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Pratique de la stimulation ovulatoire par les gonadotrophines PDF

173 Pages·2013·4.5 MB·English
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Jean-Claude Emperaire Pratique de la stimulation ovulatoire par les gonadotrophines Préface du Pr.Philippe Bouchard Springer Pratique de la stimulation ovulatoire par les gonadotrophines Springer Paris Berlin Heidelberg New York Hong Kong Londres Milan Tokyo Jean-Claude Emperaire Pratique de la stimulation ovulatoire par les gonadotrophines Springer Jean-Claude Emperaire Centre FIV Clinique Jean Villar 33520 BRUGES ISBN  978-2-8178-0397-5 Springer Paris Berlin Heidelberg New York © Springer- Verlag France, 2013 Springer est membre du groupe Springer Science + Business Media Cet ouvrage est soumis au copyright. Tous droits réservés, notamment la reproduction et la représentation, la traduction, la réimpression, l’exposé, la reproduction des illustrations et des tableaux, la transmission par voie d’enregistrement sonore ou visuel, la reproduction par microfilm ou tout autre moyen ainsi que la conservation des banques de données. La loi française sur le copyright du 9 septembre 1965 dans la version en vigueur n’autorise une reproduction intégrale ou partielle que dans certains cas, et en principe moyennant le paie- ment des droits. Toute représentation, reproduction, contrefaçon ou conservation dans une banque de données par quelque procédé que ce soit est sanctionnée par la loi pénale sur le copyright. L’utilisation dans cet ouvrage de désignations, dénominations commerciales, marques de fabrique, etc. même sans spécification ne signifie pas que ces termes soient libres de la législation sur les marques de fabrique et la protection des marques et qu’ils puissent être utilisés par chacun. La maison d’édition décline toute responsabilité quant à l’exactitude des indications de dosage et des modes d’emplois. Dans chaque cas il incombe à l’usager de vérifier les infor- mations données par comparaison à la littérature existante. Maquette de couverture : Jean-François Montmarché Mise en page : Nord Compo, Villeneuve d’Ascq À Cosette, Pour le temps soustrait par toutes les écritures. Aux intimités de notre voyage. Sommaire Avant-p ropos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 Préface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 1. Rappel historique : l’évolution des idées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 Les gonadotrophines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 La surveillance ou « monitorage » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 2. Rappel physiologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 Le couple antéhypophyse- follicule ovarien . . . . . . . . . . . . . . . . 23 L’hormone folliculo- stimulante (FSH) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 L’hormone lutéinisante (LH) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 L’hormone chorionique gonadotrope (HCG, ou hCG : human Chorionic Gonadotropin) . . . . . . . . . 37 3. Quelle gonadotrophine ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 La FSH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 La LH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 L’HCG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 En pratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 4. Les préalables à la stimulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 La recherche d’autres facteurs d’hypofertilité . . . . . . . . . . . . . . 49 L’évaluation du statut de la patiente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 L’évaluation du statut de l’ovaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 5. La surveillance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 La surveillance hormonale (ou fonctionnelle) . . . . . . . . . . . . . . 57 La surveillance échographique (ou morphologique) . . . . . . . . 58 Monitorer après HCG ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 8 Pratique de la stimulation ovulatoire par les gonadotrophines 6. Déclencher l’ovulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 Le processus ovulatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 Le déclenchement spontané de l’ovulation . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 Le déclenchement thérapeutique de l’ovulation . . . . . . . . . . . . 66 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 7. Soutenir la phase lutéale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77 Stimulation monofolliculaire à paucifolliculaire . . . . . . . . . . . . 78 Stimulation multifolliculaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82 8. Prévenir les complications. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85 Les grossesses multiples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85 Le syndrome d’hyperstimulation ovarienne (HSO) . . . . . . . . . 87 9. La stimulation ovulatoire classique : mono- , bi- ou paucifolliculaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 L’objectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 Les moyens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 10. Stimuler la femme ovulatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109 La stimulation monofolliculaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109 La stimulation bifolliculaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 La stimulation paucifolliculaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 11. Stimuler la femme anovulatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 Caractériser l’anovulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 Les anovulations hypogonadotropes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 Les anovulations normogonadotropes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 12. La stimulation multifolliculaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 Évolution de la stimulation pour FIV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 Pratique de la stimulation multifolliculaire . . . . . . . . . . . . . . . . 146 Les mauvaises réponses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175 Avant- propos La stimulation de l’ovulation par les gonadotrophines fait tôt ou tard partie intégrante de la prise en charge de la plupart des couples infertiles, du traitement de première ligne jusqu’à la fécondation in vitro. Si l’hyperstimulation contrôlée pour FIV demande déjà une certaine expérience, la stimulation monofolliculaire ou paucifolliculaire devrait pouvoir être assurée par le gynécologue traitant, en qui la patiente a déjà placé sa confiance. Certes, chaque stimulation ovulatoire comporte ses risques propres (grossesse multiple et/ou hyperstimulation ovarienne), comme tout traitement doué d’une réelle efficacité ; cette éventualité, associée à la descrip- tion de protocoles inutilement compliqués, entraîne une certaine appréhension chez beaucoup de cliniciens, au point de les faire renoncer à s’y impliquer : la stimulation de l’ovulation reste pourtant un traitement simple, pour ne pas dire ordinaire, chez l’immense majorité des patientes. Il n’existe pas d’accréditation pour qui assure la stimulation de l’ovulation simple, ni d’ailleurs lorsqu’elle est suivie d’une PMA : il n’en reste pas moins que le clinicien s’engage auprès de la patiente qui lui fait confiance à un prise en charge de qualité, sinon irréprochable. Comment apprend-t -on à stimuler l’ovulation ? Généralement « sur le tas », quand on n’a pas la chance de bénéficier d’un compagnonnage. Quel bilan, quelle indication, quelle gonadotrophine, quel protocole, quelle dose de départ ? Une fois la stimulation débutée, savoir stimuler c’est savoir anticiper : combien d’unités, combien de temps, quelle réaction ovarienne ? La faculté d’anticipation s’acquiert avec le temps et l’expérience, mais il faut bien commencer. Le stimulateur débutant acquiert une pratique d’abord fragile, vite déstabilisée par une réponse inattendue, sans pouvoir encore distinguer l’imprévu de l’imprévisible. Lorsque cette pratique devient plus ferme, il faut vivre chaque échec avec la question de savoir si l’on aurait pu faire mieux en faisant autrement, sans encore oser changer de pratique pour risquer de se retrouver en territoire inconnu. Il n’existe pas de conduite basée sur les preuves dans le domaine de la stimulation ovulatoire. Face à la même situation, il y a – dans une certaine mesure – autant de manières de conduire la stimulation que de cliniciens ; au sein de la même équipe, les pratiques diffèrent toujours plus ou moins, malgré tous les efforts de consensus : les règles de base, car il y en a, sont interprétées selon la personnalité de chacun. D’où le recours nécessaire à une pratique fondée sur l’expérience. Le présent manuel s’appuie sur l’expérience acquise au cours de plus de trente mille cycles de stimulation classique et en FIV durant les quarante dernières années, et tout parti- culièrement des mille derniers cycles ayant abouti à une grossesse clinique. Il ne 10 Pratique de la stimulation ovulatoire par les gonadotrophines prétend en rien résumer la question, d’autres pratiques étant tout aussi légitimes. C’est pourquoi les conduites à tenir proposées ici ne sont pas exclusives : elles signifient simplement que, mené de cette manière, le cycle a permis un début de grossesse ; le même résultat aurait été peut-ê tre obtenu en faisant autrement. Ce manuel n’a que l’ambition de permettre à tout clinicien qui le souhaite de se forger sa propre expérience à partir de ces données de base, tout en privilégiant l’originalité de chaque patiente, et en préservant son propre jugement face à tout ce qui est régulièrement proposé comme statistiquement certain ou médicalement correct. L’essentiel de l’ouvrage étant constitué de données communément admises et de conduites propres à l’auteur, les références ont été réduites au minimum, en privi- légiant les articles en français.

Description:
Comment apprend-on `stimuler l’ovulation ? Généralement « sur le tas », quand on n’a pas la chance de bénéficier d’un compagnonnage. Quel bilan, quelle indication, quelle Gonadotrophine, quel protocole, quelle dose de départ ? Une fois la stimulation débutée, savoir stimuler c’est s
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