Cet ouvrage réunit des auteurs qui discutent des apports et des limites des études de justice organisationnelle pour comprendre les liens entre les perceptions d’injustice et la santé en milieu de travail. Ouvrage collectif de synthèse, ce livre innove en contribuant à une ouverture disciplinaire et méthodologique du champ de la justice organisationnelle et en examinant les conséquences de la COVID-19.
Alors que les études de justice organisationnelle tendent à psychologiser le mal-être au travail, les auteurs invitent ici à des approches plus contextuelles et compréhensives. L’injustice ressentie par les travailleurs apparait ainsi principalement liée à des modes de gestion et d’évaluation autoritaires. Si les normes professionnelles partagées semblent contribuer à minimiser certaines souffrances vécues, la crise de la Covid-19 a accru les perceptions d’injustice et fragilisé la santé psychologique des travailleurs.