aaaa iiii ssss nnnn nnnn oooo nnnn iiii UUUU éééé rrrr eeee tttt oooo jjjj rrrr UUUUpppp oooonnnnUUUU rrrrpppp ssss aaaa UUUU vvvv eeee rrrr llll aaaa ffff oooo rrrr êêêê tttt ssss èèèè cccc hhhh eeee www.foretseche.re Contacts Pascal TRUONG - Chef du projet - [email protected] / 06 92 77 35 44 Yann FONTAINE - Chargé de conservation - [email protected] / 06 92 28 31 60 Catherine BOUCHEZ - Chargée de développement local - [email protected] / 06 93 21 86 26 Cédric ANAMOUTOU - Chargé de communication - [email protected] / 06 92 77 69 98 ( LIFE+ Forêt Sèche( 2014 - 2020 + l’instrument financier life Le projet LIFE+ Forêt Sèche est financé à 50 % par l’outil LIFE de la Commission européenne. Créés en 1992, les programmes LIFE sont une application de la politique environnementale de la Commission européenne. Depuis 2007, ils sont ouverts et accessibles aux départements d’Outre-mer français. Les projets de type LIFE+ Biodiversité ont pour objectif d’enrayer la perte de biodiversité et le déclin des services écologiques fournis par les milieux naturels en évitant notamment la disparition d’habitats et d’espèces uniques au monde. Pour plus d’informations : http://ec.europa.eu/environment/life/index.htm La Réunion est un territoire d’excellence en la matière car elle est le premier département d’Outre-mer français à avoir été bénéfi- ciaire de ce financement. En 2014, deux nouveaux projets LIFE+ ont été obtenus. Le projet LIFE+ Forêt Sèche est piloté par le Parc national de La Réunion en étroite collaboration avec l’État, le Conservatoire du lit- toral, la Région Réunion et le Département de La Réunion. Il a pour finalité le sauvetage de cette forêt sur les hauteurs de la Grande Chaloupe au nord-ouest de l’île de La Réunion. coorganisateur DddeRÉteei rUd ell''NuAEc ItnmLOivooNéingrnoeanmgneeemnmteenntt, www.regionreunion.com un trÉsOr unique au mOnde La forêt sèche a quasiment disparu de la planète. Autrefois présente sur Cette forêt tropicale de basse altitude est régie par un climat singulier : une l’ensemble de la côte ouest de l’île (fig.1), elle ne survit désormais que longue période sèche qui s’étend d’avril à novembre contrastant avec une sous forme de reliques de petite taille, localisées dans des zones peu ac- courte saison des pluies. La végétation de cet écosytème est adaptée à cessibles à l’homme (fig.2). ces variations extrêmes. Les vestiges les mieux préservés se situent au nord de l’île dans les rem- parts du Massif de La Montagne, non loin du village de la Grande Cha- loupe. Les arbres et arbustes qui composent cette forêt sont pour la plupart endémiques de La Réunion ou des Mascareignes, c’est-à-dire qu’ils n’existent nulle part ailleurs. La disparition de la forêt sèche entraînerait donc la perte d’un patrimoine (fig.1) Répartition de la forêt sèche avant l’arrivée de l’homme (17ème siècle) (fig.2) Répartition de la forêt sèche de nos jours naturel unique au monde. La coLonisation de La Réunion s’est faite au détriment des milieux naturels. L’homme a progressivement défriché les forêts, d’abord sur le litto- ral, puis de plus en plus haut vers les sommets. Cette surexploitation des ressources naturelles est à l’origine de Le choca vert (Furcraea foetidia) l’extinction de nombreuses espèces. et la liane papillon (Hiptage ben- L’arrivée de l’homme s’est égale- LA LIANE PAPILLON ghalensis), sont parmi les plantes introduites les plus invasives. ment accompagnée de l’introduction, Principale menace pour la foret sèche volontaire ou involontaire, d’un grand nombre de plantes et d’animaux. La liane papillon (Hiptage benghalensis) peut gran- Certains sont devenus très envahis- dir de plus d’un mètre par mois. Elle étrangle les sants et constituent désormais la jeunes plants, monte sur les grands arbres pour les plus grande menace pour les forêts recouvrir et les étouffer, privant de lumière toutes de l’île. les autres plantes. Elle se propage très rapidement grâce à ses nom- breux fruits en forme d’hélice qui sont emportés a son aRRivée suR par le vent sur de grandes distances. Elle colonise ainsi les endroits les plus inaccessibles et finit par L’îLe, recouvrir la végétation indigène, présente avant l’ar- rivée de l’homme. l’homme a défriché les forêts pour uti- La liane papillon est une plante très résistante contre liser le bois et y installer ses cultures, laquelle il est difficile de lutter. Même lorsqu’elle entrainant peu à peu la dégradation est coupée, de nombreux rejets apparaissent et des milieux naturels. menacent à nouveau la forêt. fiche d’identitÉ PrinciPales actiOns NOM : Projet LIFE+ Forêt Sèche 2014 - 2020 RécolteR des semences et mettre en place des LIFE13 BIO/FR/000259 arboretums rÉsultats attendus BudgEt : 2 852 003 euros dont 50% de l’Europe tRavailleR suR les espèces indigènes présentant un défaut de fructification et/ou de ger- 46 CdouorérEd I:n oacttoEburer 2 :0 P14ar cà nseatpiotenmalb dree La Réunion mdpééinrveanetinloeon epnp eesRp èucens iRndéisgeènaeus de pRoduction er(eruesrcotcas ou dnrHaontEneioCtx nit5o a0n%dr ’Edi ndeSte e crlda’oEeceu tuirofroosnp rseê dt’ fhaaruébnhietaa-bfltsioli tréees)t BénéFICIaIrE aSSoCIé : Conservatoire du littoral 80 000 RecRéeR un continuum écologique sur pIé d’Bwa replantés CoFInanCEurS : État (DEAL), Région Réunion et 46 hectares Département de La Réunion 20% SECtEur d’IntErvEntIon : De la rivière Saint- déatnusd laie réRg lé’inntéérraêttio énc odleo glaiq fuoerê dte la Tortue d’Aldabra CteOrvReEnXtEio RdnUe N pdaimr rianpuptioornt adue sp rcoojeûtt sL IdF’Ein+- Denis au bas du cirque de Mafate RestauReR une population de Gecko vert de 3000 Bourbon la où elle a récemment disparue BÉNÉvOLES mobilisés Identification des zones d’in- Réintroduction des plants en FoRmeR au besoin de préserver la forêt sèche 1274 000 € tervention, des espèces cibles milieu naturel en saison des pluies mique locale de retombée écono- et des protocoles associeR la population à chaque étape du 2014 Lutte contre les espèces exotiques projet Récolte des semences et envahissantes en saison sèche 35 Mise en place du projet FaiRe de la conservation un outil de développe- contrats de travail d’un an financés production des plants Suivi et évaluation ment local 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 LIFE+ CorEXErun 2009 - 2014 ZONES Parcelles de restauration écologique 39 D’INTERVENTION (30 ha) à flanc de remparts Parcelle de reconstitution écologique (9 ha) hectares Dès les années 1970, naturalistes et LIFE+ Forêt SèCHE 2014 - 2020 universitaires ont signalé la valeur ex- ceptionnelle du secteur de la Grande 46 Chaloupe et ses abords. Collectivités Zone de travaux écologiques et services de l’Etat ont donc fait de ce Protocoles en cours de définition site une priorité. hectares Le Département de La Réunion l’a ainsi inscrit dans son réseau d’Espaces Naturels Sensibles. Le Conservatoire du littoral y a acquis 750 hectares dans le but de les protéger durablement. Toutes les parcelles du projet sont ainsi localisées sur des terrains publics. Le site se trouve partiellement en cœur de Parc national de La Réunion. Son inscription au Patrimoine mondial pour la richesse de sa biodiversité et la beauté de ses paysages, est la recon- naissance de l’effort collectif accompli par tous les passionnés de nature et de patrimoine depuis un demi-siècle. BOis de senteur Blanc (ruizia cordata) flOre A PARtIR Du CORtèGE FLORIstIquE quI COnstItuE LA FORêt sèChE, 75 ESpèCES ONt ÉtÉ SÉLECtIONNÉES POUR LEUR CAPACItÉ à RÉSIStER AU MAnquE D’EAu Et Au FORt EnsOLEILLEMEnt. BoIS dE SEntEur BLanC, BoIS dE CHantEur, BoIS L’EnCHantEur ... LongtEmpS ConSIdéré CommE un portE BonHEur ou arBrE FétICHE, IL ESt anCré danS La tradItIon réunIonnaISE Et aLImEntE L’ESprIt dES SupErStItIEuX. CErtaInS dISEnt qu’IL CHantE à mIdI Et à mInuIt, d’autrES LuI donnEnt dE L’argEnt au préLèvEmEnt dE SES FEuILLES pour qu’IL LuI portE CHanCE. CEttE ESpèCE ESt EndémIquE à La réunIon. d’autres esPèces emBlÉmatiques BOis de cCmEhelileqettu eene s idte lesaslpu èMsecs aei s Vccooaelnkrsenatmiu geenre ieans shode.tuéerso-ph yllati BOis d e senteur croton msBuaunariitOis dmCee iqttusee e denesspt Mèecaues craer seBti glneeenusd. é d-ombeyaa epnolpuBO i s d ’ h u i l e erythroxylum hyperimcuiifloBOiCse tteP uesapnècte feosett idiae nmdauérit-ianaBOis B l a nc rOuGe Poupartia bbro maCheOttet resepmèceP aerstt e hnibdisécu-s columnsiraBOis d e saBle indigofera ammoxBOmCieiqstt uee d d’eesOsp Mrèctaes iceae rse tOi gbneeteinas df.icéif-oliaBOis d e Prune scolopia heterophyall tavTCnoaencGtagtbeuuu ieinlas niperesè t cP eu amne sYahtl égsinraid ct saihggteièle,ln i nedgi.auil l ineataBOis d e lait tabernaemontana persaic les noms de «ti bois de che- Étrangement, il est aussi mique des Mascareignes. cino mique des Mascareignes. ylum Cette espèce est essen- vient de tanghinia. ofiir nille» et de «verveine mal- appelé «Bois de senteur a tielle, car elle permet la Sa graine est un poison ail gache». Cette espèce est rouge» par certains tisa- Victime des qualités de On le retrouve dans les reproduction d’un papillon très violent qui paralyse les endémique de La Réunion. neurs. son bois : droit, lourd, plein remparts en zones sèches unique au monde, le Sala- contractions du coeur. Bois d’huile ou Bois des Jnaisctoeb frDaen çCaiosr doermigionya,i rbeo tdae- dEelles pfaeiut ppliaerrtsie. de la famille ddaems Mesa, scila reeisgtn eesn.démique cgeoet nmnseternruvtc utireoexnupsxl.o, itiél ap oéutér lleasr- Cmeiqttuee deessp Mècaes caerseti gneensd.é- edstou n Nr ooncoradmil lOe uduseee ssBt dodeise l ’dîlreea, v rdien’moeùs- Cette espèce est endé- mlmareivdneets dsde’ea snu ogfuuersuitsiilsnleeesn tdd uounn itBq uoleeiss- Cdeestt eM aesscparèecieg neesn.démique mUna lggarachned uchtielisf adite c lea pjuosistiocne mCeiqttuee deessp Mècaes caerseti gneensd.é- La Réunion, affirme que Son nom de Bois des Il est aussi appelé Bois part. mique de La Réunion. d’ortie. Bois de prune, Bois de balai, comme bouillon de vérité C’est une plante à latex. cceotmtem upnlaen dtean sé lata ritiv ièarses deez dl’éalmégeasn cveie dnet spae umt-oêrtpreh odloe- dSeo ns an ormés ivniee ntlo rdseq ul’’oond euler bBloainsc d reo upgoeu,p Zaertv.i marron ou Les fleurs du Mahot rem- OBoni sd isdtein gsaubel ed,e ulex tByopiess ddee Bnoomis ddieff ètrisea neen froonucgteio, ns odne ppaobulre sf.aire avouer les cou- cEollnes pisrtoadnuteit, upnlues souub smtaoninces Saint-Denis et sur les mon- gie ! Ces rameaux servaient coupe. part font le bonheur des sable rouge et le Bois de l’endroit où l’on se trouve. épaisse, blanche, mais par- tagnes arides entre Saint- autrefois à confectionner Zévi marron : à cause de sa abeilles qui la butinent dès sable blanc. fois transparente ou colo- Denis et Saint-Paul. des balais (le balayage était ressemblance èk piedzévi. les premiers rayons du so- Cette espèce est très prisée rée, collante et coagule à le lot des dames). leil. C’est un légumineux. C’est par les tisaneurs qui apprè- l’air en formant un matériau Tel un maronèr, il s’est Bois blanc rouge : C’est un cient les vertues médicinale élastique. à dire qu’il a la capacité exilé discretement dans les arbre au bois droit et blanc de cette plante. de fixer dans le sol l’azote Cirques de l’île. qui porte des feuilles à ner- Dans la région de Saint- contenu dans l’air. vures rouges. Leu, cette espèce est connu L’azote permet le bon déve- sous le nom de «Gros bois loppement des feuilles. Bois de poupart : Certaine- de chenille». ment à cause d’un certain Monsieur Poupart qui s’est intéréssé à la plante. le GeckO Vert de BOurBOn Le Phelsuma borbonica, gecko endémique de La Réunion, est au centre de faune toutes les attentions. Pollinisateur probable de certaines espèces végétales du milieu semi-sec, il a récemment disparu de la zone basse de la Grande Chaloupe. L’une des actions phares du projet LIFE+ Forêt Sèche est de travailler à son retour afin qu’il puisse à nouveau aider la forêt à se régénérer. Il s’agit dans un premier temps d’étudier la faisabilité d’une telle opération avec l’aide de l’association nature Océan Indien (nOI). rÉcOlter 70 espèces indigènes Cette action est guidée par le respect de certains concepts écologiques et de la légis- Graines de Graines de Graines de Graines de Graines de Graines de Bois de senteur blanc Bois de gaulette Ti bois de senteur Bois de demoiselle Bois puant Bois de sinte lation en vigueur, sur les espèces protégées en particulier. Les récoltes sont faites en milieu naturel car les semenciers y sont plus adaptés à la sécheresse, du fait de la sélection naturelle. L’origine géographique des semenciers est également un critère d’importance. L’objec- tif est de récolter sur la zone de réintroduc- Graines de Graines de Graines de Graines de Graines de Graines de tion ou à proximité immédiate afin d’offrir Mahot tantan Mauve Bois de chenille Bois d’arnette Bois d’éponge Latanier rouge les meilleures garanties d’adaptation. Par ailleurs, afin d’assurer une bonne diver- sité génétique, les récoltes sont faites sur le plus grand nombre de semenciers possible. Ceci permettra une meilleure adapta- bilité des plants face aux changements TOP 13 environnementaux et aux attaques taux de mortalité bas phytosanitaires (maladies, insectes, Graines de champignons, etc.) taux de croissance elevé Benjoin Enfin, pour ne pas priver le milieu naturel des semences nécessaires à son renouvel- lement, seul un tiers des fruits d’un semen- cier sont récoltés.
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