ebook img

Orthodontie chez les enfants et adolescents PDF

202 Pages·2008·1.35 MB·French
by  
Save to my drive
Quick download
Download
Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.

Preview Orthodontie chez les enfants et adolescents

Orthodontie chez les enfants et adolescents KCE reports 77B Federaal Kenniscentrum voor de Gezondheidszorg Centre fédéral d’expertise des soins de santé 2008 Le Centre fédéral d’expertise des soins de santé Présentation : Le Centre fédéral d’expertise des soins de santé est un parastatal, créé le 24 décembre 2002 par la loi-programme (articles 262 à 266), sous tutelle du Ministre de la Santé publique et des Affaires sociales, qui est chargé de réaliser des études éclairant la décision politique dans le domaine des soins de santé et de l’assurance maladie. Conseil d’administration Membres effectifs : Gillet Pierre (Président), Cuypers Dirk (Vice-Président), Avontroodt Yolande, De Cock Jo (Vice-Président), De Meyere Frank, De Ridder Henri, Gillet Jean- Bernard, Godin Jean-Noël, Goyens Floris, Maes Jef, Mertens Pascal, Mertens Raf, Moens Marc, Perl François, Van Massenhove Frank, Vandermeeren Philippe, Verertbruggen Patrick, Vermeyen Karel. Membres suppléants : Annemans Lieven, Bertels Jan, Collin Benoît, Cuypers Rita, Decoster Christiaan, Dercq Jean-Paul, Désir Daniel, Laasman Jean-Marc, Lemye Roland, Morel Amanda, Palsterman Paul, Ponce Annick, Remacle Anne, Schrooten Renaat, Vanderstappen Anne.. Commissaire du gouvernement : Roger Yves Direction Directeur général : Dirk Ramaekers Directeur général adjoint : Jean-Pierre Closon Contact Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE). Rue de la Loi 62 B-1040 Bruxelles Belgium Tel: +32 [0]2 287 33 88 Fax: +32 [0]2 287 33 85 Email : [email protected] Web : http://www.kce.fgov.be Orthodontie chez les enfants et adolescents KCE reports 77B CARINE CARELS, LUTGART DE RIDDER, NATHALIE VAN LOOCK, KRIS BOGAERTS, MARIJKE EYSSEN, CAROLINE OBYN Federaal Kenniscentrum voor de Gezondheidszorg Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé 2008 KCE REPORTS 77B Titre : Orthodontie chez les enfants et adolescents Auteurs : Carine Carels (Orthodontie, UZ Leuven, K.U.Leuven), Lutgart De Ridder (orthodontiste), Nathalie Van Loock (collaborateur de projets, UZ Leuven), Kris Bogaerts (Biostatistisch Centrum, K.U.Leuven), Marijke Eyssen (KCE), Caroline Obyn (KCE) Experts externes : Guy De Pauw (Orthodontie, UGent), Myriam Delatte (Orthodontie et Orthopédie dento-faciale, Cliniques Universitaires Saint-Luc, UCL), Michel Limme (Orthodontie et Pédodontie, Centre Hospitalier Universitaire (CHU), Chantal Malevez (Département Chirurgie orale et maxillofaciale, Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola, ULB), Jean- Philippe Mousset (Mèdecin-Inspecteur INAMI-D.G.E.C.), Steven Simoens, Sciences Pharmaceutiques, K.U.Leuven), Marc Tabak (Département SOPA, VUB, UZ Brussel) Acknowledgements Bart Vande Vannet (Orthodontie, VUB; pour son importante contribution aux chapitres 3, 4 et 7), An Verdonck (Orthodontie, UZ Leuven, K.U.Leuven; pour son importante contribution aux chapitres 2 et 8) Luc Trimpeneers (Orthodontie, UGent), Yasmine Antonis (Neus Keel Oorziekten, UZ Leuven) Murielle Lona (KCE), Natacha Van Moerkercke (Orthodontie, Ugent), Julie Bertrand (Orthodontie, K.U.Leuven), Elisa Vingerhoedt (Orthodontie, K.U.Leuven), Jeanine Vanwinkel (Tandheelkunde, UZ Leuven) Validateurs : Hervé Avalosse (Recherche et Développement, Mutualité Chrétienne), Luc Dermaut (Prof. em. UGent), Kevin O’Brien (Department of Orthodontics, School of Dentistry, University of Manchester) Conflict of interest : Certains auteurs sont actif comme orthodontiste (Carine Carels, Lutgart De Ridder) et actif dans les associations des orthodontistes (Lutgart De Ridder). Disclaimer: Les experts externes ont collaboré au rapport scientifique qui a ensuite été soumis aux validateurs. La validation du rapport résulte d’un consensus ou d’un vote majoritaire entre les validateurs. Le KCE reste seul responsable des erreurs ou omissions qui pourraient subsister de même que des recommandations faites aux autorités publiques. Mise en Page : Ine Verhulst Bruxelles, 7 avril 2008 Etude n° 2007-20 Domaine : Health Services Research MeSH : Orthodontics ;Child ; Adolescent ; Developed Countries ; Health Services Research NLM classification : WU 400 Langage : français, anglais Format : Adobe® PDF™ (A4) Dépôt légal : D/2008/10.273/21 La reproduction partielle de ce document est autorisée à condition que la source soit mentionnée. Ce document est disponible en téléchargement sur le site Web du Centre fédéral d’expertise des soins de santé. Comment citer ce rapport ? Carels C, De Ridder L, Van Loock N, Bogaerts K, Eyssen M, Obyn C. Orthodontie chez les enfants et adolescents. Health Services research (HSR). Bruxelles: Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE); 2008. KCE Reports 77B (D/2008/10.273/21) KCE Reports 77B Orthodontie i PREFACE L’orthodontie est une discipline relativement jeune à laquelle un intérêt de plus en plus grand est accordé dans les soins dentaires. Les traitements orthodontiques sont partiellement remboursés par l’assurance maladie pour les plus jeunes et font souvent aussi l’objet d’une intervention des assurances complémentaires offertes par les mutuelles. Malgré ces remboursements, les familles doivent encore souvent y aller de leur portefeuille. Le présent rapport examine le rôle que peut remplir l’assurance maladie obligatoire dans ces traitements chez les enfants et les adolescents. Les soins de santé sont destinés à traiter les maladies, les lésions ou les souffrances psychologiques (ou à les prévenir dans toute la mesure du possible). Mais l’orthodontie constitue-t-elle bien une intervention médicale ou relève-t-elle plutôt de l’esthétique ? Est-il justifié qu’un traitement médicalement justifié soit en grande partie à charge du patient ? Et les traitements orthodontiques actuellement remboursés, doivent-ils l’être indépendamment de leur fondement médical ou esthétique ? Fidèle à ses principes, le KCE tente d’aborder ces questions difficiles à partir d’une approche fondée sur des preuves. Pour quelles affections l’efficacité d’un traitement orthodontique est elle démontrée dans la littérature ? Une comparaison internationale de l’organisation et des systèmes de remboursements belges et étrangers apporte également un éclairage utile. Les auteurs du présent rapport tiennent à remercier ceux et celles qui ont contribué de manière fructueuse à ce projet et particulièrement les experts en orthodontie pour leur apport scientifique, la Mutualité Chrétienne, DKV (Deutsche Krankenversicherung) et l’OCM (Office de Contrôle des Mutualités) pour l’apport de leurs données et informations, les dentistes et orthodontistes qui ont participé à l’enquête nationale ainsi que les associations d’orthodontistes à l' étranger pour leur collaboration à l’enquête internationale. Jean-Pierre Closon Dirk Ramaekers Directeur général adjoint Directeur général ii Orthodontie KCE Reports 77B Résumé OBJECTIFS DU RAPPORT L'objectif de la présente étude est de fournir un tour d'horizon complet des données probantes existantes relatives à l'orthodontie chez les enfants et les jeunes adolescents et d'analyser la situation actuelle en Belgique. Tout d'abord, l'étude comporte une revue de la littérature portant sur les indications et les contre-indications du traitement orthodontique. Pour quels patients peut-on parler réellement d'un besoin de traitement médical et pour lesquels l'orthodontie est-elle davantage une question d'esthétique ? Par ailleurs, l'étude fournit un large aperçu du secteur en Belgique, en ce compris l'organisation et la densité des praticiens, les schémas de consommation actuels, les politiques de remboursement de l'assurance nationale et de l'assurance complémentaire, ainsi que les coûts à charge du patient. Ensuite, la situation belge fait l'objet d'une comparaison avec un certain nombre de pays triés sur le volet : les Pays-Bas, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse et les États-Unis. METHODOLOGIE Afin d'évaluer l'orthodontie selon le principe du fondement sur les données probantes ("evidence-based"), une étude de la littérature scientifique existante a été réalisée. Afin de décrire la situation belge, nous avons investigué un certain nombre de sources d'informations, notamment des données émanant de l'INAMI, de l'AIM, de la MC et de la compagnie d'assurances privée DKV. Un questionnaire a également été envoyé aux orthodontistes belges pour obtenir un tableau plus clair des pratiques actuelles. La comparaison internationale se fonde sur deux sources. Tout d'abord, la littérature grise a été examinée en détails et ensuite, les présidents des organisations professionnelles d'orthodontie des pays précités ont complété un questionnaire. RESULTATS DE LA REVUE DE LITTERATURE Peu d’études scientifiques de bonne qualité ont été retrouvé dans la littérature. Pour cette raison les conclusions doivent être traitées avec prudence. INDICATIONS ET CONTRE-INDICATIONS DU TRAITEMENT ORTHODONTIQUE Sur base des données probantes actuellement disponibles, l'absence de traitement des malocclusions n'induit que peu d'effets médicaux indésirables. Il existe des données probantes de qualité moyenne quant à un risque accru de traumatisme en cas de surplomb incisif important. Des données probantes de qualité médiocre mettent en évidence un risque plus élevé de résorption radiculaire dans le cas d'un positionnement ectopique des dents. La malocclusion n'est pas associée à un nombre plus élevé de caries (données probantes de qualité médiocre). Des études supplémentaires restent nécessaires, notamment en ce qui concerne la relation entre les malocclusions dentaires non traitées et les troubles parodontiques, de la mastication ou de l'élocution ou encore les problèmes au niveau de l'articulation temporomandibulaire. A l'heure actuelle, du point de vue de nombreux patients ou parents, la première indication du traitement orthodontique n'est pas un souci de nature médicale, mais plutôt le désir d'obtenir une amélioration d'ordre esthétique. Une malposition dentaire aurait en effet un impact psychosocial délétère. Une évaluation scientifique nous apprend que les données probantes sur la relation de causalité entre les malocclusions de sévérité modérée et une estime de soi négative chez les enfants et les adolescents de 11 à 14 ans sont contradictoires (données probantes de qualité médiocre). KCE Reports 77B Orthodontie iii Le statut bucco-dentaire à l'âge adulte est apparu comme revêtant une importance mineure par rapport à l'estime de soi globale, dans un modèle d'étude incluant d'autres variables psychologiques (données probantes de qualité médiocre). RISQUES INHERENTS A UN TRAITEMENT ORTHODONTIQUE En soi, un traitement orthodontique semble relativement sûr (données probantes de qualité médiocre): le seul effet secondaire avéré étant la résorption radiculaire qui se produit chez 11 à 28% des patients. Les informations relatives aux conséquences à long terme d’une résorption radiculaire majeure font encore défaut et les répercussions d'une interruption du traitement restent floues. En cas d'hygiène bucco-dentaire lacunaire, des tâches de décalcification peuvent apparaître sur les dents. Il est probable qu'un rinçage régulier avec un bain de bouche fluoré pourrait prévenir leur apparition. Les données probantes ne fournissent aucun argument allant dans le sens d'une augmentation du nombre de caries, de la sensibilité au nickel ou de problèmes au niveau de l'articulation temporomandibulaire, suite à un traitement orthodontique. ÉVALUATION DU BESOIN EN TRAITEMENT ORTHODONTIQUE Selon le consensus existant entre les experts, un dépistage des problèmes orthodontiques au cours de la première phase transitionnelle de la perte des dents lactéales serait idéal. Nous ne disposons d'aucune preuve quant à la mise en œuvre de ce dépistage. Les indices de besoin en traitement tels que l'IOTN, le PAR, l'ICON sont bien acceptés au niveau international en ce qui concerne leur utilité dans l'évaluation du besoin en traitement orthodontique ainsi que pour l'audit, la recherche et la prise de décision. Les données probantes font défaut pour tirer des conclusions à propos de la validité (à savoir, si un outil mesure ce qu'il est censé mesurer) des indices. EFFICACITE D'UN TRAITEMENT ORTHODONTIQUE S'agissant de plusieurs options thérapeutiques importantes en orthodontie, l'absence d'études cliniques rend impossible tout jugement de valeur. Toutefois, des données probantes de qualité médiocre montrent que le meulage des dents de lait en cas d'occlusion croisée postérieure (prévalence comprise entre 9 et 23% des enfants de race blanche) peut empêcher le maintien de l'occlusion croisée en dentition définitive, éventuellement en association avec une expansion du maxillaire. En revanche, le soulagement de l'encombrement des incisives inférieures grâce à l'extraction des canines lactéales inférieures pourrait ne pas être efficace, mais ceci demande confirmation. Nous ne disposons pas de données probantes suffisantes permettant de se prononcer sur l'effet des mainteneurs d'espace chez les jeunes enfants, pas plus que sur le traitement de la béance antérieure. Dans la denture mixte, l'éruption forcée des canines incluses (prévalence +/- 2%), associée à l'orthodontie, réduit le risque de résorption radiculaire des dents adjacentes (données probantes de qualité médiocre). Aucune décision n'a été prise quant au traitement le plus efficace dans ce cas. Des études supplémentaires sont indispensables sur le traitement des dents surnuméraires (prévalence < 2%) ou des agénésies dentaires (+/- 5%). Dans le cas d'une malocclusion classe III d' Angle, peu fréquente en Europe occidentale (prévalence 3-6%), le port d'un masque facial de protraction est efficace (données probantes de qualité moyenne), de préférence avant l'âge de 10 ans. Les malocclusions classe II,1 sont fréquentes et elles représentent la majorité des malocclusions de classe II, dont la prévalence est comprise entre 23 et 63% des enfants de race blanche. Dans ces malocclusions, le traitement des incisives supérieures prominentes est efficace (données probantes de qualité moyenne), mais le traitement précoce n'est pas plus efficace qu'un traitement orthodontique au début de l'adolescence de l'enfant. iv Orthodontie KCE Reports 77B Toutefois, la prévention d'un traumatisme, en cas de surplomb incisif sévère et l'avantage psychosocial en cas de tracasserie excessif, constituent des exceptions à cette règle. Le traumatisme potentiel - effet préventif d'une correction précoce - reste à vérifier par des études contrôlées réalisées chez des enfants, sur la denture mixte précoce. Aucun essai clinique randomisé ou contrôlé concernant le traitement de la malocclusion de classe II,2 n'ayant pu être trouvé, il n'est pas possible de formuler de recommandation. Les avantages d'un traitement orthodontique chez les patients souffrant d'une fente labiale et/ou de fente palatine (1,5 sur 1000 naissances) de même que les autres patients médicalement compromis souffrant d'autres pathologies congénitales craniofaciales ou dentales sont généralement reconnus. CONTENTION ET STABILITE APRES LE TRAITEMENT Une fois le traitement terminé, le résultat obtenu doit être préservé dans le long terme. Le chevauchement des incisives inférieures peut se manifester à l’age adulte de même que le surplomb incisif peut récidiver (données probantes de qualité médiocre). Cette éventualité n'est pas prédictible au niveau individuel. Les données probantes sont insuffisantes pour formuler des conclusions sur la stabilité après le traitement d'autres anomalies morphologiques de même qu'à propos de la satisfaction du patient à long terme (au moins 5 ans) après un traitement orthodontique. LIEN AVEC LES FACTEURS SOCIO-ECONOMIQUES La littérature ne contient pas de données probantes concluantes sur la corrélation entre les facteurs socio-économiques et l’administration d'un traitement orthodontique. Les patients qui rendent régulièrement visite à leur dentiste sont davantage susceptibles de bénéficier d'un traitement orthodontique. LE TRAITEMENT ORTHODONTIQUE EN BELGIQUE On estime que 40% des enfants belges reçoivent un traitement orthodontique. Le traitement touche généralement le groupe d'âge des 10-14 ans. La proportion d’enfants traités s’élève à 46% au nord du pays, à 32% au sud et à 30% en région bruxelloise. Environ 64% des traitements sont entre les mains d’un orthodontiste, le solde chez un dentiste normal. La plupart des dentistes et orthodontistes ne sont pas conventionnés auprès de l’INAMI et déterminent dès lors librement leurs tarifs. Le coût total situe souvent au-delà de 2000 EUR. Selon les estimations, l'INAMI rembourse en moyenne 30% de la facture totale, tandis que l'assurance complémentaire rembourse encore presque 20% de plus. Au total, le patient finance donc environ 50% du traitement ou un peu plus de 1000 EUR. La durée du traitement joue un rôle important dans le coût réel du traitement. Les données de l'AIM montrent que la durée médiane d'un traitement est de 18 séances pendant 26 mois. Environ 25% des patients ont moins de 11 séances et 25% d'entre eux plus de 24.

Description:
Format : Adobe® PDF™ (A4). Dépôt légal : D/2008/10.273/21. La reproduction partielle de ce document est autorisée à condition que la source soit
See more

The list of books you might like

Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.