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Pharmacologie des anti-infectieux PDF

183 Pages·2018·4.615 MB·French
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Chez le même éditeur Parasitologie et mycologie médicales - Guide des analyses et des pratiques diagnostiques, par l’ANOFEL, coordonné par S. Houzé et F. Botterel-Chartier. 2018. 512 pages. Bactériologie médicale. Techniques usuelles, par F. Denis, M.-C. Ploy, C. Martin, V. Cattoir. 2016. 600 pages. Pharmacie clinique et thérapeutique, par l’ANEPC, coordonné par G. Aulagner, S. Limat, A. Dupuis, P.Fagnoni, B. Demoré, C. Fernandez, 5e édition. 2018. 1360 pages. Guide de thérapeutique, par L. et G. Perlemuter, 9e édition. 2017. 2560 pages. Pharmacie clinique pratique en oncologie, par l’ANEPC, coordonné par G. Aulagner, J.-L. Cazin, F.Lemare, S. Limat. 2016. 344 pages. Processus inflammatoires et infectieux, par O. Lortholary, C. Duvivier. 2013. 280 pages. Du même auteur Pharmacologie cardiovasculaire et respiratoire, par la SFPT, coordonné par J. Bellien et J.-L. Cracowski. 2016. 256 pages. Pharmacologie des anti-infectieux Société Française de Pharmacologie et de Thérapeutique Collège National de Pharmacologie Médicale Coordonné par Marie-Clémence Verdier Service de pharmacologie clinique, CHU de Rennes, Université de Rennes 1 Elsevier Masson SAS, 65, rue Camille-Desmoulins, 92442 Issy-les-Moulineaux cedex, France Pharmacologie des anti-infectieux, 1re édition, de la Société Française de Pharmacologie et de Thérapeutique et du Collège National de Pharmacologie Médicale, coordonné par M.-C. Verdier. © 2018 Elsevier Masson SAS ISBN : 978-2-294-75300-8 e-ISBN : 978-2-294-75423-4 Tous droits réservés. Les figures 6.2, 8.1, 8.2, 16.2 et 21.3 ont été réalisées par Carole Fumat. Les indications et posologies de tous les médicaments cités dans ce livre ont été recommandées dans la littérature médicale et concordent avec la pratique de la communauté médicale. Elles peuvent, dans certains cas particuliers, différer des normes définies par les procédures d’AMM. De plus, les protocoles thérapeutiques pouvant évoluer dans le temps, il est recommandé au lecteur de se référer en cas de besoin aux notices des médicaments, aux publications les concernant et à l’Agence du médicament. L’auteur et l’éditeur ne sauraient être tenus pour responsables des pres- criptions de chaque médecin. Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays. Toute repro- duction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans l’autorisation de l’éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, les courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’oeuvre dans laquelle elles sont incorporées (art. L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle). Ce logo a pour objet d’alerter le lecteur sur la menace que représente pour l’avenir de l’écrit, tout particulièrement dans le domaine universitaire, le développement massif du « photo-copillage ». Cette pratique qui s’est généralisée, notamment dans les établissements d’enseignement, provoque une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des oeuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée. Nous rappelons donc que la reproduction et la vente sans autorisation, ainsi que le recel, sont passibles de poursuites. Les demandes d’autorisation de photocopier doivent être adressées à l’éditeur ou au Centre français d’exploitation du droit de copie : 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris. Tél. 01 44 07 47 70. Les auteurs Laurent Bourguignon, service de pharmacie, Fabien Lamoureux, laboratoire de pharmaco- hôpital Pierre Garraud, Lyon. logie et toxicologie, CHU de Rouen, Rouen. Yoann Cazaubon, laboratoire de pharmacologie Françoise Lapicque, service de pharmacologie et toxicologie, hôpital Maison Blanche, CHU clinique et toxicologie, hôpital central, CHU de Reims, Reims. de Nancy, Nancy. Éric Dailly, laboratoire de pharmacologie et Florian Lemaitre, service de pharmacologie cli- toxicologie, CHU de Nantes, Nantes. nique, CHU de Rennes, Rennes. Zoubir Djerada, laboratoire de pharmacologie et David Metsu, laboratoire pharmacocinétique et toxicologie, hôpital Maison Blanche, CHU de toxicologie, Institut fédératif de biologie (IFB), Reims, Reims. Toulouse. Catherine Feliu, laboratoire de pharmacologie et Damien Montange, service de pharmacologie toxicologie, hôpital Maison Blanche, CHU de clinique et biologie, hôpital Jean Minjoz, CHU Reims, Reims. de Besançon, Besançon. Nicolas Gambier, service de pharmacologie cli- Élise Pape, service de pharmacologie clinique et nique et toxicologie, hôpital central, CHU de toxicologie, hôpital central, CHU de Nancy, Nancy, Nancy. Nancy. Rodolphe Garaffo, hôpital Pasteur, CHU de Julien Scala-Bertola, service de pharmacologie Nice, Nice. clinique et toxicologie, hôpital central, CHU Sylvain Goutelle, service de pharmacie, hôpital de Nancy, Nancy. Pierre Garraud, Lyon. Thomas Schiestel, service de pharmacologie cli- Claire Gozalo, laboratoire de pharmacologie et nique et toxicologie, hôpital central, CHU de toxicologie, hôpital Maison Blanche, CHU de Nancy, Nancy. Reims, Reims. Aurélien Schrapp, laboratoire de pharmacologie Matthieu Grégoire, laboratoire de pharma- et toxicologie, CHU de Rouen, Rouen. cologie et toxicologie, CHU de Nantes, Caroline Solas, laboratoire de pharmacociné- Nantes. tique et de toxicologie, AP-HM, hôpital la Romain Guilhaumou, service de pharmacologie Timone, Marseille. clinique, AP-HM, hôpital la Timone, Marseille. Nicolas Venisse, service de toxicologie et pharma- Jean-Yves Jouzeau, service de pharmacologie cocinétique, CHU de Poitiers, Poitiers. clinique et toxicologie, hôpital central, CHU Marie-Clémence Verdier, service de pharmaco- de Nancy, Nancy. logie clinique, CHU de Rennes, Rennes. Vincent Jullien, service de pharmacologie, hôpi- Christian Woloch, pharmacien, CHU de tal européen Georges Pompidou, Paris. Limoges Dupuytren, Limoges. Abréviations AAG Alpha-1-acid glycoprotein CMF Concentration minimale ABCG2 ATP-binding cassette sub-family fongicide G member 2 CMI Concentration minimale ADN Acide désoxyribonucléique inhibitrice AINS Anti-inflammatoires CMS Colistiméthate sodique non stéroïdiens C ou C Concentration résiduelle rés min ALT Alanine transaminase ou concentration minimale AMM Autorisation de mise CMMG 9-carboxyméthoxy- sur le marché méthylguanine ANSM Agence nationale de sécurité C Concentration moyenne moy du médicament et des produits CMP Concentration minimale de santé parasiticide ARA II Antagoniste de l’angiotensine II CMV Cytomégalovirus ARN Acide ribonucléique CO Contraceptif oral ARNm ARN messager CPM Concentration prévenant ARNr ARN ribosomique l’émergence de mutants ARNt ARN de transfert bactérien CPK Créatine phosphokinase AST Aspartate transaminase CGP Coccis à Gram positif ASMR Amélioration du service médical CRAT Centre de référence rendu sur les agents tératogène ATU Autorisation temporaire CSH Cellules souches d’utilisation hématopoïétiques AUC Area under the curve (aire sous C Concentration à l’équilibre ss la courbe) CXCR4 C-X-C chemokine receptor AVK Antivitamines K type 4 BAAR Bacilles acido-alcoolorésistants DCI Dénomination commune BGN Bacilles à Gram négatif internationale BCRP Breast cancer resistance protein DHFR Dihydrofolate réductase CatA Cathepsine A DHODH Dihydroorotate déshydrogénase C1G, C2G, C3G Céphalosporine de 1re, 2e, 3e DFGe Débit de filtration glomérulaire générations, etc. estimé CCR5 C-C chemokine receptor type 5 DUJ Dose unique journalière CD Concentration-dépendant EASL European Association CES1 Carboxylestérase 1 for the Study of the Liver ClCr Clairance de la créatinine EBLSE Entérobactéries productrices CLHP Chromatographie en phase de bêtalactamases à spectre élargi liquide à haute performance EBV Virus d’Epstein-Barr C Concentration plasmatique ECG Électrocardiogramme max maximale EI Endocardite infectieuse CMB Concentration minimale Elisa Enzyme-linked immunosorbent bactéricide assay CME Concentration minimale efficace Elispot Enzyme-linked immunospot XII Abréviations EPA Effet postantibiotique MDR Multidrug-resistant γEEFGGHHHHHIIII-CDDEPRUG6VAHiMSC5nIRSVPVCTH0SAtAV G D 1 A -C 6So TA EàEoTFiGtGdRlHHHnHcHCdIIoI’mrnnn onléhefuenuaéloaluie aeytfhaeh us ômnAacstrmrenlrurdA ottniléayoccpatvspcbiiemrctru rezodtnmpnddepatoeèeoreiioyisnesnrtgtstoéiee esno xaceceAimoinpvsporracnmdeytu iou-imigaenotgulmrnc -6reesii qradéism lmucadtt- c soc-suCtpuDnorbAuaea psaririldétyi toe aro oyshepéaanihitgciessesxnobtamomhode iduer sé nlcr nliyes vaiaim ’aémytepnnldfiesilrs-lrfoe hhn-ageiigioSust sznia izltntnu psbsautSyaear seatntmeoctncoi nay otoetctr etspenéinpy eie5 ttlnt -ir0y6b e1  i %li ty MMNNNNNOOOPPPPPRSSSSAAACAF-KLCMAAADOACELgO MRBPN/PTDGMpTSLPRS AMPR PBS2KD H B D SSSMMsHaNNNNOpOOAPoGPpPRdStd..otehxuyhrrcérrl--uérayoalomaaéeiyrai ggasgaayvpdddcdppcuncutuurprccaaarrlaheoétrmeormvieéééminrrnnoloinuoity prap ttneeongilpeaiiféaerlyydtsuutéircceosoresceaiaedcd ll ou issr sadd sordt co acd eougm dt :iiamrmaeoi-ddeeotlcn eépcnlé-ielfntuqsiu ’yianitaiesétinui dn anaodnncniuinrmorc tmsqécniesmaoir cnatae iptceslt emuBcoi armésts iéPnhiltosdotaqaa enlaoranràilooncmiots guqiatteam opin tbsd iecxnenruéàdnipré eeioéini/alr resannehs-dniltpiahmeplasvsrieaeeogzecéot oe- t rmioiurnierd edqbltt ïslls eieédquuieakinn r btsiuleliigab esenlsc2ee e aaisaliaslsreineentseé de conversion négative IGRA Interferon gamma release assay SNC Système nerveux central IMAO Inhibiteurs de la monoamine STP Suivi thérapeutique oxydase pharmacologique IMC Indice de masse corporelle STR Single tablet regimen INI Inhibiteurs d’intégrase STRP Streptocoques A, B, C, G et non INNTI Inhibiteurs non nucléosidiques groupables de la transcriptase inverse TD Temps-dépendant INSTI Integrase strand transfer TDM Tomodensitométrie inhibitor TNF Tumor necrosis factor INTI Inhibiteurs nucléosidiques UMP-CMPK Pyrimidine nucléoside de la transcriptase inverse monophosphate kinase INR International normalized ratio UGT Uridine-diphosphate IPP Inhibiteurs de la pompe glucuronyltransférase à protons UV Ultraviolet IRIS Syndrome inflammatoire Vd Volume de distribution de reconstitution immunitaire VHB Virus de l’hépatite B ISRS Inhibiteurs sélectifs VIH Virus de l’immunodéficience de la recapture de la sérotonine humaine ITK Inhibiteurs de la tyrosine kinase VISA ou GISA Vancomycin ou glycopeptid LBA Liquide bronchoalvéolaire intermediate S. aureus LCS Liquide cérébrospinal VRSA Vancomycin resistant S. aureus LPP Liaison aux protéines VZV Virus varicelle-zona plasmatiques XDR Extensively drug-resistant LPS Lipopolysaccharide Pharmacologie des anti-infectieux : généralités sur les relations pharmacocinétique-pharmacodynamie Vincent Jullien, Claire Gozalo Points-clés l’adaptation individualisée des posologies via le j L’efficacité des anti-infectieux dépend en grande STP. partie du rapport entre leur concentration et la Ce chapitre résume donc les points essentiels sensibilité du micro-organisme à la molécule utilisée. concernant la PK/PD des anti-infectieux. j Les anti-infectieux sont caractérisés par des relations concentration/effet qu’il est important de connaître pour optimiser le choix des molécules, leurs posologies, ainsi que Différentes relations PK/ pour l’interprétation des résultats de suivi PD : de l’in vitro à l’in vivo thérapeutique pharmacologique (STP). L’efficacité des anti-infectieux résulte en général du rapport entre la concentration de la molécule Introduction active obtenue au niveau du site d’action et la sensibilité du micro-organisme à cette molécule. De nombreuses études expérimentales ont Cette sensibilité est évaluée in vitro par la démontré l’existence d’une corrélation entre la mesure de la concentration minimale inhibitrice concentration des anti-infectieux et leur effet sur (CMI), de la concentration minimale efficace l’inoculum microbien. Les modèles in vitro et (CME), ou de la concentration inhibant 50 % in vivo chez l’animal ont permis d’identifier les de la réplication (IC50) : relations pharmacocinétique/pharmacodynamie • la CMI est la plus petite concentration per- (PK/PD) régissant cet effet. La pertinence de mettant d’inhiber la multiplication du micro- ces relations a ensuite été vérifiée chez les patients organisme ; dans des études ayant montré une amélioration de • la CME s’applique à certains antifongiques l’efficacité microbiologique et/ou clinique du trai- vis-à-vis des champignons filamenteux, et tde’matteenitn dcrhee zl eles s csruitjèertse sp odu’er ffilecsaqcuiteél s PlaK p/rPoDba béitliatiét eds’to bltae npirlu su npee taitleté rcaotinocne nmtroatripohno lpoegrimqueet tadnut optimisée. champignon ; infLecat iceounxn aeits sdaen clee udres rlae lapthioarnms aPcKol/oPgDie desets daonntic- • vl’iIrCau5x0,, qesuti lsa’ applpulsi qpueeti tees sceonnticeelnletmraetinotn a puexr manetti-- un prérequis nécessaire pour l’optimisation des tant d’inhiber 50 % de la réplication virale. traitements, aussi bien au niveau du choix des Dans la suite de ce chapitre, mis à part dans molécules prescrites, de leurs posologies et de certains cas spécifiques, le terme CMI sera utilisé leurs modalités d’administration, qu’à celui de par défaut dans un souci de simplification. Pharmacologie des anti-infectieux © 2018 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. 4 Généralités Mesures de la CMI postantifongique » ou effet « postantibiotique » (EPA). Selon les recommandations internationales, la Les antifongiques/antibiotiques se séparent en méthode par dilutions successives en milieu deux catégories selon le type de relations PK/PD solide est la méthode de référence pour déter- qui les caractérise (figure 0.1) : miner la sensibilité bactérienne aux antibio- • les molécules dont l’efficacité est dite « concen- tiques. Or d’autres méthodes sont disponibles, tration-dépendante », c’est-à-dire qui augmente notamment à partir d’automate (milieu liquide) avec la dose administrée. L’efficacité est donc oenus edmee nbcaéned. elCetetse s trEo-itse smt édtéhpoodseése s ns’éutra ngté lopsaes lc’oairrreé lséoeu às lala c coonucrebnet r(aAtiUonC m) adxeism caolne c(eCnmtraax)t iooun sà. formellement équivalentes, il est donc possible Les critères PK/PD prédictifs de l’efficacité sont que les cibles de concentrations totales ou libres les rapports Cmax/CMI et AUC/CMI ; (free [f] : libre), calculées par rapport à la CMI • les molécules dont l’efficacité est dite « temps- puissent varier de manière potentiellement non dépendante », c’est-à-dire qui augmente avec négligeable. le temps pendant lequel la concentration est maintenue au-dessus d’un seuil d’effica- cité. Ce seuil d’efficacité est théoriquement Antibiotiques, antifongiques égal à la CMI vis-à-vis du micro-organisme considéré, mais une efficacité maximale Dans le cas des antifongiques et des antibio- nécessite parfois l’obtention d’une concen- tiques, ces essais in vitro permettent également tration égale à plusieurs fois la CMI. Le de différencier les molécules qui « tuent » le paramètre PK/PD prédicitif de l’efficacité micro-organisme considéré (action fongicide/ est donc le pourcentage de temps entre deux bactéricide) de celles qui se contentent d’en inhi- administrations ou sur 24  heures pendant ber la multiplication (action fongistatique/bac- lequel la concentration en antibiotique est teésrsieonsttiaetlilqemuee)n. t Lebsa cmtéorliéoc-u/lfeos ndgoisntatt ilq’aucet ivintéé ceess-t slau pCéMrieIu r(eT  à>  laC MCMI oI uo lue fàT  u>n  CmMulIt ipsil el ’odne spioteurro nétr addioqnuce rl ’laep pmoirctr od-uo rgsyasntièsmmee . imÀ ml’uinnvietarsiree, Ccoens simdèorleé clual efrsa ctteimonp sl-idbérpee).ndantes peuvent à les molécules fongicides/bactéricides ne néces- leur tour se subdiviser en deux catégories selon la sitent pas l’action du système immunitaire et durée de l’EPA. Ainsi : seront donc privilégiées dans toutes situations • les molécules dont l’EPA est long auront leur d’immunosuppression, qu’elles soient systé- efficacité corrélée préférentiellement au rapport miques (neutropénie, etc.) ou limitées au foyer AUC/CMI ; infectieux (endocardite, méningite, etc.). L’acti- • les molécules dont l’EPA est faible auront leur vité fongicide/bactéricide sera d’autant plus mar- efficacité corrélée préférentiellement au temps quée que les concentrations minimales fongicides pendant lequel la concentration est supérieure et bactéricides (CMF et CMB : concentrations à la CMI (T > CMI) (tableaux 0.1 et 0.2). qui réduisent un inoculum d’au moins 99,9 %) Parmi les antibiotiques et les antifongiques, cer- seront peu différentes des CMI. tains seront également sensibles à l’effet inocu- Une autre caractéristique pharmacodynamique lum. Cet effet se traduit par une augmentation de des antifongiques et antibiotiques pouvant être la CMI en présence d’un inoculum bactérien ou caractérisée in vitro est leur aptitude à inhiber la fongique important. Les molécules sensibles à cet multiplication du micro-organisme une fois que effet, comme les bêtalactamines et l’amphotéricine leur concentration est descendue à une valeur B, verront donc leur efficacité diminuer dans les inférieure à la CMI. Cet effet est appelé « effet infections sévères à fort inoculum. Généralités sur les relations pharmacocinétique-pharmacodynamie 5 encore plus complexe dans le cas des analogues nucléosidiques/nucléotidiques. En effet, ces molécules sont des prodrogues qui nécessitent d’être phosphorylées au niveau intracellulaire pour être actives. En conséquence, leur relation PK/PD sera également fonction de la relation AFddieugs mun arinecttr iio0-vi-.n1oifr.er gPcaatrniienuisucmxixp eea, nuc xafao upnsnacartlat.iominpè dtraee slla uP CKdM/PIé D ens elldàLpePi’ snéaueaotlDertxr ar r ps seafleqeaoceo nxuuuo lsnse’ii ent ectlma imcxtlcoueideppeo nxan’lo neie c stnsif, aerdni fitastueidlt itceei roiualdnosa rnc cee éni desstdcd pté léouml el rauaauc imntislvtpnlatmtiéaelaoiiies rpmixan ne caitd matolima,uqeld nuea duloe c’ ll é,eeml’pe éae flnaaclfiràénert ut ctasqréaplla,asaemu bcait /teiliroipio’talcpseél rnsiiifl notdicafi eteoideséscn am rtmraaue ro(ccroe -CitgiedesrtdifluMpfé,éei. dé uoesqstP uemnuéues)ides-tt..i Dans le cas des antiviraux, l’efficacité serait cor- sent en général la parasitémie d’un facteur 104 rélée au maintien de la concentration au-dessus à chaque cycle de reproduction asexuée, quand, dcrrmmaeo’ilueursalrlnotlaeei ntosmi pcnodoee nurnnP t tdsdaK iiretn/ede P écdàmeDs ’eralo ut’caIdnitiCleint ors5séd n0 .a’, a einnnsfLtafittiianrvcva iasircr cdaaeqiuétululétxuxee,, l r aàmdcli ereéiceqlnjae àuea ettand iliod iitvf nefipeé acolt’uiédual e,ecr f r coeaeulsrina--tt peladl’’usooéet-r ub cdacrjydoee cdiscmclst’eauiapsftus ris doitdesren reee a srndl eadatup ornC renpto Miac1pdr 0daPua lsec uepi tttmdiee o1én.ane0din n0aast.ns,e e Ltncx uoieur nr étsl eea ndsu op ’xcumoo ndunb ertcr reepran éeistdtruermufamficteitsetoiantonnrtnest, TaAmblpehaotuéM r0ioc.iln1éec. uB Plerofils d’acCtiavnitdMéidi caerto -corritgèarneissm PeK/PD pFoenrgtiicniedenA,t cCst Didvietés antifongiqLounegs. EPA Cmax/CCrMitèIre PK/PD Aspergillus Fongicide, CD Long CDEAF lcz:u hocclioyénntsococesaninntredatiinoens-dépendant ; TD ACCC: saaatepnnnmedddrpiiidddgsaaai-ldluéspendant. FFFFoooonnnnggggiiiiccssttiiddaaeettii,,qq TTuuDDee,, TTDD LCLLoooonnnugggrt ATA UU>CC //CCCMMMIII TaBêbtlaelaacuta m0i.n2e.s P Mroofilélsc udle’activité et critèreBsa cPtéKr/icPidDeA , pTceDtirvtiitnéents des anCtiobuirottiques.EPA T > CMCIritère PK/PD Linézolide Bactéricide, TD Court T > CMI, AUC/CMI Glycopeptides Bactéricide, TD Long AUC/CMI Macrolides, tétracyclines, Lincosamides Bactériostatique, TD Long AUC/CMI Polymixines Bactéricide, CD Court AUC/CMI Aminosides Fluoroquinolones Daptomycine Bactéricide, CD Long C /CMI, AUC/CMI max

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