Et puis, il y avait le PP – nom de code pour " Projet Paul ". J'allais me mettre sérieusement à bosser. De tous les géants que les sixties avaient engendrés, Paul était le plus grand. Dans mes moments d'égarement, je me voyais en secrétaire particulier, me glissant dans les coulisses de sa vie, nettoyant sa basse Höfner avec tout le respect que je lui devais, montant à cheval avec lui... Le plus dingue, c'est que j'avais fini par croire que la chose était possible. Un des " détails " qui mettaient Albertine en pétard.
Fiscaliste repenti devenu disquaire raté, Marcel a deux passions – incompatibles – dans la vie :
Albertine, sa femme; Paul McCartney, son idole.
Et ce cocktail ne demande qu'à exploser...