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Pholia Vol 7 (PHOnétique et à la LInguistique Africaine) PDF

193 Pages·1992·5.709 MB·French
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P 1992 H volume 7 O L I A Laboratoire de Phonétique et Linguistique Africaine CRLS - Université Lumière - Lyon 2 PHOLIA Volume 7 - (1992) ISSN 0992-4396 Publié par le Laboratoire de Phonétique et Linguistique Africaine Centre de Recherches Linguistiques et Sémiologiques Université Lumière - Lyon 2 Membres de l'équipe : Enseignants-chercheurs : Etudiants-chercheurs : Jean A. Blanchon Wahab Amadou Louise V. Fontaney Pierre Bancel Jean-Marie Hombert Jocelyne Dieng François Nsuka-Nkutsi Jean-Noël Mabiala Gilbert Puech Pither Medjo Lolke Van der Veen Médard Mouele Patrick Mouguiama Chercheur CNRS : Pierrette Ogouamba Naïma Louali Gisèle Teil-Dautrey Toute correspondance est à adresser à : Jean Blanchon LAPHOLIA-CRLS, Université Lumière-Lyon 2 C.P. 11 - 69676 BRON cedex (FRANCE) Adresse électronique: [email protected] Prix du numéro : 60 francs (+ frais de port pour l'étranger) Payable par chèque établi à l'ordre de : Madame l'Agent comptable de l'Université Lyon 2 à envoyer à l'adresse ci-dessus. PHOLIA PHOLIA (ISSN 0992-4396) est une publication annuelle qui rassemble des contributions consacrées à la PHOnétique et à la LInguistique Africaine. Elle contient des articles écrits en français ou en anglais par les membres du Laboratoire de Phonétique et Linguistique Africaine (LAPHOLIA) ou par des chercheurs dont les travaux sont directement liés aux projets du laboratoire. Cette équipe, implantée à l'Université Lumière-Lyon 2, fait partie du LACITO (Laboratoire des Langues et Civilisations à Tradition Orale, UPR 3-121 du CNRS) et collabore avec le GRECO Communication Parlée. Les thèmes de recherche de l'équipe sont : - l'analyse interne et comparative des langues bantu ; - la phonétique expérimentale comme aide à la décision phonologique : application aux systèmes synchroniques et diachroniques ; - l'utilisation de l'informatique dans l'étude des langues africaines : traitement de la parole, bases de données et systèmes experts . La collecte des données s'effectue en laboratoire à Lyon avec des informateurs de langues africaines ou sur le terrain ; elle peut occasionnellement concerner d'autres zones linguistiques. Parmi les contributions incluses dans PHOLIA, certaines sont dans leur version définitive, d'autres constituent une version préliminaire. Directeur de la publication: Jean-Marie Hombert SOMMAIRE BLANCHON, J. A. - Nouvel examen de la tonalité des noms en laadi de Brazzaville (H16f)......................................................................................7 BLANCHON, J. A. & M. ALIHANGA - Notes sur la morphologie du lempiini de Eyuga .........................................................................................23 DEMOLIN, D., J.M. HOMBERT, P. ONDO, C. SEGEBARTH - Etude du système vocalique fang par résonance magnétique .......................................41 HOMBERT, J.-M. - Terminologie des odeurs dans quelques langues du Gabon ....61 KWENZI-MIKALA, J. T. - Présentation géo-linguistique de Libreville ...................67 LOUALI, N. - Le système vocalique touareg ...........................................................83 LOUALI, N. & G. PUECH - Les consonnes "tendues" du berbère : indices perceptuels et corrélats phonétiques ...............................................117 MABIALA, J-N. - La situation linguistique de la région du Kouilou (Congo) ......139 VAN DER VEEN, L. J. - Rencontres et salutations en Galoa (B 10, Gabon) ..........151 NOUVEL EXAMEN DE LA TONALITE DES NOMS EN LAADI DE BRAZZAVILLE (H 16f) Jean A. Blanchon Abstract This article takes another look at Laadi nominals and sets up four tone classes where previous analyses had required only two or as many as nine. Although in a few cases the discrepancies can be shown to stem from obvious errors on the part of our predecessors, it is suggested that most of the other cases will have to be accounted for in terms of dialect variation and that an investigation of all the dialects of Laadi is urgently needed. 1. LE PROBLEME Il existe au moins deux études concernant la tonalité du laadi : la description très fouillée d'André Jacquot1, en grande partie systématisée par A.E. Meeussen2, et celle, très succinte, de Marie Seguin3. Or ces deux études, d'envergure fort différente il est vrai, sont si dissemblables que l'on pourrait presque supposer qu'elles ne concernent pas la même langue. Qu'on en juge : André Jacquot distingue neuf types tonals pour les noms et Marie Seguin, qui ne l'a visiblement pas lu avec suf- fisamment d'attention, n'en trouve que deux. Ces deux études présentent aussi un certain nombre de bizarreries. Par exemple, dans sa thèse de 1971 André Jacquot illustre son type tonal III au moyen c&Kntòmb&o, du mot "martin-pêcheur", mais dans son lexique de 1982 ce mot est classé dans le type II et aucun mot n'est classé dans le type III, lequel est pourtant inexplicablement maintenu. Il apparaît donc qu'en 1976 A.E. Meeussen s'est donné beaucoup de mal pour rendre compte d'un type tonal douteux, puisqu'il ne contenait 1. Voir. Jacquot (1971). 2. Voir. Meeussen (1976). 3. Voir. Seguin (1980). 8 Pholia 7-1992 qu'un seul membre, et qui s'est révélé être en fait inexistant par la suite. Quant à l'esquisse de Marie Seguin, il est facile de voir qu'elle n'utilise pratiquement que des dissyllabes sans préfixe CV-, et l'on peut donc supposer que quelques types tonals sont passés à travers les mailles de son filet. Mais de là à penser qu'il y a eu six ou sept fuyards il y a un pas que l'on peut hésiter à franchir. Intrigué par cette situation, j'ai profité de la présence à Lyon d'un étudiant congolais locuteur natif du laadi4 pour essayer de réexaminer rapidement la ques- tion. La comparaison des résultats que j'ai obtenus avec les études précédentes m'a paru suffisamment intéressante pour faire l'objet du présent article. 2. LES RESULTATS DE L'ENQUETE On trouvera l'essentiel des résultats de l'enquête dans le tableau figurant à l'Annexe A ci-dessous. Au fil de l'élicitation, il s'est avéré d'abord que le laadi est bien une langue à "cas tonal", c'est à dire que la tonalité d'un nominal est variable en contexte et que cette variation n'a rien à voir avec une quelconque opposition défini / indéfini, comme c'est le cas dans certaines autres langues de la zone H, mais est liée à la position du mot dans l'énoncé. Six positions ont tout d'abord été prises en considé- n`K ration : isolation, prédicatif ( + N), sujet, objet post-verbal, complément de nom, nà associatif ( + N). La tonalité du prédicatif, de l'objet post-verbal et de l'associatif s'étant révélée être systématiquement la même pour chaque type tonal distingué, seule la première rubrique a été placée dans le tableau. Quant à la position après particule locative examinée par Jacquot (1971 et 1982), elle a été négligée car il existe plusieurs constructions de ce type et il aurait fallu trop de temps pour apprendre à les démêler à coup sûr. Il ne semble pas d'ailleurs que sa prise en con- sidération aurait changé quoi que ce soit aux conclusions de la présente étude. 4. Il s'agit de Monsieur Badyokela Merlin. Qu'il trouve ici l'expression de toute ma gratitude pour sa collaboration. Pholia 7-1992 9 Plusieurs mots sont fournis pour chaque type tonal de façon à montrer la per- tinence ou la non pertinence de divers paramètres : nombre de syllabes, quantité vocalique (avec et sans minasale interne), préfixe CV- devant minasale. Il s'agit souvent des mêmes mots choisis pour illustrer l'analyse d'A. Jacquot dans le tableau de l'annexe B, ceci afin de faciliter la comparaison. Quatre types tonals, étiquetés A, B, C et D, ont émergé de la mise en ordre des données d'observation, soit deux de plus que pour Marie Seguin mais quatre ou cinq de moins que pour André Jacquot. Pour une classification rapide du vocabulaire, c'est à dire pour sa répartition entre ces quatre types tonals, la forme du prédicatif peut à la rigueur suffire : le type A se reconnaît à son ton haut final, le type B à son ton haut préfixal, le type C à son ton haut unique et préfinal, le type D à ses deux tons hauts, préfixal et préfinal. En tenant compte d'étymologies bien établies, on peut voir là le reflet des quatre types résultant de la combinaison des deux tonèmes, haut et bas, reconstruits pour le proto-bantou. Par exemple : bùnùn&u, *-n`Çun`Çu, Type A vieillesse, cf. CS 1384 vieillard bàbàkàl&a, *-bàkàdà, hommes, cf.PS 10 homme, mâle Reflet du type proto-bantou *BB màz&ulù, *gùd&u, Type C ciel, cf. CS 886 ciel Reflet du type proto-bantou °BH b`Ks&al3ulù, *-c&ad-, Type D outils, cf. CS 247, travailler + suffixes dérivationnels à ton bas Reflet du type proto-bantou *HB Le type B devrait donc être le reflet du type PB *HH. Ce n'est pas évident au bàtékòlò, *-j&uk&udù, vu de l'exemple que nous avons utilisé (cf. CS 963 "petit-fils"), mais le réflexe en question se comporte comme les réflexes de *HH

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