ebook img

Questions de maths utiles : soldes, sondages, loto, radars... PDF

82 Pages·2013·2.695 MB·French
Save to my drive
Quick download
Download
Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.

Preview Questions de maths utiles : soldes, sondages, loto, radars...

Vibrio H L ervé ehning Questions MEM de maths utiles Soldes, sondages, loto, radars... 3€ Questions de maths utiles Hervé Lehning Questions de maths utiles Soldes, sondages, loto, radars... Vibrio Tout au long de cet ouvrage, nous vous proposons des encadrés ludiques, signalés par une pastille. Vous touverez en fin d'ouvrage les réponses aux questions. Questions de maths sympas © Ixelles éditions, 2011. © E. ]. L., 2015, pour la présente sélection et la présentation. Dans la vie quotidienne Après Taddition, les mathématiques les plus simples dont nous ayons besoin dans la vie quotidienne tournent autour des ques­ tions de taux, que ce soit pour calculer une réduction ou connaître les intérêts d'un emprunt. Comme toujours en mathématiques, il y a matière à se tromper et il est facile de s'y perdre. Les soldes Les comptes de la vie ordinaire réservent des surprises, en par­ ticulier les jours de soldes. Nous passerons rapidement sur les faux soldes. Éviter leurs pièges est plus question de bon sens que de mathématiques. En dehors de la pure escroquerie, la technique la plus simple pour créer un faux solde est d'augmenter les prix au préalable pour les réduire ensuite. Le prix est alors normal mais disparaît sous l'expression magique « SOLDÉ à 50 % » écrite en rouge et en carac­ tères plus gros que le prix lui-même. Le danger est d'oublier que seul le prix final compte, la réduction pouvant être factice. Une autre technique est propre à certains magasins de luxe, qui font fabriquer pour les soldes des articles spéciaux, de qualité très infé­ rieure à ce qu'ils vendent habituellement. Le client ne paye alors qu'une étiquette. Dans tous les cas, plusieurs repérages avant la période des soldes sont nécessaires pour faire des affaires. On ne gagne rien sans dépenser un peu de son temps. Dans ce qui suit, nous ne discuterons pas des soldes plus ou moins frauduleux mais simplement de cas où l'acheteur pourrait se perdre dans les réduc­ tions proposées. La règle est simple en théorie : on achète un article, pas une réduction. Sa mise en pratique demande toutefois un effort de lucidité et même parfois un peu de calcul mental. Prenons un exemple. Vous trouvez un même article soldé à 20 % dans un magasin et à 30% dans un autre. Les étiquettes mettent en valeur ce point et non le prix. Votre instinct peut vous faire voir la deuxième offre comme la meilleure. Un examen plus appro­ fondi des étiquettes est nécessaire pour en être sûr. Selon le règlement, vous devez y trouver les prix avant et après réduc­ tion. Le dernier est le seul qui importe vraiment, il est écrit en caractères minuscules pour cette raison. Pourtant, une réduc­ tion de 20 % sur un prix initial de 200 € est préférable à 30 % sur 240 €. Un calcul mental rapide suffit pour s'en rendre compte ! Dans le premier cas, la réduction est de 40 € et, dans le second, de 72 €. On pourrait penser que la seconde offre est plus inté­ ressante ; pourtant, dans la première, le prix final est de 160 €, dans la seconde, de 168 €. Ces deux nombres doivent normale­ ment figurer sur les étiquettes. Il n'est donc pas nécessaire d'être un as du calcul mental pour les connaître. Cependant, il ne faut pas oublier de les regarder. Deux et deux font-ils toujours quatre ? La question se complique si deux réductions consécutives se cumulent. Il est alors plus facile qu'on ne le pense de se faire pié­ ger ! Voici une petite histoire qui vous montrera où se situe le problème. Depuis des mois, vous admirez la voiture de vos rêves, malheureusement trop chère pour vos finances. Le garagiste en demande 20 000 € ! Tout calcul fait, il vous faudrait une réduction de 40 % pour vous l'offrir. Le jour des soldes arrive. Vous découvrez que, suite à une mesure gouvernementale, les prix de toutes les voitures de la concession sont réduits de 20 %. La moitié du chemin est faite. Vous entrez, discutez le prix et obtenez une réduction supplémentaire de 20 % à condition de prendre le modèle en expo­ sition. Vos 40 % sont atteints, cela semble aussi sûr que deux et deux font quatre. Vous achetez la voiture. Le vendeur vous demande un chèque de 12 800 €. Content d'avoir obtenu la réduction espérée, vous payez sans réfléchir. Une fois au calme, vous réalisez que vous avez payé 800 € de plus que vous ne pensiez. En effet, sur 20 000 €, une réduction de 40 % égale 8 000 €, ce qui donne un prix de 12 000 €. Quand vous retournez réclamer, le vendeur effectue un calcul différent du vôtre : 20 % de réduction sur 20 000 € égale 4 000 €, d’où un prix de 16 000 €, 20 % de réduction sur ce prix fait 3 200 €, d’où le prix annoncé de 12 800 €. La réduction totale n’est donc que de 7 200 €, ce qui fait un taux de 7 200 divisé par 20 000, soit 36 %. Autrement dit, deux réductions consécutives de 20 % équivalent à une réduction totale de 36 % et non de 40 %. D’où vient ce mystère ? Vingt et vingt ne feraient-ils plus qua­ rante, mais trente-six ? 0 LA VALSE DES ETIQUETTES Un pantalon soldé à 40% est vendu 54 €. Le commerçant décide de le solder à 50 % au lieu de 40. Quel est le nouveau prix ? Réponses : a) 42 € b) 45 € c) 48 € Les taux ne s’additionnent pas L’explication apparaît quand on suit les calculs méticuleuse­ ment. Une réduction de 20 % sur un prix revient à le multiplier par 0,8, puisque 0,8 est égal à 1 (le prix initial) moins 0,2 (la réduction). Une réduction supplémentaire des mêmes 20 % aboutit à une nou­ velle application du même taux. Finalement, le prix initial est multiplié par 0,8 fois 0,8, soit 0,64, ce qui correspond bien à un taux de réduction de 0,36, soit 36 %. Où est l’erreur ? Tout simple­ ment dans l’idée que les taux s’ajoutent au sens de l’addition usuelle des nombres. En réalité, les taux ne s’additionnent pas, ils se multiplient ! Nous voyons à cette occasion qu’en mathématiques, le langage courant peut être source de confusions. S’il est légitime de dire que l’on ajoute un taux à un autre, cela ne signifie pas que l’opération mathématique correspondante soit l’addition. Parfois, ajouter peut signifier multiplier ! Le même phénomène se produit si on veut, après réduction, retrouver le prix initial. L’histoire se passe maintenant lors d’une exposition de peintures en atelier. N’ayant pas d’intermédiaire à payer, l’artiste y consent une réduction d’un tiers sur les prix de vente en galerie ; ainsi, une toile valant habituellement 1 200 € n’y coûte que 800 €. Son argument de vente est : « Vous payeriez un tiers plus cher en galerie »... Ce qui est faux. Pour monter de 800 à Dans la vie quotidienne 1200, le taux est de 1 200 divisé par 800, soit 1,5. L’augmentation serait donc de 50 %. L’explication est du même ordre que précé­ demment. Si nous appliquons une réduction d’un tiers, nous mul­ tiplions le prix initial par 2/3. Pour le retrouver, il faut multiplier le final par l’inverse de 2/3, soit 3/2, d’où nos 50 % d’augmentation. Les questions de pourcentages réservent ainsi bien des surprises. Examinons pour conclure le résultat de deux réductions consécutives de 2 %. Bien sûr, cela ne fait pas 4 %, ni 3,6 % comme les calculs précédents pourraient le faire penser, mais 3,96 %. Pourquoi ? Le calcul est toujours le même : on multiplie deux fois le prix par 0,98. Ce nombre multiplié par lui-même fait 0,9604, d’où le résultat annoncé ; si bien que, dans ce cas, deux et deux ne font pas quatre mais 3,96 ! Quel est le taux d’un emprunt ? Ces questions de taux se retrouvent dans le calcul des emprunts. Quel est le taux réel de celui que vous venez de souscrire ? Reprenons l’achat de votre voiture à 20 000 € pour étudier la ques­ tion. Imaginons que vous ayez opté pour un paiement à crédit. Le concessionnaire vous en propose un sur 24 mois au taux annuel de 6 %, de mensualités fixes, égales à 886,41 €. Il vous fournit de plus un tableau d’amortissement correspondant à cet emprunt (voir la figure Tableau d'amortissement). L’examen des colonnes du tableau montre que la mensualité fixe de 886,41 € se décompose en des intérêts et un remboursement de capital. Ainsi, le premier mois, les intérêts sont de 100 € et le capital de 786,41 €, ce qui fait bien un total de 886,41 €. L’intérêt (100 €) est égal à 0,5 % du montant (20 000 €). Ce taux de 0,5 % se retrouve chaque mois. Si vous êtes patient, vous pouvez le vérifier ligne après ligne, aucune n’échappe à la règle. Ainsi, sur la der­ nière ligne, le montant est de 882 € et les intérêts de 4,41 €, soit exactement 0,5 % de 882. On en déduit la méthode de calcul du taux mensuel selon l’organisme de crédit : il s’agit du douzième du taux annuel. Cela ne choquera personne, sauf celui qui sait que les taux se multiplient et ne s’additionnent pas. Le taux de 6 % est donc un taux fictif et non un taux réel, puisqu’il a été calculé addi- tivement. Ce n’est pas très mathématique mais c’est légal. Voyons le véritable taux annuel correspondant à notre taux mensuel de 0,5%. Puisque l’on compte les taux multiplicativement comme 8 nous l’avons vu avec les soldes, le taux annuel correspond à 1,005 multiplié 12 fois par lui-même, ce que l’on note 1,005’^ (1,005 à la puissance 12) et donne 6,17 % annuel et non 6 %. La différence est faible mais elle existe ! RESTANT INTÉRÊTS PÉRIODE MONTANT INTÉRÊTS CAPITAL DÛ CUMULÉS 1 20 000,00 100,00 786,41 19 213,59 100,00 2 19 213,59 96,07 790,34 18 423,24 196,07 3 18 423,24 92,12 794,30 17 628,95 288,18 4 17 628,95 88,14 798,27 16 830,68 376,33 5 16 830,68 84,15 802,26 16 028,42 460,48 6 16 028,42 80,14 806,27 15 222,15 540,62 7 15 222,15 76,11 810,30 14 411,85 616,74 8 14 411,85 72,06 814,35 13 597,50 688,79 9 13 597,50 67,99 818,42 12 779,07 756,78 10 12 779,07 63,90 822,52 11 956,56 820,68 11 11 956,56 59,78 826,63 11 129,93 880,46 12 11 129,93 55,65 830,76 10 299,16 936,11 13 10 299,16 51,50 834,92 9 464,25 987,61 14 9 464,25 47,32 839,09 8 625,16 1 034,93 15 8 625,16 43,13 843,29 7 781,87 1 078,05 16 7 781,87 38,91 847,50 6 934,37 1 116,96 17 6 934,37 34,67 851,74 6 082,63 1 151,63 18 6082,63 30,41 856,00 5 226,63 1 182,05 19 5 226,63 26,13 860,28 4 366,35 1 208,18 20 4 366,35 21,83 864,58 3 501,77 1 230,01 21 3 501,77 17,51 868,90 2 632,86 1 247,52 22 2 632,86 13,16 873,25 1 759,62 1 260,68 23 1 759,62 8,80 877,61 882,00 1 269,48 24 882,00 4,41 882,00 0,00 1 273,89 Tableau d’amortissement. Dans la vie quotidienne

See more

The list of books you might like

Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.