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Par FONTENOY Carole PDF

165 Pages·2009·4.93 MB·French
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UNIVERSITÉ DE NANTES FACULTÉ DE PHARMACIE __________________________________________________________________________________________ ANNÉE 2009 N°15 MÉMOIRE DU DIPLÔME D’ÉTUDES SPÉCIALISÉES DE PHARMACIE HOSPITALIÈRE ET DES COLLECTIVITÉS Soutenu devant le jury interrégional Le 29 Avril 2009 FONTENOY Carole Par ___________ Conformément aux dispositions de l’arrêté Du 6 mai 1987 tient lieu de : THÈSE POUR LE DIPLÔME D’ÉTAT DE DOCTEUR EN PHARMACIE L‟ARGENT DANS LES DISPOSITIFS MÉDICAUX : MARKETING OU RÉEL INTÉRÊT CLINIQUE ? Président : M. Alain PINEAU, PU-PH Toxicologie, Nantes. Membres du jury : Mme Jocelyne CAILLON, MCU-PH, Bactériologie, Nantes, M. Jacques MINET, MCU-PH, Bactériologie, Rennes, M. K.Olivier SELLAL, PH, Pharmacie centrale Nantes, M. Yves LURTON, PH, CAMPS, Rennes. PLAN I. Introduction p10 II. L argent en tant que désinfectant, son utilisation en dehors du champ des DM p13 1. L argent p13 1.1 La molécule d argent p13 1.2 Ses lieux d extraction p13 1.3 Ses modes d extraction p13 2. Les formes d argent retrouvées dans les DM p14 2.1 : Les sels d argent p14 2.2 : Les composés organiques p15 2.3 : L argent sous forme de métal p15 2.4 : Les échangeurs d ions p16 3. Mode d action de l argent sur les microorganismes p17 3.1 Mode d action p17 3.1.1 Inhibition des enzymes bactériennes et fongiques p17 3.1.2 Perturbation des transferts membranaires d ions p18 3.1.3 Perturbation du biofilm bactérien p18 3.1.4 Interaction avec les ribosomes bactériens p19 3.1.5 Inhibition de la réplication de l ADN p19 3.2 Action de l argent contre les micro-organismes p19 3.2.1 L argent est actif contre différents microorganismes p19 3.2.2 Il existe cependant des résistances p20 3.2.2.a Des résistances natives p20 3.2.2.b Des résistances acquises p20 3.2.2.c Des résistances croisées p21 4 : Application de la désinfection par l argent hors matériel, de l antiquité à nos jours p21 4.1 Désinfection de l eau p21 4.1.a Un peu d histoire p21 4 4.1.b Les produits utilisés pour désinfecter l eau p22 4.1.c Electrolyse Cuivre-Argent (Cu-Ag) p23 - Principe de l électrolyse Cu-Ag p24 - Expériences sur l électrolyse Cu-Ag p24 4.1.d Les autres techniques désinfectantes utilisant l argent p25 4.1.e Les limites de l argent dans la désinfection des eaux p25 - Limites de désinfection p22 - Limites par sa toxicité sur le milieu marin p26 - Limites par sa toxicité sur l Homme p26 4.2 Le nitrate d argent p27 4.3 L ARGYROL® et ses autres concurrents du début du 20ème siècle p29 4.4 La sulfadiazine argentique p31 4.5 L argent colloïdal p32 5. Toxicité humaine de l argent dans ses différentes utilisations p33 5.1 Métabolisme p33 5.1.1 Résorption p33 5.1.2 Distribution p33 5.1.3 Elimination p34 5.2 Mécanismes d action de la toxicité de l argent p34 5.2.1 Cytotoxicité p34 5.2.2 Mécanismes immuno-allergiques p35 5.2.3 Modification dans le métabolisme des lipides p35 5.2.4 Perturbation de la fluidité des membranes érythrocytaires p36 5.2.5 Argyrisme, argyrie p36 III. L argent dans les DM (sauf pansements) p38 1. Les amalgames dentaires p38 1.1 Définition p38 1.2 Toxicité de l argent des amalgames p38 2. Les prothèses vasculaires p39 2.1 Définition p39 2.2 Les prothèses vasculaires à l argent p41 5 2.2.1 Présentation des prothèses à l argent du marché français p41 2.2.1.a INTERGARD SILVER® (Intervascular) p41 2.2.1.b SILVER GRAFT® (B Braun) p41 2.2.2 Indications p42 2.2.2. a Les infections de prothèses vasculaires p42 Ecologie bactérienne p42 Fréquence des infections p42 Délai de survenue des infections p43 2.2.2. b Efficacité des prothèses à l argent dans ces infections p44 3. Les prothèses valvulaires cardiaques p47 3.1 Anatomie cardiaque p47 3.2 Les pathologies valvulaires p48 3.3 Les prothèses valvulaires à l argent p48 3.3.1 Indication, description des valves p48 3.3.2 Rapport bénéfice/risque p49 3.3.3 Les procès p51 4. Les cathéters p51 4.1 Les cathéters veineux centraux p51 4.1.1 Description, indications p51 4.1.2 Complications suite à leur utilisation p52 4.1.3 La prévention des infections p54 4.1.4 Les cathéters veineux centraux imprégnés à l argent p54 4.1.4.a Mode d imprégnations, types de cathéters mis sur le marché p54 4.1.4.b Efficacité de ces cathéters sur la diminution des infections sur CVC p55 4.1.5 Les CVC imprégnés de sulfadiazine argentique + chlorhexidine (C-SAg) p57 4.1.6 Perspectives p60 4.2 Les cathéters péritonéaux p61 4.2.1 Les pathogènes responsables p61 4.2.2 Les cathéters péritonéaux à l argent p62 6 5. Les sondes urinaires p62 5.1 Physiopathologie de l infection urinaire nosocomiale p63 5.2 Les sondes urinaires à l argent p64 6. Les sondes d intubation endotrachéales p65 6.1 Définition, indications p65 6.2 Complications secondaires à l intubation p66 6.3 Ecologie bactérienne des pneumopathies nosocomiales secondaires à une intubation p66 6.4 Comment éviter les infections ? Place des sondes d intubation endotrachéales à l argent p67 7. Les prothèses orthopédiques à l argent p68 7.1 Les infections sur matériel orthopédique p68 7.2 Implication du matériel constitutif des prothèses dans les infections, intérêt des prothèses orthopédiques à l argent p71 8. Les lentilles ophtalmiques à l argent p74 9. Les prothèses de renfort pariétal à l argent p75 10. Les textiles à l argent p78 11. Pour conclure p80 IV. Les pansements à l argent p81 1. La structure de la peau p81 2. Les plaies p82 1.1 Les plaies chroniques p82 2.1.a Les ulcères de jambe p82 2.1.a Les ulcères d origine vasculaire p82 2.1.a. Les ulcères d autre origine p84 2.1.b Les escarres p85 7 2.1.c Les traitements p86 2.1.c. Rougeur p86 2.1.c. Phlyctène-desépidermisation p86 2.1.c. Plaie fibrineuse ou nécrotique p87 2.1.c. Le bourgeonnement p87 2.1.c. L épidermisation p88 2.2 Les plaies aiguës p88 3 : Les bactéries de la flore cutanée p89 3.1 La flore commensale p89 3.1.1 La flore résidente p90 3.1.2 La flore transitoire p90 3.2 La flore cutanée des plaies p91 4 : Place de l argent parmi les thérapeutiques anti-infectieuses locales p94 5 : Présentation des différents pansements contenant de l argent p95 5.1 Les compresses ou interfaces imprégnées p95 5.1.1 Imprégnées de Sulfadiazine argentique p95 5.1.1.a ALTREET® (Coloplast) p95 5.1.1.b IALUSET Plus® (Genevrier) p96 5.1.1.c URGOTUL Sag® (Urgo) p97 5.1.1.d Les précautions... p98 5.1.2 ATRAUMAN Ag® (Hartmann) p99 5.2 Les pansements au charbon p100 5.2.1 ACTISORB Plus 25® (Johnson & Johnson/Synergetics) p100 5.2.2 VLIWAKTIV® Ag® (Lohmann & Rauscher) p101 5.3 ACTICOAT® (Smith & Nephew) p102 5.4 Les alginates p103 5.4.1 ACTICOAT ABSORBENT® (Smith & Nephew) p103 5.4.2 RELEASE Argent® (Johnson & Johnson/Synergetics) p104 5.4.3 SUPRASORB A+Ag® (Lohmann & Rauscher) p105 5.5 Les hydrocellulaires p105 5.5.1 ALLEVYN Ag® (Smith & Nephew) p106 8 5.5.2 BIATAIN Argent® (Coloplast) p106 5.5.3 CELLOSORB Argent® (Urgo) p108 5.5.4 ASKINA® CALGITROL® Ag (BBraun) p109 5.5.5 ACTICOAT SITE® (Smith & Nephew) p110 5.5.6 MEPILEX Ag® (Mölnlycke Health Care) p111 5.6 Les hydrofibres p112 5.6.1 AQUACEL Ag® (Convatec) p112 6. Un dispositif particulier dans la prise en charge des plaies : le VAC (Vacuum Assisted Closure) à l argent : V.A.C. GranuFoam Silver® (laboratoires KCI) p113 7. Un projet de recherche : les membranes amniotiques recouvertes d argentp114 8. Comparaison entre les différents pansements p114 8.1 Sur leur concentration en argent p114 8.2 Sur leur libération d argent au niveau de la plaie p115 8.3 Tableau de synthèse p118 9. Bibliographie concernant les pansements à l argent : Robustesse de ces études ? Que peut-on en conclure ? p119 9.1 Efficience des pansements à l argent dans les plaies chroniques p119 9.2 Efficience des pansements à l argent dans les brûlures p131 10. Une théorie actuelle sur l efficacité de l argent dans le traitement des plaies à retard de cicatrisation p139 11. Toxicité lors de l utilisation de l argent dans le soin des plaies p146 V. Conclusion p150 VI. Bibliographie p153 9 I. Introduction Ces dernières années, les médias ont souvent porté une attention exacerbée aux maladies infectieuses, à l épidémiologie, aux maladies nosocomiales. L hygiène, la désinfection et la prévention du développement d infections deviennent une préoccupation de plus en plus « encombrante » dans notre quotidien hospitalier, mais également chez le particulier. On assiste, en effet à une multiplication des produits « antimicrobiens ». L obsession du « 0 microbe» touche une bonne partie de la population des pays industrialisés, dans le concept du « 0 défaut » pour tout ce qui touche à la santé humaine. Différents matériaux réputés antimicrobiens ont donc fait leur apparition, ils peuvent être soit enduits du produit ou le produit peut y être incorporé et faire partie inhérente du matériau, ce qui est le cas avec certains métaux comme l argent. L argent est utilisé comme agent anti-bactérien et soignant depuis des milliers d années et par de nombreuses civilisations. Les Grecs, comme les Phéniciens utilisaient des récipients en argent pour assurer la conservation de l eau ainsi que de plusieurs liquides, les pionniers américains conservaient leur eau de boisson dans des récipients remplis de pièces d argent et bien plus récemment les russes l ont utilisé pour stériliser l eau recyclée sur leurs véhicules spatiaux. La désinfection ionique cuivre-argent par électrolyse est fréquemment utilisée de nos jours, pour la désinfection des circuits d eau. Cette propriété antibactérienne s expliquant par un passage infime de métal du récipient au liquide et par une réaction chimique d inactivation des enzymes essentielles du protoplasme des bactéries, par les ions argent, par effet oligodynamique de l argent du cuivre ou de l étain décrit par Carl W.von Nägeli (1817-1891). Cet effet sera décrit plus en détail dans la suite de ce travail. L argent était également utilisé par les Egyptiens pour la préservation de leur nourriture des moisissures. Les empereurs chinois et les cours de l empire de Chine mangeaient avec des baguettes en argent, ce qui s explique de nos jours par les constatations de Tiller et al. (2001) démontrant que les surfaces modifiées par des composés polycationiques (comme le sont les ions Ag+) sont capables de pénétrer la paroi bactérienne même à l état sec. Dans le domaine médical, on s est également penché sur les bienfaits de l argent. On sait par exemple que les Incas effectuaient des trépanations et remplaçaient l os par des plaques d argent et au Moyen Age, des pièces en argent obturaient les orifices crâniens après les trépanations effectuées sur les champs de bataille. Au milieu du 19ème siècle, Crédé 10 (1819-1892) a été le premier à administrer des gouttes de solution de nitrate d argent à 1% dans les yeux des nouveaux nés pour prévenir l ophtalmie néonatale. L argent « médicament » a donc fait son apparition : passant de l argent colloïdal dans le COLLARGOL® à des protéines à l argent dans l ARGYROL®, utilisé dans des gouttes nasales, sans oublier la sulfadiazine argentique, utilisée dans le traitement des brûlures. Les nouvelles technologies et la miniaturisation de plus en plus importante des particules d argent ont conduit les fabricants de matériaux à utiliser ce métal pour apporter cette propriété antibactérienne à leurs créations. Les nanoparticules ou microparticules d argent rentrent donc dans la composition de différents polymères ou fibres utilisés dans les dispositifs médicaux comme des sondes urinaires, des cathéters, des prothèses orthopédiques, des valves cardiaques, des pansements... L argent s est aussi imposé dans le domaine public avec des textiles imprégnés d argent censés éviter les eczémas, les lentilles de contact recouvertes d argent, allant jusqu aux matelas, machines à glaçons, claviers d ordinateurs et autres machines à laver contenant de l argent ! En bref, l utilisation de l argent a le vent en poupe mais présente t-il un réel intérêt lorsqu il est utilisé comme agent antibactérien dans les dispositifs médicaux ? Y a t-il des études nous démontrant un différentiel significatif sur la prévention des infections entre l utilisation de dispositifs nus et celle de dispositifs coatés ? A t-on appréhendé l impact financier par des études Coût-efficacité ? Et la toxicité de l argent y a t-il, par exemple, un impact environnemental à l utilisation de l électrolyse cuivre-argent dans la désinfection des eaux de piscine, des eaux des collectivités et in-fine un impact néfaste sur la santé de l Homme ? Doit-on aborder sans crainte son utilisation au sein de matériaux directement au contact du corps comme peuvent l être les dispositifs médicaux ? Dans une première partie, après avoir décrit le métal argent ainsi que les différentes formes d argent utilisées en désinfection, nous nous pencherons sur son mode d action sur les microorganismes, son utilisation hors matériel médical, mais également sur la toxicité de ce métal, qu elle soit environnementale, ou humaine. Dans une seconde partie nous nous pencherons plus particulièrement sur les dispositifs médicaux (DM) (sauf pansement) contenant de l argent, en extrayant de la littérature les différentes publications démontrant ou non l intérêt de l ajout de ce métal dans la prévention des infections. Pour conclure nous développerons cette troisième et dernière partie autour de l utilisation de l argent dans les pansements en présentant les différentes références présentes 11 sur le marché et leur caractéristiques. Y-a t-il de réelles preuves de l efficacité de l argent dans les plaies chroniques ou aiguës ? Les études comparatives entre pansements nus et pansements contenants de l argent sont-elles ou non en faveur de ces derniers ? Nous nous pencherons également sur une propriété méconnue, avancée par certains scientifiques : la propriété anti-inflammatoire de l argent. Et pour finir, nous évoquerons la possible toxicité locale et nous nous interrogerons sur un éventuel passage systémique de l argent et ses conséquences pathologiques. 12

Description:
dans les yeux des nouveaux nés pour prévenir l ophtalmie néonatale. nasales, sans oublier la sulfadiazine argentique, utilisée dans le traitement des va former une couche sombre à la surface du métal (il suffit par exemple de En matière de seconde infection, les prothèses coatées à l a
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