RAPPORT DE GESTION TABLE DES MATIÈRES PROFIL DE L’ENTREPRISE ......................................................................................................................................... 2 ACTIVITÉS ABANDONNÉES ....................................................................................................................................... 2 FAITS SAILLANTS DEPUIS LA FIN DU PREMIER TRIMESTRE 2015 ....................................................................... 3 MESURES NON NORMALISÉES SELON LES IFRS ................................................................................................... 4 ANALYSE DES RÉSULTATS CONSOLIDÉS .............................................................................................................. 8 ANALYSE PAR SECTEURS D’ACTIVITÉ .................................................................................................................. 12 FLUX DE TRÉSORERIE ET SITUATION FINANCIÈRE ............................................................................................ 20 INFORMATIONS ADDITIONNELLES ......................................................................................................................... 27 SÉLECTION DE DONNÉES FINANCIÈRES TRIMESTRIELLES ............................................................................... 32 1 PROFIL DE L’ENTREPRISE Le présent rapport de gestion de Québecor inc. (« Québecor » ou la « Société ») couvre les principales activités du deuxième trimestre 2015 ainsi que les plus importants changements effectués en regard de l’exercice financier précédent. Tous les montants sont en dollars canadiens à moins d’avis contraire. Le présent rapport devrait être lu en parallèle avec les informations contenues dans les états financiers consolidés et le rapport de gestion de l’exercice financier terminé le 31 décembre 2014. Québecor est une société de gestion détenant une participation de 75,4 % dans Québecor Média inc. (« Québecor Média »), l’un des plus importants conglomérats de médias du Canada. Les filiales de Québecor Média exercent leurs activités dans les secteurs suivants : Télécommunications, Média, Sports et divertissement. Québecor Média déploie une stratégie de convergence qui s’appuie sur les synergies entre ses différentes propriétés. Au cours du troisième trimestre 2014, la Société a modifié sa structure organisationnelle et ses activités sont maintenant gérées par les trois secteurs suivants : Télécommunications, Média, Sports et divertissement. La réorganisation a consisté en a) la création du nouveau secteur Média, qui englobe toutes les activités des précédents secteurs Médias d’information et Télédiffusion, ainsi que les activités d’édition et de distribution de livres auparavant comprises dans le secteur Loisir et divertissement, b) la création du nouveau secteur Sports et divertissement, qui englobe toutes les activités d’exploitation, de production, de distribution et de gestion liées à la musique, au divertissement, au sport et au Centre Vidéotron dans la ville de Québec, auparavant comprises dans le secteur Loisir et divertissement, et c) le transfert des activités de vente au détail du précédent secteur Loisir et divertissement au secteur Télécommunications. Par conséquent, les chiffres des périodes antérieures présentés dans l’information sectorielle de la Société ont été reclassés pour refléter ces changements. ACTIVITÉS ABANDONNÉES Le 19 mai 2015, Québecor a annoncé la vente des activités de ventes au détail de Groupe Archambault inc. (« Groupe Archambault ») à Renaud-Bray. Cette transaction comprend les 14 magasins Archambault, le portail archambault.ca, ainsi que la librairie de langue anglaise Paragraphe. La transaction est assujettie à l’autorisation du Bureau de la concurrence. Pendant la période d’examen par cet organisme, Québecor Média continuera l’exploitation des entreprises qui font l’objet de la transaction. Les résultats d’exploitation et les flux de trésorerie relatifs à ces activités ont été reclassés en tant qu’activités abandonnées dans les états consolidés des résultats et des flux de trésorerie. Le 13 avril 2015, Québecor Média a conclu la vente de ses entreprises de journaux de langue anglaise au Canada, qui avait été annoncée le 6 octobre 2014, soit plus de 170 journaux et publications, le portail Canoe au Canada anglais ainsi que 8 imprimeries, dont celle d’Islington, en Ontario, pour une contrepartie en espèces totale de 305,5 M$, moins les espèces disposées de 1,9 M$. Ce montant représente le prix de vente de 316,0 M$, diminué d’une somme de 10,5 M$ qui correspond aux ajustements usuels ainsi qu’aux ajustements liés à des propriétés immobilières vendues par Corporation Sun Media avant la clôture de cette transaction. La transaction a reçu l’autorisation du Bureau de la concurrence le 25 mars 2015. Les résultats d’exploitation et les flux de trésorerie relatifs à ces activités sont reclassés en tant qu’activités abandonnées dans les états consolidés des résultats et des flux de trésorerie. Le 13 février 2015, Québecor Média a annoncé qu’elle cessait l’exploitation de la chaîne spécialisée d’information et d’opinion de langue anglaise Société en nom collectif SUN News. Les résultats d’exploitation et les flux de trésorerie relatifs à ces activités sont reclassés en tant qu’activités abandonnées dans les états consolidés des résultats et des flux de trésorerie. Le 2 septembre 2014, Québecor Média a conclu la vente de sa filiale Nurun inc. à l’entreprise française Publicis Groupe, pour une contrepartie composée d’espèces de 125,0 M$, moins les espèces disposées de 18,1 M$. Un montant de 8,2 M$ a également été reçu relativement à certains ajustements dans le cadre de la transaction. Les résultats d’exploitation et les flux de trésorerie relatifs à ces activités, ainsi que le gain de 41,5 M$ résultant de la vente, sont reclassés en tant qu’activités abandonnées dans les états consolidés des résultats et des flux de trésorerie. Dans le présent rapport de gestion, seules les activités poursuivies de Québecor sont considérées dans l’analyse des résultats d’exploitation sectoriels. 2 FAITS SAILLANTS DEPUIS LA FIN DU PREMIER TRIMESTRE 2015 Le chiffre d’affaires de Québecor a totalisé 960,9 M$ au deuxième trimestre 2015, en hausse de 67,9 M$ (7,6 %) par rapport à la même période de l’exercice précédent. Télécommunications Au deuxième trimestre 2015, le secteur Télécommunications a affiché une croissance de 43,9 M$ (6,3 %) de ses revenus et de 10,2 M$ (3,1 %) de son bénéfice d’exploitation ajusté. Trois services de Vidéotron ltée (« Vidéotron ») ont enregistré une progression importante de leurs revenus au deuxième trimestre 2015, soit la téléphonie mobile (29,5 M$ ou 44,2 %), l’accès Internet (14,1 M$ ou 6,6 %) et le service de vidéo par contournement qui a plus que doublé ses revenus (hausse de 3,2 M$). Augmentation nette de 12 900 unités de service1 au deuxième trimestre 2015. Le nombre total d’unités de service a augmenté de 225 200 (4,3 %) pour la période de 12 mois terminée le 30 juin 2015, dont une hausse de 150 600 lignes en téléphonie mobile et une progression de 98 600 clients au service de vidéo par contournement. Revenu mensuel moyen par abonné (« RMPA ») de Vidéotron de 133,71 $ au deuxième trimestre 2015, contre 123,61 $ à la même période de 2014, soit une croissance de 10,10 $ (8,2 %), dont une augmentation de 5,69 $ (13,8 %) en téléphonie mobile. Le 15 juillet 2015, Québecor Contenu a annoncé une entente multiplateforme à long terme avec Sony Pictures Television Canada (« Sony Canada »), l’un des plus importants producteurs et distributeurs de contenus de divertissement au monde. Ce partenariat permettra à Vidéotron d’offrir sur son service de vidéo par contournement un vaste choix de films et de séries télé, et aux chaînes télévisuelles du Groupe TVA inc. (« Groupe TVA ») de diffuser en exclusivité les versions françaises de productions provenant du catalogue de Sony Canada. Le 12 mai 2015, au terme des enchères du spectre mobile commercial dans la bande de 2 500 MHz d’Industrie Canada, Québecor Média a annoncé que les soumissions de sa filiale Vidéotron ont été retenues pour 18 licences, couvrant la totalité de la province du Québec, ainsi que les plus grands centres urbains du Canada dont les villes de Toronto, d’Ottawa, de Calgary, d’Edmonton et de Vancouver. Ces licences permettent de rejoindre approximativement 65 % de la population canadienne, soit plus de 21 millions de personnes. Elles ont été acquises au coût total de 187,0 M$. Média Au cours de sa première saison à titre de diffuseur francophone exclusif des séries éliminatoires de la Ligue Nationale de hockey (« LNH »), TVA Sports s’est imposée comme la chaîne sportive la plus regardée au Québec. Lors des 12 matchs des Canadiens de Montréal présentés en séries éliminatoires, l’auditoire a atteint en moyenne 1 577 000 téléspectateurs, avec des pointes d’écoute allant jusqu’à 2,5 millions, pour une part de marché de 49,1 %. Depuis l’arrivée de la LNH sur ses ondes, TVA Sports a vu son nombre d’abonnés croître de façon importante pour atteindre 2,1 millions. Le 12 avril 2015, Groupe TVA a conclu avec Transcontinental inc. (« Transcontinental ») l’acquisition de 14 magazines, 3 sites Web et de contrats relatifs à l’édition sur mesure, pour une contrepartie en espèces de 55,5 M$. Un montant à payer de 2,0 M$ a été comptabilisé à titre d’ajustement préliminaire lié à des éléments du fonds de roulement. Cette transaction avait été annoncée le 17 novembre 2014. À la clôture de la transaction, Groupe TVA est devenu le propriétaire exclusif des magazines Coup de pouce, Canadian Living, Décormag, Style at Home, Fleurs Plantes Jardins, Canadian Gardening, Québec Vert, The Hockey News, Condo Maison Direct, Maisons Neuves Rive-Sud et Condos et les sites Web recettes.qc.ca, Quoi manger et On the table. Groupe TVA détient également une participation effective de 51 % dans l’entreprise Les Publications Groupe TVA-Hearst inc., qui exploite les magazines Elle Canada et Elle Québec. De plus, Groupe TVA détient 50 % des actions des Publications Senior inc., qui publient les magazines Le Bel Âge et Good Times. La transaction a reçu l’autorisation du Bureau de la concurrence le 2 mars 2015. Sports et divertissement Le 20 juillet 2015, Québecor a officiellement déposé sa candidature dans le cadre du projet d’expansion de la LNH afin d’obtenir une franchise pour une équipe de hockey professionnelle dans la ville de Québec. 1 La somme des clients des services de télédistribution, d’accès Internet par câble et du service de vidéo par contournement, à laquelle est ajouté le nombre de lignes en téléphonie par câble et en téléphonie mobile. 3 Le 7 avril 2015, l’amphithéâtre de Québec est officiellement devenu le Centre Vidéotron, dont l’ouverture est prévue le 12 septembre 2015. La programmation du mois de septembre 2015 comprend quatre matchs des Remparts de Québec de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (« LHJMQ »), des spectacles du groupe rock Metallica, du groupe d’humoristes Rock et Belles Oreilles et de Madonna, ainsi qu’un match préparatoire des Canadiens de Montréal contre les Penguins de Pittsburgh. Le 2 avril 2015, Québecor Média a annoncé la conclusion d’un partenariat stratégique d’une durée de huit années avec AEG Facilities, chef de file mondial de la gestion d’installations sportives et culturelles. La division AEG Live assistera le secteur Sports et divertissement dans la programmation de certains événements, spectacles et tournées qui seront présentés au Centre Vidéotron comportant près de 18 400 sièges. Opérations financières Le 16 juillet 2015, Vidéotron a remboursé par anticipation et a retiré la totalité de ses billets de premier rang d’un montant en capital global de 75,0 M$US émis le 15 avril 2008 et en circulation, portant intérêt à un taux de 9,125 % et échéant le 15 avril 2018, a réalisé l’actif des contrats de couverture afférents, et a remboursé par anticipation et retiré la totalité de ses billets de premier rang d’un montant en capital global de 300,0 M$ émis le 13 janvier 2010 et en circulation, portant intérêt à un taux de 7,125 % et échéant le 15 janvier 2020. Le 16 juin 2015, Vidéotron a modifié sa facilité de crédit renouvelable garantie de 575,0 M$ afin de l’augmenter à 615,0 M$ et de proroger son échéance de deux ans jusqu’au 20 juillet 2020. Vidéotron a aussi conclu une nouvelle facilité de crédit renouvelable non garantie de 350,0 M$ venant à échéance le 20 juillet 2020. Les conditions de cette nouvelle facilité de crédit non garantie sont similaires aux modalités de la facilité de crédit garantie renouvelable de Vidéotron. Le 10 avril 2015, Vidéotron a complété le rachat de tous ses billets de premier rang d’un montant en capital global de 175,0 M$US, portant intérêt à un taux de 6,375 % et échéant le 15 décembre 2015, et a réalisé l’actif des contrats de couverture afférents. MESURES NON NORMALISÉES SELON LES IFRS Les mesures non normalisées selon les Normes internationales d’information financière (« IFRS ») utilisées par la Société pour évaluer son rendement financier, telles que le bénéfice d’exploitation ajusté, le bénéfice ajusté lié aux activités d’exploitation poursuivies, les flux de trésorerie d’exploitation des secteurs, les flux de trésorerie libres liés aux activités d’exploitation poursuivies de la filiale Québecor Média et le RMPA ne sont pas calculées selon, ni ne sont reconnues par les IFRS. La méthode de calcul des mesures financières hors IFRS de la Société peut différer de celles utilisées par d’autres entreprises et, par conséquent, celles qu’elle présente dans ce rapport de gestion peuvent ne pas être comparables à d’autres mesures ayant des noms semblables divulguées par d’autres entreprises. Bénéfice d’exploitation ajusté Dans son analyse des résultats d’exploitation, la Société définit le bénéfice d’exploitation ajusté, tel que concilié avec le bénéfice net (la perte nette) conformément aux IFRS, comme le bénéfice net (la perte nette) avant l’amortissement, les frais financiers, le gain sur évaluation et conversion des instruments financiers, la charge de restructuration des activités d’exploitation et autres éléments spéciaux, la dépréciation de l’écart d’acquisition, la perte sur refinancement de dettes, les impôts sur le bénéfice et la perte liée aux activités abandonnées. Le bénéfice d’exploitation ajusté, tel que décrit ci-dessus, n’est pas une mesure des résultats définie conformément aux IFRS. Ce n’est pas non plus une mesure destinée à remplacer d’autres outils d’évaluation du rendement financier ou l’état des flux de trésorerie comme indicateur de liquidités. Cette mesure ne devrait pas être considérée isolément ou comme substitut aux autres mesures de rendement calculées selon les IFRS. La Société se sert du bénéfice d’exploitation ajusté pour évaluer le rendement de ses investissements dans Québecor Média. La direction et le conseil d’administration de la Société utilisent cette mesure pour évaluer tant les résultats consolidés de la Société que les résultats des secteurs d’exploitation qui en font partie. Cette mesure élimine le niveau substantiel de dépréciation et d’amortissement des actifs corporels et incorporels et n’est pas affectée par la structure du capital ou par les activités d’investissement de la Société et de ses différents secteurs d’activité. En outre, le bénéfice d’exploitation ajusté est utile, car il constitue un élément important des régimes de rémunération incitative annuels de la Société. Toutefois, cette mesure est limitée puisqu’elle ne tient pas compte du coût périodique des actifs corporels et incorporels nécessaires pour générer les revenus des secteurs de la Société. D’autres mesures qui tiennent compte de ces coûts, telles que les flux de trésorerie d’exploitation des secteurs et les flux de trésorerie libres liés aux activités d’exploitation poursuivies de la filiale Québecor Média, sont également utilisées par la Société. La définition du bénéfice d’exploitation ajusté de la Société peut différer de celle utilisée par d’autres entreprises. 4 Le tableau 1 présente le rapprochement du bénéfice d’exploitation ajusté avec le bénéfice net (la perte nette) divulgué(e) aux états financiers consolidés résumés de Québecor. Tableau 1 Rapprochement du bénéfice d’exploitation ajusté présenté dans ce rapport avec le bénéfice net (la perte nette) divulgué(e) aux états financiers consolidés résumés (en millions de dollars canadiens) Trois mois terminés les 30 juin Six mois terminés les 30 juin 2015 2014 2015 2014 Bénéfice (perte) d’exploitation ajusté(e) : Télécommunications 342,2 332,0 $ 685,7 $ 667,9 $ Média 11,3 28,7 5,4 22,5 Sports et divertissement (4,1) (2,1) (4,2) (2,8) Siège social (0,1) 1,3 1,6 7,3 349,3 359,9 688,5 694,9 Amortissement (167,0) (162,2) (348,5) (322,9) Frais financiers (80,8) (86,9) (168,6) (180,9) Gain sur évaluation et conversion des instruments financiers 45,9 20,8 40,8 23,7 Restructuration des activités d’exploitation et autres éléments spéciaux (5,7) (2,5) (10,1) (3,1) Dépréciation de l’écart d’acquisition (30,0) (30,0) (30,0) (30,0) Perte sur refinancement de dettes (13,8) − (12,1) (18,7) Impôts sur le bénéfice (5,5) (30,1) (27,4) (46,9) Perte liée aux activités abandonnées (11,8) (143,8) (16,1) (143,8) Bénéfice net (perte nette) 80,6 (74,8) $ 116,5 $ (27,7) $ Bénéfice ajusté lié aux activités d’exploitation poursuivies La Société définit le bénéfice ajusté lié aux activités d’exploitation poursuivies, tel que concilié avec le bénéfice net (la perte nette) attribuable aux actionnaires conformément aux IFRS, comme le bénéfice net (la perte nette) attribuable aux actionnaires avant le gain sur évaluation et conversion des instruments financiers, la charge de restructuration des activités d’exploitation et autres éléments spéciaux, la dépréciation de l’écart d’acquisition, la perte sur refinancement de dettes, déduction faite des impôts sur le bénéfice afférents aux ajustements et du bénéfice net (de la perte nette) attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle afférent aux ajustements, et avant la perte liée aux activités abandonnées attribuable aux actionnaires. Le bénéfice ajusté lié aux activités d’exploitation poursuivies, tel que décrit ci-dessus, n’est pas une mesure des résultats définie conformément aux IFRS. Cette mesure ne devrait pas être considérée isolément ou comme substitut aux autres mesures de rendement calculées selon les IFRS. La Société utilise le bénéfice ajusté lié aux activités d’exploitation poursuivies pour analyser les tendances en matière de rendement de ses activités. Les éléments énumérés ci-dessus sont exclus du calcul de cette mesure puisqu’ils nuisent à la comparabilité des résultats financiers. Le bénéfice ajusté lié aux activités d’exploitation poursuivies est plus représentatif aux fins d’évaluer le bénéfice prévisible. La définition du bénéfice ajusté lié aux activités d’exploitation poursuivies peut différer de celle utilisée par d’autres entreprises. Le tableau 2 présente le rapprochement du bénéfice ajusté lié aux activités d’exploitation poursuivies avec le bénéfice net (la perte nette) attribuable aux actionnaires divulgué aux états financiers consolidés résumés de Québecor. 5 Tableau 2 Rapprochement du bénéfice ajusté lié aux activités d’exploitation poursuivies présenté dans ce rapport avec le bénéfice net (la perte nette) attribuable aux actionnaires divulgué aux états financiers consolidés résumés (en millions de dollars canadiens) Trois mois terminés les 30 juin Six mois terminés les 30 juin 2015 2014 2015 2014 Bénéfice ajusté lié aux activités d’exploitation poursuivies 66,5 $ 55,9 $ 107,9 $ 101,0 $ Gain sur évaluation et conversion des instruments financiers 45,9 20,8 40,8 23,7 Restructuration des activités d’exploitation et autres éléments spéciaux (5,7) (2,5) (10,1) (3,1) Dépréciation de l’écart d’acquisition (30,0) (30,0) (30,0) (30,0) Perte sur refinancement de dettes (13,8) − (12,1) (18,7) Impôts sur le bénéfice afférents aux ajustements1 6,8 0,6 3,9 7,8 Bénéfice net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle afférent aux ajustements 11,5 8,2 12,3 10,9 Activités abandonnées (9,1) (107,8) (11,2) (107,3) Bénéfice net (perte nette) attribuable aux actionnaires 72,1 (54,8) $ 101,5 $ (15,7) $ 1 Y compris l’impact de la fluctuation de l’impôt sur le bénéfice, applicable sur les éléments ajustés, pour des raisons statutaires ou dans le cadre de transactions fiscales. Flux de trésorerie d’exploitation des secteurs Les flux de trésorerie d’exploitation des secteurs représentent le bénéfice d’exploitation ajusté, moins les acquisitions d’immobilisations et les acquisitions d’actifs incorporels (exclusion faite des montants déboursés pour l’acquisition ou le renouvellement de licences), plus le produit de l’aliénation d’éléments d’actif. La Société utilise les flux de trésorerie d’exploitation des secteurs comme indicateur de liquidités générées par ses secteurs. Les flux de trésorerie d’exploitation des secteurs représentent les fonds disponibles pour les paiements d’intérêts et d’impôts, les déboursés relatifs aux programmes de restructuration, les acquisitions d’entreprises, les acquisitions et renouvellements de licences, le paiement de dividendes et le remboursement de la dette à long terme. Les flux de trésorerie d’exploitation des secteurs ne sont pas une mesure de la liquidité établie conformément aux IFRS. Il ne s’agit pas d’une mesure destinée à remplacer d’autres outils d’évaluation du rendement financier ou l’état des flux de trésorerie comme indicateur de liquidités. Les flux de trésorerie d’exploitation des secteurs sont utilisés par la direction et le conseil d’administration pour évaluer les fonds générés par l’exploitation de ses secteurs. Les tableaux 7 et 8 présentent le rapprochement des flux de trésorerie d’exploitation des secteurs avec les flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation poursuivies divulgués aux états financiers consolidés de Québecor. Flux de trésorerie libres liés aux activités d’exploitation poursuivies de la filiale Québecor Média Les flux de trésorerie libres liés aux activités d’exploitation poursuivies de la filiale Québecor Média représentent les flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation poursuivies de la filiale selon les IFRS, moins les acquisitions d’immobilisations et les acquisitions d’actifs incorporels (exclusion faite des montants déboursés pour l’acquisition ou le renouvellement de licences), plus le produit de l’aliénation d’éléments d’actif. Les flux de trésorerie libres liés aux activités d’exploitation poursuivies sont utilisés par la direction et le conseil d’administration de la Société pour évaluer les fonds générés par l’exploitation de la filiale Québecor Média. Les flux de trésorerie libres liés aux activités d’exploitation poursuivies représentent les fonds disponibles dans Québecor Média pour les acquisitions d’entreprises, les acquisitions et renouvellements de licences, le paiement de dividendes et le remboursement de la dette à long terme. Les flux de trésorerie libres liés aux activités d’exploitation poursuivies ne sont pas une mesure de la liquidité établie conformément aux IFRS. Il ne s’agit pas d’une mesure destinée à remplacer d’autres outils d’évaluation du rendement financier ou l’état des flux de trésorerie comme indicateur de liquidités. La définition des flux de trésorerie libres liés aux activités d’exploitation poursuivies de la Société peut différer de celle adoptée par d’autres entreprises. Le tableau 8 présente le rapprochement des flux de trésorerie libres liés aux activités d’exploitation poursuivies de Québecor Média avec les flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation poursuivies divulgués aux états financiers consolidés résumés de Québecor. 6 Revenu mensuel moyen par abonné Le RMPA est un indicateur utilisé dans l’industrie pour mesurer les revenus mensuels générés par la télévision par câble, l’accès Internet, la téléphonie par câble et mobile et le service de vidéo par contournement, par abonné moyen de base. Le RMPA n’est pas une mesure établie conformément aux IFRS et la définition et la méthode de calcul utilisées par la Société peuvent différer de celles utilisées par d’autres entreprises. La Société calcule le RMPA en divisant ses revenus combinés de télévision par câble, d’accès Internet, de téléphonie par câble et mobile, et du service de vidéo par contournement, par le nombre moyen d’abonnés de base durant la période considérée, puis divise ce résultat par le nombre de mois de cette même période. 7 ANALYSE DES RÉSULTATS CONSOLIDÉS DE QUÉBECOR Comparaison des deuxièmes trimestres 2015 et 2014 Revenus de 960,9 M$, en hausse de 67,9 M$ (7,6 %). Augmentation dans les secteurs Télécommunications (43,9 M$ ou 6,3 % des revenus du secteur) et Média (36,4 M$ ou 17,9 %). Diminution dans le secteur Sports et divertissement (0,5 M$ ou -4,3 %). Bénéfice d’exploitation ajusté de 349,3 M$, en baisse de 10,6 M$ (-2,9 %). Diminution dans le secteur Média (17,4 M$ ou -60,6 % du bénéfice d’exploitation ajusté du secteur) et écart défavorable dans le secteur Sports et divertissement (2,0 M$). Hausse dans le secteur Télécommunications (10,2 M$ ou 3,1 %). La variation de la juste valeur des options d’achat d’actions de Québecor Média a entraîné un écart défavorable de 0,4 M$ relativement à la charge de rémunération à base d’actions au deuxième trimestre 2015, par rapport à la même période de 2014. Par ailleurs, la variation de la juste valeur des options d’achat d’actions de Québecor et l’impact des différentes transactions sur les options émises conformément à ce programme ont entraîné un écart défavorable de 2,5 M$ lié à la charge de rémunération à base d’actions de la Société au deuxième trimestre 2015. Bénéfice net attribuable aux actionnaires de 72,1 M$ (0,59 $ par action de base) au deuxième trimestre 2015, contre une perte nette attribuable aux actionnaires de 54,8 M$ (0,45 $ par action de base) à la même période de 2014, soit un écart favorable de 126,9 M$ (1,04 $ par action de base). Cet écart favorable s’explique surtout par : o l’écart favorable de 132,0 M$ au chapitre de la perte liée aux activités abandonnées ; o un écart favorable de 25,1 M$ au chapitre du gain sur évaluation et conversion des instruments financiers ; o l’écart favorable de 24,6 M$ de la charge d’impôts sur le bénéfice ; o la diminution de 6,1 M$ des frais financiers. Contrebalancés en partie par : o un écart défavorable de 13,8 M$ relativement aux pertes sur refinancement de dettes ; o une baisse de 10,6 M$ du bénéfice d’exploitation ajusté ; o la hausse de 4,8 M$ de la charge d’amortissement ; o une hausse de 3,2 M$ de la charge de restructuration des activités d’exploitation et autres éléments spéciaux. Bénéfice ajusté lié aux activités d’exploitation poursuivies de 66,5 M$ (0,54 $ par action de base) au deuxième trimestre 2015, contre 55,9 M$ (0,45 $ par action de base) à la même période de 2014, soit une hausse de 10,6 M$ (0,09 $ par action de base). Charge d’amortissement de 167,0 M$ au deuxième trimestre 2015, soit une hausse de 4,8 M$ qui s’explique essentiellement par l’impact des investissements en immobilisations effectués dans le secteur Télécommunications, dont l’amortissement des immobilisations relatives aux investissements dans le réseau LTE, et l’impact de la stratégie promotionnelle axée sur la location d’équipements, contrebalancés en partie par l’incidence de la cessation de l’amortissement des licences de spectre, conformément à un changement dans l’estimation de la vie utile de ces licences (voir section « Changement d’estimations comptables » ci-après). Frais financiers de 80,8 M$, en baisse de 6,1 M$, expliquée surtout par l’impact de la diminution des taux d’intérêt applicables aux dettes à long terme due aux refinancements à des taux d’intérêt inférieurs et par un niveau d’endettement moins élevé. Gain sur évaluation et conversion des instruments financiers de 45,9 M$ au deuxième trimestre 2015, contre 20,8 M$ au deuxième trimestre 2014. Cet écart favorable de 25,1 M$ s’explique essentiellement par la hausse (sans incidence fiscale) du gain sur les dérivés incorporés liés aux débentures convertibles. 8 Charge de restructuration des activités d’exploitation et autres éléments spéciaux de 5,7 M$ au deuxième trimestre 2015, contre 2,5 M$ à la même période de 2014, soit un écart défavorable de 3,2 M$. Au deuxième trimestre 2015, le secteur Télécommunications a enregistré une charge de restructuration des activités d’exploitation de 2,2 M$ (0,3 M$ à la même période de 2014), principalement attribuable à la migration du service de télédistribution analogique vers le service numérique. De plus, le secteur a enregistré une autre charge spéciale de 0,3 M$ au deuxième trimestre 2015. Une charge de restructuration des activités d’exploitation de 2,6 M$ (1,5 M$ à la même période de 2014) a été enregistrée au deuxième trimestre 2015 dans le secteur Média, relativement aux différents programmes de réduction d’effectifs. Le secteur a également enregistré une autre charge spéciale de 0,5 M$ au deuxième trimestre 2015 (0,1 M$ à la même période de 2014). Les autres secteurs ont enregistré une charge de restructuration de 0,1 M$ au deuxième trimestre 2015 (0,6 M$ à la même période de 2014). Charge de dépréciation de l’écart d’acquisition de 30,0 M$ au deuxième trimestre 2015, contre 30,0 M$ à la même période de 2014. Au deuxième trimestre 2015, Québecor Média a réalisé un test de dépréciation annuel sur son unité génératrice de trésorerie (« UGT ») Journaux, qui continue d’être affectée par le passage au numérique et les conditions difficiles du marché. Québecor Média a conclu que la valeur recouvrable de cette UGT, basée sur la juste valeur moins les coûts de disposition, était inférieure à la valeur comptable. En conséquence, le secteur Média a enregistré une charge non monétaire de dépréciation de l’écart d’acquisition de 30,0 M$, sans incidence fiscale (30,0 M$, sans incidence fiscale, au deuxième trimestre 2014). Perte sur refinancement de dettes de 13,8 M$ au deuxième trimestre 2015. Conformément à un avis émis le 16 juin 2015, Vidéotron a remboursé, le 16 juillet 2015, la totalité de ses billets de premier rang d’un montant en capital global de 75,0 M$US, émis le 15 avril 2008 et en circulation, portant intérêt à un taux de 9,125 % et échéant le 15 avril 2018, pour un prix de 101,521 % du montant nominal, et a réalisé l’actif des contrats de couverture afférents. Une perte de 0,2 M$ a été comptabilisée dans l’état consolidé des résultats au cours du deuxième trimestre 2015 relativement à ce remboursement, y compris un gain net de 2,1 M$ enregistré auparavant dans les autres éléments du résultat global. Conformément à un avis émis le 16 juin 2015, Vidéotron a remboursé, le 16 juillet 2015, la totalité de ses billets de premier rang d’un montant en capital global de 300,0 M$, émis le 13 janvier 2010 et en circulation, portant intérêt à un taux de 7,125 % et échéant le 15 janvier 2020, pour un prix de 103,563 % du montant nominal. Une perte de 13,6 M$ a été comptabilisée dans l’état consolidé des résultats au cours du deuxième trimestre 2015 relativement à ce remboursement. Charge d’impôts sur le bénéfice de 5,5 M$ au deuxième trimestre 2015 (taux d’imposition effectif de 6,8 %), contre 30,1 M$ (taux d’imposition effectif de 28,2 %) à la même période de 2014, soit un écart favorable de 24,6 M$. Les taux d’imposition effectifs sont calculés en considérant seulement les éléments imposables et déductibles. L’écart favorable de la charge d’impôts sur le bénéfice et la variation favorable des taux d’imposition effectif s’expliquent principalement par l’impact de la baisse des passifs d’impôts différés, résultant de l’évolution des dossiers de vérification fiscale, de la jurisprudence et de la législation fiscale. Comparaison des premiers semestres 2015 et 2014 Revenus de 1,89 G$, en hausse de 120,8 M$ (6,8 %). Augmentation dans les secteurs Télécommunications (82,8 M$ ou 5,9 % des revenus du secteur), Média (51,8 M$ ou 13,4 %) et Sports et divertissement (3,2 M$ ou 12,5 %). Bénéfice d’exploitation ajusté de 688,5 M$, en baisse de 6,4 M$ (-0,9 %). Diminution dans le secteur Média (17,1 M$ ou -76,0 % du bénéfice d’exploitation ajusté du secteur) et écart défavorable dans le secteur Sports et divertissement (1,4 M$) et siège social (5,7 M$) expliquée principalement dans ce dernier cas par la variation défavorable de la juste valeur des options d’achat d’actions. Hausse dans le secteur Télécommunications (17,8 M$ ou 2,7 %). 9 La variation de la juste valeur des options d’achat d’actions de Québecor Média a entraîné un écart favorable de 1,3 M$ relativement à la charge de rémunération à base d’actions au premier semestre 2015, par rapport à la même période de 2014. Par ailleurs, la variation de la juste valeur des options d’achat d’actions de Québecor et l’impact des différentes transactions sur les options émises conformément à ce programme ont entraîné un écart défavorable de 8,5 M$ lié à la charge de rémunération à base d’actions de la Société au premier semestre 2015. Bénéfice net attribuable aux actionnaires de 101,5 M$ (0,83 $ par action de base) au premier semestre 2015, contre une perte nette attribuable aux actionnaires de 15,7 M$ (0,13 $ par action de base) à la même période de 2014, soit un écart favorable de 117,2 M$ (0,96 $ par action de base). Cet écart favorable s’explique surtout par : o l’écart favorable de 127,7 M$ au chapitre de la perte liée aux activités abandonnées ; o l’écart favorable de 19,5 M$ de la charge d’impôts sur le bénéfice ; o un écart favorable de 17,1 M$ au chapitre du gain sur évaluation et conversion des instruments financiers ; o la diminution de 12,3 M$ des frais financiers ; o un écart favorable de 6,6 M$ relativement aux pertes sur refinancement de dettes. Contrebalancés en partie par : o la hausse de 25,6 M$ de la charge d’amortissement ; o une hausse de 7,0 M$ de la charge de restructuration des activités d’exploitation et autres éléments spéciaux ; o une baisse de 6,4 M$ du bénéfice d’exploitation ajusté. Bénéfice ajusté lié aux activités d’exploitation poursuivies de 107,9 M$ (0,88 $ par action de base) au premier semestre 2015, contre 101,0 M$ (0,82 $ par action de base) à la même période de 2014, soit une hausse de 6,9 M$ (0,06 $ par action de base). Charge d’amortissement de 348,5 M$, soit une hausse de 25,6 M$ qui s’explique essentiellement par les raisons mentionnées dans la comparaison des deuxièmes trimestres 2015 et 2014. Frais financiers de 168,6 M$, en baisse de 12,3 M$, qui s’explique principalement par les raisons mentionnées dans la comparaison des deuxièmes trimestres 2015 et 2014. Gain sur évaluation et conversion des instruments financiers de 40,8 M$ au premier semestre 2015, contre 23,7 M$ à la même période de 2014, soit un écart favorable de 17,1 M$ qui s’explique principalement par la hausse (sans incidence fiscale) du gain sur les dérivés incorporés liés aux débentures convertibles. Charge de restructuration des activités d’exploitation et autres éléments spéciaux de 10,1 M$ au premier semestre 2015, contre 3,1 M$ au premier semestre 2014, soit un écart défavorable de 7,0 M$. Au premier semestre 2015, le secteur Télécommunications a enregistré une charge de restructuration des activités d’exploitation de 4,3 M$ (0,5 M$ à la même période de 2014), principalement attribuable à la migration du service de télédistribution analogique vers le service numérique. De plus, le secteur a enregistré une autre charge spéciale de 0,6 M$ au premier semestre 2015. Une charge de restructuration des activités d’exploitation de 3,6 M$ (1,6 M$ à la même période de 2014) a été enregistrée au premier semestre 2015 dans le secteur Média, relativement aux différents programmes de réduction d’effectifs. Le secteur a également enregistré une autre charge spéciale de 0,7 M$ au premier semestre 2015 (0,2 M$ à la même période de 2014). Les autres secteurs ont enregistré une charge de restructuration de 0,9 M$ au premier semestre 2015 (0,8 M$ à la même période de 2014). Charge de dépréciation de l’écart d’acquisition de 30,0 M$ au premier semestre 2015, contre 30,0 M$ à la même période de 2014, qui s’explique par les raisons évoquées dans la comparaison des deuxièmes trimestres 2015 et 2014. Perte sur refinancement de dettes de 12,1 M$ au premier semestre 2015, contre 18,7 M$ à la même période de 2014, soit un écart favorable de 6,6 M$. 10
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