 'Arc. La Compagriee st la réuniono n Sociétér ôgulièrernsncto nstiluôse t déclaréoc on- formémeotà loi de lgOl (ou autres imrlairss ubs6quentodl' un certainn ombrod € Chovaliersd.: rA.rcheorsu d'Aspirantsa dultosd ans le but de pratiqusrl e tir ô l'arc. L'eff ectif d'uns Compagniod 'Arc n'ost pas limité: il paraitc €pendant souhaitable ds ne pas dépassorl s chiffre de 50 membres actifs. 2. - Les Compagnissd oivent obligatoiromenal dhérorà uno Ronds. AucunC hcvaliero. u Archor.o u Aspirant.n e peut stre admisà titred 'indépondant. dans um Rondeo u lB FédérationF rançaised o Trr â l'Arc {saufc ss d'oxc€ption soumis â l'appréciatiodno la Commissiond € Permansncod o la Fédératronl. Les trroursd oivent obligatoiromenat ppartonirâ uno Compagnior égulièr€m€nt constitué€. Un Chevsliero u Archero u Aspirantn o pout pas quittor sa Compsgnieo vsnt lo l" ianvierd e l'années uivantoo u à l'abatd e f'oiseaus. auf on cas do démrssion acceptéeo u do radiationc.o qui fait alorsl 'obletd 'unod dclarstioàn ls Rondee t à la Fédôration. La Ronde ost la réuniond 'un cortajn nombro do Compagniosd ans lo but de ressorrerp ar cotte alliancolo s lionsd e confraternitéd, 'assurorl a disciplinoo t lo bon ordro ot do maintonirl es règlements€t traditions. ChaqueR onde a son ConseifS upériour. 3. - A cdté dos Rondes,p eu.vonst o formor dos Fsmillosc ompos66sd 'ue cer' tarn eombre de Compagnresr,n ais los Famillosn 'ont qu'un csractère'çir.ivé: 4. - La FédérationF rançaised e Tir ô l'Arc ost constituéep ar I'ensombled os Compagni6se. t dos Rondeg. 5. - La Féd6rationF rançaisod s Tir est dirigéep or un ConsoilS upérieurô tu qui dérigne danr son ioin un Bureau of dos Commiegioncc onformémontà sos Sututr ct Rôgtorncnti ntérieur.

Description:
Chovaliers. d:rA.rchers ou d'Aspirants adultos dans le but de pratiqusr le tir ô l'arc. Le nombro dos Mombres'd'uno Compagnie ost indétorminé.
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