Kazio réfléchit une brève minute. Deux corps au pied de la barre rocheuse, un de l’autre côté des fascines, cela faisait déjà beaucoup de monde. Il fallait disposer de ces nouveaux cadavres, au moins pour que les traces de leur passage ne soient pas immédiatement découvertes. Le plus simple, après tout, était de faire confiance à la neige. En attendant le dégel, le blanc talus déversé par la pente du toit constituait un excellent frigorifique. Pour donner à ses dernières victimes la même chance qu’au défunt commissaire Zaloga, Kazio avait choisi la congère qui dominait le lac…