Elle le déteste le jour et en rêve la nuit.
En un texto, la vie de Joséphine bascule. Elle se retrouve brusquement célibataire, avec un nouvel appart, un nouveau quotidien et, cerise sur le gâteau, un nouveau patron.
Nathan est hostile, arrogant, et surtout imprévisible. Pourtant, Joséphine doit lutter contre une attraction incompréhensible.
Il est tout ce qu’elle fuit, mais elle ne rêve que de se jeter dans ses bras !
Est-elle prête à prendre le risque ?
Dès que les portes de l’ascenseur s’ouvrent, je m’y précipite, appuie sur le bouton du troisième étage. Lorsque je me retourne, je croise les yeux de Nathan braqués sur les miens. Leur intensité me coupe le souffle et mon cœur rate un nombre incalculable de battements. Sans réaliser l’effet qu’il a sur moi, mon boss avance d’un pas tranquille, se rapproche, comme s’il ne devait jamais s’arrêter. Instinctivement, je recule et sursaute au moment où mon dos nu rencontre le miroir. D’un air sérieux, il place ses bras de part et d’autre de ma taille, les mains calées sur la barre qui court le long de la paroi. À vingt centimètres à peine de lui, de sa chaleur, enivrée par son odeur, je me sens surexcitée, prête à toutes les folies. Je me mords la lèvre, fébrile, pour canaliser ce bouillonnement.
— Qu’est-ce que tu fais ? questionne Nathan d’une voix sourde.
Je ne fais rien. Rien du tout.*
J’essaie, en tout cas, de ne rien faire, tandis que lui...
— Toi, qu’est-ce que tu fais ?
Il tend la main vers la console pour stopper l’ascenseur, puis se rapproche encore de moi, m’obligeant à lever la tête pour pouvoir le voir. La cabine risque de prendre feu, vu la tension qui y règne, et moi de me liquéfier. Mon regard se perd sur ses lèvres, si proches, si tentantes. Va-t-il m’embrasser ? Lorsqu’il se recule soudain, enfonçant les mains dans ses poches, je réalise que j’en meurs d’envie.
— Il ne faut pas qu’on fasse de bêtises, marmonne-t-il. On bosse ensemble, ce serait idiot.
— Ouais, idiot... Quel genre de bêtises ?
Le regard de Nathan revient vers moi, il brille d’une lueur ardente.
— Le genre, je te plaque contre cette paroi, puis je soulève ta robe pour glisser ma main dans ta culotte, annonce-t-il sur un ton vibrant.
J’ai vraiment très chaud. Ses mots, les flashs qu’ils créent dans ma tête font fondre les inhibitions que le vin n’avait pas encore dissoutes. Des picotements se répandent dans tout mon corps, jusqu’à se concentrer là où Nathan projette de placer sa main. Je me fiche qu’il soit mon patron et le type le plus instable de la planète. J’ai envie de lui, de ses doigts sur moi. Je tente d’ignorer mon attirance depuis des mois, et j’en ai plus qu’assez. Je le veux. Maintenant. *