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Poésie du Burkina PDF

154 Pages·1983·17.409 MB·French
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GRAND PRIX NATIONAL DES ARTS ET DES LETTRES Edition 1983 DU B U R K I NA FRENCH PQ 3988 .U65P6 1983x Central M I N I S T E RE DE L i b r a ry O R M A T I O -] ET DE LA C U L T U RE 55 i n n e z t s B O S T ON P U B L IC L I B R A RY (cid:149) 55 i n n e z t s B O S T ON P U B L IC L I B R A RY (cid:149) 1 P RE A CE • -0*0*0*- ".. La Revolution Democzatique et 7opuI a ile czeeza des conditions pzopIces a I ’dclos ion d’une culture nouoelle. Nos artis› tes auiont les coudees franches pour allez hard iment de I au ’ ant . lis deu 1 ont sa i s i 1 I oc ’ - casion qui se pie sent e a eux pouz haus set notie cu I tuze au niveau mo nd i a I . Qu e lesdczioains me t tent leuz pi ume au se z (/ i ce de I a (ReuoIut i on. . . . . La fReoglut ion attend de nos aitis- tes qu’ils sachent ddczize la zdatite, en faite des images uiuantes, les expzimez en notes me Iod i eu ses tout en i nd i quant a notic peuple la uoie juste condu i s ant uezs un aoeniz me i I euz I . Elle at tend d eux ’ qu’ils me t tent Ieui genie czeateuz au sezuice d’une cuItuze buz ki nabe , nationale, zeuo I ut ionnai le., el po- puI aize. . " . Cet te i nu i t at ion du Bt scouzs d ’Ozien tat ion Politique du Conseil National de la Jleuo Iut i on, a st imu le I ’ i nspizat ion czdatzice des ecziuains buzkinabe. Le pzesent zecueil est une selection des t z ois me i I leuzs zecueiIs de poerne s zequs dans le cadze du Qzand Tz i x Nat ional desAzts et des Lettzes ddition 1983. Nous tenons a zemezciez les autozi- tes f zancaises qui ont beaucoup contzibue a la ze alisation de cet ouuzage. Ta z I ’ozgan i sat i on du Qz and 7z i x Na - t ion a I des Azts et des Lettzes, e I Atti ni steze de I ’ 1 nfozmat ion et de I a Cu I tuze entend con- t 1 I bu oz conczelement a I ’encouzagement de nos ec z i o .tins tzop longtemps elouffes dans les i 1 p s o ns du silence, tzop longtemps ddsespezes d ’et z c cos ooix sans echo, ces o u i x 1 P RE A CE • -0*0*0*- ".. La Revolution Democzatique et 7opuI a ile czeeza des conditions pzopIces a I ’dclos ion d’une culture nouoelle. Nos artis› tes auiont les coudees franches pour allez hard iment de I au ’ ant . lis deu 1 ont sa i s i 1 I oc ’ - casion qui se pie sent e a eux pouz haus set notie cu I tuze au niveau mo nd i a I . Qu e lesdczioains me t tent leuz pi ume au se z (/ i ce de I a (ReuoIut i on. . . . . La fReoglut ion attend de nos aitis- tes qu’ils sachent ddczize la zdatite, en faite des images uiuantes, les expzimez en notes me Iod i eu ses tout en i nd i quant a notic peuple la uoie juste condu i s ant uezs un aoeniz me i I euz I . Elle at tend d eux ’ qu’ils me t tent Ieui genie czeateuz au sezuice d’une cuItuze buz ki nabe , nationale, zeuo I ut ionnai le., el po- puI aize. . " . Cet te i nu i t at ion du Bt scouzs d ’Ozien tat ion Politique du Conseil National de la Jleuo Iut i on, a st imu le I ’ i nspizat ion czdatzice des ecziuains buzkinabe. Le pzesent zecueil est une selection des t z ois me i I leuzs zecueiIs de poerne s zequs dans le cadze du Qzand Tz i x Nat ional desAzts et des Lettzes ddition 1983. Nous tenons a zemezciez les autozi- tes f zancaises qui ont beaucoup contzibue a la ze alisation de cet ouuzage. Ta z I ’ozgan i sat i on du Qz and 7z i x Na - t ion a I des Azts et des Lettzes, e I Atti ni steze de I ’ 1 nfozmat ion et de I a Cu I tuze entend con- t 1 I bu oz conczelement a I ’encouzagement de nos ec z i o .tins tzop longtemps elouffes dans les i 1 p s o ns du silence, tzop longtemps ddsespezes d ’et z c cos ooix sans echo, ces o u i x 1 muettes, ces talents inconnus, gaspiI Ids, pezdus. Aujouzd’hui, un espoit nouveau point a I’h’ozizon, demain peut etze, demain sans doute, nul ne seta plus condamnd a se taize paz manque d’encoutagement. Alois, que tous les dczivains fassent dcloze les mille fleuzs de leuz gdnie czdateuz pouz que le jazdin de la’Rdvolution soit toujouts plus beau et plus ziche. Jacques Prosper BAZIE La J at tie ou la Mozt, (ler Laureat - Poesie) Nous vainczons ! Watamou ZAMEN. ORPHELINS DES COLLINES ANCESTRALES (Poesie) 1 muettes, ces talents inconnus, gaspiI Ids, pezdus. Aujouzd’hui, un espoit nouveau point a I’h’ozizon, demain peut etze, demain sans doute, nul ne seta plus condamnd a se taize paz manque d’encoutagement. Alois, que tous les dczivains fassent dcloze les mille fleuzs de leuz gdnie czdateuz pouz que le jazdin de la’Rdvolution soit toujouts plus beau et plus ziche. Jacques Prosper BAZIE La J at tie ou la Mozt, (ler Laureat - Poesie) Nous vainczons ! Watamou ZAMEN. ORPHELINS DES COLLINES ANCESTRALES (Poesie) Descendus dans la grande plaine des Civilisations Qui, de la ci-vilisation Incapables de remonter l'abrupte falaise ii ti pays des Mysteres Desempares devant l'eperdue fuite en avant Nous cherchons, orphelins des collines ances trales Le grand chantier des Saheliens pour le sillage du nouveau sentier originel. ORPHELINS DES COLLINES ANCESTRALES • Fluide Fluide, mon langage pour 1 'homme des charaj.^ Pour les maudits des ecoles "our le banni des collines ancestrales Des tam-tams, des vieillards, des funerailles, du rythme, des initiations, des circoncis ions, des danseurs, des masques, des Retours aux Sources de Simal, des royaumes enfuis, des sorciers, des esclaves, des griots des Nabas, des carquois, des gris-gris, des fetiches, des rivieres, des montagnes sacres, des magiciens faiseurs de pluies, des con- teurs, des sacrifices, des guerres tribales, des lutteuis, des proverbes et des legendes.. . Ces brevets d'authenticite se sont effrites, calcines. La pluie de ceux-la qui passent et meurentt n'irrigue plus nos champs ! i Uumer le parfum funebre des raaca- bees au Sahara, voir sangloter des vieillards, aller au Kraal, aumaquis des guerillas, man ger la faim au Sahel, jeter des passerelles dans le ravin des inegalites, briser le car- can des subordinations, refuser la grandeur, la mort ; refuser la marche du cameleon nos- talgique... Ah, e'en est peu pour qui aime Demain, la patrie de ses enfants. Descendus dans la grande plaine des Civilisations Qui, de la ci-vilisation Incapables de remonter l'abrupte falaise ii ti pays des Mysteres Desempares devant l'eperdue fuite en avant Nous cherchons, orphelins des collines ances trales Le grand chantier des Saheliens pour le sillage du nouveau sentier originel. ORPHELINS DES COLLINES ANCESTRALES • Fluide Fluide, mon langage pour 1 'homme des charaj.^ Pour les maudits des ecoles "our le banni des collines ancestrales Des tam-tams, des vieillards, des funerailles, du rythme, des initiations, des circoncis ions, des danseurs, des masques, des Retours aux Sources de Simal, des royaumes enfuis, des sorciers, des esclaves, des griots des Nabas, des carquois, des gris-gris, des fetiches, des rivieres, des montagnes sacres, des magiciens faiseurs de pluies, des con- teurs, des sacrifices, des guerres tribales, des lutteuis, des proverbes et des legendes.. . Ces brevets d'authenticite se sont effrites, calcines. La pluie de ceux-la qui passent et meurentt n'irrigue plus nos champs ! i Uumer le parfum funebre des raaca- bees au Sahara, voir sangloter des vieillards, aller au Kraal, aumaquis des guerillas, man ger la faim au Sahel, jeter des passerelles dans le ravin des inegalites, briser le car- can des subordinations, refuser la grandeur, la mort ; refuser la marche du cameleon nos- talgique... Ah, e'en est peu pour qui aime Demain, la patrie de ses enfants. Aussi, je ne d6cortiquerai aucune le pus des plaies qui degouline des ulccres phrase, aumcot bun lasphSmaauctu, one ivre ir- de lepreux et du sang des parias. Mais me il gule de ces grains de poemes rexolt£s dans semble ne jamais avoir reussi ce poeme qui l"es fum£es de la fournaise tropicale et de pleure de tous les maux ma de terre, l’hiver boreal. Je saigne par le bras ; je ce poeme - sirene - Mamiwata qvui ocifere la saigne par la main et j’ignore sion-ppelle haine des orphelins, ce poeme - dragon qui cela poesie, politique ou histoire... Je ne enjambe les oceans, ce poeme - inccndie - sais pas. Sombre tradition litte’raire ! crelve - ’oeil, perce-tympan, ce poeme-miasme, J’(cid:128)cris sans me pr^occupqa ce ui er de (cid:128)t6 dit ce poeme asphyxiant, ce poeme cannibalc.... avant moi. Je monte subur ne raise et je crie. Je ne sais pas si cela s’appelle poesie. Je reponds a l’6cho de FANON. "II s’agit de lacher 1’homme.... Nonus eomnus et’ fhioouns de s1 iasme Chaque fois qu’on l’a vu 6clore quelque part, il annoncait le feu, La famine, la misere.... aussi le m£pris de 1’homme. L enthousiasme est par excellence L’arme des impuissants. Ceux qui chauffent le fer pour le battre immediatement. Nous voudrions chauffer la carcas- se de 1’homme et partir. Celui qui cherchera dans mes yeux autre chose qu’une interrogation perp^tuelle devra perdre la vue ; ni reconnaissance, ni hainEt e. je pousse un grand cri... C’est une histoire qui se passe dans l’obscurit£, et fil audra bien que le soleil que je transhume eclaire les moindres recoins". II y .a dix ans rce ecueil chantait ple asse-vestale et ses villages-mandragores. Puis il s’est mis a pleurer de la faim aux cabanes et a brandir le poignard. Je l’ai (cid:128)crit avec les os de mes peres tremp£s dans 8

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