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Phenomena No 07 1992 01 PDF

21 Pages·1992·10.3 MB·French
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I w* Nuage de Dordogne : anal •:.:.. SOS OVNI contre le Ministre de la Défense : les tribunaux tranchent en notre faveur Film Alfarano : exit le F117A ! Bimestriel n° 7 - Janvier-Février 1992 - 25 F - ISSN 1157-4704 Mise à jour régulière Nouvelles infos Dossiers Associations Calculs astro. Messagerie Observations Boîtes aux lettres Etci Un monde nouveau Phénomèna Phénomèna Bilan d'une année ordinaire Phénomèna est une publication bimestrielle Janvier est traditionnellement le mois des bilans et s'il fallait jeter un d'SOS OVNI, association à but non lucratif. coup d'oeil rétrospectif sur celui d'SOS OVNI, il serait, à n'en pas Ses objectifs sont d'étudier le phénomène ovni en marge de tout dogmatisme et de toute douter, éloquent. D suffira de dire que conformément à nos statuts, considération d'ordre mystique ou sensa- nous avons été là pour récolter, trier et analyser les cas (le 5 novembre, sionnaliste. les Baléares, la vague belge, Roswell, les cercles anglais, Ummo, la Rédaction Dordogne, Trans-en-Provence) ainsi que pour vous informer et, plus généralement, informer le grand public sur l'état et l'avancement des Renaud Marhic recherches. On peut citer tous azimuts les interviews de Boris Chour- Perry Petrakis Gilbert Rolland ninov et Jean-Jacques Velasco, les Rencontres Européennes de Lyon avec la participation de la SOBEPS, de Shi Bo et de nos amis italiens, Rédacteur en chef et directeur de la l'intervention auprès d'importants médias (Canal Plus, fin 90 ou, pour publication 91, La Cinq et France-Info), et, en élargissant un peu, la poursuite de Perry Petrakis nos activités sur minitel et sur notre ligne téléphonique d'urgence, le lancement d'SOS OVNI Presse Service ou la diffusion, pour la France, SOS OVNI du livre de la Société Belge d'Etude des Phénomènes Spatiaux. On Botte postale 324 13611 Aix-en-Provence Cedex 1 - France peut aussi évoquer le renforcement de notre collaboration avec l'étran- Tel : 42.20.18.19. (24h/24) ger, avec les scientifiques et laboratoires ainsi que l'effort, sans cesse fourni par nos correspondants. On peut enfin évoquer la gestion de Fax:42-27.26.18. plusieurs milliers de lettres par an. Minitel : 36.15. Code SOS OVNI Le travail fourni fait, par moment, oublier qu'il l'est par une équipe Publicité : de bénévoles, au détriment parfois de bien d'autres choses, et il est bon 42.27.26.18. de temps en temps de le rappeler et de se le rappeler. Les articles n'engagent que la responsabilité de leur auteur. Les manuscrite reçus au siège Mais les résultats sont là et notre connaissance du phénomène ne seront retournée que sur demande écrite progresse. Bonne lecture et rendez-vous au n° 8. de l'auteur. Toute correspondance nécessi- tant une réponse doit être accompagnée d'une enveloppe timbrée au tarif requis. Correspondants : Sommaire Thierry Rocher (Ile-de-France) Laurent Toupet (Centre) Bilan d'une année ordinaire page 3 Christian Morgenthaler (Alsace) 18 mars 72... Roswell-en-Provence page 4 Christian Soudet (Seine Maritime) Dordogne : analyses et résultats _ page 8 Jean-Paul Lamagna (Isère) Bloc-notes page 9 Michel Figuet (Var) Jean-Pierre Ségonnes L'affaire Alfarano : un mauvais film page 10 (Gironde) Année faste en Norvège page 13 EricTorchio (Genève) Revue de presse page 15 Avec l'ensemble du réseau d'alerte et d'ex- En France et dans le Monde page 17 pertise SOS OVNI et le concours de l'Associa- tion Professionnelle de la Circulation Aé- Vous dites ? page 18 Abonnements France et Europe : 6 numéros 120 ff Phénomèna. Bimestriel n° 7 - Janvier-Février 1992. Dépôt légal à parution. Commis- Composition et mise en page : SOS OVNI sion paritaire en cours. En Couverture : tir de la fusée Tibère, le 18 mars 1972 à 19h29, effectué dans le cadre du programme "Electre" destiné à mieux maîtriser les phénomè- Impression : nes de turbulences électromagnétiques autour d'un engin pénétrant l'atmosphère à très Imprimerie Borel et Feraud - Gignac grande vitesse. En insert : les filaments découverts en Dordogne le 4 octobre 1991 au Microscope à Balayage Electronique. Grossissement x 1500. Reproduction Interdite. Janvier-Février Phénomèna certitude : un phénomène ovni s'est Crash écrasé au pays de Giono, créant un incendie et des gendarmes seraient venus pour boucler le périmètre et 18 mars 72... transporter l'objet sous d'autres cieux. Les journaux démentiront Roswell-en-Provence dans les jours qui suivent mais le mal est fait et «le black-out a déjà commencé». O Perry Petrakis Ce sont là, à quelque chose près, Chacun se souvient encore de la formidable polémique les «cendres» qui vont couver du- engagée entre divers groupes et chercheurs américains rant une quinzaine d'années, avant de se raviver au souffle dynamique au sujet du crash d'un engin à Roswell et de la récupé- du groupe «Crashes Réalité», ration alléguée de cadavres d'humanoïdes (voir«Phéno- «Groupement pour la levée du mèna» n° 3). Si notre approche de ces «affaires trans- secret sur les crashes d'ovni dans le monde». Entendant parler de atlantiques» a été plutôt journalistique, il en a été tout cette affaire pour la première fois, autrement d'une affaire de prétendu «crash» bien de nous prenons contact avec «Cras- chez nous, en Provence. L'affaire dite «de Roswell» hes Réalité» en proposant notre aide, notamment pour l'obtention impossible chez nous ? Lisez plutôt. des P.V. de gendarmerie, dont tout le monde parle mais que personne n'a vus, et qui seraient la clef de Tout a commencé pour nous vers leil, le Centre d'Essais des Landes, voûte de cette affaire. Nous som- la fin des années 80. Nous cher- situé à Biscarosse, procédait au tir mes en 1988. chions alors les origines d'une expérimental d'une fusée Tibère, rumeur que nous ne devions ja- dans le cadre du programme Elec- mais trouver. Radio «tam-tam» tre. Cette expérience était desti- Le groupement nous répond sur prétendait qu'un engin extrater- née à mieux maîtriser les plasmas un ton véhément qu'il est trop tard, restre s'était écrasé au-dessus du haute température qui se forment et qu'il vient de confier l'exclusivi- petit hameau de Saint-Geniez, autour du corps de rentrée d'objets té (!) de l'affaire à Léonard String- Alpes de Haute Provence, le 18 circulant à très grande vitesse. L'al- field, autre chercheur, américain titude du tir fut à la hauteur du celui-là, également spécialisé dans mars 1972, et qu'il aurait été char- nombre de témoins... Grande. les «crashs». Nous décidons de nous gé sur un camion militaire à desti- Eparpillés sur l'ensemble du sud engager rapidement sur deux voies nation d'une base qui ne l'était pas de la France, mais aussi en Italie, parallèles : l'enquête proprement moins, située dans la région pari- en Suisse et même en Autriche, les dite et l'obtention des procès-ver- sienne. L'auteur Guy Tarrade y observateurs purent distinguer baux. L'investigation étant cepen- avait même consacré un chapitre (D. diverses phases du phénomène à dant un tout constitué de ces deux divers moments, favorisés, à n'en éléments indissociables, nous avons pas douter, par un temps transpa- choisi, pour faciliter la compré- Difficile de débuter une enquête rent en cette fin de semaine. hension du récit, d'inclure dans la sans le moindre commencement présente relation, des détails véri- d'élément, mais les allégations fiés après l'obtention des PV, ob- émises ça et là valaient la peine Comme la presse de toutes les tention que nous expliciterons plus que l'on s'y attarde... et l'on s'y est régions concernées, celle de Haute loin. attardé durant plusieurs années. Provence va s'interroger... sans doute avec un peu plus d'insis- Notre première démarche fut d'exa- tance. Pourquoi tant de témoins ? Que s'est-il donc exactement pas- miner au microscope cette fameuse Quid d'un incendie s'étant déclaré sé ce 18 mars dans les Alpes de journée du 18 mars 1972, un same- à Saint-Geniez ? Pourquoi tant Haute Provence ? L'audition de di. La journée fut riche en événe- d'allées et venues de la gendarme- nombreux «témoins», le déplace- ments ou... en événement, c'est rie dans le secteur ? Les interroga- ment sur les lieux et la lecture des selon. A 19h29, c'est-à-dire au tions vont se muer, dans l'esprit de PV nous a permis de mieux com- moment précis du coucher du so- certains lecteurs, en une.quasi- prendre. Janvier-Février Phénomèna H est aux alentours de 19h30 ce samedi soir. M. X., journaliste à la rédaction locale de Nice Matin s'affaire à terminer les pages du matin lorsque ses collègues de ils?* bureau l'appellent. Avec eux, il assistera par la fenêtre au specta- cle de la fusée Tibère revenant dans l'atmosphère. Bien entendu, il ne le sait pas encore. Comme souvent en pareille circonstance, les appels téléphoniques vont af- fluer à la rédaction locale. M. X., qui est également délégué de la revue Lumières dans la Nuit, sait qu'il est prévu une «nuit na- tionale de surveillance du ciel» ce ...;%„ — „ soir-là, c'est donc avec enthou- siasme qu'il prolongera sa jour- H.D. en pleine action lors de notre visite sur les lieux. Cliché : P. Petrakis. née (et même sa soirée) de tra- tenter de se rendre sur les lieux de 18 mars 1972, traite d'un incendie vail. Peu après, il appelle la Bri- ce qu'il pense être un «crash». Tout s'étant déclaré bien avant 16 heu- gade de Gendarmerie de Digne, ce qu'il trouvera est une surface res, n'ayant aucun rapport avec pour lui signaler que des habi- brûlée et quelques boîtes de con- l'observation de 19h30. tants de Digne, mais aussi de serve. Entre-temps d'autres jour- Champtercier s'étaient manifestés. nalistes arrivent et suivent les L'histoire de cet incendie, sur le- La brigade prendra rapidement gendarmes de sorte qu'il se trouve quel se fondèrent tous les espoirs, contact avec les témoins de Champ- beaucoup de monde dans ce sec- bien que banale, vaut la peine d'être tercier, celui de Digne étant resté teur désert à cette heure tardive. contée. anonyme. Rien ne sera découvert. M. D. habitant une petite ferme Les témoins (le Maire et son fils) Le procès-verbal de Digne est clos flanquée sur les pentes du Trainon raconteront ce qu'ils vont confir- le 5 avril et expédié notamment à (au-dessus de Saint-Geniez), est mer par écrit le 24 mars. A savoir la brigade de Sisteron dont dépend un berger sans histoires. Malgré qu'un phénomène rougeâtre tra- la commune de Saint-Geniez. S'agis- un membre inférieur le handica- versa le ciel pour disparaître der- sant d'un recueil de renseignements pant, il mène paître tous les jours rière le Pic d'Oise, sans faire de administratifs tout à fait classi- son troupeau de brebis dans les bruit. que, ne présentant aucun carac- environs. Comme de très nombreux tère urgent, les gendarmes vérifie- bergers, M. D. réalise régulière- Les gendarmes vont également ront à l'occasion d'une tournée de ment des brûlis, destinés à faire appeler le personnel de l'Observa- routine, le 18 avril, l'information repousser une herbe grasse, belle toire St-Michel. Ce dernier affir- et haute. Or il faut savoir que ces ce qui se passe dans mera que l'observation ressemble brûlis sont justes tolérés dans ces à une fusée expérimentale même les campagnes, c'est départements parmi les plus ex- s'ils n'ont pas connaissance d'ex- un peu clochemerle ! posés aux incendies. Les risques périences prévues pour la soirée sont minimes au-dessus de 1000 en question. de leurs collègues de Château-Ar- mètres durant les années raison- noux du 18 mars : un habitant de nablement enneigées. Malheureu- sement pour M. D., cette année Vers 20h30, M. X rappelle la bri- cette localité «avait aperçu un ob- 1972 était (déjà !) particulièrement gade de Digne pour l'informer de jet lumineux se déplaçant dans le sèche et le feu prit tant et si bien l'existence d'autres témoins, à ciel et (...) en suivant sa trajectoire, que pompiers et gendarmes du- Château-Arnoux et Sisteron. Les il avait remarqué qu'un début d'in- rent y monter. Notre enquête de- brigades respectives confirmeront. cendie se produisait dans la direc- vait également mettre en lumière M. X. va alors vraisemblablement tion de Vilhosc ou St-Geniez». des particularités électorales ain- rédiger un texte de dépêche (qui Vérification aisée en fait puisque si que des inimitiés tenaces qui sera effectivement repris) puis le PV précédant celui de l'"ovni" ce Janvier-Février Phénomèna Tel ou tel cas... Les crashs ne se déroulent pas forcément où on le pense. Le 8 octobre 1987, à 2h20, M. X. est dans son jardin avec ses chiens, aux alentours de Givors dans le lyonnais. Soudain tout s'illumine, à tel point qu'il pense que son épouse a allumé la lumière du jardin, mais il doit vite se raviser car en fait, c'est toute une partie de la Vallée du Rhône qui baigne dans cette lueur. Le témoin voit alors passer au-dessus de lui, à ce qu'il pense être une faible altitude, une boule de lumière grosse comme le Soleil suivie d'une queue rouge, et qui se dirige vers le sud en direction d'Annonay. L'observation va durer 3 minutes, puis M.X verra le phénomène chuter dans le Pilât entre Condrieu et Annonay dans un fracas assourdissant qui fera trembler les murs de sa maison. Le 17 octobre, un autre témoin se fera connaître. Il habite Les Chères, un village situé à 20 km au nord de Lyon cette fois. Lui n'a rien vu... par contre, à 2h23, après s'être recouché il entendra une forte explosion. Comme on peut le constater, des phénomènes dignes d'intérêt existent bien et chacun se souvient peut-être d'avoir entendu parler de tel ou tel cas s'étant déroulé bien avant la naissance d'SOS OVNI. Mais ces cas, aussi spectaculaires qu'ils soient, ne restent que des événements anecdotiques tant qu'il n'y a pas eu d'enquête sérieuse. Un travail minutieux, publié donc vérifïable, nous paraît, ici encore, constituer la régie absolue à suivre. Le reste n'est que de la rhétorique. firent dire à l'un des gendarmes «Crashes Réalité» possédait quel- maintenait sa décision de nous ayant mené l'enquête : «vous sa- ques témoignages, des rumeurs, interdire l'accès à ces documents vez, ce qui se passe dans les campa- savait qu'il y avait eu des observa- aux motifs que, disposant des coor- gnes... c'est un peu clochemerle !». tions, un incendie, des allées et données des témoins, nous aurions, Résultat, lorsque dans la soirée, venues de pompiers, gendarmes et à réception des documents, l'en- M.D. compris l'intérêt de faire journalistes, cependant, se voyant semble du dossier nous permet- endosser l'incendie par la «boule refuser les PV, confortait son opi- tant d'effectuer différentes enquê- de feu» il déclara à qui voulait l'en- nion selon laquelle «on» essayait tes". Il était également évoqué le - tendre qu'il avait été absent au de cacher quelque chose de très très sérieux - texte de loi relatif à moment des faits. Même si divers mystérieux. T'atteinte à la monnaie et au cré- témoins le virent. dit public, à la sûreté de l'Etat et à Il nous était donc indispensable la sécurité publique". Nous déci- Pour la brigade de Sisteron, rien d'obtenir ces procès verbaux. C'est dions la saisine du Tribunal Admi- donc à signaler de spécial. Le PV ce que nous fîmes. nistratif de Marseille, estimant qu'il n'y avait rien dans ce dossier qui est, là encore, clos puis expédié à pouvait justifier les craintes de M. Château-Arnoux. Même cause, mê- Dans le dossier que nous avons Le Ministre. Le Tribunal Adminis- mes effets. Les gendarmes de cette consacré à cette affaire (*), nous tratif de Marseille se déclarait in- localité vont interroger le témoin développons longuement les dé- compétent, nous renvoyant sur le principal ayant pris contact avec marches entreprises. Il suffit de Conseil d'Etat qui allait, lui-même, eux dès le soir de l'observation. En savoir que, essuyant un refus des saisir le Tribunal Administratif de fait, il n'a vu que peu de choses. autorités dignoises pour la com- Paris. Tout au plus un phénomène lumi- munication de ces pièces, nous neux zébrant le ciel. Il déclare dûmes nous tourner vers la Com- toutefois ignorer tout de l'incen- mission d'Accès aux Documents En janvier 1990, nous recevions la die. On ne saura jamais qui lia Administratifs, commission con- notification du TA. de Paris qui dans les faits l'incendie à l'obser- sultative dont les conclusions ne considérait que «il résulte de l'exa- vation. sont que des avis que l'on peut - ou men des procès-verbaux n° (...) signé non - partager. à Digne le (...), n° (...) signé à Siste- Toute cette affaire eût été somme ron le (...), n° (...) signé à Chateau- toute assez banale si la difficulté à En l'occurrence, malgré un avis Arnoux le (...) dont la communica- obtenir les PV n'avait laissé envi- favorable de la CADA M. Le Mi- tion a été refusée à l'association sager une autre possibilité, celle nistre de la Défense sous la tutelle requérante, malgré l'avis favora- de l'ovni. duquel se trouvent les gendarmes, ble rendu par la commission d'ac- Janvier-Février Phénomèna ces aux documents administratifs, (1) Tarrade, G., J'ai retrouvé la piste des que ceux-ci ne comportent aucune extraterrestres, éditions Alain Lefeuvre, (*) SOS OVNI dispose à l'heure mention ou renseignement de na- 1980. actuelle d'un dossier complet ture à porter atteinte à la sûreté de d'une cinquantaine de pages l'Etat et à la sécurité publique, au Nous remercions toutes les per- détaillant cette affaire, notre sens des dispositions susvisées de sonnes qui nous ont aidés à re- démarche, le long cheminement la loi du (...) ni encore à la «mon- constituer ce dossier, et notam- et la déformation progressive naie et au crédit public», au sens de ment, la Météorologie Nationale, de l'information, l'action en l'arrêté ministériel du (...), que la les gendarmes ayant pris part aux justice (une première dans l'Eu- circonstance que l'association re- enquêtes de l'époque, le Centre rope de l'ufologie !), etc. Le dos- quérante aurait eu connaissance d'Essais des Landes, les journalis- sier est au format A4 avec cer- de l'identité et de l'adresse des tes des diverses rédactions locales taines illustrations en couleur. témoins figurant aux procès-ver- des quotidiens Le Provençal, Il est disponible au prix de 170 baux est radicalement inopérante Nice-Matin, La Marseillaise, ain- francs port compris (130 francs au regard de la légalité de la déci- si que toutes les autres personnes pour les membres). sion attaquée (...)». Il décidait par que nous ne pouvons citer ici. conséquent que «La décision du Ministre de la Défense en date du 20 février 1989 est annulée» et que COMPA0NIE DE DIGNE «La République mande et ordonne SRIOAIE DE DIONE au ministre de la défense en ce qui 273 le concerne et à tous huissiers à ce 24 Mars 1972 C« jour, oinq Avril «11 neuf oent requis en ce qui concerne les voies de droit commun contre les parties Ren«tig.nemnrits Ra-portona lea opération» auiv.nt-. „". privées de pourvoir à l'exécution a&niniatratlfa PKEAi'BULEi , ••.. du présent jugement». Déplacement dana le oial objet lumineux L« Samadl 18 Hnr» 1972. ver. IQ sZ,?i}/rm non identifié' habitant, daa oamnunaa do ÏIIONE ,t da CHA»?7?»&f sic.. ? ?2" Les procès-verbaux nous étaient expédiés par le Ministère de la "directic Défense le 3 juillet 1990. L'enquête effectuée suivant procèa-verbal n* _$8k du _ mars 1972 a perois de dé te miner que cet Incendie de ge- Nous l'avons dit... ces PVne conte- nêts s'était déclaré quartier "Lea Raves", à Stv*àaHiei, avant Iô heures et qu'il ne pouvait avoir aucune relatic: naient rien d'autre que des rensei- arec la présence dans le ciel de l'objet lumineux aperçu vers 19 heures JrQ. gnements administratifs sur un fait observé par de nombreuses •la*Atfuxc uàne lap ersr-^^ausceptible d'avoir aperçu_l'obJet personnes et signalé par le journa- Un extrait des procès-verbaux... liste explicitement désigné. ^^B^OJ m ^^^^^^^ ^~ ^^^^^^^^^^^^™ Connaissant l'origine du cas, il nous N° AU NOM OU PEUPLE FRANÇAIS fut relativement facile d'en recons- L!: TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE PARIS tituer les péripéties. Association d'E u(]es 4ème section, 2ème chambre, sur les soucoupt s volantes Nous avons passé de longues an- nal admViun ilsat rraetqiufê tdee enMraergsiesitlrléee laeu g1r6e fmfaer sc en1t9rSa9l edtu, trlieb u-5 nées sur cette affaire... pour nous, AUDIENCE DU jpuairn l'1A9s8s9o caiua titorni bdu'nEatlu desa dsmuirn ilsetsr astoiufc oudpee sP vaorliasn,t esp,r érseenptréée- vous l'aurez compris, elle ne peut 5 JANVIER 1990 sBePn t3é2e4 peatr tseonnd aPnrté siàd eln'ta ndnounlta tlieon sidèug er eefsuts àq uAii xa eént éP roovpepnocseé constituer un élément à retenir J1U7G EJMAENVNITE DRU 1990 àpa ro bltee nMiirn isctormem udnei calati oDnéf ednesse eptr olceè sP-avreqrubeatu xd ed eD iggneen dtaernmdearnite dressés en janvier 1988 à l'occasion de la manifestation dans l'épais dossier des phénomè- de phénomènes aérospatiaux non identifiés apparus à Saint Génies (04) ; nes aérospatiaux non identifiés. Si quelqu'un estime pouvoir nous op- Hp**^^^jt annulée ^^^B poser des arguments indéniables DECIDE : nous prouvant que nous avons tort, Article 1er : La décision du Ministre Ho la ripfpnsp *n rUro rh, ?n nous l'invitons à le faire. Jusque février 19S9 est annulée. Article 2 : Le présent iueement sera notifié à l'pi^nriafinn rt'Frn.HpQ là... sur les soucoupes volantes et au Ministre de la Défense. É ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ É É H M ^ ^ ^ ^ ^ ^ I ^ ^ ^ ^ ^ Perry Petrakis ..et un autre de la décision du Tribunal Administratif de Paris. Janvier-Février Phénomèna nombreuses choses. Nous nous som- mes fait décrire certains leurres Dordogne : les suites électromagnétiques par des per- sonnes totalement étrangères à l'observation du 3 octobre dernier, or la description correspondait aux Dans Phénomèna n° 6, nous évoquions un cas exem- «cheveux d'anges» retrouvés sur plaire. Une affaire comme la rêvent beaucoup d'ufolo- les lieux (voir lettre). On appre- gues : détections radar, observations visuelles, résidus nait aussi que d'importantes ma- noeuvres militaires avaient eu lieu au sol associés à un mystérieux nuage dont on ne au-dessus de tout le sud-ouest. connaissait pas la composition. En ce qui nous con- Enfin, le 4 janvier, La Région Aé- cerne, les recherches ne s'arrêtèrent pas à la publication rienne Atlantique confirmait qu'un de cette affaire. Bien au contraire. Ainsi, devions nous largage de "paillettes" avait été ex- périmenté aux jour et heure dits. découvrir, peu à peu, que cette histoire n'était peut-être pas ce qu'elle semblait être... Restait à doubler notre confirma- tion. C'était chose faite le 7 jan- Les fourmis nous mirent - si l'on électromagnétiques. vier. Dans le rapport d'analyse, on peut dire - la puce à l'oreille. La pouvait lire : "Les filaments ont été rumeur et la presse martelaient Nous faisions parvenir un échan- observés au microscope électroni- inlassablement l'hypothèse d'un tillon de ces résidus au Départe- que à balayage (MEB). Une micro- nuage d'insectes, certes, et nous ment «Analyse des Matériaux» de analyse X a été effectuée au MEB, savons à quel point la presse peut l'Ecole Nationale Supérieure des le résultat est donné dans la plan- se montrer convaincante. Mais là- Mines de St-Etienne, l'un des ra- che ci-jointe : on observe unique- tout de même. Il y avait déjà les res services à procéder à ce genre ment la raie de l'aluminium. Il (...) doutes exprimés par les spécialis- d'analyses, et à nos yeux, suffi- semble donc que ces filaments sont tes (l'entomologiste Madame Ber- samment indépendant et compé- de l'aluminium". nadette Darchen et le météorolo- tent pour effectuer des analyses gue M. Morel), puis ces clichés scientifiques fiables. Un cas d'école qui nous aura per- radar et enfin ces dépôts qui mis de découvrir tout un pan d'ac- n'avaient l'air d'avoir d'autres Dans un même temps, nos recher- tivités - militaires - dont on ne caractéristiques que d'être de par- ches s'orientaient vers les milieux faisait, jusqu'ici, que deviner l'exis- faits miroirs à renvoyer les ondes militaires qui nous apprirent de tence. P.P. "012 * /RA.ATI./DVO/CI-'.Rirs DCflceAUX, la [j J :.i j iqcT t* Général de Coq» aérien Pierre MOMITT orrossirriant la Région aérienne Atlantique Monsieur Perry PLT3A/IS Président SOS CVNI BP 324 13611 ATX C* PSCMTJŒ CEEEX 1 Monsieur le Présider.*.. Vcs correspondances du 16 novenDre 1901 et du 16 déctsrbre 199L ont retenu toute .on attention. L'un des agrandissements effectué au MEB. J'ai l'honneur de vous ir.foraer qu'un largage de paillettes a bien été effectué le 03 ootcore 1991 à partir de 16H45 au dessus de la T" régler, située entre BEPGEfv*: et PEPJGUî-JX. H ne s'ag-.ssait pas de tianoeuvres silitaires nais d'expér iner.- tanon conduite par le Centre dexpé: irtentJticns aériennes de *O.T CE yAPSAui. Cette expérience a été conduite conf.nménent à la règlc»-.- tation en vigueur à l'intérieur d'uie tone strict eoxt.-it réservée où se déroulent généralement des activités ailitaires spécifiques. Cctrpte tenu de la nature de cette expérimentation., tous les utilisateurs ne radar donc le Centre Régional de la Navigation. Aérienne de BCRTEAL-J- ont été informés de son dérouletaent. ET, espérant avoir donné satisfaction à votre requête, je vous prie de croire. Monsieur le Président, à l'expression de rut ccndidérat ion. La Coionol JMnJTET Ji La confirmation des autorités militaires. Microanalyse de structure : la raie unique de l'aluminium. Janvier-Février Phénomèna Bloc-notes de son ouvrage. En fait, ce qui évoque les ovnis. semble avoir mis le feu aux pou- dres de ce baril-là, serait un com- X Le Centre d'Essais des Landes a X Walt Andrus, directeur du Mutual muniqué de presse co-signé par procédé, le 10 décembre dernier, à UFO Network, l'une des plus une dizaine de scientifiques belges 23hl5, à un tir expérimental du importantes associations ufologi- lesquels, bien entendu, n'ont pas missile balistique nucléaire M45 ques américaines, a donné, le 3 pris la peine de proposer leur aide destiné à équiper les SNLE (sous- septembre dernier, le coup d'envoi durant les longs mois où la SO- marins nucléaires lanceurs d'en- de la première Fédération Amé- BEPS en aurait eu le plus besoin. gins). Ce tir, observable depuis tout ricano-Sovétique pour l'Etude des H est intéressant de noter le dé- le sud-ouest, aurait pu éventuelle- Anomalies Aériennes. Cet orga- chaînement de la presse, d'une ment être pris pour un ovni pré- nisme regroupe, hormis le MU- rare violence, ainsi que sa propen- cise la Délégation Générale pour FON, le J.A. Hynek Center for Ufo sion à monter en épingle la moin- l'Armement. Studies et le Fund for UFO Rea- dre assertion dissonante. A sui- search (un fond pour la recherche X Nous avons reçu le «Catalogo financé par le public et les associa- Nazionale Délie Segnalazioni di tions). Les premiers travaux de X On se souvient de la brève con- Awistamento Ufo in Italia», de cette fédération devraient porter cernant des cercles apparus à nos amis du Centra Italiano Studi sur : 1) Le développemment d'un Lethbridge au Canada (voir Phé- Ufologici. Statistiques sur 8600 fichier chronologique et géogra- nomèna, septembre-octobre 1991, témoignages italiens où l'on ap- phique des cas soviétiques; 2) Le n° 5, p. 15). En fait, nous avons prend par exemple que 1978 fut commencement d'une traduction appris par l'entremise du Groupe l'année la plus riche en observa- en anglais de l'oeuvre de Félix américain Mutual UFO Network, tions, que ce fut la région d'Emi- Zigel, précurseur Soviétique en que ces cercles, découverts le 21 lia-Romagna la plus «visitée». matière de recherches ufologiques; août 1991, s'inscrivent dans le cadre L'heure la plus propice se situe 3) La création d'un répertoire des d'un été particulièrement animé entre 22 et 23 heures durant les principaux chercheurs tant aux au niveau des cercles canadiens. mois d'août et décembre. CISU : USA qu'en Russie; 4) La fourni- L'hypothèse privilégiée par les Corso Vittorio Emanuele, 108 - ture de traductions en anglais d'ar- chercheurs canadiens ayant étu- 10121 Torino - Italia. ticles et rapports choisis. Les orga- dié le problème va à rencontre des nisations soviétiques participant meilleurs avis anglais puisqu'on (Suite de notre rubrique en page 17 "» ) à cette initiative sont le Comité d'Etude de l'Académie des Scien- ces d'URSS et les groupes de Minsk, Dalnegorsk et Novosibirsk. X Que vous cherchiez des livres rares sur la Science, la philo, l'éso- térisme, l'ufologie, le folklore, les religions, etc... il vous faut vous adresser (de notre part) à Jean- Luc Proust, B.P. 125, 33310 Lor- mont - France, (tel : 56.06.87.28.). Jean-Luc se fera un plaisir de vous chercher l'ouvrage qui vous man- que et de vous l'expédier dans les meilleures conditions. X II semblerait que tout n'aille pas toujours pour le mieux dans le meilleur des mondes. La Société Belge d'Etude des Phénomènes Spa- tiaux a vu son autorité très dure- ment critiquée ces derniers temps par une certaine partie de la presse . : : ; ; belge, à l'occasion de la parution Les "cercles" découverts à Lethbridge. Copyright : MUFON Ufo Journal Janvier-Février

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