an lia am p ad Pel e E. D. F Psychologie8e édition nh a Diut R du développement de l’enfant n o ti di é e 8 Diane E. Papalia Ruth D. Feldman Adaptation française dirigée par Annick Bève Nicole Laquerre François Gileau Geneviève Scavone Psychologie8e édition du développement de l’enfant Diane E. Papalia Ruth D. Feldman Adaptation française dirigée par Annick Bève Nicole Laquerre François Gileau Geneviève Scavone Conception et rédaction des outils pédagogiques en ligne Julie Benoit Collège La Cité Éliane Lafontaine Cégep régional de Lanaudière à Joliette Jacinthe Leduc Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu Geneviève Scavone Cégep régional de Lanaudière à Joliette Psychologie du développement de l’enfant 8eédition Des marques de commerce sont mentionnées ou illus- trées dans cet ouvrage. L’Éditeur tient à préciser qu’il Traduction et adaptation de :Experience Human Development, n’a reçu aucun revenu ni avantage conséquemment twelfth Editionde Diane Papalia et Ruth Duskin Feldman à la présence de ces marques. Celles-ci sont repro- © 2012 Mc-Graw-Hill (ISBN 978-0-07-803514-2) duites à la demande de l’auteur ou de l’adaptateur en vue d’appuyer le propos pédagogique ou scientifique © 2014TC Média Livres Inc. de l’ouvrage. Conception éditoriale:Sylvain Giroux Édition:Maxime Forcier Coordination :Julie Garneau Les cas présentés dans les mises en situation de cet Révision linguistique:Mireille L.-Rousseau ouvrage sont fictifs. Toute ressemblance avec des Correction d’épreuves:Annie Cloutier personnes existantes ou ayant déjà existé n’est que Conception graphique:Martin Roux pure coïncidence. Conception de la couverture:Martin Roux Impression :TC Imprimeries Transcontinental Le matériel complémentaire mis en ligne dans notre site Web est réservé aux résidants du Canada, et ce, à des fins d’enseigne ment uniquement. L’achat en ligne est réservé aux résidants du Canada. Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada Papalia, Diane E. [Human development. Français] Psychologie du développement de l’enfant 8eédition. Traduction de la 12eédition de : Experience human development. Comprend des références bibliographiques et un index. ISBN 978-2-7651-0710-1 1. Enfants – Développement. 2. Enfants – Psychologie. 3. Psychologie du développement. i. Feldman, Ruth Duskin. ii. Bève, Annick, 1942- . iii. Titre. iv. Titre : Human development. Français. BF713.P35214 2014 155 C2014-940468- 5800, rue Saint-Denis, bureau 900 Montréal (Québec) H2S 3L5 Canada Téléphone: 514 273-1066 Télécopieur: 514 276-0324 ou 1 800 814-0324 [email protected] TOUS DROITS RÉSERVÉS. Toute reproduction du présent ouvrage, en totalité ou en partie, par tous les moyens présentement connus ou à être décou- verts, est interdite sans l’autorisation préalable de TC Média Livres Inc. Toute utilisation non expressément autorisée constitue une contrefaçon pouvant donner lieu à une poursuite en justice contre l’individu ou l’établissement qui effectue la reproduction non autorisée. ISBN 978-2-7651-0710-1 Dépôt légal : 2etrimestre 2014 Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et Archives Canada Imprimé au Canada 1 2 3 4 5 ITIB 18 17 16 15 14 Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition. Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC. III AVANT-PROPOS Nous avons le grand plaisir de vous présenter la huitième édition du Papalia et Feldman. L’édition précédente a connu un ranc succès au sein du réseau collégial, mais il y a toujours place à l’amélioration. Aussi avons-nous tenu compte des précieux commentaires ournis par plusieurs proesseurs qui ont utilisé notre manuel. Dans cette nouvelle édition, la rigueur scientique est demeurée notre priorité et la structure du contenu a été conservée. Les données statistiques ont été mises à jour et nous avons présenté les résultats de recherches récentes. Nous avons maintenu les mêmes exigences en ce qui concerne la qualité de la langue utilisée, soit la clarté, la précision et l’accessibilité. Les réérences au contexte québécois et canadien consti- tuant une des orces de notre ouvrage, nous les avons privilégiées. Nous avons aussi accordé une plus grande place aux acteurs sociaux et culturels an d’orir une vision plus large de la diversité des infuences qui açonnent l’individu. Nous avons égale- ment tenu compte davantage de la clientèle du secteur technique, à la ois dans les mises en situation et les exemples choisis, mais aussi en mettant l’accent sur ce qui avorise un développement sain. Enn, nous avons amélioré la stratégie pédagogique en avorisant beaucoup plus l’intégration et le transert des apprentissages. Pour ce aire, nous avons mieux relié les exemples concrets à la théorie et aux principes de développement. Nous savons quel dé représente le cours de psychologie du dévelop- pement de l’enant : couvrir une matière riche, abondante et parois complexe en trop peu de temps. Pour rendre compte de cette complexité, nous avons mis en évidence la continuité, mais aussi les interactions multiples qui existent entre les diérentes dimensions et étapes du développement de l’enant, de la période prénatale jusqu’à l’âge de 12 ans. Nous avons par ailleurs gardé le souci constant de rendre la matière encore plus accessible aux étudiants. Nous avons maintenu les quatre types d’encadrés présents dans l’édition précédente, mais plusieurs d’entre eux ont été remplacés par des encadrés portant sur des thèmes plus actuels, tandis que les autres étaient mis à jour. Deux nouveaux encadrés « Parole d’expert » ont été ajoutés, l’un portant sur l’attachement et l’autre sur l’incidence des technologies de l’inormation et des communications de plus en plus présentes dans les écoles du Québec. Par ailleurs, les autres encadrés Paroles d’expert ont été mis à jour avec la collaboration des chercheurs concernés. Dans la rubrique « Faites le point », nous avons renorcé l’aspect pédagogique du ma- nuel par l’ajout de questions portant sur des cas concrets qui avorisent l’intégration et l’application des connaissances. Dans le même esprit, nous avons placé les ques- tions réérant à chaque mise en situation à des endroits stratégiques dans chacun des chapitres et les avons identiées par un symbole acilement repérable. Enn, la présentation des résumés a été améliorée. Nous sommes donc convaincus d’avoir apporté des améliorations importantes à cette nouvelle édition, qui demeure un outil pédagogique indispensable pour les enseignants comme pour les étudiants. Ils y trou- veront tout le support nécessaire à leur apprentissage. Annick Bève IV REMERCIEMENTS REMERCIEMENTS DE L’ÉDITION ORIGINALE ANGLAISE Nous souhaitons exprimer notre reconnaissance aux nombreux amis et collègues qui, par leur travail et leur intérêt pour notre projet, nous ont aidées à clarifer nos idées sur le développement de l’enant. Nous remercions tout particulièrement Gabriela A. Martorell, du Virginial Wesleyan College, qui a collaboré étroitement avec nous tout au long du processus de révision. Nous apprécions le soutien indéectible de notre éditeur. Nous remercions tout spé- cialement Krista Bettino, qui a guidé les premières étapes de cette nouvelle édition ; Alison McNamara, éditrice parraineuse ; Dawn Groundwater, directeur du développe- ment ; Joanne Butler, éditrice pigiste, dont la supervision assidue a profté à notre pro- jet d’innombrables açons ; Carol Mulligan, qui a préparé la bibliographie avec le plus grand soin ; Holly Paulsen, responsable de la production ; et Cassandra Chu, directrice artistique. Comme toujours, nous apprécions les commentaires de nos lecteurs, grâce auxquels nous continuons d’améliorerExperience Human Development. Diane E. Papalia Ruth Duskin Feldman REMERCIEMENTS DE L’ADAPTATION FRANÇAISE Cette huitième édition n’aurait pu voir le jour sans la collaboration de plusieurs per- sonnes, auxquelles nous tenons à exprimer toute notre reconnaissance. En premier lieu, nous souhaitons exprimer notre gratitude envers les proesseurs du réseau collégial, dont les critiques pertinentes et constructives nous ont été d’une aide précieuse et nous ont permis d’améliorer la qualité de ce manuel : Mélanie Beau- bien (Cégep de Trois-Rivières), Isabelle Bernard (Cégep de Lévis-Lauzon), Serge Mar- cotte (Cégep André-Laurendeau), Carmen Martinez (Collège de Rosemont), Marceline St-Pierre-Allaire (Collège de Rosemont) et Nathalie Talon (Cégep Marie-Victorin). Nous tenons également à souligner la généreuse contribution des chercheurs québé- cois qui ont accepté de nous accorder des entrevues et de collaborer aux rubriques « Paroles d’expert », soit, par ordre d’apparition dans l’ouvrage : Réjean Tessier (pro- esseur et chercheur à l’école de psychologie de l’Université Laval), Natacha Trudeau (proesseure et chercheuse à l’école d’orthophonie et d’audiologie de l’Université de Montréal), Richard Cloutier (proesseur retraité de l’école de psychologie de l’Univer- sité Laval), George M.Tarabulsy (proesseur et chercheur à l’école de psychologie de l’Université Laval), Richard E. Tremblay (proesseur émérite au département de psy- chologie de l’Université de Montréal et chercheur au centre de recherche de l’hôpital Sainte-Justine) et Thierry Karsenti (titulaire de la chaire de recherche du Canada sur les technologies en éducation et proesseur titulaire à l’Université de Montréal). Enfn, nous tenons à exprimer notre proonde reconnaissance à toute l’équipe de Chenelière Éducation pour son soutien, son entière collaboration et son proession- nalisme. Plus particulièrement, nous tenons à remercier Sylvain Giroux (éditeur- concepteur), Maxime Forcier (éditeur) et Julie Garneau (chargée de projet), ainsi que Mireille Léger-Rousseau (réviseure linguistique) et Annie Cloutier (correctrice d’épreuves). V AUTEURES ET ADAPTATEURS LES AUTEURES DIANE PAPALIA Docteure en psychologie, Diane E. Papalia a enseigné à des milliers d’étudiants du premier cycle de l’Université du Wisconsin à Madison et publié de nombreux articles dans des revues proessionnelles, dont la plupart portaient sur son sujet de recherche principal, soit le développement cogniti de l’enance à la vieillesse. RUTH FELDMAN Ruth Duskin Feldman est une écrivaine et une éducatrice récipiendaire de nombreux prix. Ex-enseignante, elle a développé du matériel pédagogique adapté à tous les ni- veaux, de l’école élémentaire jusqu’au collège, et préparé les annexes des livres de D. Papalia et S. Olds. Elle a écrit ou coécrit quatre ouvrages grand public. Conéren- cière reconnue, elle a publié des articles dans une multitude de journaux et de revues et donné de nombreuses entrevues dans les médias nationaux et locaux américains sur l’éducation et sur les enants surdoués. LES ADAPTATEURS ANNICK BÈVE Annick Bève est titulaire de certifcats de licence de psychologie de l’Université de Lille, en France. Elle détient également un baccalauréat en sciences de l’éducation de l’Université de Montréal. Arrivée au Québec en 1967, elle a commencé la même an- née à enseigner la psychologie au collège Saint-Ignace et au collège Saint-Viateur, puis au Cegep Ahuntsic, où elle a poursuivi sa carrière jusqu’à sa retraite, en 2002. Durant toutes ces années, elle a donné la plupart des cours de psychologie inscrits au pro- gramme, mais plus particulièrement le cours Psychologie du développement humain. Elle a collaboré à l’évaluation et à la révision de nombreux manuels de psychologie pu- bliés au Québec et a dirigé deux adaptations en langue rançaise précédentes du livre Human Development, de Diane E. Papalia et Sally W. Olds, publiées respectivement en 2005 et en 2010. Annick Bève a signé l’adaptation du premier chapitre de cette 8e édition, en plus d’avoir assumé la direction pédagogique de l’ensemble de l’ouvrage. NICOLE LAQUERRE Nicole Laquerre a suivi une ormation en psychologie à l’Université de Montréal avant de poursuivre des études supérieures spécialisées en ormation à distance à l’Univer- sité du Québec. Elle est également détentrice d’un certifcat de perectionnement en enseignement au collégial de l’Université de Sherbrooke et a enseigné pendant plus de 30 ans la psychologie au collège de Rosemont. Conceptrice pédagogique de plusieurs cours oerts par le Cégep@distance, dontDéveloppement de l’enfant et de l’adolescent, Psychologie du développement et Introduction à la psychologie, elle a obtenu en 1998, pour le coursIntroduction à la psychologie, et en 2003, pour le coursDéveloppement de l’enfant et de l’adolescent, le Prix d’excellence en conception pédagogique décerné par l’Association canadienne de l’éducation à distance. Nicole Laquerre a assuré l’adapta- tion des chapitres 2, 3, 5, 7 et 8. VI Auteures et adaptateurs FRANÇOIS GILEAU Titulaire d’une maîtrise ès arts (M.A) en psychologie de l’Université de Montréal axée sur les stratégies cognitives du traitement de l’inormation chez les enants d’âge préscolaire et scolaire, François Gileau a commencé sa carrière de proesseur en tant que chargé de cours à l’Université du Québec avant de la poursuivre au niveau col- légial. Il a collaboré à plusieurs ouvrages destinés aux étudiants et aux étudiantes du réseau collégial. Il est proesseur de psychologie au Cégep de St-Hyacinthe et est responsable depuis plusieurs années des cours de psychologie de l’enant qui sont donnés dans le programme Technique d’éducation à l’enance. Son champ d’expertise est le développement cogniti de l’enant. François Gileau est l’adaptateur du chapitre 4 de cette édition. GENEVIÈVE SCAVONE Geneviève Scavone possède un baccalauréat en psychologie et complète actuellement une maîtrise en psychologie à l’Université de Montréal. Elle détient une expérience en enseignement au Cégep régional de Lanaudière à Joliette pour les cours Initiation à la psychologie et Analyses quantitatives en science humaine ainsi qu’à l’Université de Montréal à titre d’auxiliaire d’enseignement, notamment pour les cours Psycholo- gie sociale, Psychologie physiologique et Relations interpersonnelles. Elle a participé à diverses publications scientifques au cours des cinq dernières années à titre d’assis- tante et de coordonnatrice de recherche en psychologie sociale et en neurosciences. Geneviève Scavone a adapté le chapitre 6 de cette édition. CARACTÉRISTIQUES DE L’OUVRAGE Cet ouvrage comporte plusieurs caractéristiques favorisant un apprentissage structuré et stimulant. En ouverture de chapitre 1 E R Le développement humain : T I vue d’ensemble P A et approches théoriques H C Chaque ouverture comprend unplandu chapitrequi permet à l’étudiant d’avoir une vue d’ensemble des notions qui seront abor- dées dans le chapitre, en plus d’en structurer PLAN DU CHAPITRE 1.1 L’étude du développement humain 1.2.3 L’approche cognitiviste la lecture et l’étude. 1.1.1 La vision actuelle du développement 1.2.4 L’approche humaniste 1.1.2 Les principes du développement 1.2.5 L’approche écologique 11..11..34 LLeess dpéimrieondseiso ndsu dcuyc dleé vdeel ovpiepement 1.3 Leens p msyécthhooldoegsie d deu r edcéhveerlocphpeement 1.1.5 Les différences individuelles 1.3.1 L’élaboration des théories 1.1.6 eLet sl’ efancvtireounrns edm’inenutence : l’hérédité 1.3.2 mLeést hcoadraecst édreis rteiqcuheesrc dhees principales 1.1.7 hL’uémtuadien scientique du développement 11..33..34 LLeas d simtraetnésgioiens édteh icqoulele dctee l ad erse cdhoenrnchéees 1.2 Les approches théoriques 1.2.1 dL’ua pdpérvoeclhoep ppesmycehnatn haulymtiqauine L’ouverture de chapitre présente aussi un 1.2.2 eL’ta npéporobcéhhea vbiéohriasvteioriste brefaperçudu contenu, rédigé sous forme de Le développement humain est un processus dynamique et continu qui perdure tout au texte. Cette synthèse a pour but de placer le long de la vie. Tout en maintenant une certaine continuité, chaque dimension de la changpemeresnotnsn, es,o quus ’elellse isnoiut epnhcyessi qruesep, eccotgivneitsiv eet, saouevcetinvte cooum sboinciéaeles , dseu bl’iht édreé dpitréo eotn ddes contenu dans une perspective globale et de l’environnement. Chacune d’elles se développe en interaction avec les autres, aisant alors du développement un processus global. Au fl du temps, diérents courants de pensée se sont intéressés au développement humain, notamment les approches psycha- susciter l’intérêt de l’étudiant pour les notions nalytique, béhavioriste, cognitiviste, humaniste et écologique. Touteois, si aucune d’entre elles ne suft à expliquer en totalité le développement et sa complexité, chacune propose un angle particulier essentiel à la compréhension des processus qui le composent. qui seront abordées. À l’intérieur des chapitres Le texte s’ouvre sur unemise en 74 CHAPITRE 3 situationqui met en lumière certaines Mise en situation caractéristiques propres à la période Tdheos mgraasn das u-pna raenn tasu pjoouurrd f’êhtueir. cToeut taen nlaiv fearmsaililree .e Tsht orméuansi ee t asue sc hdaeluext cousines – Juliette, 4 ans et Mégane, 20 mois – s’amusent au bord de développement étudiée. de l’eau sous la supervision des adultes. Juliette creuse un trou dans le sable et essaie de le remplir d’eau avec son petit seau. Inlassablement, elle retourne chercher de l’eau, la verse dans le trou et la regarde disparaître dans le sable. Même s’il n’y a pas d’eau, grand-papa admire le « lac » de Juliette : « Bravo ma grande ! Tu vas nous faire un beau lac ! » et Juliette continue è- rement son jeu. Mégane, comme d’habitude, veut faire comme sa grande sœur. Elle court chercher de l’eau, mais comme sa coordina- tion et son équilibre sont encore précaires, l’eau s’échappe de son contenant au fur et à mesure qu’elle approche du trou et, quand elle va le remplir, il ne reste presque plus rien. Ebollerd s dee l al’sesaeu v àit ere dgea rcdee rje lue se pt eretisttse p aoliosrsso anus «Thomas ferme les yeux dès àd et alupie. rI l draitn asu lx’e éacula etst ,à m éacilsa bloorusqssueer Jauuliteotuter qui passent près de ses pieds. Son papa lui qu’il voit Mégane se préparer vient récupérer sa pelle, ses rires se trans- dréitp :è «t eO h« t! i-Lpeess spoentists » .p Eolilses ovonus d! »r aeitt Mbieégna lnees à taper dans l’eau.» fuonrem eanutt reen pcerilsle, jusseqmub’àla bcele .q uM’oéng alunie d ovniennet attraper, mais les poissons sont trop ra- s’asseoir à côté de son cousin et tape dans pides et disparaissent dès qu’elle fait un mouvement. Mégane dit l’eau avec ses mains. Elle s’empare ensuite d’un poisson en plas- alors « pati pessons » et papa lui répond : « Oui, ils sont partis les tique et tente d’éclabousser de plus en plus fort, avec toutes sortes petits poissons. » d’objets. Au bout d’un certain temps, à force de recevoir de l’eau Tsahiosmir ausn, pqeutaitn ct aài lllouui,. Aselo rdsé qpula’cile s ’àa pqpuraêttree àp laet tpeosr teetr sà’ asrar êbtoe upcohuer, dpaarnesr làe tvaispaegre d, aTnhso ml’eaasu f.erme les yeux dès qu’il voit Mégane se pré- Dessymbolesréférant à chaque mise en situation maman le rattrape, le met debout et le prend par les deux mains Quelques minutes plus tard, grand-maman arrive avec le gâteau de pour le faire avancer. Thomas adore marcher ainsi. Ensuite, maman fête de Thomas et toute la famille se regroupe joyeusement autour sont placés à des endroits stratégiques de chacun l’assoit au bord de l’eau avec une petite pelle et Thomas s’amuse de la table. Tout au long de la lecture de ce chapitre, référez-vous à cette des chapitres. Certains sont accompagnés d’une mise en situation pour répondre aux questions qui s’y rapportent. question favorisant la réexion de l’étudiant. 3.1 Le développement physique Dans cette première partie, nous allons aborder le développement des sens et de la motricité du bébé. Dans les premiers mois de la vie d’un enant, il est difcile de aire la distinction entre son développement physique et son développement cogniti, tant les deux sont liés. Prenons l’exemple de l’apprentissage : à la base, il s’agit d’une onc- tion cognitive ; touteois, les enants apprennent beaucoup par l’action, c’est-à-dire au moyen des onctions motrices et sensorielles. Le bébé a besoin d’explorer son envi- ronnement à l’aide de ses sens et par ses propres mouvements, car c’est cette explo- ration qui lui permet de savoir où fnit son corps et où commence le reste du monde. Ainsi, les mouvements de Thomas avec l’eau lui apprennent comment son corps peut transormer son environnement. Il en va de même pour les gestes qui accompagnent les premières tentatives de pa- roles. Quand un enant dit « bye-bye ! », il ouvre et erme la main, en plus de montrer qu’il est socialement en relation avec une personne. Quand un enant dit « haut », il lève les bras, montrant ainsi à l’adulte où il veut aller. Le cerveau ne traite donc pas de açon séparée les onctions sensorielles et motrices, les onctions cognitives et les onctions sociales : il les intègre. Par conséquent, lorsque nous étudions le déve- loppement de la personne, nous devons garder en tête l’importance de aire des liens entre toutes les dimensions, qu’elles soient physiques, cognitives, aectives ou sociales. 20 Chapitre 1 pour réussir ce qu’il entreprend. Aujourd’hui, rares sont les chercheurs qui excluent la dimension cognitive de l’apprentissage comme le aisaient les tenants des conditionne- ments répondant et opérant. Les humains apprennent dans un contexte social et cultu- viii Caractéristiques de l’ouvrage rel complexe où la diversité des apprentissages à développer ne peut être expliquée par le simple conditionnement. L’imitation de modèles joue ainsi un rôle majeur dans 24 CHAPITRE 1 l’acquisition du langage, dans le développement du sens moral et dans l’acquisition des comportements liés au genre, pour ne citer que ces exemples.Cet ouvrage propose desencadrésqui abordent un aspect ENCADRÉ 1.1 D’UNE CULTURE À L’AUTRE ou une problématique propre à un aspect du développe- L’apport et les limites des théories de l’apprentissage Objectis et défs des recherches interculturelles scientifques à mener des recherches auprès de divers groupes cultu- ment humain. L’inuence exercée par la culture a tendance à être sous-estimGéer âdcanes à ruelns. eIl dneé anuti tjiaomnai sm ouebslieur rqaube llea dsceiesnc ec oesmt apnocrréet edmanes nsotns et à des expériences en labora- lcae rqeuc’hilesr cohbes eernv epnsty dcahnoslo lgeise .l aAbinosria, tloeisr ecsh eeurcrhoepuéresn «s tendent à gétCnoéeriatrlteisee, rlaep cbpoénrtheoxatcevh ciueolt urnriesol meut sqevu eaepn ltee cspro rmsencuiveteenrt,c i ebàds u leheéuu mr m àian iisnreuee,su n,d xe’den t rhcpneaoor tmcpicelunpultireirssr,em rnoein.gd tA osrinouesui r-,neounse s le’éutluOedmnee dtnruto dlueévsv eem lqoépucapanetimrseme nettys.pes d’encadrés : ou nord-américains à l’entièreté de l’humanité, la à l’œuvre dans l’approen npteiust ssa’agppeu,y emr sauri sle sa ruéssusltai tsc odem cemrtaeinnets nous subissons, même à notre prélueplleamrt ednut »t e(mLicpast as aent sH veéinrief,e 2r 0q1u2e) .cela se justife irnissmu,e l ’sine fturoeunvceen dt el els’e rjsueponscnqhrvtue oid’rracuguhosr e njàaso unmdsrae ensomm sùi n jelae’oumsnne a nctidcs.oé e lcPseno scauç urvreulrtmemus reqe itlupt lereleos e ceupsenas r r pqt riouécrsueibuslniltèttiaorceentissn,piar ldese sc omn•totidor iAinbupscta piptolironicanst asdi qtruaiu opbeniédsh :e adsCv edieo utl-a e rneccahderréc hexep olour ed ec elart tahinéeosri ea pspulri clea- Pgroouurptaenst ,c eunlt uorbeslse,r vlaens t clehse recnheaunrtss ipsesuuvse dnet ddiécéoreunvrtisr comportement (par eqnxoumei nmb’roepnutsl eepsa, srec céehtées rscmheeerssu erdénee sp .s yPucahmroceloe gqrieu) e d oud ued étprvèeos-ur inculqduéevr edleo npopuevmeaeunx tc.om- les aspects du développement qui sont universels portements (tel que llo’pappempernet nontti smsisa gl’aec cednet sluar cpe rqouip sre eptaéss)e, sans avoir à plonger dans une (et donc intrinsèques à la condition humaine), et recherche approonddiean ss ulers sloecsié tcéso oncfciditesnt aalese incdtuistsria.lisées, on • Approondissement :Cet encadré apporte un complé- cleesu ex nquain stso ndte d téotuertemsi nleéss cpualrt ulare csu altpurper.e Pnanre enxt eàm ppaler-, Cependant, Lce edétvteelo pappemperptnyeotp uehct u edhmn’uae anin r a r:ei v nvteueare nà ndt ’cdeooncnascseniidmdecébnreletear elàq tr u easeppo rpléeruos decséhn-veteeesl sotlahpté pinomeormirqmeeuneerst. le2s1 acteumrse bnito ldo’giinqfuoersm eta htéiorén- pertinent à un élément abordé dans Ealnllcbeisoria m nansoumet ls,eob nnPaoc bibelaialrslg aemàegr etêlv emaeésves ad ctnso atédm nqdébsueji eà nupn enrtcror e npeè, onsapnt rarccecse us.re a rSudnioxeet. s nud S mxeii sn.o l etÀtgsésa r1zemêot1 uotd itaples-nosu,r i ll aé ncraittdiu nuricetna o scienor deusérsctv,i e aealrnoitnpitcpsslee id àsquu lu’r ac eudo nolme lmesspo Opdcoieéeran,uv nreectlo ctlaotcreesupoe.qmpnuuedemrue isrenceen tcttàt.. eo ÀE d gl«e’l ennslxo eticrrt êmoaimne cse é»l,u , gos slneiaoer nptls esed ummeet rmrmeooênenmtésiteuev sr tee aens, tu ncairer odrlliae-nasn,c lee àli bexrleae ga écrrbheiartr lpee i edttré eltee.sr maicntiesumres End i1è9r2e0nt, dil’ uonbe tcieulntutr eu nà ld’aouctrteo, troauts elens sjecuienensc eens- naturellesd dee l l’’eUnnivvierrosintén deem Neenucth eâvttee rl ,a– eiànt toprte, buie nd seû rd – iàs tcionnscidtéiroern c oemnmter ean oler-s diéren•t eDs ’puénrieod ceus ldteu lrae v àie .l’autre :Cet encadré propose d’autres Slau aoitsnrhmstésee or,a rlpmeipesar epipnsresn miyeln cièsth r’eicansen ptpéaehrnlryaedstasiensqste, u àqea u uleedslslees aiqF sàurse eel mauso bdpitl.eh lraIi ll p cosoos’umiornppslehtxaiitelél e ad iean llseoEpiur rqsn el uanàn’à gcnPu lh,eaa re stish epc élouaoolùtlsun,or egds sciuu e(erR raeor ntlgt eotca soui nnenctnes aMa ,uamî otnlr saeebnlle li éile,esp e1n ,drp9éi8rvn9eoc)lo.ipoppneamdl eednst éd dease uesnt cadontens idslasuu sitt hde’aésuo thrreusiem baéinheasv. iOoprrei,s rltese p aeeistc td tqeiv utee’enslld eer enn es mi mseo-ntrant comment un aspect du dévelop- igIàlle mlLlaltaan’erponra cgagtpbdeeevaélmsr.gainv eqeCeiee lrnulle’lloveeetse pa.ts i pdCntstinei eaaolnmusà névn e eo sqan enb dtcustls éeeuteem en sr pvlPi o vacaaeetitboeranir osuonglenaraern ls ,nadt accp ettucioeossslmort .simu rtmmarAreeeènemtu. s t dc en Pejmen’oeaAnt uur do dlscnee emerelxe se elc eà avdrmoen e é bpnirtrBrlelio aeaodi nq,nbn lseutoedo s deatg sr a,nsliea ’neeaslr sem ,pm ps lpdbeclaoru eleoec rst nh,lnith teaa,ipeplcs uéu pepsenriolai satnephra rgtre ptiiumer 1cele3as oa9d yseu.desu8siîr, oun0nq pd ,edt uhuPPgpl réoàéaer iig véeapnr i sueqé gérleeaurlaeennaoitlelmtl it lspeeé d vm au e»apielr er u’si( eucinlraRr,noam taaimt suerept eeinem rerss nenélsaeyt r ctd, u eo cc«dc2ip hgunouom0’sinéoy0gn amrc lc0nartphcoqe)rioolprg.uet liulèioalLimo iesragn-.de itr-eecpup tu ldodela tepuunmr r lretmad eoe éeacvmslnbu etdl lttlouéueè pnfrntepmn ,oeei t ncmd ueesieeetn tstnmne tdp ba’dhraléeueeér c snnpsionoiinèsmsranrtiaeaèsa bnbîe itleé enslsdt te deepsét os é( dyuaipscyvdçnheioaaonren--tran betilxee ém(ec.polmep•,m e mPmeoa uveroinollleetle rrp ssdeo eudns t ’le oiêtbx)t jprpeetees ur)vt,té :cCue at ue nsecaind dré’a burtorsesse c luel tpuorretsra.it d’un ded ’4A0m élirviqruees deut Suunde, dc’eAnsitea eint ed ’dA’raiqrutiec, lleess msuèrre lsa pposrtyecnht loeluorsg ijeeu dnees l’enmaiqnute, (sGarnensf ceoldm, 2p0t0e9r) dde’insdividus qui « partagent certaines activités et chercheur québécois ou d’une chercheuse québécoise dont ouevnraangtse ss udr ele p dhoisl oesno lpesh rieet eenta dnt’ épdaur cunaeti obann,d deo dnet tpislsuus. iLeeuLs reesns oa pnnttrs éintécr eéilapctriaoitnlsse sasov cceiaacle rssaa, ( ccreto)é lclrraéibesnott- ieqt (uree) sné dgoeci elant tehn péeormraiene dncee lle’sa spavpoirrse,ntissage social – soit l’accent sur raatrriiccaein ds,e q luoi nsognute s oduavteen,t Bpläarcbése ld aInnsh eceldttee rp. oLsietiso nt raasvsiasue xta ldnede i csP oqiaungeteet xilentse ruè geslnoescc, elieraso lnn,o tlr map elrus esqicueiou orrngsannaisiesnts laeunr vciee c domum ruônel »e ( Tarocatdiec ,d 2e01 l0a). personnele dsa ntrsa svoanu pxr ocporne tdréibveu-ent à l’enrichissement de la connaissance tPrhoilmcaeéguugaoeltrrerru ctm irhsc edeèy irierésn epnvt léuvsueames,l qo nctaucôpoetetp mi qqéàeugm u easse leoelemes mns L ae eeamcnnnwtttio va rliddenteésteènss slh cea aqeem buàn ioéK leltra’iiotacdénhaiisedtil nnsqbesn ue( e’d(iurRsn’ng,uo c ,tgen leodunneaod a menenntnttt é Mt vl itaeàloh s rsaoes ecs’ldalqrii,seeua 1s énla qeq9orsoimu8ru).pi r9i Ae eé)pceisn.n toltL se iiàantioo,mrsnarii seanpEtntrntloe éllduiese toà ’ ssec p eenooal omrrbtes eli pescnn lospeto’. ruiurctamevvehemreerlrp l reecdr nh oeecatetsosrup .n àrttssp âati qanconumhtiecr mevrteese- un alate,u ncctxe c« q cotuahirp ptdéueoruéetre r e»ix lepaal siuqa uxçqeo runp l ader odlonqitfc ueceluleelst éisnp rueeunsecun o ccnre-oégdnuictitiso n–e nrinespt persés sydecunh tbeoénlhot agdveiieo n rdeistumte deséveloppement. alors qu’un enant québécois apprend très tôt à lire, puis à écrcirela est, sdieque. Cette théorie nous permet de mieux comprendre l’infuence exercée par dceepdr launrnsées se ruo nln lepuesl utz isolo insmneo uidrtvueeersna tlpe,d r àedo usubt ilNlmèisémeoprda eule. n as Cop rpeddrseien naprdtare oiàus broc, lounènnmnd eeuenmirsae e nslnteo sdtn ubdt mu ecsêom eednse nç ’eâuatag suàen ttnpssreéo.e uIslr Ll deeppsés e dcecriohmreéusrrevceothrntneecrue enras s ieà pns ssesPy i cci hosaqonguulteoeregnt itqledneunesoet sss oq uupvi JLeeerenxa oitps ndstp eeyPnc richtae oeogmsnleotp tgreacu redoe erJ msele agsnrp or ePuosipasregetsem etd bamel adénetivucenedrsisté ees lste. Cependant, cette approche ne enreapnértesr ddaun ms lêesm see nâtgieers oden tm loenst amgnêem.es erreurs de raisopnnreémceisnet. Iopl roiagbisnse esd rcvauevlt,u aprenallrte ase,x gseeamn scp moleom,ntrmer edvérnavietml oeipnnpt etàme qreunvet ilcseo ngancnitteiefu dnrset so eulne àfsa qn utcse hlesnangements en onction de l’âge. qpulDue’sa ulnetrose mse nbchraeenructshsee udsr esl o qsreus qasturo’enet l laeinnsst é srcoersnostéi esa nlitag ungxéé nedséi réparleluentmcôeets nqtcu Euq’lentuumree plnldeil,esé sme sppo.êi nrèÀom ccé eepteussads ruidsetsie i rl e e cmld ledeeosé s nvcse noeldnoastp ei eopau etbtsmrxsoibee nunrtat-th bdéleeos l ’od(reTbinifrsofeéeaasrrndev tena,n ctnoe,t ons 2p u0slnui1etssu0 i aed)at.ui isorPitsindan sdrge ,’eu eenxenne tt mprd eaipà sselc euutm,xo t qaudunijaoeatn unausrvdsexc comprendre le comportement vactoinocnesrn, aPnita lgees tc érolyaabnocerse suunr ele tjehué oetr li’eap cporemntpislseaxgee d(Puardméavr,e hHloauprkmpneeasmsienn,ct eec loqlugein srie tlnièfve,e d dséeof lnn’âig tce op emat cmse, e qàui pdérepouexpn edrt deeenm llaee usrnc potrla oprpisoaastraionlent d;r eo,s nd pcreoonsbl oètnmhdeésories du développement. uneet Ssuupietre, 2d0e0 4tr, acintés poarr mLicaattiao ents H deiense , m20o1d2e).s I lds eo npt ednécsoéuev eprte qrume eletstants oàu lv’eennt caenst d deuex sa’acdteauprst edarns lesà sréoscoiéutdésre o acfcnid deen tdaélecso,u ovùri rq cuoamsimmeenntt dep amreinetus xe ueronp méeinesu ext aàm séorinc aeinnsv cirrooiennnt eqmuee lne tj eeut aqcuilii ttei elen dté 1cveo.lmo2ppp.tee3- d etLo s’uoas nlep ns ipevneraaonut scd seho nmet as ctucolraoari-sgésn, aiillost rrsia viqsuoi’nsilns tenneet .le sont certes pas dans tPtnteieénaiomplvd«ars’i ainlep m sgueeAAmglsà re sjnseoxn(ppeep u atetPpuos inpers:p nt n xroiolpssiirtàa rolcfsaéutsnooo osg erend vldc or’s eucaecue,etih etrnetncnehmlsnur, tea’ te tlde »erlv1lsto a’ n aeuin iqali9 îtvnterc s nq vj6uerdq oeeesatoàuic4oeiuumc cnn genl)l sleeeenceitel.cn m’ui ou sunl eigclarpinmxx.t’smtei .o .lê E ttuidmpenémPtvesenenreae csirn de sm reatr emm eyt cdtnsch p eeeojetaueosoesunypnntte ueem c astitend rtqpceiaae t oasesadu, luu e oipnd’sd’anll ieécnaa ,edpl p som nrp,lpéd pm ar irtpoiéoeqveal patmse suxcneroroesteleentarioé ètsin:ntrsiec espmtdcti snas il oàpsepetd ugo u reade eleseil ors a-r ass eusuievaca et raor cscotenasni naqtixe-c tsiaupr,ncpsv égeoeeaéeaesrnncdnrm tce iietm rsoetxdneée Lgqcminoeetnn gtneec’psmiuit maancjle ntoue’ irànipstnuapss dcd éee elnpsduuanennee oeéssnCeduottrx asndteuo tén pe ’elvctacd ebvcdtntp eee praoo éeioh dvegllisnsmptnrvllnnmnilee eetceasorelq ae ssduo easiulcn gpc oeritntcgeatc spen s siphp r eomdalo trdsooespv sosereerordsoegdecenurmr occta,e raéin mà i ôaetpé lcdvisl ,sluJiè itelemeoeese’érxeeete sros,nsuls ei rsfeus onaés evtp ermamsetdpsp.n rnnr x ituisogaupthDrucs ac i’itrbqenaeeadatènPsésieluusd tebstsl r ns tesdia,neidcaa i caq ltleséppi’p eeosrsénsgéavsrelcus--u,voe’sg,eo sisvlril eoldniàen étueatp nuec tutipli a .soarltcénDSpsr)erénso ,noi’eu e,étare enqa n ni sedvdsetrdnustt.sqeepeea npeeuié éeLs l xpt demsoleeutsaé st eoceexpsa e euqtun e ppmlrictsrnitut rsnee un d lntaieeidtadnlm. tl elenpptueeqseeu rr,seem ésp vr dadf prnnu eeoemiiséilstlre pmrnun,teaev m eutcasoee.bemft xa i nota lstelo cePitngveqtt uagnspirrnnnoruuar apo eat(tapi neiep mtietlnànr l seiniulmcfit d feimt èuledseeso’creer se urmruséqn,nesmsxoi co euitlf d è eu àmaieehmleu r v ndeeerusveonpeatsnsromdv énsaeit,dnst. e itiavet tetoe nissrreeiteaon Cnan nndnthe-- ti,rvne eeiémt-na, n osulé iarnc dgmi adacmaéniéraeéltvfaenemrecns gmlos toiequètiper.iurre pon Cei le enats emt g s’d isclern aoaaens mpnctsn erpsdinvresée éhnle’eti, nn datsieainolnlsnisi- ssteLcrlaluoaoq scnuurset i iuqcq laheruuee neaprss ct er hrmécneeos sensudénsteltaettistead,u lneebae tisisa.ln ’ iudsdsn eeieq q udpduiél eu’vesasx eui rsleaxotnei spcn oppotn lemsud masipmn ecospn orotltmere tcsamp ontlgteheenénxsoi ettrqssiieu. s :i S lpeoeocl uoscsidatndsau eeedPnn eittlaad ’glslieeéenessmvntt,s eecoadlleroletriistmpgg eee ponpenteareoncmuatgesrr i,ei edcdlnies peus tsei otnujcatne dton us eegle np’pn aéeraisé ti ttle-i’uênt rded aaieanilsletn u.er tsDn. àea snmotsni,e cmuôxatéi sc, Loeemnv spVitryueganontdts rkleeys sl e’aep svpto réecgnaatlbiesumsaleagnierts ei ndtaénrse susné opératoire, le stade des opérations concrètes, ou stade opédra’tuoisrea cgonec reetn, e tp les sytacdheologie du développement. des opérations ormelles, ou stade ormel. Ils sont unciovenrtseexlst eet squoacliitoactiuvelmtuernet ld. iEén-n, la théorie du traitement de l’inormation s’est surtout Threéonrtise, dcue t qrauitie smigenntif dee ql’uin’fào rcmhaatqioune stadeL ac otrhréeosrpioe nddu u tnirna mtitéoerdmeee sdnseté pdeee n als’uéinex po pramrrtoaictcuieolinsesr.u Cse sà l’œuvre dans la captation et la rétention de l’inormation. Tcohsgétnaoirdtiiefe eqsnu s io oebxnsptel irpqvuareén tsl eee tdn eétnvée salo ndpaaplyensmasn eltne lt etsableauL 1a.4th.éorie du traitement de l’informationtente d’expliquer le développement cognitif processus mentaux à l’œuvre dans la per- en observant eJt .e nP iaanagleysta :n lta le st hpréoocreisesu ds emse nsttaauxd àe sl’œ duuv rde édavnesl olap ppeercmepetniotn cetoL elge dnévietloifppement humain : vue d’ensemble et approches théoriques 13 ception et le traitement de l’information. traitement de l’information. Plusieurs théoriciens appartenant à ce courant comparent TABLEAU1.4 Les stades du développement cognitLpifS ers.o eFtclhrohenéu eoJd .r c:P iolciaagi getnhenitét oisrvuieiis sptsesey.c ShJeoessae nrxu ePeclihlaeegrect h(e1s8 9o6n-t1 9c8o0n)s aid éétréa blele pmleuns té ampipnreonto nddéi ennosteruer c doen nl’aaips-- Stade Âge sSaingmceuP nrdidncu iFp rdaeleéusvd c ea(rl1ao8c5pté6rp-i1set9imq3u9ee)s nnat îtd een l Ma opreavnise é(eac dPtureien clllie’pe aRlneésp aaucnbqtul.iiqsiutioen tschèque) dans une famille juive, mais il est élevé à partir de l’âge de trois ans à Vienne, en Autriche. Sensorimoteur Naissance2 à8 2 CaHnAsPITRE 1 À partir de l’eIxle ryci cree dçeos irté uenxees , faoprpmréhaetnisoionn edun mmonéddee pcairn lees. sMenaslgréP esrmoann edncées idre dl’oeb jedtevenir chercheur, il se Approche écologiqueet la motricitét. oDuébruntPe da r’vo aeriglrlaesnu irlssaa,t lipeo nrc aacrtoaigcqntèuitrieev e sp.ubrjievcétie e, ts peeus moersiugrianbeles d ejus aivspeesc tfsa éitsuadinést laimloiter squ oelbqusetacle à une carrière Approche qui conçoit le développemenutnivepresui tla’aiprper.o cIlh es ’hinumtéarneisstes. eL eps acrotnicceupltisè hruemmaneinstte sà a lpap anraeisusreontl ogouies ,e st oseit tràa -l’étude du cerveau Préopératoire 2 à 6 anscceoonmnvitrmionnuen eéelltemasne ten lnte.t rreé sl’uolrtdtDgarateié sndsvmies essmel yoien.m p teNeptbr oaseonocmltn-eiocesnoet ns(antti ms iddnei’rtuesvana stdps imtos tuoiatoyniurdsasn rtdeoe.urènsiaumx tiaé tb edu rsd é ilcd’eeefooex,cs u nejir erlerdetsucpm ue drssréee yo.ns smlDetuay neb efvs tonfiapterl tildè,equi ocomusnnen,e .tnlq ,e’ Uéauls aetpniien slprie gsesrqaaorn ugtcvdpaieho nela)en’t.éu ti Étfhcixugaeurdo.bomn eilcsDe atedssnsnaau i s-ns nddutteeésre v lnmleeeeslo q edpcuiupsLeatearlidlmnneesrggne ueanltaeg t de mpgi,n eélépune tesésh xnrdoaaspid élfepeleimc rcsislecaaeynim.tebtin bqplteoiauflssiqeq duu,pee eihl yosbioselorgvieq queume ceenrt-, Modèle bioécologique symptômes que l’on attribuait alors àl’hystérie.Il entreprend donc de sonder plus en Opérations concrètes 6 à 12 ansMdéocdriètl el’e dnésveemlobplpeé d peas rUf aBtcrioltiensufaersnt ib(ofranemn dnilie’aorup pqxu,ériroaftioo1nns.d 2me.e5un rtL a’lla’eepss pppororuirc trh édseoe ué dccreoe sldo epgsi epqrruosbeolènmneess en les qNuoetisotniso dnen caonnste. rPvaetiuon ,à peu, il parvient à la géographiques, politiqcuoens,c érceotnso. mCiqoumecsp,orénhcenlSuseisoloinno cnlr’oa piqspsuraoenc thelae d éemcso arleojlgoaitrqioiutneé,s lsdep edaé tlivaeeluleosrp sept e tmdreeosnut bdele tsou pt cholarygsassniifiqcsmauteeio sbn i, oorlénovgtei rqsuuibnei eleits éct, aleuse psychologique Sigmund Freud cleu dltéuvreellso,p eptecm.) esunst cde’uplntiieeb lnpeess r dsd’oienn ncueae enutc sleeaersltit éq.u’riélssu lstaot ndets dinutesra àct iodness c oenxtipnuéerllieesn ecnteres ctert aorugmanaistmidse éaectne stnoetnrsa et nivovnéircounneesm ednat.ns l’enfance, mais qui À l’aide des souvenirs d’enfance de ses interactions entre ces facteurs. ont étUé. Brreofnofeunlbéreensn, ecr ’: eles tm-àod-dèlier ebi ooéucobloligéiqeuse. patients adultes, le médecin viennois Opérations ormelles 12 ans et plus PPeeunts éeen vqisuai gpeeFru rltee s pueo ddsD(és 1ait9eban1lcnse7 hl-. e 2ePv 0cre 0iadu5edut)r n reacét odd neééàc clv’ rhaeecipltro prepsrotupo riéc or dhuremeen s é u mqcildeoouérld oeedègse li,eqs ld e uqhee uys,pci l deopo otprhmonsèpnyspocéehseoseos. rluotngeeum eg areimlPhlneyeép rntdio sc’atéhahneiunéa at lUmiybcrsosieaet- rd inBanéoritdou eunve, ceresatlinltiesb oerenet snnpnseremoer-nenttiellement déter- Sduig mdéuvnedlo Fprpeeumd ean dt épvseylcohpopsée xuuneel tdhuéroarniet abstraites. miné mpeattre udsee dsu dfoévrecloepsp eimnecnot hnusmcaiine :nlet emso,d èsloe ibti odéceolso giiqnuset.incts fondamentaux qu’il appelle l’enfance. Sa lle Anna a suivi ses traces des «L peu mlosdièolen bsio »é.c oCloegliqleues -dce iB roornieennbrteennnetr l(1e9 7c9,o 1m986p, o19r9t4e, 2m00e1 n; Btr ovneernsb relnan erre ectherche du plaisir et élaboré ses propres théories du déve- et l’évMiotrerims, 1e9n98t) ddéecr ilt al’ ednsoemubleleu dre.s Daceteuuxrs (paumlisliaiouxn, gsé odgroamphiiqnueens, tp olleiti qcuoesm, épcoo-rtement de façon loppement de la personnalité. nomiques, culturels, etc.) susceptibles d’inuencer le développement d’une personne et inconlsesc iinetenratcet i:o nlas qpuui elxsiisotennt d enet rve icees( oacute purus l(svoiior nla fsgeuxreu 1e.2l)l.e S)el oent Blraonpeunlbsrieonnne dr,e mort(ou pulsion agressive). Pour lui, la pulsion sexuelle et son assouvissement constitue un élément essenFtIiGeUlR dEu1 .d2éLvee mloodpèple ebmioéecnolto gdiqeu el dae pBerornsfeonnbrnenanleirté durant l’enfance. Lalibido, énergie Libido psychique fondamentale et inDcimCoehnrnsoinosonsc tyesimteèpmnoeretllee, est le moteur de la pulsion de vie et elle Dseanntse lla’é tnheérogriiee pfrseyuchdiiqeunen efo, nlad laibmideon traelperé- est investie de diverses manièreMasc ràos ypstèamretir des relations que l’enfant développe avec et inconsciente. Elle est le moteur de la son entourage. Croyances et idéologies dominantes, pulsion de vie. Urie Bronfenbrenner systèmes économiques et politiques Urie Bronfenbrenner a développé le Exosystème modèle bioécologique pour expliquer le développement humain. Mésosystème Principale théorie Postulat de base Technique utilisée Basée sur des stades Cause Individu actif ou passif inPdrautsitqruieellses Microsystème Sdyes stèamnteé Théorie psychosexuelle (Freud) Le comportement est contrôlé par de puissantes pulsions inconscientes. Observation clinique Famille Groupes Oui Facteurs innés modiés par l’expérience Passi de pairs Plusieurstableaux, fguresetphotos, en plus d’agrémenter Psychanalytique Individu (sexe, Théorie psychosociale (Erikson) Ldai péerersnotensn acrliitsée se sotu i nafltueernncaétiev epsa cr rliati qsuoecsié.té et se développe en passant par Observation clinique Médias École âsgaen,t éé,t aett cd.e) Église SystèOmuei Idnutes ràa cl’teioxnp édreie nacceteures itnn éds eet dde yacnteaursmiser le teAxctite, viennent préciser, illustrer et sou- Béhaviorisme ou théorie traditionnelle de Les individus réagissent aux stimuli de l’environnement ; le comportement est de masse Services de santé scolaire tenir une explication donnée dans le texte. Ils permettent Procédure scientique (expérimentale) rigoureuse Non Expérience Passi Béhavioriste l’apprentissage (Pavlov, Watson et Skinner) déterminé par l’environnement. aussi parfois de synthétiser ou de simplier des notions et néobéhavioriste Ttihveé o(rBiea nddeu lr’aa)pprentissage social ou sociocogni- Limesit aennt adnetss mapopdrèelnens,e entt cdoanntsr ibuune cnotn atectxitvee msoecniat là d loenunr éa, pepnr eonbtsisesravgaen.t et en Procédure scientique (expérimentale) rgioguOovreugranrneeimusmesneetsaux Non Expérience modiée pparl duess accteourms innpéslexes, enAc tiv eut peas sdi’en favoriser la compréhension. Des changements qualitatis de la pensée se produisent au cours de l’enance Théorie cognitiviste (Piaget) et de l’adolescence. L’enant amorce activement son propre développement, Entrevues souples ; observation méticuleuse Oui Idnutes ràa cl’teioxnp édreie nacceteurs innés et de acteurs Acti qui va dans le sens d’une adaptation croissante. Cognitiviste Théorie socioculturelle (Vygotsky) Les interactions sociales sont au centre du développement cogniti de l’enant. RecheLirncethsim ecee i rn(catluee src cceuonnlttrcuee)rn eatlurli eqp ul;u eoss b emsxoteénrrtvireaeuntrit,o lceni nt oqdu ’neti vndeaaanunsx tu sdn’ icnonuteenxctee teenmviproonrenle. mLeNesn octaenlrec,l eqsu fio vromnet ndtu u pnlusExpérience Acti interageinssseamnbt lea vde’inc dueensc pese irmsobnriqnueése sp lleuss u cnoesm dpaéntse lneste asutres autour de la personne qui se déve- loppe. Les frontières entre les différents systèmes sont uides et elles sont en interrelation. Théorie du traitement de l’inormation Les êtres humains sont en quelque sorte des processeurs de symboles. RechSeourcrchee :sAd eapnté l adeb hottrpa:/t/oeinre.w ;ik icpoedniatr.oôrgle/w tiekic/Fhilne:oBrloongfeiqnbureenner%27s_Ecological_NThoeonry_of_Development.jpIgnteraction de acteurs innés et de acteurs Acti et passi de réponses physiologiques dus à l’expérience L’actualisation de soi (Rogers) L’être humain tend vers le développement de son plein potentiel en étant Observation clinique Non Expérience Acti et passi authentique et congruent. Humaniste Les besoins de base doivent être satisaits avant qu’une personne n’atteigne La pyramide des besoins (Maslow) Observation clinique Non Expérience Acti et passi l’actualisation de soi. Écologique Modèle écologique (Bronenbrenner) L’individu se développe en onction de six systèmes d’infuence qui sont en Observation et analyse naturalistes Non Interaction de acteurs innés et de acteurs Acti interaction constante. dus à l’expérience