Description:« Pour toi, l’amour n’existe que dans les romans, lesquels, c’est bien connu, sont la distraction des femmes et des oisifs. Alors si je te suis parfois infidèle, pardonne-moi, c’est pour ne pas être tout à fait infidèle à ce que je suis, pour maintenir une petite porte entrouverte par où laisser filer et cabrioler mes rêves ou ce qu’il en reste. N’en déplaise à ton orgueil, aujourd’hui je me sens plus vivante entre les bras d’un inconnu qu’entre les tiens. Je n’y peux rien. Je ne recherche même pas l’amour, juste la sensation retrouvée de ma nudité, quelque chose comme le sentiment d’avancer sans savoir où l’on va, d’avancer sans assurer ses arrières, sans garde-fou, avec une insouciante absence de prudence. »
Une femme de vingt-neuf ans dissèque sa vie sentimentale. Elle vit depuis plusieurs années avec un grand séducteur qui lui a appris le plaisir et la liberté sexuelle. Elle se raconte et s’analyse, en relatant avec une minutie particulière tout ce qui relève de la sexualité.
D’une écriture juste et précise, ce roman observe avec une très grande finesse la vie intime d’une jeune femme d’aujourd’hui, ses désirs, ses sensations et ses attentes.
Plasticien, scénographe, commissaire d’expositions et écrivain, Philippe Comar est professeur de morphologie aux Beaux-Arts de Paris. Peau de femme est son deuxième roman.