Partant de l'hypothèse que l'altérité et l'identité sont deux notions qui donnent forme aux mécanismes internes des cultures, l'auteur se propose de montrer comment les différences identitaires s'inscrivent non seulement à l'intérieur de l'espace précolonial, mais aussi, sous des formes renouvelées, dans le lieu colonial et postcolonial. Par l'analyse ponctuelle de La mère du printemps , de L'aventure ambiguë , des Soleils des indépendances , de La répudiation et de L'Homme rompu , il se concentre surtout sur la marge comme lieu limitrophe et d'accueil qui porte déjà sa dynamique polyvalente. **